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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 19:50

Le régime des retraites de la Sécurité sociale se portera mieux l'année prochaine, avec un léger excédent. Mais à plus long terme, l'équilibre reste fragile et l'avenir des retraites complémentaires reste très préoccupant.

Pour la première fois depuis 2004, la branche vieillesse serait en "léger excédent" en 2016 - Joel Saget AFP

Le régime des retraites de la Sécurité sociale se portera mieux l'année prochaine, avec un léger excédent. Mais à plus long terme, l'équilibre reste fragile et l'avenir des retraites complémentaires reste très préoccupant.

Pour la première fois depuis 2004, la branche vieillesse serait en «léger excédent» en 2016, s'est félicitée jeudi la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine, lors de la présentation du projet de financement de la Sécurité sociale.

Selon la Commission des comptes, le déficit de la branche retraite de la Sécurité sociale se réduirait en 2015 pour atteindre 600 millions d'euros. Elle devrait même aboutir à «un léger excédent en 2016», une situation qui n'était pas arrivée depuis 2002.

Le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans contenu dans la réforme de 2010 de Nicolas Sarkozy explique le phénomène, relève dans son rapport la Commission des comptes.

S'ajoute à cela la réforme de 2013 prévoyant notamment l'augmentation progressive des cotisations vieillesse, acquittées par les salariés et les entreprises, avec un gain espéré de 4,4 milliards d'euros à horizon 2020. Les mesures permettant de cumuler emploi et retraites et donc de rester davantage en activité ont également conduit à assainir les comptes, soulignait jeudi la ministre.

- «Un déficit transféré d'une caisse à l'autre» -

Eric Aubin (CGT) relativise ces bons résultats. «La réforme de 2010 a coûté très cher à l'assurance chômage, plus de trois milliards», selon lui. «On oublie que 50% des salariés qui partent à la retraite ne sont plus en activité. On a transféré le déficit d'une caisse à l'autre», souligne-t-il, en rappelant qu'«avec le plein emploi, le financement de la protection sociale ne serait pas un problème».

Le régime a également tiré profit de l'absence de revalorisation des pensions, en raison d'une très faible inflation, relève la commission.

Son équilibre reste toutefois fragile et la branche devrait de nouveau accuser un déficit estimé à 100 millions d'euros dès 2019.

Il y a un «très léger retour à un résultat négatif (...), mais qui doit se résorber» avec l'allongement de durée des cotisations pour une retraite à taux plein, a tenté de rassurer le secrétaire d'Etat chargé du budget, Christian Eckert.

La loi de 2013 prévoit en effet un allongement progressif de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein à 43 ans en 2035 (contre 41,5 ans actuellement). Une mesure qui ne doit intervenir qu'à partir de 2020.

Autre point noir, l'avenir incertain des régimes complémentaires, Agirc (cadres) - Arrco (tous les salariés), qui représentent un tiers de la pension totale des salariés non cadres, et peut aller jusqu'à 60% pour les cadres.

Syndicats et patronat ont rendez-vous le 16 octobre pour tenter de trouver un accord pour résorber les déficits.

Avec la crise économique, l'arrivée des papy boomers à la retraite et le chômage de masse, les deux régimes ont vu en 2014 leurs comptes se creuser à - 1,985 milliard pour l'Agirc et - 1,153 milliard pour l'Arrco. Si rien n'est fait, leurs réserves s'épuiseront d'ici à 2018 pour le premier, à 2027 pour le second.

Les partenaires sociaux s'opposent sur les leviers à retenir pour rétablir la situation: augmentation des cotisations patronales, abattement sur les pensions avant 65 ans, fusion des deux régimes...

«Les régimes complémentaires ont été très bien gérés», fait valoir Jean-Louis Malys, représentant CFDT, mais «ce qu'on n'avait pas anticipé, c'est l'aggravation de la situation économique avec une diminution de la masse salariale», qui permet d'alimenter ces caisses.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 08:37

ÉCONOMIE « Il est un peu inférieur à 13 milliards cette année, c’est-à-dire que nous l’avons réduit de 40 % », s’est félicitée la ministre...

