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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 07:48
Primaire: Taubira égratigne la gauche et Valls

PRIMAIRE A GAUCHE Pour l’ancienne garde des Sceaux, la gauche « a renoncé à ce qui l’identifie » et « bute sur ses propres renoncements »...

Christiane Taubira en juillet 2016.
Christiane Taubira en juillet 2016. - NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Elle dresse un portrait sans complaisance de ce qu'est selon elle devenue la gauche, et reproche au passage à Manuel Valls d’avoir fermé la porte au dialogue. A une dizaine de jours de la primaireChristiane Taubira estime, dans un long entretien à l’hebdomadaire Le 1, que la gauche « a renoncé à ce qui l’identifie » et « bute sur ses propres renoncements ».

>> A lire aussi : Taubira remercie les signataires d’une pétition en sa faveur (mais entretient le suspense)

La gauche « connaît maintenant un ressac. Pas un reflux, un ressac : elle ne recule pas seulement, elle bute sur ses propres renoncements », analyse l’ancienne garde des Sceaux dans un texte ponctué de nombreuses références historiques et littéraires.

« Elle s’est soumise à l’hégémonie culturelle de la droite, au sens où l’a analysée Gramsci, en adoptant ses codes et son langage. Elle a renoncé à ce qui l’identifie », poursuit-elle, rappelant que la gauche est « née sur la question sociale et la question démocratique ».

La gauche doit renouer avec « le goût du débat, de la dispute, de la controverse »

Pour l’ancienne ministre de la Justice, qui a quitté le gouvernement en janvier 2016, en désaccord avec le projet sur la déchéance de nationalité, « la gauche doit renouer avec ce qui garantit sa fidélité à elle-même : ses causes donc, mais aussi ses méthodes. Le goût du débat, de la dispute, de la controverse ».

>> A lire aussi : Montebourg, Peillon... Mais pour qui roule Christiane Taubira?

« La gauche doit cultiver son unité en consentant à ses différences », affirme celle qui n’a pas exprimé de préférence en vue de la primaire organisée par le PS. « Progressivement, sous cette législature, le mot d’ordre face aux contestations, et parfois aux simples questions, a consisté à intimer silence », déplore-t-elle, accusant l’ancien Premier ministre et désormais candidat à la primaire Manuel Valls.

« Le style du nouveau Premier ministre, c’était de souligner les angles, pas de les arrondir ou de tisser des liens pluriels. Il défendait ses positions sans guère laisser de place aux réserves ou aux désaccords. »

« Probable échec de la gauche »

« Dans quatre domaines, la gauche doit exprimer une vision claire : le régalien, le social, l’Européen, le mondial », énumère-t-elle, soulignant que « le régalien ne se réduit pas à la martialité, il suppose une clairvoyance sur les attributs de souveraineté, les missions d’intérêt général et les dangers ».

>> A lire aussi : Une grande majorité de Français favorable au maintien de la loi sur le mariage pour tous

Sur le plan européen, elle juge que le marché unique « fut une capitulation politique » et qu’il « est temps d’abandonner cette passion paresseuse pour les chiffres, le déficit, les critères, les calibres, l’austérité, sous prétexte que cela fait sérieux ».

Christiane Taubira, qu’une pétition signée de quelque 86.000 personnes a appelé à se présenter à la primaire, se dit « très sensible » à cette « démarche citoyenne », mais dit aussi entendre « les reproches ». « Je me présente en 2002, je suis coupable de l’échec de la gauche ; je ne me présente pas en 2017, je suis coupable du probable échec de la gauche. »

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 07:43
Présidentielle 2017: François Fillon dans l'entre-deux jusqu'à la fin de la primaire à gauche

POLITIQUE Alors que la primaire PS va désigner son vainqueur fin janvier, le candidat de droite à la présidentielle va effectuer plusieurs déplacements...

