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9 septembre 2019 1 09 /09 /septembre /2019 05:42
Municipales : Édouard Philippe exclut d'être candidat à Paris... mais pas au Havre
Municipales : Édouard Philippe exclut d'être candidat à Paris... mais pas au Havre
Le Premier ministre Édouard Philippe, dimanche 8 septembre à Bordeaux, lors du Campus de rentrée de

La rumeur lui collait à la peau, malgré les démentis insistants de son entourage, l'absence de signal envoyé par l'intéressé et l'investiture de Benjamin Griveaux pour porter les couleurs du parti présidentiel dans la capitale. Dimanche, le Premier ministre a définitivement enterré toute candidature aux municipales à Paris.

En revanche, il évoque lui-même l'hypothèse de le voir figurer sur une liste au Havre, ville dont il a déjà été maire et où il a ses "tripes". 

Dimanche 8 septembre, lors de l'université de rentrée de La République en marche à Bordeaux, Édouard Philippe a clos publiquement la question d'une éventuelle candidature à Paris. "Il m'est arrivé récemment qu'on me dise: Édouard tu devrais te présenter à tel endroit. C'est très flatteur mais ça n'a aucun sens", a-t-il écarté. 
 



Au Havre, par contre, qu'il a dirigé de 2010 à 2017, le chef du gouvernement envisage de se présenter sur une liste. "On n'est jamais candidat qu'à l'endroit où l'on est enraciné. Et moi, mes tripes, elles ont un goût d'eau salée", a plaidé le Normand, dont l'un des arrière-grands-pères fut docker au Havre.


Maire, "le plus beau des mandats"


"Si un jour je devais être candidat aux municipales, je ne vois pas où ça pourrait être ailleurs qu'au Havre", a-t-il ajouté, sans toutefois préciser ses intentions pour les prochaines élections. 

Édouard Philippe ne manque aucune occasion pour vanter les mérites du Havre et de la fonction de maire, "le plus beau des mandats". Pourrait-il figurer en tête de liste ou, bien plus vraisemblablement, en soutien d'un candidat ?

Si c'était le cas, il se soumettrait aux règles collectives énoncées cette semaine lors du séminaire gouvernemental : les ministres candidats pourront mener campagne, à partir de janvier 2020, tout en restant au gouvernement. Mais, s'ils sont élus, ils devront choisir une des deux fonctions. "Quand on est ministre, on ne peut pas cumuler avec la tête d'un exécutif local", a averti Édouard Philippe lui-même.

 

 
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7 septembre 2019 6 07 /09 /septembre /2019 06:30
Darmanin en appelle à l'UDI qui se dit "prête à travailler en partenariat" avec LREM
Darmanin en appelle à l'UDI qui se dit "prête à travailler en partenariat" avec LREM
Le ministre des Comptes et de l'Action Publics Gérald Darmanin le 29 août 2019 à Paris
 

L'UDI est "prête à des partenariats avec LREM", a déclaré à l'AFP son président Jean-Christophe Lagarde, alors que Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, a exhorté les centristes à "travailler" avec la majorité, vendredi lors de l'université d'été du mouvement.

"Faut-il vraiment hésiter entre Emmanuel Macron et Christian Jacob?", candidat à la présidence des Républicains, a lancé le ministre invité de ce rassemblement au Barcarès (Pyrénées-Orientales), lui-même ex-LR qui a rejoint Emmanuel Macron en juin 2017 et adhéré à La République en marche. 

"Faut-il vraiment continuer à espérer diriger la France (...) avec ceux qui jouent avec le feu électoral? Faut-il vraiment vouloir offrir à notre pays des dirigeants politiques compromis dans le délire du Trocadéro", a-t-il dit en allusion au discours de François Fillon, avant le 1er tour de la présidentielle.

"Des dirigeants qui désormais, pour une partie d'entre eux dînent à la table de Maréchal en disant +nous voilà+", a-t-il insisté, en référence à un dîner entre Marion Maréchal et une quinzaine d'élus LR en juin. 

