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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 07:07
"Gilets jaunes", Macron, dissolution de l'Assemblée : Jean Lassalle se lâche
"Gilets jaunes", Macron, dissolution de l'Assemblée : Jean Lassalle se lâche

Jean Lassalle ne lâche pas son combat. Il est de retour ce mercredi 23 janvier dans les salles avec le documentaire "Un berger et deux perchés à l'Elysée ?" L'occasion pour lui de se lâcher sur l'actualité et la crise des "gilets jaunes" dans une interview accordée à Midi libre.

"Comment peut-on s'en sortir ? Je n'en sais rien.

 

Mais je n'ai pas peur de ce mouvement. Je dis que je ne suis pas inquiet parce qu'il se déclenche à un moment où l'on peut avec un peu de bonne volonté y apporter une réponse. C'est la dernière fois d'ailleurs. La fois d'après, ce n'est plus nous qui aurons prise sur les événements, ce sont eux qui décideront à notre place après un bain de sang", prévient dans Midi Libre Jean Lassalle qui prédit une dissolution de l'Assemblée nationale à laquelle "le président n'échappera pas (...) avant ou après les européennes" selon lui.

La colère de Français qu'il a vus de très près lors de son tour de France en 2013. "J'ai trouvé un pays qui a peur et qui n'a plus confiance en rien ni en personne. La France manque d'un grand projet. Elle est malheureuse, repliée sur elle-même. Elle s'emmerde", commente le député, convaincu que le grand débat ne règlera pas les choses.

"Nous ne sommes plus qu'un théâtre d'ombres, nous ne décidons plus de rien. Il faut le silence d'une petite poignée de politicards et bien entendu la complicité quasi totale de ceux qui font la chronique", analyse dans Midi Libre, celui qui dès le départ avait annoncé qu'Emmanuel Macron dont il reconnaît l'intelligence "entuberait" les Français. "C'est un garçon plein d'ambition - sa femme encore plus que lui - qui s'est dit : Au fond, c'est pas si dur, cette espèce de roi fainéant Hollande, je vais lui régler son cas", décrit Jean Lassalle, qui n'hésite pas au passage à tacler la première dame.

 

 
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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 07:02
Larcher prône "un acte de confiance" entre État, Parlement et collectivités
Larcher prône "un acte de confiance" entre État, Parlement et collectivités
Le président du Sénat Gérard Larcher au Palais du Luxembourg à Paris, le 6 juin 2018
 

Le président LR du Sénat Gérard Larcher a plaidé mardi pour "un nouveau souffle de décentralisation" qui soit "d'abord un acte de confiance" entre l'État, le Parlement et les élus des collectivités territoriales.

 

 

"Nous traversons une période particulière de notre vie publique" et de "notre vie démocratique", a souligné M. Larcher lors de ses voeux aux sénateurs, en présence notamment du Premier ministre Édouard Philippe, du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand ou du président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius.

 

 

"Depuis deux mois, l'exécutif est questionné, interpellé sur la politique qu'il conduit en matière fiscale, de pouvoir d'achat, d'équité territoriale, de mobilité, d'écologie et tout simplement de gouvernance", a-t-il poursuivi.

 

 

"Il est dans notre pays des territoires, des citoyens, qui ont le sentiment d'être +en marge+, au +bout de table+", a déclaré le président du Sénat, qui se revendique comme l'assemblée des territoires.

 

 

"Seul un nouveau souffle de décentralisation, me semble-t-il, permettra de retrouver les conditions de +faire Nation+ dans cette +République indivisible+", a-t-il estimé.

 

 

Mais pour M. Larcher, "cette nouvelle génération de la décentralisation ne peut être une énième +architecture+ nouvelle, mais d'abord un acte de confiance entre État, Parlement, garants de l'unité et de l'égalité, et les élus des collectivités territoriales".

 

 

"Les collectivités territoriales ne sont pas de simples +échelons administratifs+ pour reprendre la formule employée dans l'un des questionnaires du +grand débat+", a-t-il insisté. "Les élus locaux sont des +majeurs capables+".

 

 

Le débat national lancé par Emmanuel Macron pour trouver une issue à la crise des "gilets jaunes" "peut être le meilleur comme le pire", a encore estimé M. Larcher. "Et le pire serait qu'il ne débouche sur rien".

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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 06:44
Débat national : Marlène Schiappa va animer une émission avec Cyril Hanouna sur C8
Débat national : Marlène Schiappa va animer une émission avec Cyril Hanouna sur C8
Marlène Schiappa dans la cour de l'Élysée, à Paris le 3 octobre 2018
 

La chaîne C8 va diffuser en direct une émission consacrée au "grand débat national". Elle sera animée par son animateur-star Cyril Hanouna et la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes Marlène Schiappa.

