Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 06:10
Angela Merkel / Emmanuel Macron : face au populisme

Emmanuel Macron avait donné rendez-vous à Angela Merkel à Marseille (Bouches-du-Rhône), vendredi 7 septembre. Faut-il y voir un lancement de la campagne européenne et un front progressiste franco-allemand contre la montée des nationalistes  ? La réponse avec le journaliste Théo Souman en duplex de la cité phocéenne. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vendredi 7 septembre, le président de la République Emmanuel Macron a rencontré Angela Merkel à Marseille (Bouches-du-Rhône), où se trouve en direct le journaliste Théo Souman. Les deux leaders sont "très préoccupés par la montée des populismes et des migrants un peu partout en Europe", rapporte le journaliste. "Si Emmanuel Macron a choisi Marseille pour cet entretien de rentrée avec la chancelière allemande, c'est pour 'faire de la Méditerranée une chance et non une crainte'", car "l'immigration sera l'un des principaux enjeux des prochaines élections européennes".

"L'Europe des progressistes contre celle des populistes"

Vendredi 7 septembre au soir, Emmanuel Macron et Angela Merkel entrent en précampagne. "Emmanuel Macron a déjà rencontré sept dirigeants européens cet été pour défendre une prise en charge des migrants à la fois solidaire et coordonnée par l'ensemble des pays de l'Union. Il se veut le moteur de l'Europe des progressistes contre celle des populistes", précise le journaliste.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2018 6 08 /09 /septembre /2018 06:00
Rassemblement national : un tiers des permanences fermées faute de fonds
Rassemblement national : un tiers des permanences fermées faute de fonds
 

Affaibli par l'affaire des emplois fictifs présumés au Parlement européen, le Rassemblement national doit "serrer la vis" sur le terrain, au détriment de ses bureaux locaux.

À huit mois des élections européennes de mai 2019, le Rassemblement national (RN, ex-FN) fait face à d'importantes difficultés financières. Le parti dirigé par Marine Le Pen a été privé de 2 millions d'euros de dotations publiques par la justice dans le cadre de l'enquête sur des emplois fictifs au Parlement européen.

 

Conséquence : un tiers des permanences électorales du mouvement politique ont dû baisser le rideau, faute de moyens. Les principales victimes de ce "serrage de ceinture" se trouvent au niveau des fédérations régionales, dans le sud de la France, dans les Vosges, en Picardie, ou encore en Bretagne, rapporte Le Parisien, qui révèle l'information vendredi 7 septembre. "Jusqu'à présent, le siège prenait en charge 40 % du montant du loyer des permanences. Là, il n'est plus en mesure de le faire", déplore un cadre du parti.

Une "atteinte gravissime à la démocratie"

La présidente du RN n'a pas confirmé les chiffres avancés par le quotidien d'information, mais s'est indignée du traitement réservé à son mouvement. "Le fait que dans une grande démocratie moderne, le premier parti d'opposition soit privé sans aucun jugement, de pouvoir fonctionner est une atteinte gravissime à la démocratie", a ainsi dénoncé Marine Le Pen, qui effectuait sa rentrée politique à Châlons-en-Champagne, jeudi 6 septembre.


La finaliste de l'élection présidentielle de 2017 a par ailleurs indiqué avoir reçu une nouvelle convocation des juges financiers parisiens sur l'affaire des emplois fictifs de son parti. "Je vais leur répondre", a-t-elle affirmé, sans toutefois préciser si elle se rendrait ou non à la convocation des magistrats et sous quelle forme elle donnerait cette réponse. Avec les juges, "le pire est toujours sûr", a t-elle seulement ajouté.
Partager cet article
Repost0
7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 05:52
Les trois quarts des Français jugent la rentrée politique d'Emmanuel Macron mauvaise

Un sentiment qui n'est pas partagé par les sympathisants de la République en marche, selon l'enquête Odoxa-Dentsu Consulting* pour franceinfo et "Le Figaro", publiée jeudi.

La rentrée n'a pas été bonne pour tous. Après un été marqué par l'affaire Benalla, la démission de Nicolas Hulot et les hésitations sur le maintien de la réforme du prélèvement à la source, 74% des Français jugent la rentrée d'Emmanuel Macron mauvaise, selon le sondage Odoxa-Dentsu Consulting* pour franceinfo et Le Figaro, publié jeudi 6 septembre.

