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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 14:52
Les aliments à ne pas manger quand on est fatigué

 

Certains aliments donnent de l'énergie, d'autres, au contraire, peuvent être responsables d'un gros coup de mou. Autant le savoir avant de les manger !

En cas de coup de pompe, mieux vaut éviter certains aliments. (c) Shutterstock

Ces aliments qui pompent de l'énergie lors de la digestion

Le site Internet médical Medisite a répertorié huit aliments qui pompent de l'énergie lors de la digestion ou à cause des substances chimiques qu'ils contiennent.

Parmi eux, on trouve le pain blanc. Contrairement au pain complet, il contient des céréales raffinées, dépourvues de leur enveloppe (ou cosse) et de leur germe. Il a donc perdu les vitamines, minéraux et oligo-éléments contenus dans la cosse !

De même, le sucre blanc est à bannir si vous avez besoin d'un coup de fouet. Il s'agit d'un sucre raffiné sans intérêt pour l'organisme et dont la digestion puise beaucoup d'énergie, explique Anne-Laure Jaffrelo, naturopathe spécialisée en nutrition, interrogée par le site.

Mieux vaut dès lors remplacer le sucre blanc par du sucre complet, riche en vitamines et minéraux, et qui, de surcroît, ne génère pas de caries.

 

Le café noir aussi entraîne ensuite une forte fatigue

Un autre aliment peut vous jouer des tours : le café ! Contrairement à une idée largement répandue selon laquelle il aide à lutter contre la fatigue, le café donne certes un regain d'énergie, mais de courte durée. Et après, c'est le coup de pompe ! « Le café noir, même sans sucre, provoque des pics de glycémie, qui vont booster les glandes surrénales avant d'entraîner une forte fatigue », détaille la spécialiste.

Il en va de même pour les matières grasses, le steak-frites ou les plats préparés, à éviter si possible le soir car ils sont difficiles à digérer et empêchent de bien dormir.

Enfin l'alcool est à éviter en cas de grosse fatigue, car il ralentit la digestion, ce qui fatigue l'organisme. Tout comme les sodas, qui provoquent une décharge d'insuline du pancréas, ce qui fatigue inutilement le corps.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 14:02
Emmanuel Macron ferait un meilleur président que François Fillon pour 55% des Français

Selon un sondage Odoxa pour franceinfo révélé vendredi, 55% des Français estiment qu'Emmanuel Macron ferait un meilleur chef d'État que François Fillon.

Emmanuel Macron et François Fillon (montage).
Emmanuel Macron et François Fillon (montage). (LOIC VENANCE / BERTRAND GUAY / AFP)

Depuis sa victoire le 27 novembre à la primaire de la droite, François Fillon n'a plus le vent en poupe. Selon un sondage Odoxa*, réalisé pour franceinfo et révélé vendredi 23 décembre, ses mesures phares suscitent une large opposition et 55% des Français interrogés estiment qu'Emmanuel Macron ferait un meilleur président de la République que lui. Parmi les sondés, 78% estiment que l'ancien Premier ministre devrait faire des concessions, afin de rassurer les Français sur les mesures de son programme.

Sondage Odoxa du 22 décembre 2016
Sondage Odoxa du 22 décembre 2016 (ODOXA POUR FRANCEINFO)

Seuls les sympathisants de droite (hors FN) estiment que François Fillon ferait un meilleur président de la République que l'ancien ministre de l'Economie (73% contre 26%). La proportion s'inverse à gauche (19% contre 76%), mais aussi chez les sympathisants du Front national, chez qui Emmanuel Macron se détache à 56%. 

Autre enseignement de ce sondage Odoxa : la moitié des sondés se disent déçus par le vainqueur de la primaire de la droite. Une déception qui se retrouve jusque dans son camp, puisqu'elle touche un quart des sympathisants de droite.

Sondage Odoxa du 22 décembre 2016
Sondage Odoxa du 22 décembre 2016 (ODOXA)

Les réformes emblématiques de Fillon passent mal

La réforme de l'assurance maladie, la suppression de 500 000 fonctionnaires ou encore le rapprochement avec la Russie sont quelques-unes des réformes que François Fillon s'est engagé à mettre en œuvre. Et elles passent mal : 59% des sondés sont opposés à un rapprochement avec la Russie, 62% sont contre la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires, 73% refusent la suppression du tiers payant généralisé et 80% des sondés sont opposés à un déremboursement des problèmes de santé les moins graves et à une prise en charge de ceux-ci par les complémentaires santé.