François Fillon devant les parlementaires à l'occasion de ses voeux à la presse et aux parlementaires le 10 janvier 2016 à Paris
François Fillon devant les parlementaires à l'occasion de ses voeux à la presse et aux parlementaires le 10 janvier 2016 à Paris - Witt/SIPA

Petits fours et vin. Ce mardi, François Fillon s’est plié à la traditionnelle séquence des vœux à la presse et aux parlementaires depuis son QG à Paris. Le candidat de la droite à la présidentielle a promis qu’il serait « au front » pour les quatre prochains mois, repartant « dès [mercredi] sur le terrain à la rencontre des Français » après sa « discrétion médiatique » des deux dernières semaines. Le candidat va effectuer sa première visite de l’année dans les Alpes-Maritimes, mercredi et jeudi. Mais alors que la primaire à gauche entre dans sa dernière ligne droite et que certains parlementaires LR poussent François Fillon à revenir sur le non-cumul des mandats, le candidat a assuré mardi : « J’ai mon agenda et personne ne me dictera mes priorités ».

Du côté des soutiens de François Fillon, l’entre-deux politico-médiatique jusqu’à la désignation du candidat socialiste n’inquiète pas vraiment. Le député-maire du 16e arrondissement de Paris Claude Goasguen estime ainsi « François Fillon n’a pas l’intention de se soumettre aux impératifs des uns et des autres alors que se déroule la primaire à gauche. Il reste sereinement en retrait des médias. C’est un choix réfléchi quand on voit que Nicolas Sarkozy ou François Hollande ont été, eux, trop souvent dans les médias… » Une présence qui aurait, selon l’élu parisien, nuit aux deux présidents.

Une campagne démarrant avec la désignation de l’adversaire PS

Patrick Beaudoin, maire LR de Saint-Mandé (Val-de-Marne) confie cependant que « cela sera plus simple [pour François Fillon] quand les socialistes en auront terminé avec la primaire, réglé leurs problèmes et leur désordre ». Avec le nom de l’adversaire socialiste à la présidentielle, la campagne va ainsi réellement démarrer pour la droite.

Mais avant cette désignation, François Fillon a encore à faire avec son parti. Dans la perspective des législatives de juin 2017, et alors qu’il refuse de modifier la loi mettant fin au cumul des mandats, certains élus poussent pour qu’il revienne sur sa décision. Pour lutter contre une supposée « déconnexion entre les élus de terrain et ceux à l’Assemblée » et « l’arrivée d’apparatchiks dans l’hémicycle », le député-maire de Meaux Jean-François Copé appelle ainsi François Fillon à revoir sa position.

>> A lire aussi: Quels sont les arguments des partisans du cumul des mandats?

Un commentaire soutenu par le député du Rhône Georges Fenech, ex-soutien de Nicolas Sarkozy, qui estime que « cette question du cumul pourrait encore être débattue car la loi peut encore évoluer sur certains points ». « Cette question intéresse plus les élus que les électeurs, et elle ne va certainement pas perturber le message adressé par François Fillon aux Français. Mais ce serait bien qu’il évolue encore ». Le dossier reste donc ouvert avant le Conseil national des Républicains qui se tient samedi à Paris. François Fillon pourrait mettre au clair cette question avant qu’elle ne parasite sa communication de campagne.

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11 janvier 2017 3 11 /01 /janvier /2017 07:36
"Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente" : Manuel Valls s'oppose au revenu universel

Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche, était l'invité de franceinfo mardi. Au revenu universel proposé par Benoît Hamon, il a opposé son "revenu décent"

Manuel Valls, le 10 janvier 2016 sur franceinfo
Manuel Valls, le 10 janvier 2016 sur franceinfo (FRANCEINFO)

Invité de franceinfo mardi 10 janvier, Manuel Valls a détaillé son programme en vue de l'élection présidentielle. Le candidat à la primaire de la gauche, qui s'attend à un premier "débat passionnant" jeudi, a mis en avant sa proposition de "revenu décent" face au revenu universel proposé notamment par Benoît Hamon. Pour lutter contre le manque de médecins dans les zones rurales et les banlieues, il a appelé également à supprimer le numerus clausus qui régit l'admission aux études médicales françaises.

"Rien n'est écrit" pour la primaire et la présidentielle

En meeting à Liévin (Pas-de-Calais) dimanche, l'ancien Premier ministre n'a réuni que 200 personnes, sur les 400 attendues. "Je laisse le commentaire aux commentateurs, a-t-il déclaré. Je suis en campagne avec beaucoup de détermination, beaucoup de plaisir aussi. Aller à la rencontre des Français, c'est toujours un moment privilégié."