La barre paraît élevée, mais elle est symbolique. La ministre des Affaires sociales Marisol Touraine vise un déficit de la Sécurité sociale (régime général et fonds de solidarité vieillesse) « sous les 10 milliards d’euros » en 2016, en amélioration de 3 milliards par rapport à 2015, a-t-elle annoncé jeudi.

« L’objectif, pour l’année prochaine, c’est d’aller en dessous des 10 milliards », a-t-elle déclaré sur Europe 1, peu avant de présenter son projet de budget à la Commission des comptes de la Sécurité sociale, confirmant que la branche vieillesse du régime général serait « en léger excédent » pour « la première fois depuis 2004 ».

« Des efforts sont demandés, ils portent des résultats »

En 2012, « quand je suis arrivée, le déficit [de la Sécu] était de 21 milliards », a rappelé la ministre. « Il est un peu inférieur à 13 milliards cette année, c’est-à-dire que nous l’avons réduit de 40 % », s’est-elle félicitée. Selon les dernières prévisions de la Commission des comptes de la Sécurité sociale, les déficits cumulés du régime général (maladie, vieillesse, famille, accident du travail) et du FSV atteindront 12,8 milliards d’euros en 2015, soit 400 millions d’euros de moins qu’en 2014.

Insistant sur la bonne forme de la branche vieillisse, Marisol Touraine a estimé qu’elle était liée aux « politiques portées, (à) la réforme de 2013 ». « Des efforts sont demandés, il portent des résultats », a-t-elle dit, voulant « rassurer » les Français sur la « capacité » du gouvernement à « garantir les retraites ».

« Pas de déremboursement, pas de franchise supplémentaire »

Interrogée sur le déficit de la branche maladie, qui se creuserait encore, à -7,4 milliards en 2015, la ministre a assuré que des « efforts importants » seraient réalisés par « tout le système de santé » mais « pas par les Français ». « Depuis 2012, j’ai une ligne de conduite : pas de déremboursement, pas de franchise supplémentaire », a-t-elle rappelé.

Accompagnée du secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert, Marisol Touraine dévoilera à la mi-journée son projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 et des pistes pour faire économiser 3,4 milliards d’euros à l’assurance maladie.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 07:41

Un tel événement ne s’était pas produit depuis 1982. Et le suivant ne sera pas avant 2033. Dans la nuit de dimanche à lundi, deux phénomènes se produisent en même temps : on pourra admirer une « super Lune », ce moment où notre satellite apparaît le plus gros, combinée à une éclipse totale, qui révèle une « Lune de sang » rougeoyante. Explications.

C’est quoi, une « super Lune » ?

C’est quand la Lune se trouve le plus près de la Terre. Elle apparaît 14 % plus grosse et 30 % plus brillante. La raison : son orbite autour de la Terre n’est pas ronde mais elliptique. A son périgée (le plus près = grosse Lune), elle se trouve à 357.000 km contre 406.000 km à son apogée (le plus loin = petite Lune). Un tel phénomène se produit plusieurs fois par an.

C’est quoi, une éclipse de Lune ?

C’est quand le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés (dans cet ordre). Notre satellite passe alors dans l’ombre de la Terre. A la différence d’une éclipse de Soleil, la Lune ne disparaît pas. Elle s’assombrit d’abord puis rougeoie, éclairée par les rayons du Soleil réfractés par l’atmosphère terrestre. Traduction : les rayons du Soleil sont déviés par l’atmosphère, qui bloque certaines longueurs d’ondes de la lumière (du violet au vert) et ne laisse passer que le rouge vers la Lune. La couleur n’est jamais exactement la même car la composition de l’atmosphère change, notamment avec la pollution.

Où peut-on voir le phénomène ?

