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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 07:31

Dominique Reynié est originaire de Rodez, professeur à Sciences po Paris et consultant politique pour des émissions de télé (C dans l’air, sur France 5) et de radio (sur France culture). Il a été désigné, samedi, par un collège de 40 grands électeurs régionaux, comme tête de liste UMP/UDI pour les élections régionales Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Mais sur cette terre d’un rose écarlate, ce choix fait tousser, y compris dans les rangs de la droite. Jean-Pierre Grand (UMP), sénateur et maire de Castelnau-le-Lez, deuxième plus grande ville de la métropole de Montpellier (16.664 habitants), est remonté.

Pourquoi une telle colère après la désignation de Dominique Reynié?

Quand on organise une consultation, on ne truande pas. François Commeinhes (maire UMP de Sète) et Jean-Luc Moudenc (maire UMP de Toulouse) étaient les coordinateurs de ce qui était censé être une élection. A ce titre, ils devaient rester impartiaux. Or, François Commeinhes a fait de bout en bout la campagne de Dominique Reynié.

C’est le profil de Dominique Reynié qui vous gêne?

Monsieur François Commeinhes est sénateur, donc élu par des maires et des élus locaux. Quand on les respecte, on ne va pas chercher un commentateur politique pour parler de sa région à la place des élus. C’est une erreur politique et du mépris. Un commentateur de la vie politique a une vision universitaire, il n’a pas une vision du terrain.

Vous pensez qu’il n’est pas l’homme de la situation?

Aller chercher quelqu’un de Sciences po à Paris, c’est très avilissant pour les élus de notre région. C’est également méprisant pour les électeurs du Languedoc-Roussillon et du Midi-Pyrénées auxquels on explique que leurs élus sont de grands guignols. Tout ceci est insupportable.

Vous pensez que cette liste UMP/UDI sera sanctionnée par les électeurs?

Ca va être un massacre. Je ne peux cautionner cela. Monsieur Reynié nous a raconté la vie mais n’apporte aucune solution aux problèmes de la région. Les «il faut que… Il faut que…», on en a assez.

Que proposez-vous?

Je ne demanderai pas à l’UMP de modifier les choses, car c’est perdu d’avance. Laissons cette liste avec ce Parisien. Nous devons présenter devant les électeurs une liste de large union républicaine, portée par une personnalité incontestable, qui rassemblera la droite modérée, le centre, la gauche modérée, excluant les extrême, et qui laissera le PS et l’UMP à leur petite tambouille.

Seriez-vous prêt à rallier une liste menée par Philippe Saurel (DVG)?

On n’en est pas là. J’ai occupé tous les mandats locaux: député, conseiller général et régional, maire depuis de longues années. Je suis aujourd’hui sénateur. Aussi, je peux m’exprimer librement, car je n’ai rien à demander. Je me ferai un point d’honneur à soutenir une liste qui préservera les intérêts de notre métropole et du Languedoc-Roussillon. Il ne peut y avoir de déséquilibre avec Midi-Pyrénées au détriment du Languedoc-Roussillon.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 08:44

Une mesure accueillie positiviment à droite comme à gauche. Hostiles à l'«assistanat», les Français plébiscitent la future prime d'activité, une aide qui bénéficiera dès 2016 aux travailleurs modestes, selon un sondage Odoxa pour iTELE et Le Parisien/Aujourd'hui en France publié vendredi.

Quelque 66% des sondés se disent «favorables» à cette mesure, qui remplacera en janvier la prime pour l'emploi et le RSA-activité. Elle fait l'unanimité chez les sympathisants de gauche (85%), tandis que les sympathisants de droite sont plus partagés (50%).

Les sympathisants de gauche séduits

Contrairement au RSA-activité, la nouvelle prime sera accessible aux jeunes actifs de 18 à 25 ans, et même aux apprentis et aux étudiants gagnant plus de 0,78 Smic. C'est une bonne chose pour 72% des personnes interrogées.

