Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 17:09
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Locomotive à Vapeur
Passage d'une locomotive à vapeur venant de PARIS, passage en gare de HAM et arrêt en gare de Chaulnes pour entretien.
Il existe encore 10 locomotives de ce type en France.
Partager cet article
Repost0
7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 06:31
DSK donne une leçon de politique à Macron lors d’un hommage à Nicole Bricq

DISCOURS « Les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes », a notamment déclaré l’ancien patron du FMI…

DSK en février 2015 à Lille.

Ça faisait un moment qu’il n’avait pas parlé politique. Dominique Strauss-Kahn, qui faisait partie des quelque 200 personnes réunies mardi soir au Conseil économique social et environnemental (Cese) pour rendre hommage à l’ex-ministre Nicole Bricq, disparue brutalement cet été, a prononcé un discours très remarqué.

Devant une assistance notamment composée de l’ancien président François Hollande et de l’actuel chef de l’Etat Emmanuel Macron, l’ancien patron du FMI a raconté, à travers le parcours de Nicole Bricq, l’histoire d’une génération de socialistes et son évolution idéologique vers le libéralisme.

« Les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes »

D’après L’Opinion et  RTL, l’ex-ministre de l’Économie aurait profité de cette intervention pour adresser un message à Emmanuel Macron. « Quand on est sûr de ce qu’on pense, on peut faire des compromis avec des adversaires d’hier et peut-être de demain. Nicole Bricq l’a fait par conviction, très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu’elle savait que les valeurs de gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes », a-t-il glissé.

Un tacle à peine voilé au « ni droite ni gauche » d’Emmanuel Macron, très vite devenu « et de droite et de gauche ».

Le clivage entre droite et gauche « nécessaire à l’équilibre de la société »

DSK a également déclaré que le clivage entre la droite et la gauche était « nécessaire à l’équilibre de la société », et « leur opposition dialectique vivra tant que vivra la démocratie ». « Les mêler, ce n’est pas les confondre. Les faire avancer ensemble, c’est savoir garder leur équilibre », a-t-il ajouté.

L’Opinion relate que ce «  discours a longuement été applaudi par la salle », un participant déclarant même qu’il se serait cru « presque comme dans un meeting ».

Partager cet article
Repost0
7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 06:22
Macron aux journalistes qui le questionnent sur le «bordel»: «C'est vous qui le mettez!»

RETOUR A L'ENVOYEUR Le président de la République a regretté que «les gens» s’intéressent aux «péripéties» plutôt qu’à «la vie du pays»…

Emmanuel Macron aux « 24 heures du bâtiment » au Palais des congrès de Paris le 6 octobre 2017. Thibault Camus / POOL / AFP

Le président Macron, roi de la petite phrase qui fait mouche, sait aussi répondre du tac au tac, relate Le Lab ce vendredi.

Au cours d’une séance de questions-réponses aux « 24 heures du bâtiment » au Palais des congrès de Paris, Emmanuel Macron s’est vu interroger plusieurs fois sur sa désormais célèbre sortie.

« [Le bordel] c’est vous qui le mettez ! »

Lors d’un déplacement à Egletons ce mercredi, au cours d’un aparté avec le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, qui évoquait les difficultés à recruter d’une entreprise de fonderie d’Ussel (Corrèze), il avait estimé que « certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas ».

>> A lire aussi : VIDEO. «Bordel»: Pourquoi la sortie d'Emmanuel Macron n'est pas un dérapage

Deux jours plus tard, il a donc indiqué aux journalistes qui le pressaient de s’expliquer sur le sens du fameux « bordel » : « C’est vous qui le mettez ! » Emmanuel Macron a en outre regretté que « les gens », plutôt que de s’intéresser à « la vie du pays », n’aient retenu que des « péripéties » de son déplacement à Egletons.

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 18:14
Le "bordel" de Macron ne passe pas chez les éditorialistes

VIDÉO. La saillie du président accusant certains salariés de "foutre le bordel", au lieu d'accepter un changement de travail, a provoqué l'ire de la presse française.