Dans plus de la moité du monde, en Europe, en Afrique et en Amérique. Attention, en France, la Lune sera à environ à 28°, assez basse sur l’horizon. Mieux vaut choisir un endroit sans obstruction immédiate.

A quelle heure en France ?

Les horaires varient à quelques minutes près selon les villes. Les moments les plus importants, rappelés par Sciences et Avenir :

  • 3h07 : Entrée de la Lune dans l’ombre. Un disque sombre la grignote progressivement.
  • 4h11 : Début de la phase de phase de totalité. La lune rougeoie.
  • 4h47 : Maximum de l’éclipse.
  • 5h23 : Fin de la phase de la totalité. Un croissant brillant gagne du terrain.
  • 6h27 : Sortie de l’ombre. Retour à la normale, avant le lever du Soleil, à 7h45.

Quelles précautions oculaires prendre ?

Aucune. A la différence d’une éclipse solaire, il n’y a pas de rayons dangereux. Il suffit de se lever, de prévoir une couverture et éventuellement une paire de jumelles pour admirer le spectacle en écoutant Dark Side of The Moon des Pink Floyd.

Comment réussir une photo ?

Rangez votre smartphone au placard. Mieux vaut avoir un appareil photo avec un zoom optique x6, voire x12 au minimum. Pour capturer le plus de détails, fermer l’ouverture au maximum (le plus gros « f », par exemple 11) et choisir l’ISO le plus faible possible pour éviter le bruit (de 50 à 200). Avec un trépied, faire différents essais de durée d’exposition jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant. A la main, pour éviter le flou d’une longue pose, il va sans doute falloir augmenter les ISO et l’ouverture jusqu’à trouver un bon équilibre. Pour des effets d’optique intéressants, essayer de placer la Lune à côté d’un bâtiment, d’une colline ou d’un arbre pour qu’elle ait l’air encore plus grosse. Bonne éclipse!

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 07:32

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Si ta parole n’est pas plus belle que le silence, tais-toi, dit le proverbe, que doit bien connaître François Hollande. Le chef de l’Etat a rappelé ce jeudi depuis Bruxelles que « parfois le silence est d’or » à propos de l’attaque en règle de Martine Aubry contre le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, lui-même engagé dans des échanges aigre-doux avec la maire de Paris Anne Hidalgo.

« Je ne veux pas en parler là mais parfois le silence est d’or », a répondu, visiblement agacé, François Hollande interrogé à ce sujet lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen sur les migrants.

Charge sur charge

Mercredi la maire de Lille s’est livrée à une violente charge contre Emmanuel Macron affirmant en avoir « ras-le-bol de ce ministre », notamment après les prises de position de ce dernier sur le statut des fonctionnaires, le code du travail, le travail du dimanche.

« Macron… Comment vous dire ? Ras-le-bol ! ras-le-bol, voilà ! Il faut qu’il mette toute son énergie, et sans doute tous ses talents, à accélérer la croissance et l’emploi. Je supporte de moins en moins à la fois l’arrogance - notamment sur les fonctionnaires, pour un ancien fonctionnaire certes devenu banquier d’affaires (…) -, et une ignorance de ce que vivent les gens aujourd’hui, et il y a un moment où ce n’est plus supportable. Qu’il s’occupe de son ministère, ce serait déjà très bien ! », s’est emportée Martine Aubry lors de sa conférence de rentrée.

Dans une interview au quotidien Le Parisien ce jeudi, Macron répond de nouveau vertement à la maire de Paris Anne Hidalgo avec laquelle il est en désaccord sur les modalités du travail du dimanche dans la capitale.

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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 07:28

La nouvelle ministre du Travail Myriam El Khomri va-t-elle vivre, comme son prédécesseur, son premier «grand moment de solitude» ? Pôle emploi publie jeudi en fin de journée le nombre des personnes inscrites sur ses listes à fin août, alors que le chômage tutoie toujours les sommets.