"L'UDI et LREM peuvent être compatibles", a renchéri Laetitia Avia, députée et porte-parole de LREM, également invitée au Barcarès. "Nous ne voulons pas créer un mouvement hégémonique. Nous ne voulons pas des vieilles tambouilles politiciennes. Avec l'UDI, nous souhaitons travailler comme des partenaires", a-t-elle affirmé à l'AFP.  

 

"Il y a des partenariats à construire et nous sommes prêts à ce travail", leur a répondu M. Lagarde, tout en continuant à revendiquer l'"indépendance" de son parti. "Si nous sommes des partenaires possibles, nous ne serons jamais des vassaux", a-t-il affirmé à l'AFP.

Selon le patron de l'UDI, "deux occasions se présentent: l'agenda du gouvernement" pour la seconde partie du quinquennat et "les échéances municipales" de mars 2020. Nous ne sommes pas d'accord sur tout mais idées différentes ne veut pas dire confrontations. J'espère qu'à notre capacité d'écoute répondra la capacité à être entendu", a-t-il souligné.

Il a également évoqué les discussions sur les municipales entre LREM et son parti qui a un important réseau d'élus sur tout le territoire (environ 2.000 élus et 350 maires, dont une quarantaine dans des villes de plus de 10.000 habitants). "Nos accords seront relativement nombreux", a affirmé M. Lagarde, alors que l'UDI a déjà annoncé son soutien au candidat LREM à Paris, Benjamin Griveaux, le parti présidentiel apportant de son côté son soutien aux candidats UDI à Epinal ou Compiègne. 

En revanche, à Bordeaux, où le scrutin de mars prochain s'annonce difficile pour la majorité, les divergences demeurent. L'UDI soutient le LR Nicolas Florian, LREM son propre candidat Thomas Cazenave.

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 06:07
Municipales: l'UDI ne fera "pas d'alliance systématique", selon Lagarde
Municipales: l'UDI ne fera "pas d'alliance systématique", selon Lagarde
Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, le 25 avril 2019 à Paris
 

L'UDI ne fera "pas d'alliance systématique" en vue des élections municipales, a affirmé à l'AFP son président Jean-Christophe Lagarde mercredi, à la veille de l'ouverture de l'Université d'été du parti centriste qui accueillera vendredi les ministres Gérard Darmanin (LREM) et Marc Fesneau (Modem).

Ces rencontres au Barcarès (Pyrénées-Orientales) seront consacrées au scrutin de mars 2020.

"Si les propositions de l'UDI sont prises en compte, alors un rapprochement est possible avec la majorité" de la République en marche, a soutenu M. Lagarde, en rappelant que le Premier ministre Edouard Philippe avait reçu les responsables de l'UDI avant l'été et leur avait dit "souhaiter travailler" avec eux.  

L'UDI a déjà annoncé son soutien au candidat LREM à Paris, Benjamin Griveaux, le parti présidentiel apportant de son côté son soutien aux candidats UDI à Epinal ou Compiègne. 

Le petit parti centriste juge possible des alliances soit avec le MoDem de François Bayrou, soit LREM, soit Les Républicains, "mais pas celle portée par Laurent Wauquiez", l'ex-président de LR, "pas compatible avec notre vision, à cause de sa dérive d'extrême droite", insiste-t-il. 

"Avec le Modem, nous sommes en discussion. Un accord sera annoncé assez rapidement", et avec les autres (LREM et LR compatibles), "ça dépendra des villes et des équipes", insiste M. Lagarde, arguant que son parti est "un gros réseau d'élus locaux, avec ses quelque 2.000 élus, ses près de 350 maires, dont une quarantaine dans des villes de plus de 10.000 habitants".  

