Au lendemain de l'annonce de sa prochaine convocation préalable à une mise en examen dans le cadre du "PenelopeGate", François Fillon a retrouvé le chemin des meetings de campagne à l'occasion d'une réunion publique à Nîmes, où il a attaqué son plus sérieux rival dans la course au second tour, mais pas seulement.
FILLON CONTRE "LA MACHINE À BROYER"
Sur la scène de la salle Parnasse à Nîmes, le candidat investi de la droite et du centre n'a rien lâché. "Vous avez devant vous un combattant.
Que celles et ceux qui ont du cran se lèvent!", a lancé l'ancien Premier ministre sous l'ovation d'environ 3.000 militants chauffés à blanc. "Sept jours sur sept, 24 heures sur 24, la machine à broyer, la machine à scoops, la machine à rumeurs s'est mise en marche. Mais je vous le redis: je n'ai pas l'intention de me coucher", a-t-il prévenu, avant de poursuivre en écorchant ses adversaires dans la course à l'Élysée.
Raillant le "pas de deux" de Benoît Hamon avec Mélenchon et les écologistes", François Fillon a encore ciblé le fondateur d'En Marche, récemment rejoint par François Bayrou. "Nous avons assisté à une très médiatique étreinte entre deux girouettes, Macron et Bayrou, les gondoliers de la politique !", a t-il lancé. "C'est le retour de la IVe République dans tout ce qu'elle a de plus tordu. Il n'est pas étonnant que tous mes adversaires rêvent d'introduire la proportionnelle au Parlement : Ils n'ont pas de gouvernail ! Et c'est la raison pour laquelle la France ingouvernable, ça leur va très bien" a t-il poursuivi.