Sondage Odoxa du 22 décembre 2016
Sondage Odoxa du 22 décembre 2016 (ODOXA)

Conséquence logique de cette opposition aux mesures phares de François Fillon : huit personnes interrogées sur dix estiment que l'ancien Premier ministre devrait faire quelques concessions, afin de rassurer les Français. Seuls 19% estiment qu'il doit rester fidèle au programme qui lui a permis de remporter la primaire de la droite.

Sondage Odoxa du 22 décembre 2016
Sondage Odoxa du 22 décembre 2016 (ODOXA)

Se rassurer... sans se dédire, sous peine de se priver de ses plus fervents supporters. C’est un exercice d’équilibriste auquel devra désormais se livrer le candidat du parti Les Républicains. Dans son camp, on se veut rassurant, en soulignant que la campagne est longue et que le programme sera affiné dans les prochaines semaines. Mais certains lui reprochent à demi-mot sa trop grande discrétion, voire son absence. Actuellement en vacances au ski, François Fillon perd des points... même s’il reste en tête des intentions de vote.

* Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet les 21 et 22 décembre 2016 sur un échantillon de 1 015 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 13:56
Pourquoi Vladimir Poutine est devenu le "super-héros" de l’extrême droite européenne

En Europe, le président russe fascine les militants et les formations de droites radicales. Franceinfo tente d'expliquer ce magnétisme.

Vladimir Poutine sur un cheval, le 3 août 2009, dans les montagnes sibériennes.
Vladimir Poutine sur un cheval, le 3 août 2009, dans les montagnes sibériennes. (ALEXEI DRUZHININ / SIPA)

Du FPÖ autrichien, à Viktor Orban, l’autoritaire Premier ministre de la Hongrie, en passant par l’alt-right américaine qui a soutenu Donald Trump, toutes les formations d’extrême droite semblent séduites par Vladimir Poutine. D’après les révélations du Canard enchaîné, publiées mercredi 21 décembre, un parlementaire américain craint une ingérence de Moscou dans les élections en Europe et réclame une enquête sur les liens entre le président russe et Marine Le Pen. Selon l’élu américain, le Front national aurait demandé un prêt de 30 millions d’euros au dirigeant russe. Proximité idéologique ou intérêts financiers ? Franceinfo tente de comprendre pourquoi Vladimir Poutine est devenu le "super-héros" de l’extrême droite.

Parce qu'il fait figure d'homme fort

Historiquement, la culture du chef est centrale dans les formations d'extrême droite. Le Front national de Marine Le Pen, ou l'engouement qu'a suscité Donald Trump chez ses soutiens les plus radicaux, en sont des exemples contemporains. Et dans cette mise en scène de l'homme fort, Vladimir Poutine fait figure de maître. "Il incarne la puissance d'un gouvernement centralisé, qui réussit à régner sur un territoire extrêmement étendu. Cela parle évidemment à l'extrême droite", explique Jean-Yves Camus, directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès.

Une scène issue d'un documentaire, diffusé sur France 5 il y a plusieurs années, a été récemment exhumée par les militants proches de l'extrême droite française sur les réseaux sociaux. On y voit Vladimir Poutine, Premier ministre à l'époque, forcer les propriétaires d'une cimenterie à signer un accord pour éviter des licenciements. Un véritable exercice d'intimidation, vu comme une leçon de courage politique.

 

Parce qu'il incarne des valeurs conservatrices

Vendredi 23 décembre, Vladimir Poutine va donner sa douzième conférence de presse. Une messe de plusieurs heures, lors de laquelle le président russe choisit lui-même les journalistes qui l'interrogent. Lors de cet évènement, le chef d'État a pour habitude de rappeler son attachement aux valeurs conservatrices qui, selon lui, forment le terreau de la nation russe.