 

L'UDI compte également une cinquantaine de parlementaires (une vingtaine de députés et une cinquantaine de sénateurs). En revanche, elle n'a aucun député européen, M. Lagarde, avec 2,5% des voix, n'ayant pas franchi la barre des 5%. "Nous aurions aimé que nos concitoyens entendent mieux notre message, au lieu de se laisser enfermer dans le piège et le boycott des médias, qui avaient choisi de transformer cette élection en référendum Macron-Le Pen", regrette-t-il. 

Vendredi, deux conférences seront organisées, la première en matinée sur le thème: "Municipales, les préoccupations des Français qui vont compter", la seconde dans l'après-midi sur "Ecologie: être efficace face à l'urgence".

En plus de l'accueil vendredi des ministres Darmanin (Action et Comptes publics, LREM) et Marc Fesneau (Relations avec le Parlement, Modem), l'UDI recevra également Laetitia Avia, députée de Paris et porte-parole de LREM. En échange, l'UDI sera représentée au "Campus des territoires" de LREM à Bordeaux (7 et 8 septembre), par Olivier Henno, sénateur du Nord, et Thomas Fabre, président de l'UDI-jeunes.

 

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 06:03
Nicolas Sarkozy adoube Emmanuel Macron et s'en prend à François Hollande
Nicolas Sarkozy adoube Emmanuel Macron et s'en prend à François Hollande
Nicolas Sarkozy, le 29 août 2019 à l'université d'été du Medef, à Paris.
 

Invité mercredi soir sur le plateau de "C à vous" sur France 5, l'ancien président de la République est revenu sur ses bonnes relations avec Emmanuel Macron, qui n'hésite pas à le solliciter, soulignant qu'à l'inverse que François Hollande "considérait que c'était horrible de (lui) demander quoi que ce soit".

En juin dernier, Emmanuelle Mignon, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, assurait dans les colonnes du Point qu'Emmanuel Macron était le "meilleur président de droite depuis un certain temps". Qu'en pense Nicolas Sarkozy ? "C'est peut-être qu'elle a quelque chose à lui demander", a-t-il répondu ironiquement mercredi 4 septembre sur le plateau de "C à vous", sur France 5.

"Je suis ancien président de la République, ce n'est pas facile, quelle est ma place ? Est-ce-que je dois tourner le dos ?", s'est-il interrogé.


Pour autant, l'ancien chef de l'État entretient de bonnes relations avec l'actuel locataire de l'Élysée. "Ce qui arrive au pays ça ne peut pas ne pas me concerner et quand le président de le République m'appelle pour me demander mon avis il sait très bien que je n'en parlerai pas à la presse ni à personne. C'est mon devoir de le faire", a-t-il estimé. 

"Si François Hollande me l'avait demandé, je vous donne ma parole d'honneur que je l'aurais fait, a-t-il par ailleurs assuré. Mais le risque était faible puisqu'il considérait que c'était horrible de me demander quoi que ce soit."

"Hollande imaginait que tout commençait avec lui et tout finissait avec lui"

Interrogé à ce sujet, Nicolas Sarkozy a détaillé ses rapports avec Emmanuel Macron. "Je ne me permettrais pas de dire qu'on est copains, on ne se tutoie pas. La question n'est pas là. Il est président de la République. Il est Républicain dans son comportement, et extrêmement courtois. Et quand on se parle, sur un certain nombre de sujets, on se trouve en accord", a-t-il expliqué.

Ce qui n'était pas le cas avec son successeur direct. "François Hollande a construit son quinquennat - et c'était son choix, je ne lui en veux pas - pour dire 'Les heures supplémentaires, c'était Sarkozy, je casse les heures supplémentaires', 'Le Grand Paris c'est Sarkozy, je casse le Grand Paris'. Je pense qu'il imaginait que tout commençait avec lui et tout finissait avec lui".

 

 
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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 05:57
Municipales: les guerres fratricides dans la conquête de Paris
Municipales: les guerres fratricides dans la conquête de Paris
Jacques Chirac, élu maire de Paris, prend possession de son bureau à l'Hôtel de Ville, le 25 mars 1977

 

Candidat malheureux à l'investiture LREM à la mairie de Paris, Cédric Villani a décidé de se présenter en dissident aux municipales dans la capitale, un choix politique loin d'être inédit mais qui n'a réussi qu'à Jacques Chirac.