 

Sondage Odoxa-Dentsu Consulting / franceinfo du 6 septembre 2018
Sondage Odoxa-Dentsu Consulting / franceinfo du 6 septembre 2018 (RADIO FRANCE / STEPHANIE BERLU)

 

Selon l'enquête, ils sont un tiers des sondés à la juger très mauvaise. Cette opinion est largement partagée parmi les opposants au chef de l'État. Les plus sévères sont les sympathisants de la France insoumise (88%) et du Rassemblement national (86%). Ce sentiment est aussi largement partagé au Parti socialiste (76%) et chez Les Républicains (71%). Sans surprise, les plus bienveillants sont les sondés se disant proches de La République en marche. Sept sur dix (68%) estiment que le président a fait une bonne rentrée.

De Rugy recalé, Maracineanu plébiscité

La semaine dernière, la démission de Nicolas Hulot était jugée comme étant une mauvaise nouvelle pour le gouvernement par 56% des Français. L'arrivée de François de Rugy à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire est considérée tout autant défavorablement par les sondés (59%).

La désapprobation de cette nomination se retrouve également dans les partis d'opposition. Elle est la plus forte chez les sympathisants de La France insoumise (81%). À l'inverse, sept sympathisants LREM sur dix approuvent l'arrivée du désormais ex-président de l'Assemblée nationale au ministère de la Transition écologique et solidaire.

 

Sondage Odoxa-Dentsu Consulting / franceinfo du 6 septembre 2018
Sondage Odoxa-Dentsu Consulting / franceinfo du 6 septembre 2018 (RADIO FRANCE / STEPHANIE BERLU)

 

Si François de Rugy laissent les Français très sceptiques, en revanche, l'arrivée de Roxana Maracineanu au ministère des Sports est bien perçue par six sondés sur dix. Une nomination qui est accueillie favorablement cette nomination à gauche comme à droite. Seuls les sympathisant RN estiment, à 54%, que la nomination de la championne du monde de natation est une mauvaise décision.

Selon l'analyse des réseaux sociaux faite par Dentsu-Consulting, si le parcours de Roxana Maracineanu lui confère une certaine crédibilité, peu d’internautes voient en elle une personnalité qui tiendra tête au président, le cas échéant.

Maintien du prélèvement à la source approuvé

Annoncée mardi par le Premier ministre Edouard Philippe, le maintien du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu est approuvé par six Français sur dix. Alors que les sympathisants socialistes (60%), Républicains (60%) et LREM (87%) jugent positivement cette décision, plus de la moitié des proches du RN (55%) et de LFI (54%) désapprouve le maintien de la réforme.

Selon les auteurs de l'enquête, les Français approuvent, sur le fond, la décision du Premier ministre puisqu’ils n’ont cessé de la soutenir car, à leurs yeux, elle leur simplifiera la vie et leur permettra d’avoir une meilleure idée de leur réel pouvoir d’achat (Baromètre Odoxa de l’économie pour Aviva, Challenges et BFM Business du mardi 4 septembre 2018).

*Cette enquête Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et "Le Figaro" a été réalisée par internet les 5 et 6 septembre 2018, sur un échantillon de 1004 Français représentatif de la population française âgée de 18 et plus.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2018 5 07 /09 /septembre /2018 05:46
Wauquiez (LR): "le problème" de Macron n'est pas "l'hubris" mais "les résultats"
Wauquiez (LR): "le problème" de Macron n'est pas "l'hubris" mais "les résultats"
Laurent Wauquiez au Conseil national des Républicains à Menton le 30 juin 2018

Le "problème" d'Emmanuel Macron n'est pas "l'hubris", selon l'expression de Gérard Collomb, mais "les résultats", les Français jugeant que "la situation ne s'est pas améliorée", a estimé jeudi le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez.

 

 

Le ministre de l'Intérieur a regretté jeudi le "manque d'humilité" de l'exécutif, expliquant ainsi la baisse de popularité d'Emmanuel Macron.

 

 

"Le problème majeur, ce n'est pas l'hubris, la communication, le marketing. Le problème c'est les résultats", a réagi M. Wauquiez sur BFMTV.

 

 

"Je ne crois pas que le problème d'Emmanuel Macron soit juste un problème de comportement. (...) Les Français ont fait confiance au président qu'ils avaient élu, ils lui ont laissé un an et demi. Mais dans cette rentrée, ce qu'ils demandent légitimement c'est: où sont les résultats ?", a poursuivi le patron de LR.