Le candidat à la primaire de la gauche affirme sentir "beaucoup d'intérêt des Français qui ne veulent pas se faire imposer leurs choix" : "Rien n'est écrit. Cette primaire et l'élection présidentielle sont ouvertes. Je ne veux pas qu'en avril et en mai prochain, on impose (aux Français) de choisir entre une droite dure, celle de François Fillon, et l'extrême-droite de Marine Le Pen, qui ferait sortir le pays de l'histoire et ruinerait nos compatriotes. Je veux gagner et je veux convaincre."

Je suis candidat parce que je veux que la gauche soit au deuxième tour

Manuel Valls

à franceinfo

L'ancien Premier ministre s'est dit convaincu que la France "a toujours besoin de la gauche". "Ce qui compte avant tout, c'est le choix des Français, a-t-il souligné. Nous nous sommes tous trompés sur les pronostics dans le monde, en Europe et en France. Ce sont les peuples qui décident. Pas les politiques. Et encore moins les journalistes."

Revenu décent vs revenu universel

L'ancien Premier ministre a défendu son projet de "revenu décent" qu'il différencie du "revenu universel" prôné par certains de ses concurrents comme Benoît Hamon. "Il ne s'agit pas de donner à tout le monde 800 euros, a-t-il expliqué. Il s'agit de fusionner les dix minimas sociaux qui existent aujourd'hui, mais en les liant au travail. Je suis pour une société du travail, de la solidarité. Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente."

Tout en rappelant que la maîtrise des dépenses publiques et l'objectif d'un déficit public sous la barre des 3% du PIB, Manuel Valls affirme vouloir "poursuivre la baisse des impôts pour les classes populaires et les classes moyennes engagée en 2014" : "Je ne propose pas une marche forcée vers la baisse des déficits. Parce que je sais qu'il va falloir créer des postes, chez les policiers, chez les magistrats... Il faut soutenir le croissance", a-t-il conclu.

Manque de médecins : "supprimer" le numerus clausus

Faisant le constat que "l'inégalité devant la santé s'est accrue pour beaucoup de Français" et pointant du doigt les déserts médicaux "dans les territoires ruraux" et "en banlieue, dans les villes moyennes", Manuel Valls a appelé à plus de "volontarisme". Le candidat à la primaire de la gauche propose notamment de "supprimer le numerus clausus des études médicales".

Au sujet du dépassement des honoraires et des lieux d'installation des médecins, "Je pense qu'il faudra - et je ferai des propositions précises - être plus coercitif dans ce domaine-là", a-t-il déclaré.

Polémique Farid Benyettou : les repentis "doivent participer à la lutte" contre le terrorisme

Interrogé sur le livre de Farid Bennyettou et le passage télévisé polémique de l'ancien mentor des frères Kouachi le 7 janvier, jour-anniversaire de l'attentat contre Charlie Hebdo, dans l'émission "Salut les Terriens" sur C8, Manuel Valls a rappelé qu'il fallait "être très attentif à ce que peuvent ressentir les survivants et les proches des victimes".

L'ancien Premier ministre a toutefois souligné que "le rôle des repentis" était essentiel dans "la lutte contre l'islamisme radical" : "Ceux qui ont participé de cettte dérive doivent participer de cette lutte. Toute la société doit se mobiliser". Manuel Valls a appelé à une réforme de la pédopsychiatrie, confronté "aux dérives de notre jeunesse".

"Supprimer" la Cour de justice de la République

Manuel Valls a regretté "la montée des populismes" et "le rejet des institutions" qui touchent la France et l'Europe. "La démocratie n'est plus acquise. Elle ne s'impose plus naturellement", a-t-il estimé.

Interrogé sur la Cour de justice de la République, au cœur d'une polémique sur sa décision de dispense de peine à Christine Lagarde dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, l'ancien Premier ministre a jugé souhaitable de "supprimer" cette institution : "C'est insupportable pour les Français. Ils ont le sentiment qu'il y a deux poids deux mesures dans les actions de justice. Voilà une réforme qui s'impose."