- 1977: l'élection du dissident Chirac -

En 1975, le Parlement approuve une réforme du statut de Paris - idée du président Giscard d'Estaing - qui prévoit l'élection d'un maire et de mettre fin à l'exception de la capitale, administrée jusqu'alors par l'Etat. Une rampe de lancement idéale pour l'ancien Premier ministre Jacques Chirac. Peu après avoir créé un nouveau parti -le RPR- l'élu de Corrèze se déclare candidat en janvier 1977, consommant sa rupture avec VGE. 

Deux mois plus tard, Jacques Chirac est élu maire de Paris, contre Michel d'Ornano, ministre de l'Industrie et maire de Deauville (Calvados), candidat des Républicains indépendants et soutenu par la majorité présidentielle.

Il reste à l'Hôtel de ville pendant 18 ans, jusqu'en 1995, auteur d'un "grand chelem" dans les 20 arrondissements en 1983 et 1989. Il y construit sa machine de conquête du pouvoir qui le mènera jusqu'au sommet de l'Etat de 1995 à 2007.

- 2001: une brèche pour la victoire de la gauche - 

Le 6 avril 1998, l'ancien garde des Sceaux RPR Jacques Toubon, fidèle du président Chirac, se lance dans une guerre ouverte avec l'édile d'alors, Jean Tiberi (RPR). Le maire du XIIIe crée le 6 avril un groupe dissident (P.A.R.I.S.: Paris, audace, rénovation, initiatives, solidarité) au Conseil de Paris, regroupant 33 élus RPR-UDF, pour tenter de renverser Jean Tiberi, déjà menacé par des affaires. Fin juillet, sommé par la direction du RPR de dissoudre ce groupe, sous peine d'exclusion, Jacques Toubon renonce à Paris et rentre dans le rang.

Trois ans plus tard, la candidature de l'ex-président du RPR et ancien ministre Philippe Séguin, investi par le parti, se solde par un échec. M. Séguin, parachuté à Paris, se voit concurrencé par le maire sortant Jean Tiberi, candidat à sa propre succession. Le 12 octobre 2000, Jean Tiberi est exclu pour candidature dissidente. Au nom de la non-ingérence dans les affaires municipales parisiennes, le président Chirac ne départage pas les frères ennemis. Une situation qui a contribué à la défaite de la droite face au socialiste Bertrand Delanoë.

 

- 2008: multiples contestations à l'UMP -

L'UMP parisienne est plombée par de multiples dissidences contre la candidate UMP (qui succède au RPR) à la mairie de Paris Françoise de Panafieu. Désignée en 2006 par les primaires, la députée-maire du XVIIe est devenue chef de file, après une élection contestée au sein de son propre camp et le retrait de Claude Goasguen, président du groupe UMP au Conseil de Paris, pour le second tour.

Aux municipales, les listes dirigées par Mme de Panafieu sont battues très largement par celles du maire sortant PS Bertrand Delanoë qui a dépassé 57%.

La gauche, sans réussir à récupérer l'un des arrondissements détenus par l'UMP, obtient la majorité absolue, soit le meilleur score qu'elle ait jamais fait dans la capitale.

- 2014: la fronde contre NKM -

La candidate de l'UMP, entrée en lice après les primaires, Nathalie Kosciusko-Morizet fait face à de multiples dissidences dans les arrondissements parisiens. Au point qu'en décembre 2013, l'UMP doive mettre de l'ordre dans ses rangs parisiens en prononçant la suspension de 16 candidats dissidents. 