"Vladimir Poutine défend explicitement des valeurs antilibérales, explique Olivier Schmitt, professeur en sciences politiques à l’université du Danemark du Sud. Il dit assez clairement son opposition à la démocratie libérale, à l’égalité des citoyens devant la loi, aux droits des minorités ethniques, religieuses ou sexuelles. Autant de combats fondamentaux pour l’extrême droite."

Autre explication de l'admiration qu'il suscite : son rapport à l'histoire nationale qu'il entretient dans le pays. "Dans la société russe, il n’y a pas cette idée répandue en Occident selon laquelle nous devons faire le tri dans notre passé et nous repentir par rapport à certains épisodes nationaux douloureux. La Russie prend son passé en bloc. Le sentiment de grandeur nationale imprègne l’ensemble de la société." C'est précisément ce que préconisent les discours identitaires européens, qui s'indignent de l'autoflagellation dont feraient preuve les responsables politiques, notamment à propos de l'esclavage ou de la colonisation. En 2014, le maire FN de Villers-Cotterêts (Aisne), Franck Briffaut, avait par exemple refusé de commémorer l'abolition de l'esclavage, en dénonçant "un esprit de culpabilisation".

Parce qu'il défie les Etats-Unis et l'Union européenne

En Europe ou aux Etats-Unis, les formations d'extrême droite partagent des idéaux communs : elles dénoncent une "mondialisation" qui aurait pour conséquence d'appauvrir les citoyens et de confisquer leur souveraineté. En s'opposant directement aux forces de l'Otan sur le conflit syrien ou à l'Union européenne sur le dossier ukrainien, Vladimir Poutine fait, là encore, figure d'exemple à suivre. "La Russie représente un projet géopolitique fascinant pour ces formations. Elle est le principal acteur du monde multipolaire que souhaitent ces partis", analyse Jean-Yves Camus.

Bien qu'isolé sur le plan international après l'annexion de la Crimée en 2014, Vladimir Poutine n'a pas cédé aux sanctions européennes. "Elles ont obligé la Russie à développer ses capacités dans certains secteurs pour approvisionner son propre marché intérieur, notamment dans l’agriculture. Quand on ne peut plus importer, il y a deux solutions. Soit la population meurt de faim, soit on peut compter sur son propre secteur agricole. C’est ce qu’il s’est passé en Russie." Un argument qui permet aux formations d'extrême droite de conforter leurs discours économiques protectionnistes.

Parce qu'il affirme combattre l'islamisme

Pour justifier sa campagne militaire en Syrie, le discours du Kremlin consiste à présenter la Russie comme la seule armée luttant efficacement contre les groupes terroristes à l'œuvre dans le pays. Cet argumentaire, massivement relayé par les sites pro-russes comme Russia Today, fait mouche chez les militants de droite radicale. “Dans l’imaginaire d’extrême droite, la Russie, considérée comme blanche et chrétienne, est présentée comme un des derniers remparts contre l’invasion islamiste menaçante”, explique Olivier Schmitt.

"Ces militants sont persuadés que la Russie est le seul pays qui traite l’islamisme de façon radicale, et ce, depuis la fameuse phrase de Vladimir Poutine à propos des Tchétchènes : 'on ira les buter jusque dans les chiottes'", continue Jean-Yves Camus. Ces mots, qui avaient déjà marqué les esprits lorsqu'ils ont été prononcés il y a 17 ans, ont trouvé un regain de popularité après les attentats du 13-Novembre. Sur les réseaux sociaux, ils ont été massivement repris par les militants de l’extrême droite française, pour fustiger les difficultés de l'exécutif à lutter contre le terrorisme.

 

Parce qu'il peut les soutenir financièrement

Journalistes et enquêteurs ont révélé des liens financiers entre le Kremlin et différentes formations d'extrême droite européenne. Un parlementaire américain affirme que le Front national chercherait à contracter un prêt de 30 millions d'euros auprès de la Russie. En 2014, Mediapart avait révélé que le parti de Marine Le Pen avait déjà bénéficié d'un emprunt russe de neuf millions d'euros. 