Exactement la même proportion de Français estime qu'il y a « trop d'assistanat en France ». Une opinion toutefois plus répandue à droite (88%) qu'à gauche (47%).

Ces résultats ne sont pas contradictoires, selon l'institut de sondage, qui fait remarquer que la prime d'activité «repose justement sur la promesse de garantir aux travailleurs modestes un revenu supérieur à celui qu'ils auraient avec les minimas sociaux».

Enquête réalisée par internet auprès d'un échantillon de 1.003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quota.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 08:32

Les nations arctiques ont rappelé vendredi les dangers auxquels elles doivent faire face en raison du changement climatique, lors d'un mini-sommet dans le Grand Nord canadien où tous les yeux sont braqués vers la Russie.

L'Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète et, le mois dernier, le gouvernement américain a indiqué que la banquise avait atteint son plus bas niveau cet hiver depuis le début des observations par satellite, à la fin des années 1970.

La fonte du sommet de la Terre inquiète tant pour ses conséquences sur la hausse du niveau des océans, que sur l'effet de serre avec la libération de quantités astronomiques de gaz carbonique et de méthane qui étaient jusqu'à présent stockés dans le sous-sol gelé.

Le recul de la banquise permet, dans le même temps, de miser sur l'ouverture de nouvelles routes commerciales reliant l'Asie à l'Europe et attise les convoitises des secteurs pétrolier et gazier qui lorgnent sur d'immenses gisements vierges.

La région contiendrait 13% du pétrole de la planète non encore découvert, et 30% des réserves de gaz naturel.

Ces nouvelles opportunités s'accompagnent toutefois de nouveaux défis et rivalités que les Etats-Unis devront apprivoiser en prenant, à l'issue du sommet, la présidence du Conseil de l'Arctique pour les deux prochaines années.

«La fonte de la mer de glace dans la région fait naître un certain nombre d'opportunités», a dit le secrétaire d'Etat John Kerry à ses homologues.

«Mais il est impératif que les développements envisagés se fassent en tenant compte de l'histoire et du mode de vie que les habitants veulent conserver, et que l'on tienne compte du développement durable», a ajouté M. Kerry, arrivé plus tôt dans la journée à Iqaluit, capitale du territoire inuit du Nunavut située au sud de l'Île de Baffin, au nord-est du Canada. La ville compte 7.500 habitants et les températures peuvent y tomber jusqu'à -65°C durant l'hiver.

Il y a retrouvé les délégations des autres pays membres de cette instance régionale: le Canada, le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Russie et la Suède.

Les débats se tiennent en présence d'observateurs provenant de groupes autochtones, d'organisations environnementales et de certains pays comme la Chine.

- 'Chiffres alarmants' -

Les Etats-Unis veulent mettre en place un plan de régulation des émissions de gaz à effet de serre, nés des activités d'extraction notamment, dans les régions arctiques. Ce serait une première de voir les membres du Conseil de l'Arctique se mettre d'accord pour tenter de limiter le réchauffement climatique à travers une action régionale.

«Un des plus grands défis dont tout le monde parle aujourd'hui concerne le changement climatique. Les chiffres sont alarmants, et ce n'est qu'un euphémisme», a repris M. Kerry.

«Nous prenons toutes les mesures possibles pour nous préparer au changement climatique, mais nous avons aussi une responsabilité partagée pour faire tout ce que nous pouvons pour ralentir ce réchauffement, on ne peut pas perdre cela de vue», a-t-il encore dit.

Tout en voulant s'attaquer au changement climatique, Washington souhaite également consacrer sa présidence du Conseil à l'amélioration de la réglementation du transport maritime dans cette région et de la qualité de vie de ses quatre millions d'habitants.

Les tensions sous-jacentes sont toutefois vives depuis que la Russie, visée par des sanctions pour son rôle dans la guerre dans l'est de l'Ukraine, a commencé à montrer ses muscles en organisant des manoeuvres militaires inédites dans l'Arctique.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est absent de la rencontre à Iqaluit, remplacé par le ministre de l'Environnement Sergueï Donskoi.