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 13:15

Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui

 
Les bureaux de vote du PS, le désaccord Fillon-Bayrou, le mensonge de Copé…
les bureaux de vote du PS, le désaccord Fillon-Bayrou, le mensonge de Copé…

Grands discours, petites phrases, propositions chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce mardi 10 janvier.

#1 Le PS dévoile la carte des bureaux de vote de la primaire de la gauche

A moins de deux semaines du scrutin, les futurs électeurs de la primaire de la gauche savent où ils doivent voter. 7 530 bureaux seront ouverts, soit 25% de moins que pour la primaire de la droite. Un moteur de recherche permet de trouver son bureau de vote, mais il rencontrait encore quelques soucis mardi matin : impossible, notamment, de trouver son bureau dans les Côtes-d'Armor, en Corse, en Outre-mer ou dans de nombreuses communes de Gironde. Certains internautes se voient ainsi proposer un bureau de vote situé... à des centaines de kilomètres de chez eux.

#2 Valls s'érige contre Hamon et "la société du farniente"

Jouissant d'une bonne dynamique dans les sondages, Benoît Hamon subit de plus en plus d'attaques de la part de ses rivaux, notamment sur sa proposition d'instaurer un revenu universel. Ce matin sur franceinfo, Manuel Valls a balayé l'idée : "Je ne suis pas pour une société de l'assistanat ou du farniente". "Assistanat", une expression marquée à droite que Manuel Valls n'avait plus utilisée depuis longtemps. En 2015, il trouvait même le mot "terrible" et "méprisant".

#3 Fillon ne trouvera pas d'accord avec Bayrou

Selon Europe 1, l'équipe de François Fillon a reçu la consigne de ne pas négocier d'accord de ralliement avec le MoDem et son président, François Bayrou, pour les législatives. Selon la radio, le vainqueur de la primaire de la droite pense qu'il a plus à perdre qu'à gagner en s'alliant à l'ancien soutien d'Alain Juppé, et espérerait même une candidature à la présidentielle du maire de Pau, qui pourrait prendre des voix centristes à Emmanuel Macron.

#4 Le Pen critique "l'opportunisme" du "chrétien" Fillon

Après Manuel Valls lundi, c'est Marine Le Pen qui juge "choquant" que François Fillon se définisse comme "chrétien" pour défendre son projet de réforme de la Sécurité sociale. Invitée de France 2, elle estime que le candidat des Républicains fait une "utilisation opportuniste" de sa foi "pour se défendre d'une critique politique".

#5 Copé offre un cadeau de Noël aux vérificateurs à propos des vacances scolaires

Invité de franceinfo, Jean-François Copé, ancien candidat à la primaire des Républicains, s'est lancé dans une étrange réflexion sur les excès de la laïcité. En France, "on ne parle plus des vacances de Pâques, on parle des vacances de printemps, au nom de la laïcité. On n’a pas le droit de parler des vacances de Noël". Problème : si le ministère de l'Education nationale parle bien de "vacances de printemps", c'est le cas depuis plus de quarante ans, et dans le calendrier officiel des congés scolaires, il y a toujours les "vacances de la Toussaint" et les "vacances de Noël".

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10 janvier 2017 2 10 /01 /janvier /2017 07:35
Aubry maintient l'incertitude sur son choix pour la primaire à gauche
Aubry maintient l'incertitude sur son choix pour la primaire à gauche

Martine Aubry, le 5 décembre 2016, à Lille.

 

Primaire: Aubry maintient l'incertitude sur son choix

L'ex-première secrétaire du PS Martine Aubry, qui doit se faire opérer, pourrait ne pas rendre public son choix de vote avant le premier tour de la primaire socialiste élargie, qui mettra aux prises sept candidats le 22 janvier, a-t-on appris lundi dans son entourage.

Dans un communiqué, la maire de Lille indique que, "devant subir une opération chirurgicale du dos qui (la) tiendra en mobilité réduite environ six semaines, (elle) ne pourra assurer les manifestations publiques à compter du 10 janvier 2017".

Martine Aubry, 66 ans, se déclare dans ce communiqué "désolée que cette opération, pendant cette période de l'année, ne (lui) permette pas de souhaiter plus personnellement" ses voeux pour 2017 à tous les Lillois. L'élue souffre d'une sciatique, dont elle a déjà été opérée au printemps.