La France n'est pas le seul pays dans ce cas. En Bulgarie, la formation d’extrême droite Ataka, dont le leader Volen Siderov a fait polémique pour ses propos antisémites, est très proche de Vladimir Poutine. D’après des câbles diplomatiques révélés par le site d’informations Bivol (en bulgare) et WikiLeaks, le parti aurait reçu des fonds de la part de Moscou, comme l'explique Slate. Autant d'éléments qui font craindre aux élus républicains américains une ingérence de Moscou dans certaines élections européennes, rapporte le Wall Street Journal.

Pour Jean-Yves Camus, cette place de prêteur qu'occupe Moscou n'est que la conséquence d'une proximité idéologique. "Une erreur assez générale est commise en affirmant que les droites radicales sont proches de la Russie parce qu’elle leur prête de l’argent, explique-t-il. Cet engagement financier n’est que la conséquence, parce qu'il y a d'abord une adhésion de ces partis à ce que la Russie représente."

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 13:51
Avec 5 000 personnes disparues en Méditerranée, 2016 est l'année la plus meurtrière depuis le début de la crise migratoire

En 2015, 3 777 migrants avaient péri en tentant de rejoindre l'Europe par la mer, selon l'Organisation internationale pour les migrants. 

Une embarcation transportant des migrants est interceptée au large des côtes libyennes, le 11 septembre 2016. 
Une embarcation transportant des migrants est interceptée au large des côtes libyennes, le 11 septembre 2016.  (MARCO PANZETTI / NURPHOTO / AFP)

C'est un record tragique. En 2016, 5 000 migrants sont morts noyés en tentant de traverser la Méditerranée, estime le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, vendredi 23 décembre.

Jeudi, deux embarcations ont fait naufrage dans le canal de Sicile, entre l'Italie et la Libye, laissant craindre la disparition d'une centaine de personnes, selon l'agence onusienne. "Ces deux accidents portent à 5 000 le nombre de morts pour cette année, ce qui témoigne d'un nouveau pic dans la crise", a déploré le porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrants, à Genève (Suisse).

 

"C'est le pire taux de mortalité jamais obervé", a ajouté un porte-parole du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.  En 2015, 3 777 migrants ont péri en tentant de rejoindre l'Europe par la mer méditerranée, selon l'Organisation internationale pour les migrants.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 07:46
FN: les banques "ne jouent pas le jeu" de la démocratie
FN: les banques

Le secrétaire général du Front National Nicolas Bay à Rouen, le 6 décembre 2015

 

Elections: les banques françaises "ne jouent pas le jeu de la démocratie", dénonce le secrétaire général du FN

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national, a affirmé jeudi qu'"à ce stade" le FN n'avait "pas encore trouvé l'ensemble du financement" pour les prochaines élections, y voyant la preuve que les banques françaises "ne jouent pas le jeu de la démocratie".

"A ce stade, nous n'avons pas encore trouvé l'ensemble du financement nécessaire pour la présidentielle et les législatives", a déclaré M. Bay sur Europe 1.

"Nous cherchons auprès de l'ensemble des établissements bancaires français bien sûr, européens ensuite, et même partout dans le monde", a-t-il ajouté, précisant que la somme en jeu était d'"un petit peu moins" de 30 millions d'euros.

"Il y a un vrai scandale à voir les banques françaises ne pas jouer le jeu de la démocratie", a-t-il accusé. "Je crois savoir qu'il y a certains candidats qui pourtant offrent moins de garanties que Marine Le Pen et qui eux ont obtenu des emprunts bancaires".

Pour M. Bay, "ça pose un vrai problème de discrimination fondée sur les opinions politiques".

Le secrétaire général du Front national a qualifié d'"élucubrations" et d'"affirmations absolument folkloriques" les révélations du Canard Enchaîné sur un nouveau prêt russe au FN de près de 28 millions d'euros, après celui de 9 millions d'euros consenti en 2014 par une banque tchéco-russe.

"On a lancé un certain nombre de pistes pour rassembler ces financements nécessaires", a-t-il cependant indiqué, précisant que "jusqu'à maintenant", le FN "n'exclut rien", y compris des établissements russes.

"Si on est obligé d'aller à l'étranger chercher des financements, c'est parce que les banques françaises ne jouent pas le jeu", s'est-il défendu.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 06:39
Présidentielle 2017: Pour Villepin, Macron est le seul candidat qui «s'adresse à tous les Français»

PRÉSIDENTIELLE 2017 Il s'adresse à la droite comme à la gauche, selon estime l'ancien Premier ministre...

