Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 20:38

80% des Français ne souhaitent pas que Sarkozy se présente

Huit Français sur dix ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l'élection présidentielle de 2017, un taux qui s'établit à 55% chez les sympathisants Les Républicains, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi.

L'ex-président français Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi le 13 janvier 2016 - AFP

Huit Français sur dix ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l'élection présidentielle de 2017, un taux qui s'établit à 55% chez les sympathisants Les Républicains, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi.

Invitées à dire si elles souhaitent que Nicolas Sarkozy se présente, 19% des personnes interrogées ont répondu «oui», contre 22% en février 2015 et 33% en juillet 2014. A l'inverse, 80% ont dit ne pas le souhaiter. 1% ne s'est pas prononcé.

Du côté des sympathisants Les Républicains (LR), la proportion de sondés souhaitant que le président de leur parti se présente en 2017 a chuté de 12 points sur un an, à 45%, contre 55% qui ne le souhaitent pas, selon ce sondage.

Plus des trois quarts des personnes interrogées (76%) pensent que M. Sarkozy serait «un moins bon candidat qu'en 2012» - taux qui s'établit à 51% chez les sympathisants LR-, contre 20% qui estiment qu'il serait «un meilleur candidat». 4% ne se sont pas prononcés.

Si Nicolas Sarkozy avait été élu président de la République en 2012, globalement, la situation de la France aurait été «ni meilleure ni moins bonne qu'aujourd'hui» selon 45% des Français sondés, «meilleure» pour 30%, «moins bonne» pour 25%.

Invitées à comparer l'ex-chef de l'Etat avec son successeur à l'Elysée, sur quatre caractéristiques, les personnes questionnées ont jugé François Hollande comme «le plus proche des Français» (50% contre 33%, 17% ne se prononcent pas) et «le plus sincère» des deux (48% contre 33%, 19% ne se prononcent). Mais des deux présidents, Nicolas Sarkozy comme président a donné «la meilleure image de la parole présidentielle» pour 51% contre 36% (13% ne se prononcent) et expliqué «le mieux son action» pour 51% contre 33% (16% ne se prononcent pas).

Le sondage a été réalisé les 14 et 15 janvier par internet auprès d'un échantillon de 1.048 personnes recrutées par téléphone, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 20:31

Hollande appelle à ne pas céder à «la peur», dans une allusion au FN

François Hollande a appelé samedi à ne pas céder à "la peur, ...

François Hollande à Tulle, le 16 janvier 2016 à Tulle - GEORGES GOBET AFPFrançois Hollande a appelé samedi à ne pas céder à «la peur, la peur de l'invasion, la peur du déclin, la peur de l'autre» dans une allusion à la montée du Front national, lors de ses voeux aux Corréziens, où il a répété qu'«il ne peut y avoir de territoires oubliés dans la République».

Après les «événements terribles» que la France a connus en 2015, «nous aurions pu nous replier sur nous-mêmes pour sécher nos blessures et nos larmes, nous aurions pu aussi nous déchirer dans la haine, nous diviser et nous perdre», a-t-il déclaré.

Mais le pays a montré au contraire «son attachement à la liberté, à ses valeurs», a enchaîné le chef de l'Etat, après avoir proclamé sa volonté de ne «délaisser» aucun territoire rural ou aucune banlieue devant les 1.800 Corréziens conviés.

«La plus grande menace qui pourrait atteindre notre pays, ce serait de perdre notre identité, j'allais dire notre âme», alors que «quelques manifestations honteuses» du racisme et de l'antisémitisme resurgissent, a encore souligné François Hollande.

Et, selon lui, «ce que nous devons conjurer a un nom, ça s'appelle la peur, la peur de l'invasion, la peur du déclin, la peur de l'autre» et face à cette tentation, «la meilleure réponse, c'est de nous unir».

Lors de cette 19e visite à Tulle depuis son élection à l'Elysée, François Hollande a célébré «une terre qui m'a accueilli, qui m'a fait confiance», une terre de «Résistance» et une ville «laborieuse, solide, affectueuse».

