Jean Lassalle ne lâche pas son combat. Il est de retour ce mercredi 23 janvier dans les salles avec le documentaire "Un berger et deux perchés à l'Elysée ?" L'occasion pour lui de se lâcher sur l'actualité et la crise des "gilets jaunes" dans une interview accordée à Midi libre.
"Comment peut-on s'en sortir ? Je n'en sais rien.
Mais je n'ai pas peur de ce mouvement. Je dis que je ne suis pas inquiet parce qu'il se déclenche à un moment où l'on peut avec un peu de bonne volonté y apporter une réponse. C'est la dernière fois d'ailleurs. La fois d'après, ce n'est plus nous qui aurons prise sur les événements, ce sont eux qui décideront à notre place après un bain de sang", prévient dans Midi Libre Jean Lassalle qui prédit une dissolution de l'Assemblée nationale à laquelle "le président n'échappera pas (...) avant ou après les européennes" selon lui.
La colère de Français qu'il a vus de très près lors de son tour de France en 2013. "J'ai trouvé un pays qui a peur et qui n'a plus confiance en rien ni en personne. La France manque d'un grand projet. Elle est malheureuse, repliée sur elle-même. Elle s'emmerde", commente le député, convaincu que le grand débat ne règlera pas les choses."Nous ne sommes plus qu'un théâtre d'ombres, nous ne décidons plus de rien. Il faut le silence d'une petite poignée de politicards et bien entendu la complicité quasi totale de ceux qui font la chronique", analyse dans Midi Libre, celui qui dès le départ avait annoncé qu'Emmanuel Macron dont il reconnaît l'intelligence "entuberait" les Français. "C'est un garçon plein d'ambition - sa femme encore plus que lui - qui s'est dit : Au fond, c'est pas si dur, cette espèce de roi fainéant Hollande, je vais lui régler son cas", décrit Jean Lassalle, qui n'hésite pas au passage à tacler la première dame.