Son entourage précise que Mme Aubry, qui reste l'une des personnalités de gauche les plus populaires dans cet électorat, devrait voter par procuration au premier tour de la primaire élargie qui doit désigner un candidat à l'élection présidentielle.

L'ex-numéro un socialiste n'a toujours pas dit quel candidat elle soutenait. "Il n'est pas sûr qu'elle le fera", indique un de ses proches. Quant au second tour, "ça dépend de qui restera en lice", selon la même source.

Juste avant l'annonce de la candidature de Vincent Peillon à la primaire, l'ex-numéro deux du gouvernement Jospin avait fait savoir qu'elle n'avait sollicité "ni directement, ni indirectement" le député européen pour qu'il se présente. Son hostilité aux positions de Manuel Valls est par ailleurs notoire. Elle n'est pas non plus proche politiquement d'Arnaud Montebourg ni de Benoît Hamon, bien qu'elle ait fait part encore cet automne de son "affection" pour l'ancien ministre de l'Education nationale.

Dans son communiqué, Mme Aubry a souligné que durant sa convalescence, elle "continuerai(t) évidemment à travailler sur les sujets de la ville". Ce sera principalement son premier adjoint Pierre de Saintignon qui la suppléera pour les manifestations publiques pendant cette période.

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 19:40
 
La primaire socialiste débute dans quelques jours et les candidats viennent tout juste de dévoiler leur programme.
Ont-ils attendu le dernier moment afin de présenter des mesures révolutionnaires ? Pas du tout ! C’est même tout l’inverse !
Aujourd’hui, la seule ligne de démarcation idéologique du Parti Socialiste c’est : pour ou contre le bilan de François Hollande.
Pourtant, qu’ils soient héritiers ou conjurateurs du futur ex-Président de la République, tous les candidats semblent souffrir du même «syndrome Hollande», c’est-à-dire le flou !
Manuel Valls se présente comme le rassembleur de la gauche, malgré des divisions irréconciliables.
Arnaud Montebourg est sans doute le seul à comprendre son programme et sa position.
Vincent Peillon défend, sans y croire, un bilan présidentiel qui ressemble plutôt à un dépôt de bilan.
Benoît Hamon prend des accents de Jean-Luc Mélenchon pour se démarquer.
Au milieu de ces querelles internes, où sont les mesures concrètes pour l’emploi ? Où sont les propositions pour la compétitivité des entreprises ? Où sont les solutions pour relancer la croissance paralysée depuis 2012 ? Les seules réponses économiques de la gauche passent par de nouvelles dépenses publiques, alors même que les caisses de la France sont vides.
Ah oui ! J'oubliais la plus succulente de toutes leurs propositions... le retour à la défiscalisation des heures supplémentaires. Vous savez, cette mesure prise par Notre précédente majorité et que les députés du PS se sont empressés de supprimer dès 2012. Premiers textes socialistes votés alors : la suppression du conseiller territorial et la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires si importantes pourtant pour les plus bas salaires. Non ! Ne vous pincez pas car vous ne rêvez pas du tout. C'est écrit en toutes lettres !!!!! Et après, qui s'étonnera que les électeurs se déplacent de moins en moins pour aller voter ?
Face à ces flous et aux effets d’annonces sans effets, François Fillon, lui, reste droit dans ses bottes. Son projet est réaliste ; son programme est clair et précis ; ses mesures sont salutaires pour la France. Il l’a encore montré hier soir devant les Français.
 
 
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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 13:25
Mélenchon s'adresse aux banques : "Ayez pitié du Front national"
Mélenchon s'adresse aux banques :

Jean-Luc Mélenchon, à Tourcoing, le 8 janvier 2017

La formule n'est pas passée inaperçue. Après son grand meeting organisé à Tourcoing ce dimanche 8 janvier, Jean-Luc Mélenchon a continué de détailler son programme ce lundi, tout en glissant au passage un commentaire sur l'actualité du Front national et de Marine Le Pen, qui peine à financer sa campagne pour la prochaine élection présidentielle.

La présidente du FN va emprunter 6 millions d'euros à son père Jean-Marie, par l'intermédiaire de son microparti Cotelec, face aux difficultés rencontrées pour contracter des prêts dans les établissements bancaires français. "Seul un parti politique ou une banque peut prêter à une élection présidentielle", mais "je suis combattue par les banques" avait-elle ainsi déjà lancé il y a quelques semaines.