Pour autant, a-t-il relevé lors de ces «voeux aux territoires», «les angoisses» de ceux qui vivent dans ces territoires ruraux «se sont exprimées lors des consultations électorales de l’année dernière» et «sont exacerbées par la crise agricole (...) ou parce que des mutations industrielles viennent supprimer des emplois».

Une nouvelle fois, le chef de l'Etat a promis «de garantir l'égalité d’accès à tous aux services essentiels – la sécurité, la santé, l’éducation, l’emploi, la culture, le numérique».

Dans la matinée, il était passé en coup de vent à Brive-la-Gaillarde pour l'inauguration d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale. Puis, il avait inauguré un cinéma à Tulle, projet dont il avait «rêvé» comme maire, «soutenu» comme président du conseil général et posé la première pierre il y a un an comme président de la République.

«Il n'y a pas toujours autant de suites à ce que je peux poser de pierres ou proposer comme initiatives», a-t-il glissé.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 17:52

«On n'est pas couché»: Pas de clash, mais un échange tendu entre Valls et un invité

POLITIQUE Le nouveau numéro d'« On n’est pas couché » qui sera diffusé samedi, avec le Premier ministre en invité politique, a été enregistré jeudi…

Manuel Valls au 95e Congrès des maires de France, en 2012. - Lionel Guericolas - Virsual Press AgencyOn n’a pas clashé. Ce samedi, Manuel Valls est l’invité politique d’On n’est pas couché. Critiques et polémiques n’y changeront rien : l’émission a été enregistrée ce jeudi. Peu de choses ont filtré mais des membres du public ont éventé quelques-uns des temps forts.

Il semblerait ainsi que le Premier ministre et l’un des autres invités, Jérémy Ferrari, aient eu un échange tendu. L’humoriste a d’ailleurs partagé sur son compte Twitter le message d’un internaute saluant sa « bonne intervention » face à Manuel Valls tout en accompagnant ces quelques mots d’un émoji laissant supposer que celle-ci a été musclée.

Selon Télé 7 Jours, les deux hommes se seraient accrochés sur « un ton assez vif » au sujet de la politique française en Afrique. Le magazine avance également que l’entretien entre Manuel Valls, Léa Salamé et Yann Moix a duré une heure trente. Soit un quart d’heure de plus que ce qui était prévu.

Une première

Le passage de Manuel Valls dans le talk-show du samedi soir de France 2 est particulièrement attendu car, depuis la création de l’émission, en 2006, aucun Premier ministre en exercice ne s’était jusque-là assis dans le fauteuil de l’invité politique.

Officiellement, le socialiste participe à l’émission pour évoquer la sortie de son recueil de discours, L’Exigence, mais il fait peu de doute que les questions de politique intérieure et extérieure auront été évoquées dans l’interview. « Certes, Manuel Valls veut toucher un grand nombre de gens, souvent éloignés du politique et c’est louable. Mais il a plus à perdre qu’à gagner », confiait jeudi Cécile Delozier, consultante en communication auprès de responsables politiques, à 20 Minutes.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 08:33

Envoyé spécial. Marine Le Pen : la bataille des mots

Omniprésente dans les médias, chacune de ses petites phrases fait le buzz. Mais comment s'élabore le discours de la présidente du Front national ? De quoi est-il fait ?

Pour ce numéro de rentrée, "Envoyé Spécial" propose un nouveau rendez-vous, une séquence décryptage pour mettre à distance les discours, analyser les événements, les faits d'actualité et les tendances, plutôt que les subir.

Pour inaugurer cette séquence, la rédaction d'"Envoyé spécial" s'est intéressée à celle que vous avez vue partout ces derniers mois : à la radio, à la télévision, dans les journaux. Depuis septembre dernier, elle est omniprésente, de la crise des réfugiés aux élections régionales. Chaque petite phrase de Marine Le Pen sur l'actualité fait le buzz.

Dit-elle autre chose que son père ?

