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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 20:42

Tweets de Marine Le Pen et Gilbert Collard : une enquête ouverte pour "diffusion d'images violentes"

L'enquête a été ouverte à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Marine Le Pen et Gilbert Collard dans le viseur de la justice. Une enquête a été ouverte, mercredi 16 décembre, pour "diffusion d'images violentes" après les tweets de la présidente du Front national et du député du Rassemblement bleu Marine sur les exactions du groupe Etat islamique.

L'ouverture de cette enquête fait suite à un signalement du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve auprès de la plateforme Pharos de la direction centrale de la police judiciaire, afin qu'elle "puisse se saisir de l'affaire".

Une polémique avec Jean-Jacques Bourdin

Marine Le Pen a notamment posté trois photos avec le texte : "Daech c'est ça !" : un homme vêtu d'une combinaison orange sous les chenilles d'un char, un homme vêtu de la même manière brûlé vif dans une cage, et un corps d'homme décapité avec la tête posée sur le dos.

Ces tweets se voulaient une réponse à des propos tenus par l'animateur de RMC Jean-Jacques Bourdin, qui a évoqué "deux phénomènes qui se ressemblent" à propos du parti frontiste et du groupe Etat islamique.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 18:48

Réunir la droite et la gauche pour faire reculer le chômage ? L'idée d'un "pacte républicain" pour l'emploi, émise par Jean-Pierre Raffarin, mercredi 16 décembre, sur Europe 1, a rencontré un écho favorable au sein de l'exécutif. Sur son compte Twitter, le Premier ministre, Manuel Valls, a soutenu cette idée, alors que le gouvernement prépare, pour janvier, des mesures pour l'emploi.

Sur les bancs de la majorité, pourtant, tout le monde n'est pas emballé. Pouria Amirshahi, député PS de la neuvième circonscription des Français établis hors de France, membre des frondeurs, explique à francetv info pourquoi il considère que cette proposition n'a qu'un intérêt tactique.

Francetv info : Que vous inspire la proposition de "pacte républicain" contre le chômage émise par Jean-Pierre Raffarin ?

Pouria Amirshahi : Je ne connais pas encore les détails de ce projet, et je ne veux pas préjuger de son contenu. Ce que je constate, en revanche, c'est que cela fait vingt ans que la droite et la gauche de gouvernement proposent les mêmes choses d'un point de vue économique et social : baisse du prétendu "coût du travail" - avec des conséquences catastrophiques sur l'emploi -, recul du niveau de protection sociale au nom de la protection d'un modèle français...

Je ne suis pas son interprète, mais je comprends que Jean-Pierre Raffarin souhaite simplement que ceux qui proposent les mêmes solutions depuis vingt ans finissent par l'assumer collectivement.

Vous ne seriez donc pas prêt à y prendre part...

J'ai certaines convergences avec Jean-Pierre Raffarin, notamment sur des sujets tels que la francophonie ou le droit d'asile. Mais si ses solutions, en matière économique, se résument à substituer la précarité au chômage, alors nous serons en désaccord.

Je constate, par ailleurs, que c'est sous son gouvernement qu'a été amorcé le tournant libéral que nous connaissons aujourd'hui. Et pour quel bilan ? Le nombre de pauvres a-t-il baissé depuis ? Et le nombre de chômeurs ? Et le vote FN ? La France est-elle plus apaisée ? Je ne fais pas preuve de sectarisme à l'égard de Jean-Pierre Raffarin, mais il est difficile de se poser en recours aux problèmes lorsqu'on a participé à les créer.

On a pourtant l'impression que l'idée d'une coalition gauche-droite séduit de plus en plus. Un sondage (PDF), publié au lendemain des régionales, indique même que près de 7 Français sur 10 y seraient favorables...

Mais c'est normal ! Si vous me demandez si je préfère la concorde aux polémiques entre les partis, je vous répondrai la même chose. La vrai question est plutôt : sur quel programme et quel projet de société doit-on s'entendre ? Si c'est pour proposer davantage de précarité, je pense que les résultats de ces sondages seraient bien différents.

Selon moi, les Français prennent leurs distances avec la politique car ils ont l'impression qu'une minorité de "bien lotis" décident de choses que n'approuvent pas la majorité des "moins bien lotis". Or, nous pouvons faire autrement, en commençant, par exemple, par retourner vers le peuple pour le consulter sur ces sujets. C'est peut-être là le mérite du projet de Jean-Pierre Raffarin : créer un consensus entre libéraux pour clarifier l'offre politique

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 13:55

Comment Marine Le Pen en est venue à diffuser des images d'atrocités revendiquées par l'Etat islamique, en quatre actes

La présidente du FN a réagi sur Twitter à un parallèle fait par l'animateur de BFMTV Jean-Jacques Bourdin entre le FN et le groupe jihadiste.