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 18:03
Les constructifs au bord de la rupture

Rien ne va plus à l'Assemblée nationale entre "la bande à Solère" et les députés centristes de l'UDI. Ces derniers envisagent de prendre le large. Seuls.

À Trouville, début septembre, les constructifs lançaient leur rentrée politique. Une ambiance de façade ?
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 06:20
Non, l'Allemagne ne «soutient pas pleinement» les propositions de Macron

FAKE OFF La classe politique allemande est désunie sur l’Europe…

Angela Merkel et Emmanuel Macron le 28 août à l'Elysée.

  • En Marche se réjouit dans un tweet que « l’Allemagne soutienne pleinement les propositions de la France pour la relance du projet européen ».
  • Angela Merkel a souligné qu’il existe « un large consensus » entre les deux pays.
  • Mais, pour gouverner, elle devra s’allier avec un parti réticent à certaines propositions d'Emmanuel Macron.

« L’Allemagne soutient pleinement les propositions de la France pour la relance du projet européen. Une avancée décisive », se félicite le compte Twitter officiel d’En Marche, dans un tweet publié mercredi. Pour preuve, le compte publie une interview élogieuse de Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des Finances, extraite d’un programme diffusé sur Arte.

En Marche fait allusion aux propositions pour l’Union européenne dévoilées par le président de la République le 26 septembre à la Sorbonne. Emmanuel Macron y a notamment proposé la création d’un ministre des finances de la zone euro, d’une « force commune d’intervention » européenne pour 2020 ou encore la création d’une académie européenne du renseignement.

>> A lire aussi : Ce qu’il faut retenir de l’intervention d'Emmanuel Macron à la Sorbonne

FAKE OFF

L’Allemagne a-t-elle pleinement soutenu ces propositions, comme l’affirme En Marche ? La réponse est mitigée. Si, dans la vidéo tweetée par le mouvement, Wolfgang Schaüble montre un accueil très favorable, celui-ci est sur la sellette et ne va pas conserver son poste de ministre des Finances dans la nouvelle coalition à Berlin.

Quant à Angela Merkel, deux jours après le discours de Macron à la Sorbonne, elle a estimé qu’il existe un « large consensus entre l’Allemagne et la France » sur l’avenir de l’Europe. « Toutefois, nous devons naturellement encore parler des détails. Mais je suis fermement convaincue que l’Europe ne peut pas en rester là », a ajouté la chancelière.

Discussion « animée »

La réaction tardive d’Angela Merkel s’explique par la situation électorale en Allemagne. Le 24 septembre, deux jours avant le discours d'Emmanuel Macron, la chancelière a remporté une difficile victoire aux législatives. Elle cherche à trouver un accord pour gouverner avec notamment les Libéraux du FDP, opposés aux idées du président français sur la zone euro, tout comme la frange la plus conservatrice du camp Merkel.

Sur le sujet sensible de la réforme du fonctionnement de la zone euro, Berlin s’attend à une discussion « animée » et « intense », a déclaré le porte-parole de la chancellerie, Steffen Seibert le 27 septembre.

Des positions opposées

Christian Lindner, le chef des Libéraux, a déjà prévenu qu' « un budget de la zone euro - M. Macron parle de plusieurs points de PIB et cela représenterait plus de 60 milliards d’euros pour l’Allemagne - où l’argent atterrirait en France pour les dépenses publiques ou en Italie pour réparer les erreurs de (Silvio) Berlusconi, serait impensable pour nous et représenterait une ligne rouge. »

Cem Özdemir, le chef des Verts, qui pourraient eux aussi faire partie de la coalition, a lui accueilli favorablement les propositions françaises.

Angela Merkel, affaiblie par le résultat des législatives, devra composer avec ces positions différentes sur le projet européen. Le soutien plein et entier de l’Allemagne n’est donc pas assuré…

 

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 06:12
Pourquoi le «bordel» d'Emmanuel Macron n'est pas un dérapage

POLITIQUE Derrière la petite phrase se cache peut-être la pensée complexe d'Emmanuel Macron...

Emmanuel Macron au moment de lâcher sa phrase.