 

 

Les Français "ne demandent pas de métamorphose, ils ne demandent pas que le pays soit changé du jour au lendemain, ils demandent juste si ça va dans la bonne direction". Or ils "constatent que la situation ne s'est pas améliorée", a-t-il développé.

 

 

"C'est quoi le sujet majeur ? Les impôts, les charges". Or "en un an et demi il n'y a eu aucun effort fait par Emmanuel Macron sur l'argent public. Et donc à l'arrivée, c'est dans la poche des Français qu'on prend", a jugé M. Wauquiez.

 

 

Le président de LR a formulé deux pistes d'économie de dépense publique. D'abord, "il faut augmenter le temps de travail dans l'administration et dans l'Etat. Je propose qu'on passe tout le monde aux 39 heures, que la moitié du gain soit affecté en revalorisation salariale et la moitié en baisse de dépense publique".

 

 

Deuxièmement, le président d'Auvergne-Rhône-Alpes prône de fusionner "47 prestations sociales" en "une seule, ce qui permettra de tout simplifier, et du coup de baisser le nombre de fonctionnaires dont on a besoin".

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 15:18
Bruno Roger-Petit dément son départ de l'Élysée
Bruno Roger-Petit dément son départ de l'Élysée
Le porte-parole de l'Élysée a démenti ce mercredi 5 septembre sur LCI les informations de presse annonçant son départ. Le magazine Challenges avait pourtant assuré à la mi-journée que son ancien éditorialiste avait "quitté ses fonctions" au palais présidentiel.


L'ancien journaliste a évoqué une "fake news", alors que de nombreux médias évoquent depuis plusieurs jours son possible départ.

 

Le journal Les Échos expliquait même qu'Emmanuel Macron avait décidé de "tirer les leçons de l'affaire Benalla" et souhaitait restructurer toute son équipe de communication. Son actuel "conseiller discours", Sylvain Fort, devait même, toujours selon le quotidien, reprendre "toute la communication" élyséenne. Il devait être secondé dans cette tâche par l'actuelle conseillère de l'Élysée Sibeth Ndiaye, précise même le journal.

"Un étranger qui n'a pas participé à la conquête du pouvoir"

Cet éventuel départ est justifié dans la presse par sa gestion de l'affaire Benalla. Les éléments transmis lors de sa prise de parole, après les révélations du Monde sur l'ancien "Monsieur sécurité" d'Emmanuel Macron fin juillet, avaient été démentis sur plusieurs points.
 



Le porte-parole avait notamment expliqué que l'ancien collaborateur du chef de l'État avait été "mis à pied 15 jours" entre le 4 et le 19 mai, après visionnage par ses supérieurs des images le montrant entrain de frapper deux manifestants en marge de la manifestation du 1er mai à Paris. Le directeur du cabinet de l'Élysée, Patrick Strzoda, avait précisé que le salaire intégral du mois de mai avait été pourtant versé à l'ancien "chargé de mission", invoquant une impossibilité légale : un agent contractuel, suspendu, ne peut faire l'objet d'une retenue sur traitement selon un décret de 1986.
 

Bruno Roger-Petit avait également expliqué qu'Alexandre Benalla avait été "démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du président". Problème : Alexandra Benalla apparaît sur plusieurs clichés aux côtés d'Emmanuel ou Brigitte Macron. De son côté, L'Express avance une autre explication et explique que l'équipe élyséenne "n'aurait jamais accepté cet étranger, qui n'a pas participé à la conquête du pouvoir".

 

 
Partager cet article
Repost0
5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 06:12
Retraites complémentaires : nouveau coup au porte-monnaie

La fusion des organismes de retraite complémentaire, Agirc et Arrco, va entraîner une augmentation des cotisations pour tous les salariés et cadres du privé

La nouvelle est mauvaise pour les salariés du privé. En 2019, les régimes de retraites complémentaires (Agirc pour les cadres, Arrco pour les autres) vont fusionner. À la clé : un régime unique et une augmentation des cotisations pour renflouer le système. Dès janvier, elles augmenteront de deux points, pour un gain de 800 millions d'euros par an. Un salarié touchant environ 2 600 € bruts, paye aujourd'hui 86 € de cotisations, ce sera 88 € chaque mois en 2019. 