C'est un fait politique inédit.

 

Vendredi 25 janvier, Marlène Schiappa co-animera avec Cyril Hanouna une émission spéciale en direct sur C8 consacrée au "grand débat national", ont annoncé la chaîne et les services de la secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes. Il s'agira d'un numéro spécial du show Balance ton post, diffusé chaque semaine sur cette case horaire.

L'émission, intitulée La parole aux français, doit donner la parole à des "retraités, infirmiers, demandeurs d'emploi, commerçants, enseignants, agriculteurs", qui "témoigneront de leur quotidien", a précisé C8 dans un communiqué. "Il s'agira d'un atelier dans le cadre du débat national", a confirmé à l'AFP un porte-parole de la secrétaire d'État.

Un vote des téléspectateurs

La chaîne précise que l'émission ne sera pas un "débat politique", mais un "échange citoyen avec des propositions concrètes". Les télespectateurs auront la possibilité de voter en direct pour sélectionnter sept idées "qui seront transmises au gouvernement", ajoute C8.

Peu après l'annonce de l'événement, Marlène Schiappa a tancé avec ironie ses détracteurs lui reprochant d'aller dans cette émission populaire. Elle a également retweeté un message de soutien rappelant que l'émission de Cyril Hanouna tutoie la moyenne de 700.000 télespectateurs.


Le "grand débat national", lancé le 15 janvier par Emmanuel Macron, prévoit de nombreuses rencontres entre élus et citoyens. Il doit durer deux mois et porte sur quatre grands thèmes : pouvoir d'achat, fiscalité, démocratie et environnement. Dans le cadre de ce dispositif, le président de la République a échangé avec des centaines d'élus lors de deux longues sessions de questions-réponses.

Animé par les ministres Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu, le grand débat national dispose de cinq garants (Jean-Paul Bailly, Nadia Bellaoui, Guy Canivet, Isabelle Falque-Pierrotin et Pascal Perrineau) désignés pour veiller à l'indépendance du dispostif.

 

 
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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 06:40
"Gilets jaunes" : une "marche républicaine des libertés" des "foulards rouges" embarrasse LREM
"Gilets jaunes" : une "marche républicaine des libertés" des "foulards rouges" embarrasse LREM
Un "gilet jaune" devant un kiosque de journaux, à Paris le 12 janvier 2019
 

 

La majorité parlementaire est divisée sur l'attitude à adopter vis-à-vis de la "marche républicaine des libertés", populaire auprès des soutiens d'Emmanuel Macron et ceux qui demandent la fin des manifestations des "gilets jaunes".

Prévue dimanche 27 janvier à Paris, sur la place de la République, une "marche républicaine des libertés" vise à protester contre "la violence" observée dans les manifestations des "gilets jaunes". Cet appel à manifester, d'abord lancé par un sympathisant de La République en Marche en colère contre le "climat insurrectionnel", est soutenu par le mouvement des "foulards rouges" qui milite aussi pour "la fin des blocages et incivilités commises par les gilets jaunes depuis des semaines". Une initiative qui ne fait pas l'unanimité au sein de la majorité présidentielle, craignant une faible mobilisation et un nouveau clivage avec les "gilets jaunes".

Officiellement, il ne s'agit pas d'une marche de soutien à Emmanuel Macron, le gouvernement et la majorité parlementaire.

 

"On veut éviter d'être assimilés à eux", affirme Théo Poulard, un porte-parole des "foulards rouges" qui revenait dans les colonnes du Parisien sur un entretien obtenu avec le directeur du cabinet de Stanislas Guérini, secrétaire général de LREM. "Il faut que ça puisse toucher un maximum de personnes, chez nous, il y en a de tous bords", ajoute-t-il auprès du Monde.


Mais Le Parisien relève que l'événement était à l'origine baptisé "la marche républicaine de soutien à Emmanuel Macron". C'est d'ailleurs ainsi qu'elle est perçue par Emmanuelle Wargon, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et co-animatrice du "grand débat national" voulu par l'exécutif. "Il est légitime qu'il y ait une expression de citoyens qui disent qu'ils soutiennent ce qui a été fait, qui reconnaissent l'ampleur des réformes", estime-t-elle dans une interview accordée lundi 21 janvier au micro de Franceinfo. Parmi les députés de la majorité, des voix saluent aussi ce projet. "Il faut montrer qu'il y a en même temps que les manifestations, une extrême majorité des Français qui veulent pouvoir vivre librement, circuler librement", se réjouit Hervé Berville, élu des Côtes-d'Armor, cité par Challenges. Or, la direction de la République en Marche n'est pas de cet avis. "Je n'irai pas à la manifestation. Je comprends son intention, mais je ne veux pas prendre le risque d'avoir un camp contre l'autre", a prévenu Stanislas Guérini sur CNews.