Tollé au Front national après l'émission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV, mercredi 16 décembre. Il recevait l'universitaire spécialiste de l'Islam Gilles Kepel. Face à lui, l'animateur a tenu des propos confus, évoquant "une communauté d'esprit" entre deux formes de repli identitaire, la montée du FN et celle du jihadisme. Un "dérapage inacceptable" pour Marine Le Pen, qui a posté sur Twitter des photos d'exécutions perpétrées par l'Etat islamique en interpellant l'animateur. Retour en quatre actes sur cette escalade :

Acte 1. Bourdin évoque des "liens" entre Daech et le FN

L'animateur évoque deux fois le Front national dans cette interview sur le jihadisme français. Dans une première séquence, il interroge Gilles Kepel sur l'analyse que fait ce dernier dans un livre. La montée du FN et celle de l'Etat islamique sont "deux phénomènes qui se ressemblent" car ils naissent d'un sentiment d'exclusion, explique l'universitaire.

Mais c'est sans doute un second passage de l'interview qui choque le FN. "Je vais revenir sur les liens entre Daech et le Front..." commence Jean-Jacques Bourdin, avant de se reprendre. "Pas les liens directs entre Daech et le Front national, mais ce repli identitaire, qui finalement est une communauté d'esprit. Parce que l'idée, pour Daech, c'est de pousser la société française au repli identitaire", déclare l'animateur à son invité.

Acte 2. Marine Le Pen diffuse des images d'exécutions

La présidente du Front national lui répond immédiatement sur Twitter, voyant dans ses propos un parallèle entre l'organisation terroriste et son parti. "Jean-Jacques Bourdin, Daech, c'est ça", répète-t-elle dans trois messages adressés au compte du journaliste, reprenant des images de propagande des jihadistes qui montrent des exécutions sanglantes et que nous avons choisis de ne pas reproduire. Des tweets de Marine Le Pen signés de ses initiales, ce que font habituellement les politiques pour signaler les messages qu'ils ont eux-mêmes rédigés.

De son côté, le compte Twitter du FN appelle les électeurs du parti à dire "ce que vous en pensez" à la radio RMC, diffusant le numéro de téléphone de la station.

Acte 3. Collard publie à son tour une image d'exécution

Plusieurs cadres du FN embrayent. Le député Front national du Gard Gilbert Collard publie à son tour sur son compte Twitter la photo d'une exécution, avec ce commentaire : "Bourdin compare le FN à Daech : le poids des mots et le choc des bobos !"

Joint par francetv info, Gilbert Collard a ainsi réagi : "Depuis ce matin, je reçois des appels de personnes outrées, écœurées, certaines sont en larmes d'avoir été comparées à des soutiens de Daech. Je n'ai fait que mettre des images sur des mots que certains imbéciles emploient. Si c'est une maladresse, que Jean-Jacques Bourdin s'excuse ! Ruth Elkrief avait déclaré plus ou moins la même chose, elle s'est expliquée, et je l'en ai remerciée. Mais il faut savoir ce que l'on dit." Et de conclure : "J'assume ! Qu'on me poursuive, et qu'on donne la légion d'honneur à M. Bourdin si nous avons tort de réagir lorsqu'on nous compare à des assassins ! C'est trop facile."

Acte 4. Marine Le Pen ne regrette rien

Jointe par Le Lab pour savoir si elle ne pensait pas être allée trop loin en diffusant ces images, Marine Le Pen a répondu : "Ah bon, ce n'est pas Bourdin qui va loin en faisant un parallèle entre ces barbares et le Front ?"

Et elle a ajouté, précise Le Lab : "C'est la deuxième fois qu'il se permet ce genre de comparaison, c'est inadmissible ! Madame Elkrief a fait la même chose dimanche soir. Il est manifestement bon de leur rappeler les atrocités de Daech pour qu'ils prennent conscience de l'énormité de leur comparaison." Elle a conclu en expliquant que la presse avait été "moins prude pour diffuser massivement la photo du petit Aylan". L'image de cet enfant syrien retrouvé mort le 2 septembre sur les côtes turques, après le naufrage d'un bateau de migrants en mer Egée, avait choqué la planète.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 13:27

Quel positionnement la France devrait-elle adopter face à Daech en Syrie ?

L'UDI a soutenu, depuis leur lancement il y a deux mois, les frappes aériennes contre Daech en Syrie. Cependant, force est de constater que si ces frappes ont permis de freiner l'avancée des terroristes et de reprendre le contrôle de certaines villes, elles n'ont suffi ni à entamer une véritable reconquête territoriale, ni à affaiblir durablement Daech.Nos actions doivent à présent nous permettre d'atteindre nos buts de guerre. La question d'une intervention au sol reste irrémédiablement posée. Refuser d'aller combattre ces monstres sur leur sol, c'est se résoudre à ce que cette guerre ne se livre que sur le nôtre. Soyons clairs : il n'est pas question que la France se lance seule dans ce combat.L'exigence est aujourd'hui, en appui des forces alliées de la région, d'élargir la coalition internationale en associant mieux la Russie, qui pourra intervenir sous l'égide des Nations-Unies et définir une solution politique concertée pour stabiliser la zone de manière durable. Ce véritable « Yalta de la lutte contre le terrorisme » que nous appelons de nos vœux, devrait être la première réponse face à Daech.Si dans l'indicible horreur, Daech et le régime syrien se valent, force est de constater que l'un nous fait la guerre et l'autre pas. Il est urgent d'en tirer les conséquences, comme en leur temps Roosevelt, Churchill et De Gaulle s'étaient entendus avec Staline pour éradiquer le nazisme !