L'ancien ministre Dominique de Villepin au Parc des princes à Paris, le 23 avril 2014
L'ancien ministre Dominique de Villepin au Parc des princes à Paris, le 23 avril 2014 - Franck Fife AFP

 

Il est selon l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, le seul candidat à la présidentielle « qui aujourd’hui s’adresse à tous les Français »

Ce jeudi, Dominique de Villepin a loué les qualités d’Emmanuel Macron, invitant François Fillon, le candidat de la droite, à ne pas « être absent » du débat.

« Il s’est adressé à la droite (…) en marquant clairement son engagement en faveur de la liberté, liberté non seulement économique, mais liberté sur les questions de société, ce qui tranche avec un François Fillon qui lui est pour la liberté économique, mais qui est pour l’autorité sur les questions de société, donc dans une position plus conservatrice », a déclaré Dominique Villepin sur BFMTV et RMC.

Fillon mis en garde

« Mais il s’adresse aussi aux électeurs de la gauche (…) parce qu’il parle de protection, ce qui est évidemment important pour les Français, qui certes veulent du changement, mais qui en même temps entendent être protégés face à l’avenir, face à la mondialisation, face à l’insécurité », a-t-il développé.

« La volatilité du jeu politique fait qu’aujourd’hui, voter pour un candidat ce n’est pas forcément adhérer à ce candidat », a-t-il analysé, qualifiant la gestion par Emmanuel Macron de son « capital politique » de « gestion opportuniste ». « Il s’adresse à tout le monde, se prononce sur tous les sujets, en essayant de capter tout ce qu’il est possible de capter ».

>> A lire aussi : Emmanuel Macron, personnalité politique préférée des Français

Dominique de Villepin a mis en garde François Fillon : « il ne faut pas capter un électorat et puis faire silence en se disant que le discours qu’on a tenu vaudra pour la présidentielle, il faut s’adresser à tous les Français ».

Un choix toujours inconnu

« Il ne faut pas être absent quand les Français regardent le match et il ne faut pas faire peur dès lors que ces peurs sont susceptibles de sédimenter », a-t-il poursuivi, citant la Sécurité sociale ou la fonction publique.

Serait-il prêt à choisir Emmanuel Macron ? « La question ne se pose pas aujourd’hui », a répondu Dominique Villepin.

>> A lire aussi : «Je ne triche jamais, je donne tout ce que j'ai», explique Macron sur sa fin de discours hurlée

« Ce que je souhaite, c’est que François Fillon donne les preuves de sa capacité à fédérer et à parler à tous les Français, a-t-il déclaré un peu plus tard. Ne laissons pas à d’autres le soin de parler à tous les Français. Aujourd’hui Emmanuel Macron montre sa capacité ou sa volonté de faire cela ».

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 06:35
Cancer de la prostate : La chirurgie assistée par un robot bientôt remboursée ?

SOINS La Haute Autorité de santé (HAS) a rendu un avis favorable en ce sens…

Opération chirurgicale, photo d'illustration.
Opération chirurgicale, photo d'illustration. - 20 MINUTES/SIPA

La chirurgie d’ablation de la prostate assistée par un robot devrait bientôt être remboursée par la Sécurité sociale. En effet, la Haute Autorité de santé (HAS) a rendu un avis favorable en ce sens, dans la mesure où elle « peut représenter une des modalités possibles de prostatectomie totale lors d’un traitement d’un cancer de la prostate localisé », indique-t-elle ce jeudi dans un communiqué.

Et la HAS d’ajouter : « Les données disponibles indiquent une diminution des pertes sanguines avec le robot comparativement à la chirurgie ouverte ainsi qu’une durée d’hospitalisation moindre. »

Des contraintes d’organisation, de gestion des risques et de formation

Néanmoins, selon l’autorité, rien ne permet à ce stade de conclure que la prostatectomie robot-assistée est plus ou moins efficace dans le traitement du cancer, ni qu’elle diminue les incontinences urinaires et les problèmes d’érection, par rapport aux deux autres techniques chirurgicales que sont la chirurgie ouverte et la laparoscopie (incisions minimes dans la cavité abdominale).