«Peu importe ce qui se passe ailleurs dans le monde, la coopération dans l'Arctique avance», a affirmé M. Donskoï. «Il n'y a pas de place ici pour la confrontation ou la provocation», a-t-il ajouté en soulignant que la Russie ne voulait pas politiser l'Arctique, malgré quelques actions russes controversées dans le Grand Nord ces dernières semaines.

Pour s'attaquer au réchauffement climatique, l'ONU organise une conférence sur le climat à Paris à la fin de l'année. Le but est de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d'ici la fin de ce siècle, par rapport à l'ère pré-industrielle.

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25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 08:26

Ouverts à l'idée de voir évoluer la place de la voiture, les Français expriment toutefois une réticence envers certaines mesures de sécurité routière comme le passage de 90 km/h à 80 km/h sur les routes départementales, selon un sondage paru samedi.

Si 62% des Français approuvent l'interdiction de l'utilisation d'oreillettes ou de kits mains libres au volant, mesure qui entrera en vigueur le 30 juin, seul un quart est favorable à la baisse de la vitesse autorisée sur les routes départementales, indique un sondage BVA pour l'entreprise d'assistance et de dépannage de l'habitat, Doméo, et la presse régionale.

La grande majorité des Français est opposée (74%) à cette mesure, et les habitants des communes rurales renâclent le plus à cette idée: seulement 16% y sont favorables.

La vitesse est une question sensible pour les automobilistes qui rechignent à se plier aux règles: il est ainsi arrivé à neuf conducteurs sur dix de ne pas respecter les limitations de vitesse. Un Français sur deux (49%) avoue dépasser les limites autorisées parfois, voire souvent.

«Plus indisciplinés ou plus honnêtes, les conducteurs des régions du Nord-Ouest sont 6 sur 10 à déclarer ne pas respecter souvent ou parfois les limitations», relève l'étude.

Sept Français sur dix estiment qu'il faudrait diminuer la présence de la voiture en ville mais, pas à l'abri d'une contradiction, la majorité n'approuverait pas l'interdiction des voitures les plus anciennes ou roulant au diesel dans le centre des grandes villes.

La voiture occupe en tout cas toujours une place prépondérante dans la vie des Français: 62% d'entre eux l'utilisent tous les jours.

Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population française recrutées par téléphone puis interrogées par internet les 9 et 10 avril 2015.

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24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 15:46

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a récusé les critiques de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) envers le projet de loi sur le renseignement assurant que celui-ci «prévoit des garanties claires et précises».

«Le projet de loi n'instaure aucune "surveillance de masse"», écrit vendredi le ministre dans une lettre adressée à Christine Lazerges, la présidente de la CNCDH qui a émis la semaine dernière de vives critiques sur ce texte. Elle s'inquiétait notamment de la «surveillance généralisée et indifférenciée» prévue par les moyens accordés au services de renseignement appelant à «ne pas créer une société du soupçon permanent».

Réponse point par point sur 14 pages

Dans sa lettre, transmise à l'AFP par Beauvau, le ministre réfute point par point, en 14 pages, les arguments développés par la CNCDH. Il regrette que celle-ci «n'ait pas souhaité (l)'auditionner», et assure que le projet de loi «n'a pas été préparé dans l'urgence».

Le ministre fait valoir que le «respect des principes» prohibant toute «surveillance de masse et généralisée» est «placé sous le contrôle d'une autorité administrative indépendante», la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR). Mais aussi «du juge administratif» et «du juge judiciaire si une infraction à caractère pénal venait à être constatée dans la mise en oeuvre d'une technique» de surveillance par exemple.

Il réfute les critiques émises par la CNCDH sur cette commission dont la «composition», dit-il, offre toutes les «garanties». «Loin d'y porter atteinte, le projet de loi renforce (...) l'effectivité des pouvoirs du juge pénal à l'égard des activités de renseignement», affirme Bernard Cazeneuve.