Le même mois, le secrétaire national de l'UMP Charles Beigbeder entre lui aussi en dissidence après son éviction de la deuxième place dans le VIIIe, qui lui garantissait son entrée au Conseil de Paris. L'entrepreneur (divers droite), proche du président Jean-François Copé, constitue un mouvement "Paris Libéré" et lance des listes de droite présentes dans 15 arrondissements parisiens, ce qui lui vaut son exclusion de l'UMP.

Candidat dans le VIIIe, Charles Beigbeder est battu au second tour. Déroute également pour la tête de liste du parti NKM, battue largement par la socialiste Anne Hidalgo (53,34% des voix). 

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 05:54
Emplois présumés fictifs du RN: Jean-Marie Le Pen convoqué pour être mis en examen
Emplois présumés fictifs du RN: Jean-Marie Le Pen convoqué pour être mis en examen
Jean-Marie Le Pen, le 1er mai 2019 à Paris
 

L'ancien président du Front national (devenu Rassemblement national) Jean-Marie Le Pen affirme avoir été convoqué le 13 septembre pour être mis en examen dans l'affaire des emplois présumés fictifs de ce parti au Parlement européen.

"Je suis invité par Mme (Claire) Thépaut juge d'instruction pour être mis en examen", a déclaré le co-fondateur du FN dans son journal de bord mis en ligne jeudi.

Interrogé sur la date de sa convocation, son entourage a précisé qu'il s'agissait du 13 septembre.

La mise en examen porterait notamment sur les emplois de son ancien garde du corps Thierry Légier et d'un ancien conseiller Gaël Nofri, selon M. Le Pen.

Sans dire s'il se rendrait à cette convocation, M. Le Pen a ajouté qu'il se ferait "un plaisir de dire ce qu'(il) pense à Mme Thépaut" à savoir qu'il croit "sa démarche tout à fait illégitime" parce que "le pouvoir exécutif qu'elle représente (...) n'a pas la possibilité de s'ingérer dans le législatif".

 

L'ancien eurodéputé et ancien dirigeant du FN, dont il a été exclu en 2015 pour ses propos sur la Shoah, avait refusé au printemps de se rendre à une précédente convocation des juges d'instruction du pôle financier, en invoquant son immunité parlementaire.

Saisis fin 2016, les juges d'instruction soupçonnent le RN et ses dirigeants d'avoir "de manière concertée et délibérée" mis en place un "système de détournement" des enveloppes allouées par l'UE à chaque député pour rémunérer des collaborateurs parlementaires, afin de permettre au parti de faire des économies sur ses salaires. 

Il y a une vingtaine de mises en examen connues, dont celle de Marine Le Pen, présidente du parti et fille de M. Le Pen.

Jean-Marie Le Pen a par ailleurs précisé dans son journal de bord que le deuxième tome de ses mémoires paraîtrait le 2 octobre, et non le 15 septembre, expurgé de parties susceptibles de faire l'objet de poursuites judiciaires et qu'il dit garder pour un autre livre.

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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 06:04
Réforme des retraites : deux tiers des Français ne font pas confiance à l'exécutif
Réforme des retraites : deux tiers des Français ne font pas confiance à l'exécutif
Emmanuel Macron et Édouard Philippe
 

Selon un sondage Ifop publié ce dimanche par Le Journal du Dimanche, seul un tiers des Français fait confiance à Emmanuel Macron et au gouvernement d'Édouard Philippe pour mener à bien la réforme des retraites. Et 41% des Français interrogés jugent même qu'une réforme n'est pas "nécessaire".

Ce sera le principal chantier de la présidence Macron dans les prochains mois : la réforme du système des retraites.

Et, alors que le président de la République a indiqué lundi dernier sur France 2 qu'il envisageait un système basé sur la durée de cotisation, le débat s'annonce très ouvert et assez compliqué pour l'exécutif. Si le Premier ministe doit recevoir une première fois les syndicats dans quelques jours, le sujet suscite de fortes interrogations au sein de l'opinion publique.