François Rebsamen l'a prévenue lors de la passation de pouvoir: «Tous les mois, il y a un rituel, un grand moment de solitude pour le ministre». Michel Sapin, lui, comparait dans son livre les chiffres mensuels à «la cadence du tambour des galères».

Pourtant, dès son baptême du feu, Mme El Khomri pourrait avoir l'occasion d'accomplir une première sous le mandat de François Hollande: un deuxième mois consécutif de baisse du chômage.

La situation s'est en effet améliorée très légèrement en juillet, avec 1.900 chômeurs de moins (-0,1%) que le mois précédent. Pôle emploi en comptabilisait 3,55 millions en métropole, et 5,72 millions en incluant les demandeurs d'emploi ultramarins et ceux exerçant une activité.

Ce n'était que la cinquième baisse mensuelle sous François Hollande et jamais, depuis mai 2012, le chômage n'a baissé deux mois d'affilée. Dans l'intervalle, près de 630.000 chômeurs supplémentaires ont franchi le seuil d'une agence Pôle emploi.

Et l'inversion de la courbe, tant promise en début de mandat, n'est pas encore d'actualité. M. Hollande fixe désormais l'échéance à 2016: sans «baisse crédible» du chômage, le président assure qu'il ne briguera pas de second mandat en 2017.

De son côté, M. Rebsamen croyait, avant de quitter le gouvernement pour Dijon, à une baisse dès la fin 2015. Une prévision confortée par les dernières perspectives de l'OCDE et de l'Unédic, qui gère l'assurance chômage.

- Le Pacte monte en charge -

L'Insee, moins optimiste, table sur une légère hausse du taux de chômage à 10,1% (+0,1 point) d'ici à la fin de l'année.

Quant à Myriam El Khomri, contrairement à ses prédécesseurs, elle se refuse à toute prédiction. Mais selon la benjamine du gouvernement, «les outils qui ont été mis en place sont des bons outils» qui auront un «effet boule de neige».

«Je ne suis pas une magicienne», prévient-elle.

Mais pour l'heure, la boîte à outils du gouvernement - garantie jeunes, emplois d'avenir, contrats aidés, contrat de génération, formations prioritaires - n'ont pas suffi à relancer l'emploi.

Pas plus que le Pacte de responsabilité, qui a, au mieux, limité les dégâts. Mais ce programme d'allègement du coût du travail doit encore monter en charge d'ici à 2017: il permettra, à terme, de redistribuer 40 milliards d'euros par an aux entreprises.

Un récent rapport sur le Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), acte I du Pacte, ne se risque pas à évaluer son impact sur l'emploi. «Il est encore trop tôt», juge France Stratégie, organisme d'expertise placé auprès de Matignon.

Mais le gouvernement le sait. Pour que le chômage baisse, il faudra d'abord un retour de la croissance. Pour les économistes, une croissance de 1,5% minimum en moyenne annuelle est nécessaire.

L'exécutif prévoit de les atteindre en 2016.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 21:41

ETUDE Un fumeur régulier de moins de 50 ans ne conserverait que 22 de ses 32 dents...

Plus on fume, plus on a de risque de perdre ses dents. Et chez un homme, a fortiori âgé, ce risque est aggravé selon une récente étude britannique.

Les chiffres publiés dans Journal of Dental Research par l’équipe de chercheurs de l’université de Birmingham ne laissent aucune place au doute. « Nous n’avons pas pu évaluer précisément le risque pour les plus petits fumeurs mais notre étude montre un rapport dose-effet très net. Si bien qu’une personne fumant « seulement » 5 cigarettes par jour souffrira aussi de détériorations, même si elles seront moins importantes », explique le Pr Thomas Dietrich, coordinateur de l'étude dans Le Figaro.