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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 12:57

Le maire de Bordeaux a le soutien de l''ancien Premier ministre (UMP), François Fillon. Celui-ci se déclare prêt, dans un entretien à Sud Ouest Dimanche, à se désister au bénéfice d'Alain Juppé, au deuxième tour de la primaire d'investiture du candidat de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017.

«Au second tour de la primaire, confie François Fillon, il y aura un accord» avec Alain Juppé (candidat déclaré à la primaire), «et c'est le mieux placé qui affrontera (Nicolas) Sarkozy», écrit le journal sans citer directement François Fillon.

François Fillon a occupé le poste de Premier ministre toute la durée du quinquennat de Nicolas Sarkozy (2007-2012). Il a annoncé sa candidature, cette semaine, au journal Le Point, et a assuré que «rien ni personne» et «aucune intimidation» ne le feraient renoncer à être candidat à la primaire de son camp.

La campagne lancée fin septembre 2016

Outre cet ancien proche de Philippe Séguin, l'ancien Premier ministre et maire de Bordeaux Alain Juppé, les anciens ministres de Nicolas Sarkozy Xavier Bertrand et Christian Estrosi sont d'ores et déjà candidats à cette primaire.

Nicolas Sarkozy, principal rival potentiel d'Alain Juppé n'a pas encore déclaré sa candidature à la primaire, dont la campagne sera lancée à partir de fin septembre 2016 pour un scrutin prévu en novembre 2016.

Parmi les candidats qui ne sont pas encore déclarés figurent deux anciens ministres de Nicolas Sarkozy, Bruno le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet.

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 18:17
le printemps s'installe
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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 16:02

«Les Républicains», acte I. Le bureau politique du parti débat ce mardi après-midi des statuts de la formation visant à remplacer l’UMP. Ce sera ainsi «Les Républicains», l’option «Le Rassemblement» ayant été écartée. En attendant la conférence de presse du numéro 2 du parti Nathalie Kosciusko-Morizet ce mardi vers 18h, voici les principales infos sur la formation politique:

Retour vers la base militante

Le parti sera basé sur le triptyque «décentralisation, démocratisation, modernisation», a affirmé mercredi à l’AFP Nathalie Kosciusko-Morizet. L’UMP veut ainsi faire passer le nombre de ses adhérents de 212.000 à 500.000. Et pour les attirer, le parti souhaite mettre en place plus de démocratie interne. Ainsi, l'élection des présidents de fédération départementale, qui se tiendra en septembre, évolue: Jusqu'alors désigné par le comité départemental de l'UMP, le président de fédération sera désormais élu au suffrage direct des militants.

>> Quand les internautes de 20 Minutes choisissent le nouveau nom de l'UMP

Ces adhérents pourront d’ailleurs être des «e-militants», des compagnons de route internautes qui ne souhaitent pas mettre les mains dans le cambouis du parti. Selon la vice-présidente de l’UMP citée par le Figaro, ces adhérents paieront moins cher leur cotisation, «parce qu'ils coûteront moins cher que les adhérents traditionnels». Ces «e-militants» pourront d’ailleurs être utilisés comme fer de lance du parti sur les réseaux sociaux.

La fin des courants pour restreindre les voix discordantes

Les courants au sein de l’UMP, c’est fini. Ces mouvements créés en 2012 sont accusés depuis des mois par Nicolas Sarkozy de créer des divisions. Les statuts des «Républicains» vont ainsi faire table rase de la «Droite sociale» de Laurent Wauquiez, ou encore de la «Droite forte» des jeunes sarkozystes. Place ainsi à un mouvement ordonné et au seul service de son président Nicolas Sarkozy. Ce qui fait croire, chez les rivaux du président de l’UMP, que l’ex-chef d’Etat modèle le parti pour en faire une machine de guerre en vue de la primaire à droite et au centre de 2016. Cette élection interne désignera le champion UMP-UDI à la présidentielle de 2017.

>> Qui est derrière les courants de l'UMP?

