RASSEMBLEMENT « J’ai un engagement à la tête de ma région, je n’ai pas été élu pour seize mois. Et j’ai encore beaucoup de travail. Je ne suis pas à la recherche d’un poste », a-t-il précisé…
Le rassemblement ? Très peu pour lui. Xavier Bertrand a « répondu non » aux équipes Macron qui l’ont approché entre les deux tours de la présidentielle, a-t-il déclaré dans une interview au Figaro diffusée ce jeudi. « Je n’ai jamais eu de dialogue, d’entretien, de contact direct avec Emmanuel Macron », a-t-il raconté.
« Le vendredi de l’entre-deux-tours, j’ai été contacté par son équipe à propos de mes déclarations : à savoir que j’avais l’intention de voter Macron mais que je restais un homme de droite », a-t-il dit. « Elle voulait savoir si c’étaient bien mes convictions et si j’étais prêt à le rallier. J’ai répondu oui à la première question et non à la seconde », a-t-il ajouté.
Une victoire de la droite possible aux législatives
« Vous avez devant vous quelqu’un qui a servi d’écran de fumée ! Pour ma part, j’ai un engagement à la tête de ma région, je n’ai pas été élu pour seize mois. Et j’ai encore beaucoup de travail. Je ne suis pas à la recherche d’un poste », a-t-il dit.
Le président de la région Hauts-de-France estime que la droite (LR/UDI) « peut gagner ces élections législatives ». « Il est aussi possible que les Français envoient à l’Assemblée une majorité + et En marche ! et LR-UDI +, car ils hésitent à confier les pleins pouvoirs au président », a-t-il dit.
Vers une nouvelle ligne stratégique au sein des Républicains
Les Français « rêvent d’un vrai gouvernement d’union nationale, d’intérêt général, pas de ralliements à l’ancienne comme en 1988 ou en 2007 », a-t-il ajouté, alors que plusieurs noms circulent à droite pour entrer au gouvernement la semaine prochaine.
Interrogé sur l’influence des partis associés à LR comme « Sens commun », Xavier Bertrand a répondu : « C’est une vraie question et nous devrons nous la poser après les élections législatives ».
« J’ai des idées très précises sur la manière dont on doit établir une nouvelle ligne stratégique au sein des Républicains », a-t-il dit.