En quelques années, la présidente du Front national aurait réussi à crédibiliser son discours, à s'éloigner de l'image "extrémiste" associée à son père, Jean-Marie Le Pen. Certains disent même qu'elle serait la seule à parler "vrai".
Comment s'élabore ce discours et de quoi est-il fait ? Au-delà des petites phrases, que dit réellement Marine Le Pen ? Dit-elle autre chose que son père ? Nous nous sommes plongés dans les discours de Marine Le Pen depuis son investiture à la tête du parti, en 2011.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 08:26

Envoyé spécial. Marine Le Pen : la "submersion migratoire" à l'épreuve des faits

La France serait victime d'une "submersion migratoire" et subirait une "immigration massive" "impossible à assimiler". Lorsque Marine Le Pen intervient dans les médias, elle martèle ses "vérités". "Envoyé spécial" a vérifié. La réalité est sensiblement différente...

Marine Le Pen enchaîne les interventions médiatiques depuis le début de la crise des migrants. Elle dénonce une "submersion migratoire". Mais dit-elle la vérité ? A l’Office des Nations unies pour les réfugiés, on peut trouver des données chiffrées : sur les plus de 4 millions de Syriens qui ont fui leur pays depuis quatre ans, 2,2 millions sont en Turquie, 1,2 millions au Liban et 400 000 en Europe, soit moins de 10%. Au Liban, les réfugiés représentent aujourd’hui un tiers de la population. Comme si 22 millions de réfugiés étaient entrés en France depuis quatre ans. Notre pays va accueillir 24 000 Syriens, soit moins de 0,04% de sa population…

"L’invasion", une thématique traditionnelle de l’extrême droite

Au Musée de l’histoire de l’immigration, à Paris, sont exposés des journaux d'extrême droite qui dénoncent "l'invasion étrangère" dès les années 1930, avec l’afflux en France de réfugiés espagnols fuyant la guerre civile. Une thématique reprise par Marine Le Pen : "Dix millions d’étrangers entrés dans notre pays depuis trente ans […], il est impossible d’assimiler une immigration aussi massive." François Héran, démographe à l’Ined, arrive à une conclusion bien différente : "D’abord c’est à peu près 7 millions […]. L’Allemagne a absorbé 14 millions d’étrangers en trente ans, la Grande-Bretagne aux environs de 13-14, l’Italie aux environs de 10. Tous les grands pays européens dont la population est comparable font un peu plus que nous"… CQFD

Un extrait de "Marine Le Pen : la bataille des mots" un reportage d’Elise Le Guevel et Ghislain Delaval dans "Envoyé spécial", le jeudi 14 janvier.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 20:33

Appel à une primaire à gauche : que veulent vraiment les signataires

Lancé par des intellectuels et relayé par des politiques, un appel à la tenue d'une primaire à gauche pour la présidentielle de 2017 fait débat chez les socialistes, les écologistes et à la gauche de la gauche.

L'appel a réuni plus de 20 000 signatures en quatre jours. L'économiste Thomas Piketty, l'écologiste Daniel Cohn-Bendit, le sociologue Michel Wieviorka, l'ex-footballeur Vikash Dhorasoo ou l'écrivaine Marie Desplechin ont signé, lundi 11 janvier, un appel en faveur d'une primaire "des gauches et de l'écologie" en vue de l'élection présidentielle de 2017.

L'idée de cette tribune est née au cœur de l'été 2015, lorsque Michel Wieviorka reçoit Daniel Cohn-Bendit. Les deux amis en parlent alors au cinéaste Romain Goupil. Ils seront ensuite onze intellectuels à se retrouver autour d'un couscous, à la mi-décembre, dans un restaurant parisien, les onze premiers signataires du texte titré : "Notre système politique est bloqué." "L'idée est de faire bouger la société, explique Michel Wieviorka à francetv info. Il faut ouvrir le jeu et réoxygéner la vie politique et intellectuelle parce qu'actuellement, on est dans le vide. Ce n'est pas une énième pétition, on veut faire bouger les choses."

"En rêve, bien sûr qu’on pourrait"

Depuis sa publication, chacun à gauche se prononce sur cet appel à une grande primaire. "En rêve, bien sûr qu’on pourrait" organiser une primaire à gauche, a ironisé Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat en charge des relations avec le Parlement. "Si c'est une primaire de la refondation, si elle concerne toute la gauche pour la ressouder et la renforcer, si elle est ouverte sans être exclusive, d'Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon, alors oui, pourquoi pas ?" a lancé, habile, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS. Proche de Martine Aubry, Jean-Marc Germain, député socialiste, a salué "une belle initiative". Une primaire à gauche " nécessaire, inéluctable et salutaire" pour Aurélie Filippetti, ancienne ministre de François Hollande et députée PS.