La HAS relève par ailleurs que le développement des interventions robot-assistées dans les hôpitaux implique d’importantes contraintes, notamment au niveau de l’organisation, de la gestion des risques et de la formation des équipes chirurgicales.

>> A lire aussi : Cancer de la prostate. Les ultrasons thérapeutiques montrent leur efficacité

De 39 en 2011, le nombre des établissements de santé équipés en robots chirurgicaux est passé à 84 en 2015. La même année, près de 40 % des quelque 20 000 prostatectomies totales ont été réalisées avec l’aide de robots chirurgicaux, dixit la HAS.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 06:30
«La consommation d’alcool artisanal est fortement déconseillée»

ALCOOL Même si la pratique reste marginale en France, la mort de 71 personnes en Russie rappelle que la consommation d’alcool ménager ou frelaté est extrêmement dangereuse…

Consommer de l'alcool artisanal peut s'avérer dangereux pour la santé.
Consommer de l'alcool artisanal peut s'avérer dangereux pour la santé. - Rafael Ben-Ari/Cham/NEWSCOM/SIPA

71 personnes sur 114 intoxiquées sont mortes à Irkoutsk en Russie après avoir consommé des huiles de bain contenant du méthanol en guise de boisson alcoolisée. La consommation d’alcool ménager ou de contrebande est assez courante en Russie dans certaines régions où la population, particulièrement pauvre, n’a pas les moyens d’acheter de boissons alcoolisées propres à la consommation.

>> A lire aussi : Sibérie: 71 personnes meurent après avoir bu des huiles de bain, Poutine veut durcir la législation

Boire une bouteille d’alcool à 90 % ou de l’eau de Cologne pour économiser le prix d’une bouteille de vodka est donc loin d’être une bonne idée. Heureusement, ce type de comportement est très peu répandu dans l’hexagone. « C’est vraiment très peu fréquent en France, explique le docteur Bernard Basset, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie. Il s’agit tout au plus de comportements individuels de personnes malades d’alcoolisme qui se cachent afin que leurs proches ne soient pas au courant ».

Alcool éthylique et alcool méthylique

« Il y a deux types d’alcools, détaille le professeur Nicolas Simon, chef du centre anti-poison de Marseille. L’alcool de consommation qui est fait à base d’éthanol et les alcools ménagers qui sont faits à partir d’éthanol mélangé à du méthanol. Les intoxications au méthanol sont connues mais c’est peu courant car il est facile de se procurer de l’alcool à moindre prix en France. Les cas d’intoxications existent mais il s’agit plus souvent de tentatives de suicide. Il y a aussi les cas particuliers de personnes atteintes d’alcoolisme sévère qui retournent leur maison de fond en comble pour assouvir leur manque, mais on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’un vrai problème de santé publique. »

>> A lire aussi : Alcool au volant: Un conducteur sur trois avoue avoir déjà roulé au-dessus de la limite

A moins de le vouloir, difficile donc de s’intoxiquer au méthanol en France. Le risque peut toutefois exister, en particulier si vous consommez de l’alcool artisanal. Une recherche Google ou Youtube suffit pour trouver tout un tas de recettes de rhum ou de vodka à faire soi-même. Une perspective qui peut sembler tentante mais qui n’est pas sans risque. Ingurgiter du méthanol peut laisser des séquelles irréversibles, notamment au niveau du nerf optique, une dose de 20 à 50 millilitres peut suffir à tuer une personne.

Attention à l’alcool artisanal

« De façon générale, la consommation d’alcool artisanal est fortement déconseillée, c’est clairement une prise de risques. Mieux vaut boire de l’alcool dont la qualité est garantie », affirme le docteur Basset.