Un phénomène qui s’aggrave d’années en années

Avant 50 ans, un homme qui n’a jamais fumé peut rire de ses 27 « vraies » dents souligne France TV Infos quand un petit fumeur ne peut compter que sur 25 dents. Un chiffre qui tend à empirer chez les grands fumeurs, qui n’en ont plus que 22 sur 32. Après 60 ans, c’est l’hécatombe. Un non-fumeur conservera en moyenne 20 dents quand le fumeur s’en contentera, respectivement de 12 ou 10 selon qu’il soit un fumeur occasionnel ou régulier.

Un risque plus marqué chez les hommes

Dans les faits, dès le moment où l’on fume quotidiennement, le risque de perdre ses dents est plus que triplé (3,6) par rapport aux non-fumeurs. Un chiffre multiplié par 2,5 pour une fumeuse de moins de 50 ans. Ce qui fait dire aux chercheurs : « l’association entre le tabagisme et l’incidence de la perte de dents a été plus forte chez les hommes que chez les femmes. »

Un phénomène dû à l’inflammation créé par la fumée de cigarette dans la bouche qui provoque, à terme, des déchaussements. Chaleur et particules vont attaquer la gencive et le ligament alvéolo-dentaire reliant la dent à l’os ne va plus tenir correctement. Des espaces vont se créer autour de la dent, comblés par le tartre ou les aliments et les bactéries vont également s’engouffrer dans la brèche, d’où la perte des dents explique France Tv Infos.

(1) L’étude a porté sur 23.376 participants allemands recrutés entre 1994 et 1998 et suivis pendant plus de sept ans.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 21:36

SANTE En Europe, 59% de la population est en surpoids ou obèse tandis que 30% de la population fume...

On fume, on boit et on est gros. C’est en substance ce que dit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ce mercredi. Les « niveaux alarmants » de consommation d’alcool, de tabagisme et d’obésité en Europe menacent les progrès qui y ont été accomplis en matière de baisse de la mortalité prématurée, prévient-elle. Son rapport sur la santé en Europe, réalisé tous les trois ans, couvre 39 pays dont les membres de l’Union européenne et d’anciennes Républiques soviétiques.

Les niveaux de mort prématurée liés à des maladies non transmissibles -dont des cancers, des maladies cardio-vasculaires, le diabète ou les maladies respiratoires chroniques- y sont en recul rapide, constate le rapport. « Cependant, les niveaux de consommation d’alcool, de tabagisme et de surpoids et d’obésité atteignent toujours des niveaux alarmants », estime l’OMS, ajoutant qu’ils « pourraient menacer ces progrès ».

Champions de l’alcool et du tabac

« La région européenne enregistre les taux les plus élevés au monde en termes de consommation d’alcool et de tabagisme et, en ce qui concerne les taux de surpoids et d’obésité, elle se classe juste derrière la région des Amériques », souligne encore le rapport.

Ainsi 59 % de la population est en surpoids ou obèse tandis que 30 % de la population fume. Selon des chiffres datant de 2010, la consommation d’alcool est de onze litres d’alcool pur par an et par personne en moyenne dans la région.

« Nous sommes en bonne voie, ce qui est une excellente nouvelle mais nous ne devons pas quitter l’objectif des yeux, nous devons faire plus en matière de facteurs de risque si nous voulons vraiment atteindre les objectifs en 2020 », qui est une réduction de la mortalité prématurée de 1,5 % par an d’ici 2020, a souligné Claudia Stein, directrice de la recherche du bureau européen de l’OMS.

L’obésité en embuscade

« Les taux de tabagisme baissent partout -sauf à de très rares exceptions- mais l’obésité augmente », souligne-t-elle encore dans un entretien avec l’AFP. « Nous ne voulons pas gagner la guerre contre l’alcool et perdre celle contre l’obésité, ou bien nous pourrions simplement effacer les progrès relevés dans ce rapport ».

Selon elle, si ces taux ne baissent pas, « nous risquons de remettre en cause les progrès réalisés en matière d’espérance de vie, ce qui pourrait signifier que la prochaine génération pourrait vivre moins longtemps que nous ».