"La primaire, pour moi, c’est oui", écrit Cécile Duflot dans Libération. L'ancienne ministre pourrait représenter Europe Ecologie-Les Verts. Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, s'est lui aussi fendu d'une tribune, toujours dans Libé. Proche de Pierre Laurent, qui pourrait concourir pour les communistes, il estime que l'initiative des onze permet un "débat sur une alternative de gauche en France et en Europe".

"Inimaginable"

Pour les proches du président de la République, François Hollande est le "candidat naturel de la gauche". Le fait qu'il occupe actuellement l'Elysée le place au-dessus de la mêlée et lui éviterait un passage par la case primaire, pourtant prévu par les statuts du PS. "Comment organiser un débat de primaires entre le chef de l’Etat, engagé dans la lutte antiterroriste, pris entre un conseil européen et une visite d’Etat, d’une part, et des candidats écologiste, socialiste dissident et issu de la gauche radicale ? Inimaginable…", résume Le Monde.

Inimaginable également pour Jean-Luc Mélenchon, mais pour des raisons différentes. "Je ne veux pas être dans une primaire, car si François Hollande gagne la primaire, je ne respecterai pas le résultat et je n’appellerai pas à voter pour lui", explique le leader du Parti du gauche. Un refus qui ne représente pas un obstacle pour Michel Wieviorka. Le sociologue veut croire que "s'il y a une primaire de toutes les gauches, François Hollande devra y aller".

"Nous continuerons pour aérer la vie politique sclérosée"

Primaire ou pas, le débat actuel montre une gauche morcelée, fragmentée. Et les signataires de la tribune ont au moins réussi à "secouer le cocotier". "Nous continuerons notre démarche, nous publierons des textes thématiques pour ouvrir des débats et aérer la vie politique sclérosée", promet Michel Wieviorka. "Nous voulons du contenu, des idées, des échanges exigeants", écrivent les signataires de l'appel. Dans leur tribune, ils dénoncent aussi la "médiocrité de l’offre politique et son incapacité à se renouveler". Une façon de raviver la flamme à gauche au-delà de la question du candidat pour la présidentielle.

Un mouvement citoyen de réappropriation de la vie politique qui pourrait faire penser à Podemos, en Espagne. Fondé en 2014, dans la lignée du mouvement des Indignés, ce parti de gauche alternative a réalisé une percée historique aux élections législatives le 20 décembre 2015. Il est devenu la troisième force politique espagnole en réunissant plus de 20% des voix. Michel Wieviorka tempère : "Un mouvement, c'est beaucoup, mais nous voulons initier un processus, c'est certain."

Un "Podemos à la française" ?

Le constat dressé par les signataires de l'appel à la primaire est, en tout cas, similaire à celui qui était fait par Podemos. Promettant un renouvellement du personnel et de l'offre politique, le parti espagnol a émergé en dénonçant la sclérose de la vie politique et la corruption des élus espagnols. Podemos a également bénéficié d'un contexte favorable : "Des effets sociaux dramatiques de la crise économique et sociale", d'une part et "l'impasse électorale dans laquelle se trouvait l'Espagne", explique Héloïse Nez, sociologue et auteure de Podemos, de l'indignation aux élections (Ed. Les petits matins, 2015).

Un "Podemos à la française" est-il envisageable ? "L'impasse politique a permis la création de Podemos, qui s'est glissé dans la brèche. Il y avait un espace à prendre", estime la sociologue. Les signataires de la tribune observent, aujourd'hui, une impasse politique en France, mais le contexte est différent. "Le panorama français est plus occupé, la gauche des socialistes est très fragmentée, une nouvelle organisation aurait du mal à se faire une place", souligne Héloïse Nez. Et la sociologue souligne une difficulté majeure pour la gauche française : "Le message contestataire est très fortement capté par le Front national." Toutefois, pour celle qui a analysé la réussite fulgurante de Podemos, la gauche française "pourrait s'inspirer de ce qui a fonctionné en Espagne".