Seconde hausse pour les cadres

Pour les cadres, une seconde augmentation s'ajoute en plus de cette hausse de cotisations pour tous : Plus 0,56 point pour une mesure qui devrait rapporter 600 millions d'euros en 2020. La cotisation d'un cadre qui gagne environ 4 750 € bruts passera donc de 260 € à 279 € par mois. Ces changements entreront en vigueur le 1er janvier prochain.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 06:26
Retraites : davantage pour les petites pensions ?

le gouvernement envisage de revaloriser les pensions des retraités les plus précaires. Les retraités, eux, jugent toujours la mesure insuffisante.  

 
 

Augmenter d'avantage les pensions des retraités les plus précaires, c'est l'idée de la majorité pour calmer la grogne des retraités. Une colère qui monte depuis l’annonce d'Édouard Philippe, de revaloriser les pensions à hauteur de 0,3% alors que la hausse des prix pourrait atteindre les 1,7%. Pour atténuer ce coup dur, les plus petites pensions pourraient ainsi bénéficier d'une prime légèrement plus élevée que 0,3%.

Un taux plus bas pour les plus aisés

En revanche, le taux serait plus bas pour les plus aisés. Richard Ferrand, à l’initiative de cette mesure, envisage notamment de faire un geste pour les retraités qui gagneraient moins de 1 200 € par mois. Un choix jugé plus juste pour la majorité. Pour Gilles Le Gendre, député LREM de Paris, "ce qui est important dans cette proposition, c'est l'esprit qu'elle porte, la nécessité, la volonté qui est celle du groupe parlementaire d'introduire de l'équité". Une mesure d’équité insuffisante pour les retraités. Dimanche 2 septembre, dans l'après-midi, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, s'est dit ouvert à cette proposition. La question sera tranchée au moment des discussions sur le projet de loi de finances.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 06:19
Incident bancaires : les banques s'engagent à limiter les frais
Incident bancaires : les banques s'engagent à limiter les frais

Le gouvernement vient d'obtenir des banques françaises des engagements de plafonnement des frais d'incidents bancaires pour leurs clients en situation financière difficile. Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a ainsi annoncé lundi soir la conclusion d'un accord, par lequel le secteur bancaire accepte de plafonner à 200 euros par an les frais d'incident pour les publics fragiles.

Le ministre avait évoqué ce projet dimanche sur 'BFM TV', déplorant que "ceux qui sont les plus modestes sont ceux qui sont le plus exposés à ces frais bancaires (...) Certains, qui ont peu de revenus, pas de salaire, peuvent payer jusqu'à 400, 500, 600 euros par an de frais bancaires. C'est inacceptable", avait-il déclaré, à la veille de sa rencontre avec les représentants des banques.

Mieux promouvoir l'offre bancaire spécifique

A l'issue de cette réunion avec la Fédération bancaire française (FBF), Bruno Le Maire a précisé lundi soir que les banques françaises ont promis de promouvoir davantage l'offre bancaire "spécifique", réservée aux clients en difficulté financière. Le nombre de bénéficiaires de cette offre devra ainsi progresser de 30% en 2019, a annoncé le ministre.

Créée par une loi de 2014, l'offre spécifique prévoit un ensemble de services bancaires de base (tenue de compte bancaire, carte de paiement et de retrait, possibilité d'effectuer des virements et des prélèvements) à un coût modéré de 3 euros maximum par mois.

Les engagements seront vérifiés

Elle ne concerne actuellement que 375.000 personnes, soit à peine plus de 10% des personnes éligibles (3,6 millions, selon le dernier rapport de l'Observatoire de l'inclusion bancaire)...

Lundi soir, le ministre a précisé que les engagements des banques seront "vérifiés" et "si jamais nous ne devions pas parvenir aux résultats que j'ai indiqué, nous en tirerions les conséquences législatives", a mis en garde Bruno Le Maire.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 06:14
Jour J pour le remaniement et le prélèvement à la source
Jour J pour le remaniement et le prélèvement à la source
Prélèvement à la source, les risques inhérents au nouveau mécanisme, les craintes de problèmes techniques, les hésitations politiques de l'exécutif, hostilité
 

L'heure de la décision sonne mardi pour deux dossiers qui empoisonnent la rentrée de l'exécutif: le remaniement après la démission de Nicolas Hulot et le lancement ou non du prélèvement de l'impôt à la source au 1er janvier.