  • Emmanuel Macron a provoqué la polémique lors d’un déplacement mercredi à Egletons en Corrèze en évoquant le « bordel » de manifestants.
  • Le président « assume sur le fond », a indiqué son entourage.

Ceci n’est pas un dérapage. Emmanuel Macron a créé la polémique lors d’un déplacement mercredi à Egletons, en Corrèze. Le chef de l’Etat a d’abord été chaudement accueilli par un rassemblement de salariés et ex-employés licenciés de GM&S.

Au président de région, qui évoquait les difficultés à recruter d’une entreprise du coin, il glisse : « Certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu’il y en a qui ont les qualifications pour le faire et ce n’est pas loin de chez eux. » La petite phrase, saisie par une caméra, a déclenché la colère des intéressés et l’ire de la classe politique. 20 Minutes vous dit pourquoi il ne s’agit pas d’un dérapage.1. Il n’en est pas à sa première sortie« C’est du Macron tout craché, c’est lui, il n’y a pas de doute », s’agace Ugo Bernalicis, député de La France insoumise. « Cette sortie rappelle celle sur les fainéants et les cyniques par exemple. Ça révèle son état d’esprit : les mobilisations, la lutte sociale, ce n’est pas son univers. Quand on l’écoute, on a l’impression que les gens sont des pions. Ça laisse transparaître son mépris de classe, une fois de plus.D’une voix, l’opposition a rappelé que ces petites phrases étaient la « marque de fabrique » (revendiquée) du chef de l’Etat. En voici quelques-unes brodées sur le même thème :« Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. »

  • « Le meilleur moyen de se payer un costard, c’est de travailler. »
  • « Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »
  • « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires. »

2. L’expression est assumée

Le président « assume sur le fond », mais il « ne savait pas qu’il était filmé et, par conséquent, son registre de langage relevait du privé », a indiqué à l’AFP son porte-parole Bruno Roger-Petit. Lorsqu’il lâche la phrase, Emmanuel Macron ne peut pas ignorer qu’il est, comme toujours lors d’un déplacement officiel, suivi par une caméra, une perche à micro et un photographe. Rien d’incontrôlé, donc.

Emmanuel Macron au moment de lâcher sa phrase.
Emmanuel Macron au moment de lâcher sa phrase. - Analyse très pointue d'une capture d'écran BFMTV

« Le président a un langage direct. Il est dans un échange avec Alain Rousset [le président de la région Nouvelle-Aquitaine], c’est capté par une perche. Mais les gens savent qu’il a ce caractère-là. Quand il faut dire les choses, il les dit », confirme Arnaud Leroy, membre de la direction collégiale LREM.

3. Elle révèle sa manière de penser

Pas de problème avec le fond. Derrière ces petites phrases, Emmanuel Macron laisserait donc transparaître son projet philosophico-économique de start-up nation ? Après avoir essuyé un refus d’un premier économiste, [« Je trouve le sujet intéressant mais trop politique et polémique. »], on a demandé à Eric Heyer de l’OFCE, think tank classé plutôt à gauche.

« Dans la logique de pensée d’Emmanuel Macron, la destruction créatrice, il y a cette idée que les fermetures d’usines ne sont pas si graves, car un nouveau monde émerge, et il faut lever toutes les barrières. Plutôt que de "foutre le bordel", les travailleurs doivent s’y préparer, et l’Etat a un rôle à jouer pour leur permettre de s’adapter aux métiers d’avenir. »

L’économiste poursuit : « Mais il y a aussi l’idée, déjà évoquée par François Fillon ou même Lionel Jospin, que l’Etat ne peut pas tout, est inefficace, en faillite. Dans ce cas de figure discutable selon moi, c’est à l’individu de se prendre en charge. Chacun est responsable de sa situation, la réussite ou l’échec. De manière caricaturale, les chômeurs sont des fainéants car tout le monde peut devenir millionnaire. »

Arnaud Leroy, dans un langage plus macroniste : « On est pour l’émancipation de l’individu, mais ce n’est pas la loi de la jungle. C’est donner les moyens à tous pour que chacun devienne acteur de la transformation du pays, à son échelle. Tout ne viendra pas de l’Etat, tout ne viendra pas d’Emmanuel Macron. » Pour faire le bilan, faisons appel à un confrère, Victor Hugo : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. »

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 08:38
Stéphane Demilly, Député de la Somme
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2017 1 02 /10 /octobre /2017 06:20

UDI

L'UDI «ne sera plus jamais une force supplétive des Républicains», déclare Lagarde

POLITIQUE Le président du parti centriste estime que sa formation est « désormais libre de toute alliance »…

Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde le 27 juin 2017 à l'Assemblée nationale.