Certains s'inquiètent aussi d'une faible mobilisation. "Ce ne sera pas le 30 mai 1968", lance dans Le Parisien un élu, en référence à la manifestation de soutien au général de Gaulle qui avait mobilisé entre 500.000 et un million de personnes à Paris. Pour l'heure, plus de 9.300 internautes ont annoncé leur participe sur la page Facebook créée pour l'événement.

 

 
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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 06:34
Hulot veut revenir "sous une forme ou sous une autre"
Hulot veut revenir "sous une forme ou sous une autre"
Nicolas Hulot sur un plateau de télévision, le 22 novembre 2018 à Saint-Cloud
 

L'ancien ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot veut revenir "sous une forme ou sous une autre", ce qui "passera par les citoyens", et appelle au lancement d'un "Plan Marshall" pour réussir la transition écologique, dans un entretien à la télévision suisse RTS.

 

 

"Je prolongerai mon engagement mais je veux trouver une forme utile, une forme inédite", indique-t-il dans une vidéo mise en ligne sur le site de la chaîne.

 

 

"J'avais envie de dire à Emmanuel Macron, quand on décide, les énergies renouvelables, on y va à fond, l'agroécologie on y va à fond, l'hydrogène pour stocker les énergies, on y va à fond, c'est un Plan Marshall" qu'il faut, a-t-il affirmé, estimant que "les petits pas c'est fini".

 

 

"Si vous voulez que les choses soient abordables pour les citoyens, il faut les faire à grande échelle", a-t-il poursuivi, assurant "je ne me suis pas battu 30 ans pour baisser les bras".

 

 

"Si je reviens, je ne l'ai pas encore totalement décidé avec ma fondation, c'est pour me mettre à disposition", a ajouté l'écologiste, précisant: "Si je dois revenir dans l'engagement, il faut que je fasse une chose à laquelle je crois, ça passera par la société civile, ça passera par les citoyens".

 

 

Interrogé sur ses relations avec Emmanuel Macron, il a indiqué qu'il "gardait du respect pour cet homme" "intellectuellement irrésistible" et qu'il n'était "pas parti fâché".

 

 

Il a ajouté avoir été séduit au départ par le côté "disruptif" de la campagne du président français avant d'ajouter "peut-être que le pouvoir standardise".

 

 

Nicolas Hulot a également comparé le mouvement des "gilets jaunes" à la Commune de Paris de 1871, remarquant "des éléments troublants de similitudes" entre les deux événements.

 

 
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 09:16
Raffarin toujours adhérent à LR, mais "plus près du projet de Macron" sur l'Europe
Raffarin toujours adhérent à LR, mais "plus près du projet de Macron" sur l'Europe
Le sénateur Les Républicains (LR) Jean-Pierre Raffarin arrive à l'Elysée, à Paris, le 15 septembre 2017
 

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a déclaré dimanche qu'il "déciderait" s'il reste au sein des Républicains en fonction de la position du parti sur l'Europe, soulignant être "aujourd'hui plus près du projet de Macron".

 

 

Interrogé sur RTL et LCI sur son maintien au sein de la formation présidée par Laurent Wauquiez, M. Raffarin a expliqué "attendre la position des Républicains sur l'Europe".

 

 

"Pour moi, c'est le sujet central : c'est la question de la sécurité, de l'économie, c'est la question de notre destin. C'est sur ce sujet que je déciderai", a-t-il fait valoir, en indiquant qu'il était "toujours au parti Les Républicains", "à jour de cotisation".

 

 

M. Raffarin, favorable à l'"idée de coalition", veut choisir "le mieux européen, le mieux incarné". "Si je regarde le projet aujourd'hui, je suis plus près du projet de Macron", a-t-il convenu.

 

 

"Je vois sur le dossier européen une remise en cause (de la part de LR) qui me paraît extrêmement dangereuse", a attaqué M. Raffarin, en considérant que "Laurent Wauquiez ne cherche pas vraiment à créer le rassemblement".

 

 

"Est-ce que le projet (de LR) est vraiment européen ? Je souhaite la composition de la liste", a-t-il encore douté, en estimant en outre que "la France n'a pas intérêt à faire tomber de son piédestal le président de la République".