 

 

Ajustement a minima ou grand chambardement ? L'ampleur des changements au sein de l'équipe gouvernementale restait un mystère à quelques heures de l'annonce, d'ici la fin de la journée. 

 

 

Il s'agira du troisième remaniement depuis le début du quinquennat. Le premier, conduit dès le 21 juin 2017, a entraîné le départ de quatre ministres, dont François Bayrou, pour cause d'enquêtes judiciaires. Le deuxième, le 24 novembre, a abouti à un simple "ajustement" lié à l'arrivée de Christophe Castaner à la tête de LREM.

 

 

Cette fois-ci, c'est la démission fracassante de Nicolas Hulot, numéro 3 du gouvernement, qui contraint l'exécutif à renouveler l'équipe, alors qu'un remaniement n'était pas attendu avant les élections européennes de mai 2019.

 

 

Ce départ a contribué à bouleverser le retour de vacances d'Emmanuel Macron, déjà confronté à des sondages en berne à la suite de l'affaire Benalla, à une croissance moins solide que prévu et à des difficultés à mettre en oeuvre les réformes prévues, comme celle des institutions.

 

 

Quand on est président, "il y a des jours qui sont faciles et d'autres non", a reconnu le chef de l'Etat, tout en apparaissant détendu au cours de sa visite lundi dans un collège de Laval pour la rentrée scolaire.

 

 

Mais les oppositions voient dans cette succession d'ennuis la fin du "mirage Macron", l'accusant de revenir sur ses engagements et de reprendre des méthodes de "l'ancien monde".

 

 

Pour le poste de ministre de la Transition écologique, une dizaine de noms ont été évoqués pour leur connaissance des lourds dossiers de l'environnement. Le plus cité, Daniel Cohn-Bendit, s'est retiré, jugeant que se lancer dans une carrière ministérielle serait "une fausse bonne idée".

 

 

Mais il a soufflé deux noms au président: Laurence Tubiana, ex-négociatrice pour la France lors de la COP21, ou Pascal Canfin, ancien ministre délégué de François Hollande et président du WWF France.

 

 

- "Amateurisme" -

 

 

Ces deux personnalités, peu connues du grand public, s'ajoutent à d'autres candidats potentiels comme l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, Chantal Jouanno, le président de l'Assemblée nationale François de Rugy ou la députée de la majorité Barbara Pompili. A moins qu'Emmanuel Macron et Edouard Philippe ne créent la surprise comme ils l'ont fait en promouvant de quasi-inconnus au gouvernement.

 

 

Le nouveau ministre devra surtout s'inscrire "dans la logique collective du gouvernement" en prenant "en compte les contraintes et objectifs" de l'ensemble des ministères, a insisté lundi Jean-Michel Blanquer (Education).

 

 

L'autre rendez-vous important de la journée à l'Elysée est la réunion sur le prélèvement à la source, prévue à 11H15 autour d'Emmanuel Macron, d'Edouard Philippe et du ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin.

 

 

L'enjeu est de décider si cette réforme historique pour la collecte des impôts entrera bien en vigueur le 1er janvier ou si elle sera de nouveau reportée, voire enterrée.

 

 

Il n'est "pas sûr que (la réunion) soit décisionnelle", a prévenu une source gouvernementale.

 

 

Partisans et adversaires de la réforme se disputent sur les risques de bugs, son poids sur les entreprises mais aussi son impact psychologique sur les contribuables qui verront leur salaire net diminuer du fait du prélèvement.

 

 

"Avec ça, on peut brûler un capital politique", "imaginez qu'il y ait 100.000 bugs", a déclaré M. Macron lundi lors d'une rencontre avec les élus à Laval, selon deux participants à la réunion.

 

 

"Ceux qui me poussent à faire cette réforme ne seront pas là pour me défendre", a-t-il ajouté.

 

 

Les Républicains (LR) ont brocardé "l'amateurisme au sommet de l'État" sur ce dossier et réitéré leur appel à son abandon, également réclamé par La France Insoumise ou le Medef, qui plaide pour une "mensualisation généralisée".

 

 

La France est un des rares pays européens à ne pas utiliser le prélévement à la source pour percevoir l'impôt sur le revenu.

 

 
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 12:27

Ce jour 01 Septembre 2018 a eu  lieu un concours de Pêche à l'étang d'Eppeville. (Somme)

Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Pêche à l'étang
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
  • Contact

Recherche

Liens