Ce lundi, elle trouve un "allié" un peu particulier, en la personne d'un de ses opposants les plus virulents : Jean-Luc Mélenchon. "D'habitude, les banquiers n'ont pas de morale", a t-il débord estimé avant d'évoquer une situation "injuste". "Soit le Front national est interdit car dangereux pour la démocratie, soit c'est un parti qui a des élus. Donc pourquoi d'un coup ça leur prend de faire du tri politique ?" demande t-il.


"Je dis aux banquiers, ayez pitié du Front national. "D'habitude vous n'avez pas de morale donc ne faites pas semblant d'en avoir une cette fois-ci", a lancé le leader du Parti de gauche.
Lors d'une réunion de ses sympathisants à Tourcoing, ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a poursuivi sa campagne en vue de la présidentielle, plaidant pour un "impôt universel" basé sur la "nationalité du cotisant". "Si je suis élu, l'impôt sera perçu sur la base de la nationalité du cotisant quand il n'est plus en France, c'est-à-dire qu'il sera universel", a t-il affirmé.
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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 13:22
Election d'Aubry en 2008 : "Ils ont triché", lâche Ségolène Royal
Election d'Aubry en 2008 :

Ce dimanche, France 2 diffusait un numéro de "Dimanche 20h55" intitulé "La Guerre des Gauches". L'occasion pour de nombreux politiques de livrer leur témoignage sur les différentes ascensions personnelles qui ont rythmé la vie du Parti socialiste depuis la mort de François Mitterrand.

Parmi les interventions notables, celle de Ségolène Royal qui n'a pas mâché ses mots sur le second tour de l'élection du premier secrétaire lors du Congrès de Reims en 2008, qui l'opposait à Martine Aubry.

Il faut dire qu' à l'époque, portée par l'élan populaire qui avait mobilisé les électeurs de gauche l'année précédente lors de la présidentielle, Ségolène Royal est donnée grande favorite pour accéder aux plus hautes fonctions du parti. Mais rien ne se passe comme prévu. Donnée gagnante en début de soirée, des chiffres contradictoires arrivent quelques heures plus tard. Les esprits s'échauffent. Par porte-paroles interposés (Manuel Valls pour Ségolène Royal et Razzy Hammadi pour Martine Aubry), les deux femmes revendiquent la victoire ou tout du moins, l'avantage. Des « bourrages d'urnes » sont rapportés notamment dans le nord, fief aubryste où des consignes auraient été transmises. Au petit matin, les chiffres donnent Martine Aubry en tête. C'est elle qui accède au poste de premier secrétaire.

« Ils ont triché »
Un épisode douloureux pour l'actuelle ministre de l'Environnement qui est revenue sur ce moment sur France 2 ce dimanche : « Ils ont triché. C'est tout. Voilà, la triche, a-t-elle lâché. C'est pour ça que quand j'entends parfois le parti donner des leçons de moral sur le fonctionnement démocratique dans tel ou tel pays, ça m'amuse », a également ironisé la ministre, faisant notamment référence à ses récents propos sur Cuba qui ont fait polémique au sein même du PS. Selon Manuel Valls, également interrogé par France 2, « il y a eu le sentiment que dans tel ou tel département, on a ajouté des voix dans un sens, mais si on est objectif, aussi dans un autre ». En 2009 déjà, un livre intitulé « Hold-ups, arnaques et trahisons » signé par deux journalistes d'Europe 1, livrait une enquête accablante sur les coulisses de cette élection. Devancée par seulement 102 voix, Ségolène Royal renoncera toutefois à porter plainte et se rangera finalement derrière ce vote contesté.
Un épisode qui explique peut-être en partie les inimitiés qui existent aujourd'hui au sein des différents courants politiques représentés au PS.

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 13:08

Elections 2017

Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui
Assad complimente Fillon, Valls battu dans un sondage, Mélenchon au secours du FN...
Assad complimente Fillon, Valls battu dans un sondage, Mélenchon au secours du FN...

Grands discours, petites phrases, propositions chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce lundi 9 janvier.