Le parti centriste de l’UDI, sorti renforcé des élections sénatoriales qui lui ont permis d’étoffer son groupe parlementaire, ne se considère plus lié par aucune alliance aux Républicains, déclare son président Jean-Christophe Lagarde dans un entretien au Journal du Dimanche.

« La recomposition politique en cours nous rend désormais libres de toute entrave et de toute alliance. Libres de toutes nos positions, que ce soit vis-à-vis du gouvernement ou de toute formation politique », assure le député de Seine-Saint-Denis.

Nous avons deux ans pour gagner une autonomie complète

Alors que l’UDI avait participé à la primaire présidentielle de la droite, avant de prendre ses distances avec le vainqueur François Fillon (LR) après l’affaire d’emplois fictifs présumés impliquant des membres de sa famille, Jean-Christophe Lagarde estime que l’alliance avec LR « n’est plus une obligation ».

« Nous sommes désormais libres de toute alliance. Ce que je veux construire à partir de l’UDI, c’est une force politique qui ne sera plus jamais supplétive des Républicains. Cette page avec LR est tournée. Mais je refuse tout autant d’être un laudateur zélé du pouvoir ! », précise-t-il.

>> A lire aussi : Les «Constructifs» veulent fédérer la droite et le centre pour la «réussite du quinquennat»

« À partir de l’UDI, je souhaite que nous construisions une force politique nouvelle, rassemblant le centre et la droite progressiste. D’ici aux européennes, nous avons deux ans pour gagner une autonomie complète et rassembler ceux qui ne partagent pas la dérive d’une droite se recroquevillant sur sa fraction la plus nationaliste, conservatrice, et frileuse », a ajouté Jean-Christophe Lagarde, qui avait participé début septembre au séminaire des 35 députés « Constructifs », rassemblant notamment une douzaine de députés venus de LR et une vingtaine d’élus UDI.

« Jamais je ne renoncerai à la liberté de dire que nous ne sommes pas d’accord »

Thierry Solère, un député Constructif issu de LR, avait indiqué pour sa part vendredi qu’une décision serait prise « d’ici la fin de l’année » sur la création d’un nouveau parti, n’excluant pas cependant que les élus du groupe choisissent de « rejoindre En Marche », le parti présidentiel.

« Jamais je ne renoncerai à la liberté de dire quand nous ne sommes pas d’accord » avec l’action gouvernementale, souligne de son côté Jean-Christophe Lagarde dans le JDD, en formulant trois critiques sur les projets économiques d’Edouard Philippe : la hausse de la CSG, la baisse des APL, et « le fait qu’un appartement soit taxé et pas un lingot d’or » dans le cadre de la réforme de l’ISF proposée.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2017 7 01 /10 /octobre /2017 17:54
La recomposition politique en cours nous rend désormais libres de toute entrave et de toute alliance, libres de toutes nos positions, que ce soit vis-à-vis du gouvernement ou de toute information politique.

Les sénatoriales ont marqué une victoire des  Républicains et de l’UDI, et un coup d’arrêt pour la République en marche. La recomposition politique est-elle terminée ?

Les sénatoriales ont été un très beau succès pour l’UDI. Nous tournons ainsi la page d’une « annus horribilis », subie parce que nous n’avons pas eu la force collective de présenter un candidat à la présidentielle. Et nous avons été contraints de soutenir un candidat et un programme que nous n’avions pas choisis et qui nous a embarqué dans une affaire qui ne nous concernait en rien. Nous en tirons les leçons. La recomposition politique en cours nous rend désormais libres de toute entrave et de toute alliance. Libres de toutes nos positions, que ce soit vis-à-vis du gouvernement ou de toute formation politique. 