Un nom de parti positif et en opposition au FN

Avec «les Républicains», Nicolas Sarkozy impose un terme positif, collectif, en opposition avec le Front national. En effet, avec ce nouveau nom, disparaît l’acronyme cher aux frontistes de l’«UMPS», soit l’alliance supposée entre l’UMP et le PS. Par ailleurs, avec «Les Républicains», Nicolas Sarkozy souhaite s’approprier les valeurs liées de ce terme, alors que le parti présidé par Marine Le Pen est souvent accusé de n’être pas républicain. Un FN qui s'amuse déjà, selon Le Monde, à détourner les «Républicains» en «Ripoublicains».

Insolite: La formation politique ne sera officiellement lancée que le 30 mai à la Grande Halle de la Villette à Paris. Une page Wikipédia dédiée au nouveau parti a d’ailleurs été supprimée le 12 avril par l’un des administrateurs de la bibliothèque en ligne. Le motif invoqué? «Création prématurée».

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 10:33

Il ne fait toujours pas l'unanimité, mais il sera voté aujourd'hui en première lecture de l'Assemblée. Le projet de loi sur la santé, dont la mesure phare, la généralisation du tiers payant, ne passe toujours pas à droite ni chez les médecins, est soumis ce mardi au vote solennel au Palais Bourbon, une occasion pour la majorité de se rassembler.

Le texte, qui a été défendu durant deux semaines par la ministre de la Santé Marisol Touraine, partira ensuite au Sénat, en procédure accélérée. Malgré les manifestations et les attaques contre elle, a promu sans relâche sa «loi d'égalité d'accès aux soins», mais lâché un peu de lest. Ainsi, la dispense d'avance de frais pour les consultations en ville doit devenir «un droit » pour tous les assurés fin novembre 2017, comme promis par François Hollande en 2012.

Même à cette échéance en année d'élection présidentielle, il sera «impossible de revenir en arrière», juge Marisol Touraine, pour qui «la loi a changé pour tenir compte de demandes de médecins» (garanties de paiement, souplesse de mise en oeuvre...).

Pourquoi les médecins s'opposent au tiers payant généralisé

Des manifestations encore ce mardi

Mais plusieurs de leurs syndicats vont encore interpeller les députés aux abords de l'Assemblée mardi matin, avant le scrutin en milieu d'après-midi, pour leur demander le retrait de cette loi qui produira «une médecine sans liberté, sans indépendance, sans secret médical».

Derrière les médecins, l'UMP, son président Nicolas Sarkozy en tête, pourfend un texte qui «va conduire à une forme de déresponsabilisation de l'assuré social» et «à une surconsommation potentielle d'actes médicaux et de consultations». Les députés de l'opposition annoncent déjà qu'ils saisiront le Conseil constitutionnel.

De la prévention à l'innovation, en passant par la médecine de proximité, le projet de loi comprend une kyrielle de dispositions, outre celle sur le tiers payant: lutte contre le «binge drinking» (hyperalcoolisation des jeunes), mise en place de logos nutritionnels, de l'action de groupe pour les dommages dus aux traitements, accès ouvert aux données de santé, ou encore - mesures des plus contestées par la droite - redéfinition du service public hospitalier, expérimentation de «salles de shoot» et «paquet neutre» de cigarettes.

La majorité, frondeurs PS compris, devrait être au rendez-vous pour soutenir un texte qui comporte «plusieurs marqueurs de gauche, zéro de droite», selon une responsable socialiste.Les écologistes, même s'ils notent «des avancées réelles mais modestes » en matière de santé environnementale, devraient se rallier à un vote pour ce « texte clairement social», selon Jean-Louis Roumégas.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 08:08

Avant de prendre des vacances de Noël méritées, les Français vont être appelés à voter. En effet, les élections régionales auront lieu les 6 et 13 décembre 2015, a-t-on appris mardi matin de source gouvernementale.

Le premier tour aura lieu le dimanche 6 décembre et le second le dimanche 13 décembre dans chaque région. En métropole, le scrutin concernera 13 nouvelles grandes régions, qui remplacent les 22 précédentes.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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