>> A lire aussi : Alcoolisme: Le baclofène ne serait pas le traitement miracle pour aider à décrocher

« Aujourd’hui, dans les campagnes, il y a une forme de tradition familiale. Les gens savent en général ce qu’ils font, explique le professeur Simon. Mais si chacun se mettait à fabriquer son pastis perso dans son coin, c’est sûr qu’il y aurait de gros problèmes. Sans aucune hésitation, on déconseille la consommation d’alcool artisanal. Il suffit qu’il s’y trouve 10 % de méthanol et vous êtes bon pour un passage en "réa" ». On vous conseille donc d’éviter de trinquer avec n’importe quoi.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 06:25
Après «Ali Juppé», Apparu accuse le FN d’être derrière la campagne «Farid Fillon»

POLITIQUE Après Alain Juppé, rebaptisé «Ali Juppé» sur les réseaux sociaux, François Fillon est à son tour la cible de la fachosphère...

Pour Benoist Apparu, ces attaques contre François Fillon viennent directement du Front National.
Pour Benoist Apparu, ces attaques contre François Fillon viennent directement du Front National. - WITT/SIPA

Le député juppéiste Benoist Apparu, aujourd’hui porte-parole de François Fillon, a vigoureusement dénoncé jeudi les attaques « scandaleuses » sur les réseaux sociaux surnommant le candidat de la droite à la présidentielle « Farid Fillon », et « orchestrées par l’extrême droite ».

>> A lire aussi : Après «Ali Juppé», les réseaux d’extrême-droite s’en prennent à «Farid Fillon»

Benoist Apparu a établi sur France Info un parallèle entre cette campagne organisée selon lui « par la fachosphère, donc le Front national », et celle qui avait affublé Alain Juppé, durant la primaire de la droite, du surnom d’« Ali Juppé ».

Le maire de Bordeaux, dans la dernière semaine de campagne, avait jugé « dégueulasse » cette « campagne ignominieuse ». Il avait eu l’occasion de la dénoncer les semaines précédentes, mais pas suffisamment fort selon certains membres de son entourage.

La campagne « Ali Juppé » sous-estimée

Benoist Apparu craint désormais que cette campagne ne coûte des voix à François Fillon. « Au moment de la campagne des primaires on a, pour ce qui concerne l’équipe d’Alain Juppé, totalement sous-estimé cet "Ali Juppé" et cette campagne sur le Web absolument dévastatrice, explique le député. (…) On a voulu ne pas trop s’en préoccuper pour éviter de la mettre en lumière. La campagne aujourd’hui de même nature contre François Fillon est en train de monter, il faut effectivement la porter sur la place publique », a-t-il jugé.

>> A lire aussi : «J'ai décidé de me retirer de la vie politique nationale, pour le moment»

« Vous regardez tous les retweets qui sont faits, divers et variés de ces trucs-là, vous regardez les appartenances politiques des uns et des autres, il ne faut pas aller très, très loin pour comprendre que c’est clairement la fachosphère, donc le Front national, qui l’organise », a affirmé le porte-parole de François Fillon.

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23 décembre 2016 5 23 /12 /décembre /2016 06:16
Primaire à gauche: Mais où sont les programmes des candidats?

PRÉSIDENTIELLE Certains candidats attendront début janvier pour dévoiler leur programme, soit moins de trois semaines avant le premier tour de la primaire...

Les candidats à la primaire organisée en janvier 2017 par le PS: Manuel Valls, François de Rugy, Benoît Hamon, Sylvia Pinel, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Bennahmias.
Les candidats à la primaire organisée en janvier 2017 par le PS: Manuel Valls, François de Rugy, Benoît Hamon, Sylvia Pinel, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Bennahmias. - JOEL SAGET / AFP // PHILIPPE LOPEZ / AFP

A un mois du premier tour, la primaire organisée par le PS entre dans une dernière ligne droite un peu atypique. Les sept candidats en lice sont en effet contraints à une trêve forcée pendant les fêtes de fin d’année. Tous vont en profiter pour peaufiner leur projet et leur calendrier de campagne. Trois candidats n’ont pas encore dévoilé leurs propositions et ne comptent pas le faire avant la rentrée de janvier, soit à peine trois semaines avant le scrutin et une semaine avant le premier débat télévisé.