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 20:13

Si François Fillon est battu à la primaire à droite, il "quitte la politique"

La primaire se tiendra les 20 et 27 novembre prochains.

Une victoire sinon rien. François Fillon est candidat à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017. S'il n'est pas élu pour représenter son camp, l'ancien Premier ministre assure qu'il "quittera la politique", sur BFM-RMC, vendredi 15 janvier. La primaire se tiendra les 20 et 27 novembre prochains.

Alain Juppé en tête dans les sondages

"Ce n'est pas pour bouder dans mon coin parce que je n'ai pas obtenu la majorité que je voulais", poursuit-il. Mais en tant qu'ancien Premier ministre, François Fillon estime que s'il n'est pas suivi sur son projet, il "n'aura plus rien à apporter" à la vie politique française.

Parmi les candidats déclarés à cette primaire figure également l'ancien Premier ministre Alain Juppé, qui domine les sondages. Les anciens ministres Hervé Mariton et Nadine Morano sont également dans la course. Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire devraient se porter candidats en 2016.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 20:06

la primaire de la droite et du centre se tiendra les 20 et 27 novembre 2016

Thierry Solère, responsable de l'organisation de ce scrutin, a confirmé ces dates.

Les dates de la primaire à droite pour 2017 sont fixées. Elle se tiendra les 20 et 27 novembre prochains, a indiqué vendredi 15 janvier le député Thierry Solère (Les Républicains), responsable de l'organisation de ce scrutin. Invité sur France Info à confirmer ces deux dates, alors que certains chez Les Républicains auraient préféré que le scrutin soit avancé, Thierry Solère a répondu : "Tout à fait. Les dates ont été arrêtées, c'est le 20 et 27 novembre" et il a précisé qu'il serait ouvert à "tous ceux qui partagent les valeurs de la droite et du centre".

Plus de dix mille bureaux de vote

"Aujourd'hui, toutes les règles sont bien fixées", a-t-il assuré, rappelant qu'il y aurait "10 337 bureaux de vote". "C'est moderne, ça fera une assiette très large. (...) Ça donnera à celui ou celle qui gagnera cette primaire (…) une légitimité formidable pour se présenter à la présidentielle, a-t-il développé. C'est une primaire bien organisée pour être incontestable le moment venu dans ses résultats."

Parmi les candidats déclarés à cette primaire figurent les anciens Premiers ministres Alain Juppé et François Fillon, ainsi que les anciens ministres Hervé Mariton et Nadine Morano. Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet devraient se porter candidats en 2016. La droite espère entre deux et trois millions de votants.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 08:38

Les «petites phrases» de Martine Aubry pendant ses voeux à la presse

POLITIQUE La maire PS de Lille présentait, ce jeudi, ses vœux à la presse. Cérémonie au cours de laquelle Martine Aubry est revenue sur une « année chaotique »…

Martine Aubry, maire (PS) de Lille, à présenté ses vœux à la presse ce jeudi. - M.Libert / 20 Minutes

Tradition oblige. Martine Aubry, maire (PS) de Lille, présentait, jeudi matin, ses vœux aux représentants de la presse régionale. A cette occasion, l’élue a abordé les terribles événements de 2015, qualifiant cette année de « chaotique ». Elle ne s’est pas non plus privée d’aborder les quelques points d’actualité qui lui tiennent à cœur.

On n’entend pas souvent Martine Aubry s’exprimer sur des sujets nationaux. Mais quand la maire de Lille parle, elle sait se faire entendre. Lors de cette cérémonie des vœux à la presse, l’élue socialiste est longuement revenue sur les attentats qui ont frappé la France en 2015.

> Soutien à François Hollande.

En quelques phrases, elle a réaffirmé son soutien à François Hollande pour les mesures prises par le gouvernement, notamment après les attentats de novembre, comme l’instauration de l’état d’urgence ou les frappes en Syrie. Martine Aubry approuve aussi la plupart des mesures contenues dans la loi antiterroriste, dont les perquisitions de nuit, les assignations à résidence ou la fermeture des « lieux de haine ».