Ainsi, dans un sondage Ifop pour le JDD de ce dimanche, 66% des Français disent ne pas faire confiance au couple de l'exécutif pour mener à bien cette réforme. Ils ne sont donc que 34% à lui faire confiance. Dans le détail, ce sont les jeunes entre 18 et 24 ans qui font le plus confiance (50%) au président et au gouvernement pour réformer les retraites même si l'inquiétude gagne toutes les tranches d'âge. "Avant, c'était essentiellement les plus de 50 ans qui s'inquiétaient d'une réforme, explique Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop dans le JDD. Maintenant, c'est tout le monde."

Une réforme pas "nécessaire" pour 41% des personnes interrogées

Au-delà de la confiance, à l'évocation des pistes à mener pour changer le système des retraites, quatre Français sur dix se montrent circonspects quant à l'utilité d'une réforme (41%). Ils sont 36% à penser qu'il faut "allonger la durée de cotisation des actifs", 16% estiment qu'il faut "augmenter les cotisations des actifs" et 7% plaident pour une "baisse des pensions des futurs retraités".
Enfin, alors que la question des régimes spéciaux a tendance à crisper les opinions, 66% des Français interrogés sont pour "harmoniser les différents régimes de retraite avec pour objectif d'en avoir un seul et unique au nom de l'égalité entre les cotisants".
 
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3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 05:57
La droite fait à Emmanuel Macron le procès de "l'immobilisme"
La droite fait à Emmanuel Macron le procès de "l'immobilisme"
Guillaume Larrivé à l'université d'été de LR le 31 août 2019
 

Au lendemain de sa rentrée politique en ordre dispersé, la droite a convergé lundi pour alimenter un procès en "immobilisme" à l'encontre d'Emmanuel Macron qui "ne fait pas le quart de ce qu'il faudrait pour redresser le pays".

Interrogé sur ce sujet lors d'un déplacement pour la rentrée dans une école primaire de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), le Premier ministre Edouard Philippe a ironisé: "Que l'opposition s'oppose, je n'y vois que des choses normales, que l'opposition ne soit pas tendre, ça ne me surprend pas, et vous voyez, j'ai l'habitude".

Il réagissait aux critiques de plusieurs figures de la droite réunies dans une offensive commune, alors que l'exécutif va éprouver cette semaine sa "nouvelle méthode", "plus à l'écoute" pour l'acte II du quinquennat avec notamment la réception à Matignon des partenaires sociaux pour la réforme des retraites

"Un des dangers désormais qui menace le macronisme, c'est l'immobilisme", a ainsi dénoncé sur RFI le député Guillaume Larrivé, candidat à la présidence du parti Les Républicains.

"Est-ce que Emmanuel Macron n'est pas une espèce d'Henri Queuille junior", a-t-il ironiquement demandé, en référence à ce "président du Conseil sous la IVe République qui pensait qu'il n'y avait aucun problème qu'une absence de solution ne finisse par régler".

"Je ne voudrais pas (...) que le quinquennat d'Emmanuel Macron se mette à roupiller sur les questions de dépenses publiques, sur la question de la réforme structurelle", a-t-il ajouté en prenant l'exemple de la réforme des retraites. 

 

La présidente du mouvement Libres! Valérie Pécresse, qui a quitté LR après l'échec des européennes, a estimé sur BFMTV que le président "ne fait pas le quart de ce qu'il faudrait pour redresser le pays en matière d'autorité, en matière d'immigration, en matière de laïcité, mais aussi en matière de réforme et de réduction des dépenses et des impôts".

"Monsieur Macron, c'est Tony Blair, c'est un libéral à l'anglo-saxonne, et moi ce qui me gêne, c'est que je crois que fondamentalement, pour lui, le monde, c'est le tout marchand", a accusé la présidente de la Région Ile-de-France.

"En vérité, le macronisme est une contrefaçon de ce à quoi nous croyons. C'est pourquoi Emmanuel Macron est condamné à ne faire que semblant", a accusé dans un entretien au Figaro le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau.