 

 

Un soutien au chef de l'État ? "Voyez une sympathie", a répondu l'ex-locataire de Matignon. "Sur l'Europe, on est d'accord. Reste à savoir comment on va construire ce travail de réforme de l'Europe, et avec quels alliés".

 

 

A propos de François-Xavier Bellamy, qui tient la corde pour conduire la liste LR aux Européennes, l'ancien Premier ministre a dit "ne pas le connaître, mais l'avoir seulement lu".

 

 

Cet élu de Versailles âgé de 33 ans, un philosophe d'obédience conservatrice, inconnu du grand public mais qui s'était fait remarquer au sein des opposants à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, est "quelqu'un de respectable, comme beaucoup de gens", selon M. Raffarin.

 

 

"Ce que je souhaiterais, c'est qu'à 33 ans, il s'engage vraiment dans l'Europe, que ce ne soit pas une activité parmi d'autres: l'enseignement, la littérature... L'Europe, c'est à plein temps et c'est pour longtemps", a mis en garde l'ex-patron de la région Poitou-Charentes.

 

 
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 09:12
"Lettre aux Français" de Macron : un envoi postal coûterait entre 5 et 7 millions d'euros
"Lettre aux Français" de Macron : un envoi postal coûterait entre 5 et 7 millions d'euros
La "Lettre aux Français", d'Emmanuel Macron

 

Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a apporté quelques précisions quant au coût d'un éventuel envoi par courrier de la lettre adressée par Emmanuel Macron aux Français.Combien va coûter la "Lettre aux Français" promise par le chef de l'Etat? La question de l'envoi du courrier présidentiel dans les boites aux lettres du pays a soulevé un début de polémique, relative au coût supposé de l'opération. La missive a été publiée sur le site de l'Elysée et reprise par les médias dès le 13 janvier, à la veille du lancement par le gouvernement du grand débat national, sans qu'il soit clair si elle allait être envoyée à tous les résidents du pays par la suite.


Darmanin ne veut pas d'un "débat blabla"

"Je souhaite qu'elle le soit et j'imagine qu'elle pourrait l'être dans les semaines qui viennent", a répondu Gérald Darmanin durant l'émission Dimanche en politique de France 3 dont il était l'invité.
 

"Je n'ai pas d'ordre à donner au président de la République", a prudemment ajouté le ministre, "mais je pense qu'il faut que les Français s'intéressent à ce débat" et qu'ils ne le perçoivent pas comme "un débat 'blabla'".Interrogé sur le coût d'une telle opération postale, Gérald Darmanin a estimé que "lorsqu'on décide en général de faire un référendum et donc d'adresser à tous les Français une propagande électorale, ça coûte entre 5 et 7 millions d'euros" Il a ensuite balayé toute critique sur une telle dépense: "Je suis toujours étonné de la façon dont les gens souhaitent à la fois plus de démocratie, plus d'information, plus d'échanges, et rejettent parfois le coût de la démocratie".

 

 

 
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 09:07
Les 26 plus riches détiennent autant d'argent que la moitié de l'humanité, selon l'Oxfam
Les 26 plus riches détiennent autant d'argent que la moitié de l'humanité, selon l'Oxfam
D'une manière générale, la richesse des milliardaires dans le monde a augmenté de 900 milliards l'an dernier.
 

"Les riches bénéficient non seulement d'une fortune en pleine expansion, mais aussi des niveaux d'imposition les moins élevés depuis des décennies", a dénoncé l'Oxfam.

La concentration de la richesse s'est encore accentuée en 2018, 26 milliardaires ayant désormais entre leurs mains autant d'argent que la moitié la plus pauvre de l'humanité, a dénoncé lundi l'ONG Oxfam, qui appelle les Etats à taxer les plus riches. "Le fossé qui s'agrandit entre les riches et les pauvres pénalise la lutte contre la pauvreté, fait du tort à l'économie et alimente la colère dans le monde", a affirmé Winnie Byanyima, directrice exécutive d'Oxfam International, citée dans le communiqué.

Les gouvernements "doivent s'assurer que les entreprises et les plus riches paient leur part d'impôts", a-t-elle ajouté, à l'occasion de la publication du traditionnel rapport annuel d'Oxfam sur les inégalités mondiales en amont du World Economic Forum (WEF) qui se tient jusqu'à vendredi à Davos.



Jeff Bezos, homme le plus riche du monde

Selon les chiffres de l'ONG, dont la méthodologie, qui s'appuie sur les données publiée par la revue Forbes et la banque Crédit suisse, est contestée par certains économistes, 26 personnes disposent désormais d'autant d'argent que les 3,8 milliards les plus pauvres de la planète.