L’OMS souligne par ailleurs que les différences en termes d’espérance de vie à la naissance et de mortalité infantile ont diminué entre les pays de la région mais qu’elles restent « inacceptablement élevées ». Selon des chiffres datant de 2010 cités dans le rapport, l’écart d’espérance de vie est de 11 ans entre le haut et le bas du classement.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 21:29

ADDICTION A ce jour, seuls deux Etats aux Etats-Unis ainsi que l'Italie et le Portugal taxent la cigarette électronique...

Une adepte de la cigarette électronique - Joe Raedle Getty

Appliquer une taxe sur les cigarettes électroniques serait contre-productif pour la lutte contre le tabagisme, a estimé mercredi l’Institut économique Molinari, un groupe de réflexion libéral. « La France se trouve à un point important dans l’évolution de la consommation du tabac et toute fiscalisation particulière de la cigarette électronique pourrait compromettre la lutte contre le tabagisme », avertit l’institut, alors que le gouvernement pourrait être tenté de taxer ces « e-cigarettes » pour « compenser des pertes fiscales liées à la baisse de consommation du tabac ».

A ce jour, seuls deux Etats aux Etats-Unis ainsi que l’Italie et le Portugal taxent la cigarette électronique, constate le think-tank, rappelant que « le gouvernement français avait envisagé l’introduction d’une taxe pour le budget 2014, mais l’idée fut rejetée » et que l’Union européenne « n’a pas à ce jour pris de décision ».

« Cadre fiscal privilégié »

« Le courage politique consisterait à reconnaître et à affirmer le rôle essentiel que pourrait jouer la cigarette électronique dans la lutte contre le tabagisme », poursuit-il. La « vapote », qui « produit des effets bien moins délétères sur le corps humain » que le tabac et est « un meilleur moyen pour arrêter de fumer que les substituts nicotiniques actuels », pourrait même bénéficier d’un « cadre fiscal privilégié », plaide l’Institut économique Molinari.

Le marché de la cigarette électronique français pesait pour 395 millions d’euros en 2014, dont les deux-tiers correspondent aux ventes de recharges liquides, selon une étude du groupe d’études de marché Xerfi, publiée en juillet. Le secteur représente ainsi « 2 % des ventes de produits dérivés du tabac ». Les experts sont divisés sur la cigarette électronique : certains la recommandent pour les fumeurs qui veulent arrêter la cigarette, tandis que d’autres et notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estiment qu’elle risque d’inciter les jeunes à fumer.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 21:23

L'envolée du prix d'un médicament pour traiter des infections mortelles a suscité une vague d'indignation aux Etats-Unis - Philippe Huguen AFP

L'envolée du prix d'un médicament pour traiter des infections mortelles a suscité une vague d'indignation aux Etats-Unis, où les traitements sont souvent vendus à des prix exorbitants, deux fois plus chers qu'en Europe ou au Canada.

Face à la décision de Turing Pharmaceutical d'augmenter de 5.000% le Daraprim, utilisé contre le paludisme et des co-infections du sida, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette hausse qui fait passer le prix d'un comprimé de 13,50 dollars à 750 dollars du jour au lendemain.

La candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton a jugé «choquant» dans un tweet une hausse aussi exorbitante avant de promettre mardi lors d'un meeting électoral de s'en prendre aux firmes pharmaceutiques pour faire baisser le coût des médicaments. Ses déclarations ont fait baisser de plus de 4% les actions du secteur pharmaceutique sur les marchés.

Après avoir défendu bec et ongles cette décision, le PDG de Turing, Martin Shkreli, 32 ans, ancien patron d'un fonds d'investissement spéculatif, a finalement plié sous le déferlement des critiques et accusations de cupidité. Mais il n'a pas encore précisé le nouveau tarif.

Il avait expliqué auparavant qu'au prix initial, le Daraprim, commercialisé depuis 62 ans, n'était pas rentable. Sa société a récemment racheté les droits de ce médicament.

