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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 10:19
Penelopegate : qui pour le plan B, François Baroin, Xavier Bertrand ou Laurent Wauquiez ?
Penelopegate : qui pour le plan B, François Baroin, Xavier Bertrand ou Laurent Wauquiez ?

(Montage) Qui de François Baroin, Xavier Bertrand ou Laurent Wauquiez pourrait endosser le costume de présidentiable à la place de François Fillon ?

Alors que François Fillon et son entourage dénoncent un "lynchage médiatique", la presse et même certains élus du camp républicain commencent à échafauder des plans pour remplacer le candidat désigné dans la course à la présidentielle.

baroin2017.fr, bertrand2017.fr et wauquiez2017.fr ne sont désormais plus disponibles. En prévision d'un éventuel abandon du candidat Fillon, empêtré dans le Penelopegate, les rumeurs et autres paris vont bon train. En tête des remplaçants cités : François Baroin, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez. 

Si le nom de domaine associé à une hypothétique candidature de François Baroin a été acheté dès le 27 janvier, par une agence de communication digitale spécialisée en politique, ceux associés à Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez ont eux été réservés le 31 janvier, jour des nouvelles révélations du Canard enchaîné concernant les rémunérations de Penelope Fillon pour des postes d'attachée parlementaire, ainsi que deux des enfants du couple.

Les entourages des trois élus Les Républicains (LR) démentent formellement être intervenus. "C'est peut-être aussi quelqu'un qui veut se faire de l'argent dans l'optique de se faire racheter le nom de domaine", risque un proche du président du conseil régional des Hauts-de-France.

La presse s'en mêle

Quoi qu'il en soit, la presse, qui compare l'ex-Premier ministre à Jérôme Cahuzac, n'a pas manqué d'envisager sa renonciation. Dans Libération, Laurent Joffrin évoque "la défense calamiteuse" du vainqueur de la primaire de droite qui "se retourne brutalement contre lui". A la Villette dimanche, François Fillon a lui-même dit avoir employé ses enfants "avocats" pour leurs compétences, alors qu'ils n'étaient qu'étudiants. "Pour l'opinion, la cause est entendue : le candidat irréprochable a menti en direct. Il n'y a qu'un précédent récent : la déclaration de Jérôme Cahuzac à l'Assemblée", relève l'éditorialiste du quotidien de gauche.

"Sa chute paraît désormais inévitable. À droite, l'hallali va bientôt commencer", prédit Jean-Michel Servant du Midi Libre en soulignant lui aussi que "comme Jérôme Cahuzac devant la représentation nationale, il persiste, 'les yeux dans les yeux', à défendre l'indéfendable".

"De la gauche de Cahuzac aux assistants parlementaires du FN à Bruxelles, tous sont liés par ce même pacte", dénonce Michel Klekowicki, qui réclame dans Le Républicain Lorrain la "tolérance zéro pour les petits arrangements politiques". Dans La Dépêche du Midi, Jean-Claude Souléry décrit le "vent de panique" soufflant dans l'entourage du candidat. Pour lui "le vent est devenu tempête. Ambiance Titanic." 

"Parlementaires, élus, anciens et futurs ministres ne pensent pas uniquement au sort du candidat Fillon, mais à leur propre avenir et à celui de la droite", analyse de son côté Guillaume Tabard du Figaro. Fin connaisseur de la famille politique de l'ancien Premier ministre, l'éditorialiste dévoile leur "devise" : "Y penser déjà mais ne pas en parler encore. Penser déjà à la suite si, par malheur... Mais ne surtout pas en parler publiquement pour ne pas être accusé de porter l'estocade".

"Ce n'est plus le bruit d'une casserole mais celui d'une batterie de cuisine", déplore Jean-Louis Hervois dans La Charente Libre, qui pense que si "François Fillon n'a plus de crédit, il appartient à son parti de lui trouver rapidement un remplaçant. Les volontaires ne manqueront pas". Dans Ouest-France, Michel Urvoy fait la même analyse : "Officiellement, les Républicains font bloc derrière François Fillon. Officieusement, ils s'inquiètent, imaginent des recours et des procédures, regardent le calendrier".

"La question d'un plan B visant à désigner un autre candidat à l'élection présidentielle que François Fillon se pose désormais", conclut Laurent Bodin de L'Alsace.

Les Républicains en ordre de dispersion

Dans les coulisses du parti aussi, les plans B sont légion. 

"Il a commencé à s'activer très discrètement en fin de semaine dernière, en approchant quelques parlementaires pour les sonder sur cette hypothèse, confie un député francilien au Parisien à propos de François Baroin. Tellement discret que les fillonistes ne s'en sont pas rendu compte et qu'ils l'ont invité à prendre la parole dimanche dernier à la Villette". "Bertrand, il ne dit rien pour le moment et ne bouge pas une oreille. Mais c'est sûr qu'il y pense forcément", insiste de son côté un sénateur... filloniste, toujours dans le quotidien. "Il a battu Marine Le Pen aux dernières régionales et sa fibre droite sociale serait de nature à rassurer les électeurs troublés par le programme radical de Fillon", enfonce l'élu. 

Sur France Info, c'est Arlette Grosskost, députée LR du Haut-Rhin, qui confie ses inquiétudes. "Moi j'ai un tas de SMS, de mails de militants de base (...) qui me disent 'mais qu'est-ce qu'on fait ?' Que voulez-vous que je réponde ? Défendre à tout prix notre candidat ? Ce n'est pas comme ça qu'on va soulever tous doutes et toutes problématiques". Mais elle botte en touche quand on lui demande si François Fillon a encore une légitimité. "J'ai décidé de m'arrêter cher monsieur. C'est ma réponse."

De son côté, François Fillon, a dénoncé mercredi 1er février "un coup d'État institutionnel" contre sa candidature à la présidentielle, venu "de la gauche", et demandé aux parlementaires LR de "tenir 15 jours" derrière lui. "La crédibilité de ma candidature est remise en cause" par cette affaire, a-t-il dénoncé lors d'une réunion à huis clos à son QG ce campagne à Paris, selon des propos rapportés par des participants. 

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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