Il a notamment reproché au chef de l'Etat de "renoncer à la baisse de la dépense publique et à la compétitivité de la France" ou de faire "croire aux Français qu'il n'y aura pas de baisse des pensions même si l'on ne recule pas l'âge de départ" à la retraite.

Depuis l'école primaire de Clichy-la-Garenne, Edouard Philippe a répliqué  en mettant en avant le dédoublement des classes de CP et de CE1: "ce qui importe, ce n'est pas tellement le jeu normal et naturel et au fond assez légitime de la politique. Ce qui est important, c'est ce qui se passe ici dans ces salles de classe".

 
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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 05:49
Municipales à Paris : "Nous avons décidé de travailler avec Benjamin Griveaux", annonce l'UDI
Municipales à Paris : "Nous avons décidé de travailler avec Benjamin Griveaux", annonce l'UDI
Après avoir soutenu Les Républicains en 2014, l'UDI soutiendra LREM en 2020 pour les municipales à Paris.
 

Le patron de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a annoncé dans les colonnes du Parisien le soutien de son parti au candidat En Marche Benjamin Griveaux. 

Jean-Christophe Lagarde, chef de l'UDI, apporte le soutien de sa formation de centre-droit au candidat LREM Benjamin Griveaux en vue des municipales à Paris. "À Paris, nous avons décidé de travailler avec Benjamin Griveaux.

Cela fait 30 ans qu'on connaît des alternances droite-gauche, claniques, et 30 ans que Paris recule tant dans la qualité de vie que dans les classements internationaux. On a besoin de retrouver le souffle qu'avait amené Bertrand Delanoë en 2001 et que Mme Hidalgo n'a pas su faire vivre", a-t-il déclaré dans une interview au Parisien dimanche 1er septembre. Pour rappel, l'UDI avait soutenu Les Républicains lors des dernières élections municipales de 2014 à Paris. 



"Nous n'avons pas discuté des places" avec Benjamin Griveaux, assure au Parisien Jean-Christophe Lagarde. "Si Paris est un enjeu important, la métropole parisienne l'est aussi", précise encore l'élu de Seine-Saint-Denis : "Nous devons donc en discuter avec LREM, notamment dans les nombreuses villes dirigées par des élus UDI. Nous souhaiterions nous projeter dans la gouvernance future de la métropole".

"Pas d'alliance systématique"

Doit-on s'attendre à une multiplication des alliances UDI-LREM pour les élections de 2020 ? "Il n'y aura pas d'alliance systématique. Par exemple, nous soutiendrons le maire de Bordeaux (Nicolas Florian, LR) alors que LREM ambitionne de se présenter contre lui. A Lyon, nous pouvons discuter pour travailler ensemble", a répondu Jean-Christophe Lagarde. Après avoir beaucoup critiqué Emmanuel Macron, le président de l'UDI semble prêt à se rapprocher de l'exécutif. "Le président de la République a l'intelligence d'en tirer les leçons (de la crise des 'gilets jaunes', ndlr) et de dire : 'je veux changer de méthod'e. Cela veut dire être capable de discuter, de trouver des partenaires. Que ce soit dans le cadre des municipales ou de la politique nationale, nous acceptons ce dialogue", a-t-il déclaré au Parisien. 

Benjamin Griveaux, désigné par le parti présidentiel qui l'a emporté aux européennes dans la capitale, fait néanmoins face dans son parti à la contestation de son rival malheureux Cédric Villani. Selon plusieurs médias, il aurait décidé de conduire une candidature dissidente à Paris. Le Parisien a diffusé d'ailleurs samedi soir un appel de 72 personnes, dont l'historien Benjamin Stora et l'économiste Philippe Aghion, à la candidature de Cédric Villani.

 

 
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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 05:44
Le Mouvement radical fait un pas de plus vers la majorité
Le Mouvement radical fait un  pas de plus vers la majorité
Laurent Henart, maire de Nancy et président du Mouvement radical, le 12 octobre 2016 à Paris
 

"La construction d'une force centrale, c'est aussi l'affaire des Radicaux": après une alliance aux Européennes avec LREM, le Mouvement radical entend jouer des coudes et cherche sa place autour de la majorité, tout en défendant ses positions pour les municipales.