L'homme d'affaires avait aussi promis que les bénéfices engendrés financeraient des recherches pour améliorer le médicament.

Quelques jours auparavant, la PDG d'une autre petite firme pharmaceutique, Rodelis Therapeutics, avait aussi décidé de renoncer à augmenter le prix de la cycloserine de 480 dollars à 10.800 dollars pour 30 comprimés, sous la pression de groupes médicaux. Ce médicament est destiné à traiter des cas rares et mortels de tuberculose multirésistante aux antibiotiques.

La firme a décidé de recéder les droits de commercialisation à Chao Center, une fondation, à qui elle les avait achetés en août.

- Produit pour 159 dollars, vendu 106.000 -

Mais au-delà de ces cas relativement isolés de forte hausse du prix de médicaments destinés à traiter des maladies orphelines rares et peu rentables pour l'industrie pharmaceutique, les grands laboratoires mondiaux tirent avantage du peu de réglementations aux Etats-Unis pour vendre des médicaments essentiels contre le cancer ou des maladies cardiovasculaires à des prix exorbitants.

Selon une étude britannique dont les résultats seront présentés au Congrès européen sur le cancer à Vienne en fin de semaine, les laboratoires pharmaceutiques facturent aux Etats-Unis jusqu'à 600 fois le coût de production des médicaments, a précisé à l'AFP le professeur de pharmacologie Andrew Hill, de l'Université de Liverpool au Royaume-Uni, co-auteur de ce rapport.

Les Américains payent aussi plus de deux fois les prix pratiqués en Europe pour de nouveaux anticancéreux comme le Tarceva ou le Glivec, vendus par les groupes helvétiques Roche et Novartis respectivement, qui en détiennent les brevets et pour lesquels il n'existe pas encore de générique.

Selon cette étude, le coût réel de production du Tarceva, plus une marge bénéficiaire hypothétique de 50%, revient à 236 dollars par an pour un malade. Le traitement est actuellement facturé 79.000 dollars aux Etats-Unis, et environ 40.000 dollars en Europe.

Quant au Glivec, pour traiter la leucémie, qui coûte à produire 159 dollars par an et par patient, il est vendu 106.000 dollars aux Etats-Unis, et de 29.000 à 35.000 dollars en Europe.

Plusieurs de ces nouveaux anticancéreux seront disponibles dans les cinq ans en version générique avec l'expiration des brevets.

L'industrie pharmaceutique justifie ces prix par la nécessité de financer la recherche et le développement de nouveaux médicaments.

Mais, réplique le professeur Hill, les laboratoires dépensent davantage en promotion et marketing qu'en recherche.

Ainsi, sur les 71 milliards de dollars de bénéfice annuel de l'ensemble des grands groupes, seulement 8 milliards sont consacrés à la recherche et 17,5 milliards à la promotion des produits.

Contrairement à l'Europe, «aux Etats-Unis les groupes pharmaceutiques peuvent facturer ce qu'ils veulent car une loi empêche les organismes gouvernementaux comme le Medicare de négocier des prix des médicaments, à l'exception des hôpitaux militaires», souligne-t-il, notant aussi «un manque d'organisation» pour développer suffisamment de médicaments génériques ou pour en importer davantage d'Inde ou de Chine notamment.

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 21:14

Les images de ces milliers de personnes tentant par tous les moyens de rejoindre l’Europe émeuvent ou inquiètent. Alors que les dirigeants européens se retrouvent ce mercredi soir à Bruxelles pour tenter de régler cette crise, 20 Minutes fait le point sur les principaux clichés qui circulent en France sur les demandeurs d’asile fuyant la guerre ou la dictature.