> Contre la déchéance de nationalité

C’était aussi l’occasion pour elle d’enchaîner sur les points de discorde, à commencer par la déchéance de nationalité. « Je suis contre », a martelé la maire de Lille. « C’est inefficace et inopérant », « on s’égare pour courir après je ne sais qui », a-t-elle ajouté.

> Stop au crédit d'impôt compétitivité

Dans la foulée, Martine Aubry a lancé un autre pavé dans la mare du gouvernement, au sujet du Crédit d’impôt compétitivité. « Il faut infléchir la politique économique », explique-t-elle. « Faut-il continuer à verser les 15 milliards sur les 40 qui restent à verser à des entreprises dont un grand nombre n’a pas respecté les engagements qu’elles avaient pris ? » s’est interrogée l’élue, estimant que cet argent serait plus utile en étant consacré à la relance de la demande publique et privée.

> La primaire à gauche

Après son discours, Martine Aubry a eu aussi un petit mot sur une éventuelle primaire de la gauche pour l’élection présidentielle de 2017: « C’est une bonne chose de réfléchir ensemble », a-t-elle commencé, mais « le problème du candidat est second, il nous faut d’abord pouvoir présenter un projet commun ».

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 07:46

Manuel Valls invité d'"On n'est pas couché" : un débat risqué ou un coup de com' assuré ?

Le Premier Ministre est l'invité de Laurent Ruquier, samedi 16 janvier.

Il affrontera Léa Salamé et Yann Moix, samedi soir, sur France 2. Manuel Valls est l'invité de l'émission "On n'est pas couché", animée par Laurent Ruquier, samedi 16 janvier. C'est la toute première fois que le talk-show recevra un Premier Ministre. Le chef du gouvernement sera interviewé pendant environ une heure.

Si Manuel Valls se rend sur le plateau d'"On n'est pas couché", c'est avant tout pour parler du livre qu'il publie, regroupant tous ses discours après les attentats du 13 novembre. "Mais il va de soi, et d’ailleurs ça en est la conséquence, que la déchéance de nationalité et autres sujets seront aussi mis sur le tapis", explique Laurent Ruquier sur RTL.

Une volonté de s'adresser "à tous les publics"...

A Matignon, les proches de Manuel Valls ont expliqué que le Premier Ministre allait "parler de fond" en "s'adressant à tous les publics". Il avait par exemple fait plusieurs apparitions sur des plateaux moins "attendus", comme le "Petit Journal" de Canal+.

L'émission, enregistrée le jeudi, reste tout de même une épreuve risquée pour les hommes politiques, confrontés au duo de chroniqueurs et à Laurent Ruquier. Le présentateur assure pourtant que le Premier ministre n'a pas été bien compliqué à convaincre.

L'animateur fait remarquer qu'il ne s'agit pas du premier passage de Manuel Valls dans le fauteuil bleu, puisqu'il y a déjà pris place huit fois, comme le souligne BFMTV. "C’est une émission qu’il connaît", note Laurent Ruquier, qui promet que le locataire de Matignon "sera traité comme les autres invités politiques, mais comme il est Premier ministre, on s'adressera peut-être un peu différemment à lui".

... ou un simple coup de com' ?

Ses opposants ne voient pourtant pas la participation de Manuel Valls à l'émission du même œil. Le Premier Ministre est accusé de se montrer dans des programmes d'"infotainment", mixant information et divertissemen. Le chef du gouvernement a même été interpellé dans l'hémicycle, le 13 janvier.

"Pensez-vous vous rapprocher de la france qui se lève tôt en allant sur le plateau d''On n'est pas couché', Monsieur le Premier ministre ? Cette émission qui ne sert pas la grandeur politique est peut-être intéressante pour le socialiste Manuel Valls, mais ce n'est surtout pas la place du Premier ministre de la France", a déclaré à l'Assemblée le député des Républicains Jean-Charles Taugourdeau. Celui-ci a même vu dans cette participation une communication "digne de 'Top Chef'" de la part de Manuel Valls.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
  • Contact

Recherche

Liens