L’alliance traditionnelle avec les Républicains est-elle caduque ?

Elle n’est plus une obligation. A partir de l’UDI, je souhaite que nous construisions une force politique nouvelle, rassemblant le centre et la droite progressiste. D’ici aux européennes, nous avons deux ans pour gagner une autonomie complète et rassembler ceux qui ne partagent pas la dérive d’une droite se recroquevillant sur sa fraction la plus nationaliste, conservatrice, et frileuse. Bref, la droite qui a refusé de voter Macron contre Le Pen, n’est pas la nôtre. 

Cette grande formation progressiste, beaucoup en parlent, mais on ne voit toujours rien venir…

J’espère que les gens issus des Républicains qui ne partagent pas cette dérive droitière  sauront créer leur force politique. Je suis prêt à la fédérer avec la nôtre. S’ils ne le font pas, il nous reviendra d’incarner ces français du centre et de la droite progressiste. Car dans cet espace politique, l’UDI est la seule force politique organisée, présente au Parlement  et dans chaque territoire. Je crois que les différents courants politiques doivent devenir cohérents. L’UMP, est morte à force de vouloir tout enfermer dans le même parti –de la droite extrême jusqu’à ce qu’ils prétendaient être le centre . En vérité, ils ne sont plus d’accord sur rien. S’ils en ont le courage, je suis prêt à travailler avec des gens comme Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, ou Christian Estrosi pour construire une force politique cohérente et constructive. Mais il y a désormais une frontière entre nous et ceux qui ont refusé de voter Macron contre Le Pen !

Que représente M. WAUQUIEZ pour vous ?

La ligne Buisson, celle de tous les excès, de tous les échecs. 

Excluez-vous de travailler demain avec Laurent Wauquiez ?

Je vous l’ai dit : nous sommes désormais libres de toute alliance. Ce que je veux construire à partir de l’UDI, c’est une force politique qui ne sera plus jamais supplétive des Républicains. Cette page avec LR est tournée. Mais je refuse tout autant d’être le laudateur zélé du pouvoir ! 

Emmanuel Macron pourrait avoir besoin de l’UDI pour sa réforme constitutionnelle. Que lui dites-vous ?

Des débuts de Macron, il y a du bon et du moins bon. Je voterai la réforme du travail. Le ministre de l’Education est un homme exceptionnel, dont je soutiens le projet. Je partage quasi à 100% ce que dit M. Macron sur l’Europe. Depuis une génération, c’est le discours le plus volontariste d’un Chef d’Etat français sur la construction européenne. Mais si M. Macron a raison dans ce qu’il dit, il est hélas minoritaire dans notre pays sur l’Europe. Et je dis au Président, vous avez besoin d’alliés pour convaincre les Français. Nous sommes prêts à travailler avec lui sur l’Europe, le droit du travail, l’éducation ou sur les réformes institutionnelles pour moderniser la France. Mais jamais je ne renoncerai à la liberté de dire quand nous ne sommes pas d’accord. 

Que pensez-vous des choix budgétaires du gouvernement ?

J’ai des désaccords mais c’est le budget le plus sérieux que j’ai vu depuis 15 ans. Pour autant, je combats la hausse de la CSG qui est aussi injuste socialement qu’économiquement inefficace . De même, j’alerte sur le logement. La baisse des APL avec une baisse forcée des loyers pour les HLM est une erreur grave. Pour économiser 1,3 milliard d’euros, on aboutira à l’arrêt de la construction, de la rénovation urbaine et des programmes d’entretien, comme le changement d’un ascenseur par exemple. Je dis à Edouard Philippe : alerte rouge ! Je lui dis chaque euro de loyer en moins pour le locataire doit être aussi un euro de charge en moins aussi pour son organisme HLM. Enfin, sur l’ISF, si je partage l’idée de favoriser l’investissement dans les entreprises, et donc l’emploi, le fait qu’un appartement soit taxé et pas un lingot d’or me choque. Ce budget a besoin de plus d’équité, nous la proposerons.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
  • Contact

Recherche

Liens