Idée reçue n°1 : Ils vont envahir la France

En 2015 comme en 2014, la France recevra 65.000 demandeurs d’asile. Soit 980 personnes pour un million d’habitants. Proportionnellement, la France se classe à la 17e place européenne, derrière des pays comme la Suisse, la Belgique ou le Luxembourg. Sans compter que ces demandeurs d’asile ne deviendront pas tous des réfugiés, donc des migrants légaux. En 2014, moins de 22 % ont obtenu leur statut – la moyenne européenne est de 45 %. Surtout, si François Hollande s’est engagé à accueillir 33.000 réfugiés de plus en deux ans, « les migrants ne veulent pas venir en France, un pays plombé par le chômage, dont ils ne parlent pas la langue et où vivent peu de leurs compatriotes », résume Maryse Tripier, professeur de sociologie à l’Université Paris Diderot. Il y a deux semaines, les employés de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ont eu toute la peine du monde à convaincre 600 migrants de venir en France, alors qu’ils devaient en attirer un millier pour respecter l’engagement présidentiel.

Idée reçue n°2 : Ils viennent chercher les généreuses prestations sociales de la France

« Les migrants cherchent à rejoindre la Suède ou l’Allemagne, où les prestations sociales sont équivalentes à celles proposées par la France, mais aussi le Royaume-Uni, où ces prestations sont très faibles. Cela prouve que l’effet d’attraction des prestations est mineur », argue Hillel Rapoport, professeur de sciences économiques à l’Université Paris 1. En outre, « tant qu’ils n’ont pas le statut de réfugié, accordé en moyenne au terme de neuf mois, les demandeurs d’asile n’ont pas accès aux mêmes prestations sociales que les nationaux et ils n’ont pas non plus le droit de travailler », rappelle Olivier Clochard, chercheur au CNRS. Pendant cette période, ils doivent vivre avec 91 euros par mois s’ils sont hébergés dans un centre ou 343 euros s’ils n’ont pas d’hébergement. C’est moins que le RSA (524 euros pour une personne seule) ou que le minimum vieillesse (800 euros). Enfin, lorsqu’ils deviennent des réfugiés, donc des migrants légaux en droit de travailler, « les études prouvent qu’ils rapportent davantage qu’ils ne coûtent à la sécurité sociale », complète l’anthropologue Michel Agier.

Idée reçue n°3 : Ils viennent prendre nos emplois

« L’arrivée des migrants peut faire souffrir seulement les personnes les plus immédiatement substituables, c’est-à-dire les immigrés des générations précédentes et les natifs les moins qualifiés », avance Hillel Rapoport. Soit exactement les personnes concernées par le chômage de masse, puisque le taux de chômage des ouvriers non qualifiés atteint les 20 %. Reste « qu’il faut une hausse de 10 % de la force de travail pour engendrer une baisse de 3 % du taux d’emploi des moins qualifiés », précise Hillel Rapoport. Autrement dit, il faudrait que la France accueille 300.000 réfugiés pour que l’impact soit mesurable, alors que moins de 15.000 migrants obtiennent le statut de réfugié, et donc le droit de travailler, chaque année.

Idée reçue n°4 : Ils n’ont qu’à migrer vers les pays « musulmans »

Ils le font : sur les 4,3 millions de Syriens qui ont fui leur pays depuis 2011, seuls 270.000, soit à peine plus de 6 %, ont rejoint l’Europe. Les 94 % restants se sont réfugiés en Turquie (1,8 million de personnes), au Liban (1,2 million), en Jordanie (630.000), en Egypte (130.000), en Afrique du Nord (24.000)… et même en Irak (250.000). En revanche, ils ne vont pas dans les riches pays du Golfe, qui leur ferment leurs portes, par crainte de les voir importer chez eux leurs envies de libertés, de droits et de justice sociale. De toute façon, les Syriens ne veulent pas rejoindre des pays « où les travailleurs émigrés sont extrêmement mal traités », rappelle Maryse Tripier, et « s’ils fuient une dictature, ce n’est pas pour rejoindre un autre régime autoritaire… Ils aspirent à vivre dans une démocratie », insiste Olivier Clochard. C’était d’ailleurs pour cet idéal qu’ils s'étaient battus en 2011.

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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