#1 La position de Fillon saluée par Assad

Partisan du dialogue avec la Syrie, François Fillon a reçu les compliments de Bachar Al-Assad. "Si monsieur Fillon met en application ce qu’il dit, ce sera très bien", a déclaré le président syrien lors d’une interview accordée, dimanche 8 janvier, à trois médias français, dont franceinfo. "Sa position sur les terroristes, quand il dit que ça reste LA priorité et que l’on ne doit pas faire ingérence dans les affaires des autres pays (...), est la bienvenue." Une déclaration qui pourrait embarrasser le candidat des Républicains.

 

#2 Pour la première fois, un sondage donne Valls battu à la primaire

Le statut de favori de Manuel Valls pour la primaire de la gauche s'érode au fil de la campagne. Dimanche, pour la première fois, un sondage, de l'institut Kantar Sofres OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI prédit sa défaite au second tour de la primaire contre Arnaud Montebourg (53% d'intentions de vote contre 47%), voire contre Benoît Hamon (à égalité dans les intentions de vote). Un sondage qui, comme tous ceux de la primaire, se base sur un sous-échantillon de 488 personnes certaines d'aller voter : la marge d'erreur est donc importante (5,4 points de plus ou de moins).

#3 Mélenchon appelle les banques françaises à prêter de l'argent au FN

Le Front national, qui assure être en difficulté pour boucler le budget de sa campagne présidentielle, a reçu un soutien inattendu, lundi. "Ayez pitié du Front national", a lancé Jean-Luc Mélenchon, invité de BFMTV, à l'intention des banques françaises qui, selon Marine Le Pen, refusent de prêter de l'argent aux frontistes. "D'habitude, vous n'avez pas de morale alors ne faites pas semblant d'en avoir une cette fois-ci", a lancé aux banques le candidat soutenu par le Front de gauche.

#4 Valls critique le fait que Fillon mette en avant sa foi chrétienne

"Qualifier son projet de 'catholique', c'est le contraire de ce que nous sommes." Invité du Parisien, Manuel Valls a clairement affiché son opposition à la démarche de François Fillon, qui a mis en avant sa foi chrétienne pour assurer qu'il ne prendrait jamais de décision "contraire au respect de la dignité humaine". Pour Manuel Valls, de tels propos "font monter les communautarismes. (...) Je respecte les convictions de chacun, mais je refuse d'avoir à juger de la pertinence d'un projet en fonction de sa religion."

#5 Hollande sur Valls : "Son projet, c'était de me virer"

Selon des propos de proches du président de la République rapportés par Le Monde, lundi, François Hollande porte un jugement sévère sur la campagne de son ancien Premier ministre. Il n'épargne pas Arnaud Montebourg, qui ne l'a "pas impressionné", et se montre "méprisant" envers Vincent Peillon, selon un proche. Seul Benoît Hamon lui semble avoir pris "la bonne posture".

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9 janvier 2017 1 09 /01 /janvier /2017 09:38
Sondage: 57% des Français ont une mauvaise opinion de Fillon
Sondage: 57% des Français ont une mauvaise opinion de Fillon

François Fillon, candidat de la droite pour l'élection présidentielle 2017, le 15 décembre 2016 à Bruxelles

 

Sondage: 57% des Français ont une mauvaise opinion de François Fillon, candidat de la droite pour l'élection présidentielle

Quelque 57% des Français ont une mauvaise opinion de François Fillon, candidat de la droite pour l'élection présidentielle, selon un sondage Odoxa pour France 2 rendu public dimanche.

Dans le détail, 34% ont "plutôt" une mauvaise opinion du champion de la droite issu de la primaire, et 23% une "très mauvaise opinion". A l'inverse, 42% ont une "bonne" opinion de M. Fillon, dont 6% "très bonne", 36% "plutôt bonne". 1% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

Si 64% des Français pensent qu'il ferait un "meilleur président" que Marine Le Pen, 57% que Jean-Luc Mélenchon et 49% que Manuel Valls, 55% estiment en revanche que l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy ferait un "moins bon président de la République" qu'Emmanuel Macron, selon ce sondage. 

Sondage réalisé les 5 et 6 janvier par internet, auprès d'un échantillon de 1.010 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, avec une marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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