Le candidat de la droite va tenter de relancer sa campagne, au point mort en raison des soupçons d'emplois fictifs.
La contre-attaque de François Fillon, englué dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, se poursuit. Au lendemain d'une conférence de presse où il a réaffirmé que l'emploi de son épouse Penelope était légal, le candidat de la droite va s'adresser aux élus des Républicains, mardi 7 février, à l'Assemblée nationale.
Une réunion avec les parlementaires. Après ses "excuses aux Français", François Fillon doit s'expliquer face aux parlementaires des Républicains puis tenter de s'offrir un peu d'air. Dans la foulée, le candidat, dont la campagne est au point mort, retournera sur le terrain. Il visitera une usine à Troyes (Aube).
Une conférence de presse bien préparée. Préparée tout le week-end avec ses communicants, la conférence de presse a réuni plus de 200 journalistes. François Fillon y a assuré que les faits sur lesquels enquête la justice étaient "légaux et transparents". Dans la soirée, il a publié sur internet "tout le détail de son patrimoine", ainsi que les revenus de sa femme.
De nouvelles révélations. Le même jour, Le Monde a publié de nouvelles informations embarrassantes pour le candidat, avec des extraits de son audition par les policiers au cours de laquelle il a expliqué que sa fille et un de ses fils avaient travaillé à son propre livre et pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 lorsqu'il les salariait comme assistants parlementaires au Sénat.