>> A lire aussi : Candidats, bureaux de votes, débats... Tout savoir sur le scrutin

Valls, Peillon et Pinel dévoileront leur programme début janvier

Il y a ceux qui ont mis en ligne leurs propositions, comme Jean-Luc Bennahmias (dans une rubrique sobrement intitulée « Programme » sur son site), Benoît Hamon ( ici), Arnaud Montebourg ( ici) et François de Rugy (dans un document de 73 pages, dix chapitres et 66 propositions). Mais pour connaître les projets de Vincent Peillon, Manuel Valls et Sylvia Pinel, il faudra attendre la première semaine de janvier.

Pour l’heure, les sites manuelsvalls.fr et vp-2017.fr ne comportent aucune proposition. Vincent Peillon a néanmoins mis en ligne sa « lettre aux Français » ainsi qu’une compilation de ses déclarations dans les médias. Sur le site de Manuel Valls, on retrouve uniquement des formules extraites du discours de candidature prononcé à Evry. Quant à Sylvia Pinel, elle n’a tout simplement pas de site dédié. Son programme sera publié sur le site du Parti radical de gauche, qui sera « personnalisé » pour l’occasion, nous explique son entourage.

Explication n°1 : un départ tardif 

Les trois candidats se sont lancés en dernier dans la primaire - le 5 décembre pour Manuel Valls, le 11 pour Vincent Peillon et le 14 pour Sylvia Pinel - alors que Benoît Hamon a annoncé sa candidature il y a quatre mois, le 16 août, quelques jours après Jean-Luc Bennahmias, mais avant Arnaud Montebourg (le 21 août) et François de Rugy (le 22 octobre).

« On a commencé plus tard, on s’est mis à travailler il y a dix jours », reconnaît Marc Mancel, secrétaire général de la campagne de Vincent Peillon, qui a annoncé sa candidature le 11 décembre dernier. Les vacances seront donc bien remplies, mais pas d’inquiétude pour autant : « Il a déjà écrit plusieurs programmes, il a les idées claires. On est en train d’affiner le projet, de finir la rédaction. Tout le monde va travailler ». Présenter un programme après les autres candidats peut-il être un handicap ? « A partir du moment où le projet sera présenté, on aura six jours pour l’expliquer avant le premier débat, ça suffit », affirme-t-il.

Explication n°2 : la trêve de Noël

« On ne va pas présenter le projet pendant que les gens mangent des marrons », lance Philippe Doucet, porte-parole de Manuel Valls. Il vaut mieux « se reposer » pendant les fêtes car en janvier, « on fera campagne pendant 29 jours non-stop ». « Tout va être dévoilé le 3, 4 janvier ». Tout ? « Ce ne sera pas un programme, mais des éléments d’un projet, des lignes de force, qui sont quasi finalisées. Ça avance super bien », affirme le député.

Guillaume Lacroix, vice-président du Parti radical de gauche (PRG), reconnaît que la campagne sera « très courte ». Sylvia Pinel a beau s’être lancée tard dans la course, « elle avait déjà lancé sa campagne indépendante le 26 novembre » souligne-t-il. « Donc l’équipe était constituée, l’organisation était déjà en route. Le programme du PRG existe déjà ». Les vacances de Noël seront consacrées à « peaufiner le projet de la candidate et organiser les déplacements de janvier ».

Une campagne faite dans l’urgence ?

En dépit de l’assurance affichée par les candidats « tardifs », « c’est problématique de présenter ses idées à moins de trois semaines du scrutin », estime Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof. « Les candidats semblent faire l’hypothèse qu’en quelques jours ils pourront marquer l’opinion avec quelques propositions fortes ». Une mission qui n’est pas impossible, mais qui est toutefois « très difficile, surtout dans un laps de temps si court », selon le chercheur, « puisqu’ils font partie de la même famille politique et que le vainqueur aura la mission de rassembler la gauche ». Peut-être est-ce parce qu’ils sont conscients de cette urgence que Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ont répondu ce jeudi à une pétition « Pour la sécurité sociale », se posant comme le défenseur de ce système face à François Fillon.

Partir tôt en campagne peut en revanche être un atout, estime le politologue. Cela a réussi à François Fillon lors de la primaire de la droite et à François Hollande lors de celle du PS en 2011. « Les électeurs apprécient qu’un candidat s’est préparé ». Ils pourront en juger dans deux semaines lorsque les programmes de tous les candidats seront connus.

 

 

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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