Réunifié il y a deux ans après 45 ans de partition entre radicaux de gauche et valoisiens, le plus vieux parti de France comptait ses troupes, samedi et dimanche à Bordeaux, pour mieux définir sa stratégie.

Car les retrouvailles se sont faites dans la douleur: une partie des ex-PRG a refait sécession au printemps lorsque le mouvement a décidé de s'allier avec La République en marche pour les Européennes. "Ce choix fut un choix de long terme", défend aujourd'hui le président du parti, le maire de Nancy Laurent Hénart, selon qui "les anciens partis doivent changer et donner la place à une nouvelle organisation".

Le succès de la liste de la majorité menée par Nathalie Loiseau a-t-elle pour autant acté l'intégration du petit MR dans la macronie ? "Ceux qui sont ici font partie de la majorité présidentielle", s'est avancée dimanche la seule ministre du gouvernement membre de MR, la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin.

A défaut de protestations, la salle - 600 participants - s'est montrée prudente face à l'assertion. "On a toujours l'impression d'être sous-calculé: on est invité, on discute avec LREM, mais à la fin on a toujours l'impression d'être moins dans le jeu qu'on aurait pu espérer", fait valoir un cacique du parti, selon qui "dire qu'on est pleinement dans la majorité, c'est prendre le risque d'être déconsidéré".

"Le Mouvement radical, c'est l'indépendance dans l'interdépendance", abonde le numéro deux du parti, Harold Huwart, en paraphrasant Edgar Faure - l'une des glorieuses figures du parti au siècle passé.

Et, pour la sénatrice Nathalie Delattre, "LREM nous dit qu'ils ont besoin d'étoffer leur assise, mais nous ne sommes pas un parti godillot".

 

- Proches de Macron, moins de Philippe -

Pour peser, le mouvement centriste entend cultiver sa singularité: outre la laïcité, le "solidarisme" et une défense "des territoires" toute girondine, fort de "250 maires, dont vingt dans des communes de plus de 9.000 habitants", ne manque jamais de rappeler Laurent Hénart, lui-même maire de Nancy.

Après le jupitérisme jugé jacobin des premiers mois du quinquennat, les Radicaux veulent en tout cas voir dans l'action de l'exécutif des signes aujourd'hui positifs. "Je me sens plus proche du président de la République qu'au début de son mandat", explique David Valence, secrétaire national et maire de Saint-Dié-des-Vosges, en citant le projet de loi mobilités ou le Pacte ferroviaire.

Le satisfecit adressé au chef de l'État, s'il est partagé par les ténors du mouvement, est toutefois beaucoup plus timide à l'endroit du Premier ministre: "Il ne nous calcule pas et ne veut pas nous calculer", déplore un ponte, qui rejette toute idée de renforcement des troupes radicales dans le gouvernement, "sauf à renégocier intégralement un pacte majoritaire" - comprendre avec un nouveau locataire de Matignon.

A l'échelon local, les discussions avec LREM en vue des municipales sont plus simples: "L'union est une absolue nécessité", a plaidé dimanche le député LREM Sacha Houlié.

"Néanmoins, entre bons amis, il y a des choses qui ne se font pas", a mis en garde Laurent Hénart: les mairies radicales de Tours, Montélimar, Niort et Bourges sont en effet convoitées par LREM, alors même que leurs édiles MR "font le job et ont montré leur bienveillance pour le président de la République", a tonné le président du MR.

A Bordeaux, le divorce a d'ailleurs été sèchement prononcé: contre le candidat investi par La République en marche, Thomas Cazenave, le Mouvement radical a choisi de soutenir son adversaire, le sortant Nicolas Florian, successeur d'Alain Juppé.

 
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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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