En 2017, ils étaient au nombre de 43. Quant à l'homme le plus riche du monde, Jeff Bezos, le patron d'Amazon, sa richesse a atteint 112 milliards de dollars l'an dernier.

 

 

Or, "le budget de santé de l'Ethiopie correspond à 1% de sa fortune", a souligné l'ONG. D'une manière générale, la richesse des milliardaires dans le monde a augmenté de 900 milliards l'an dernier, soit au rythme de 2,5 milliards par jour, alors que celle de la moitié la plus pauvre de la population de la planète a chuté de 11%, a-t-elle précisé.  


Le nombre de milliardaires a d'ailleurs doublé depuis la crise financière de 2008, a souligné Oxfam, constatant que "les riches bénéficient non seulement d'une fortune en pleine expansion, mais aussi des niveaux d'imposition les moins élevés depuis des décennies". "Si la tendance était inversée, la plupart des gouvernements auraient suffisamment de ressources pour financer les services publics", a souligné l'ONG qui estime que "la richesse est tout particulièrement sous-taxée". 

7.600 milliards de dollars cachés au fisc

Elle a ainsi précisé que sur un dollar d'impôt sur le revenu, seulement quatre centimes proviennent de la taxation de la richesse. Selon Oxfam, qui estime que les plus riches cachent au fisc 7.600 milliards de dollars, dans certains pays comme le Brésil ou le Royaume-Uni, "les 10% les plus pauvres paient désormais des impôts plus élevés en proportion de leurs revenus que les plus riches". 

Ce rapport est publié à un moment où la taxation des plus grandes fortunes suscite des débats dans plusieurs pays. En France, le mouvement des "gilets jaunes" a relancé le débat sur la suppression de l'ISF par Emmanuel Macron. Aux Etats-Unis, la députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, fraîchement élue, a proposé de taxer à 70% les plus riches, obtenant le soutien du Prix Nobel d'Economie Paul Krugman.

 

 
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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 09:03
Indemnités chômage en cas de démission : la promesse de Macron tarde à s'appliquer
Indemnités chômage en cas de démission : la promesse de Macron tarde à s'appliquer
Emmanuel Macron, à Souillac, le 18 janvier 2019
 

L'ouverture des droits aux indemnités chômage aux salariés démissionnant en vue d'une reconversion professionnelle, ne devrait pas être mise en oeuvre avant plusieurs mois. La mesure devrait s'accompagner de critères plus sélectifs qui devraient en restreindre le nombre de bénéficiaires.

"Avec un peu de bon sens (...), on peut donner ce droit aux salariés".

 

Telle avait été la position du président de la République six mois après son élection, au sujet de la possibilité accordée aux démissionnaires d'être indemnisés, dans la perspective d'une reconversion professionnelle.

Depuis, la promesse de campagne d'Emmanuel Macron prend du retard. Celle ci n'existe pour le moment que "sur le papier", après son adoption le 1er août 2018 lors du vote de la loi avenir professionnel. La mesure doit désormais être validée par un décret d'application, "qui doit théoriquement être pris en mars", avance le JDD dans son édition du 20 janvier.
Quelques déçus en perspective

Les négociations, confiées par le chef de l'Etat aux partenaiures sociaux, ont abouti sur un mécanisme qui risque cependant d'être "déceptif". "Ce nouveau droit ne changera pas la vie des salariés car il sera très cadré", estime une déléguée CGT de Pôle emploi, interrogée par le JDD.

L'ancienneté demeure le premier critère d'éligibilité. L'ouverture aux droits ne pourra se faire qu'après cinq, voire sept ans d'activité (option privilégiée par les syndicats). Une fois cette condition satisfaite, le salarié démissionaire devra présenter un projet professionnel "réel et sérieux", à faire valider par une commission paritaire régionale. Problème : cette commission n'est pas encore créée. Enfin, le salarié devra satisfaire à un entretien avec un conseiller en évolution professionnelle avant de pouvoir d'inscrire à Pôle emploi.Les évaluations du coût de la mesure telle qu'annoncée dans un premier temps avaient alarmé, y compris au sein des organisations syndicales qui gèrent paritairement l'assurance-chômage avec le patronat. Certaines estimations allaient jusqu'à 14 milliards d'euros la première année de mise en oeuvre. Ce coût, depuis révalué à 280 millions d'euros par an, faisait craindre que, pour maintenir l'équilibre du régime, les droits de l'ensemble des chômeurs ne soient réduits.
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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 19:22

Christophe Vassent, Maire d'Eppeville a présenté ses vœux ce Samedi 19 Janvier 2019.

On notait la présence de André Salomé, président de la COM des COM de l'Est de la Somme.

Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
Voeux Eppeville 2019
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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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