Ces attentats montrent-ils que l'Europe de la défense devient une nécessité ?

Enfin, la France doit prendre l'initiative de relancer l'Europe de la défense, que l'UDI appelle de ses vœux depuis des années. Souvenons-nous que l'Europe a été créée, au lendemain de la seconde guerre mondiale, pour préserver la paix.C'est en unissant leurs forces et en mutualisant nos moyens, notamment au niveau des échanges de renseignement, que les Etats membres pourront lutter plus efficacement contre le terrorisme et protéger le peuple européen de la barbarie. L'effort de la France est massif, mais tous s'accordent pour dire que nous avons atteint notre capacité maximale : 34 000 soldats sont actuellement engagés, tant en opérations intérieures qu'en opérations extérieures, dont 80% le sont en Afrique.Il est urgent que les pays européens s'unissent pour se donner les moyens de mener une lutte implacable contre le terrorisme islamiste.

Suite aux attentats du 13 novembre, quelle est votre analyse de ces évènements et que pensez vous de la réaction du Président de la République ?

La France a, une nouvelle fois, été touchée en plein cœur par des attentats, les plus meurtriers de notre histoire. Lorsque la barbarie frappe notre pays, la cohésion nationale et le consensus politique s'inscrivent ainsi comme une évidence à consolider chaque jour, au même titre que le rejet des amalgames, du racisme, de l'extrémisme et de l'intolérance.

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 08:07
Photographies fleurs d'automne
Photographies fleurs d'automne
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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 21:39

Laurent Wauquiez remplace Nathalie Kosciusko-Morizet au poste de numéro 2

voir les photos ©Photo:AFP/STEPHANE DE SAKUTIN

C'est officiel : la vice-présidente du parti en quitte la direction, après ses critiques à l'encontre de la stratégie du "ni-ni", défendue par Nicolas Sarkozy entre les deux tours des élections régionales. Elle sera remplacée par l'actuel numéro 3. "NKM" envisage désormais de se présenter à la primaire de 2016.

Nathalie Kosciusko-Morizet, très critique envers la ligne politique de Nicolas Sarkozy, quitte officiellement la direction du parti Les Républicains (LR) ce mardi 15 décembre. Elle est remplacée au poste de vice-président délégué par Laurent Wauquiez. Éric Woerth devient, lui, secrétaire général chargé du projet. Isabelle Le Callennec est nommée vice-présidente du parti.

Le départ de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction a été décidé lors d'un bureau politique (BP) du parti, au lendemain du second tour et des critiques formulées par la députée de l'Essonne. "Si les électeurs avaient appliqué le 'ni-ni', nos candidats dans le Nord-Pas-de-Calais (Xavier Bertrand) et en région PACA (Christian Estrosi) auraient été battus", a lancé NKM dimanche soir sur TF1. "C'est une évidence et je suis heureuse que les électeurs n'aient pas appliqué le 'ni-ni'". Ces propos auraient ulcéré Nicolas Sarkozy. "C'est la dernière fois que tu représentes Les Républicains à la télévision", lui aurait assené le président du parti.

Sur France Info ce mardi matin, elle est revenue sur son éviction. "J'ai appris ça dans une dépêche AFP, j'aurais trouvé ça mieux qu'ils me le disent en face, explique-t-elle. En quelque sorte, j'ai reçu le verdict avant le procès". Bien qu'elle perde sa position de numéro deux du parti, NKM maintient ses propos sur la stratégie des Républicains : "Il ne faut pas renvoyer dos à dos le Parti socialiste et le Front national, plaide l'ancienne ministre. Les uns sont nos adversaires et les autres sont nos ennemis. Si les électeurs avaient appliqué le fameux 'ni-ni', dans le Nord vous auriez Marine Le Pen et dans le Sud vous auriez Marion Maréchal-Le Pen", défend NKM.

- "S'il n'y a qu'une ligne et qu'une tête, pourquoi il y a une primaire ?" -

Commentant son départ forcé, elle s'interroge : "On va remplacer les gens qui ne sont pas d'accord par des gens qui sont au garde-à-vous ?". Selon elle, "le parti politique, il appartient aux militants, il n'appartient pas à ses cadres". "Je veux partager cette ligne avec tous ceux qui pensent qu'on ne redressera pas la France avec des réactionnaires", indique Nathalie Kosciusko-Morizet. Pour cela, elle n'exclut pas de se présenter à la primaire des 20 et 27 novembre 2016. "C'est une question qui se pose, ce qui s'est passé m'a rapprochée de cette hypothèse", explique-t-elle à France Info. "S'il n'y a qu'une ligne et qu'une tête, pourquoi il y a une primaire ?".

"Je n'échange pas mes convictions contre un poste", a-t-elle déjà martelé sur RTL lundi, après l'annonce de son éviction. "C'est très bizarre, au moment où on parle de lancer un débat (...) très nécessaire au regard des résultats des régionales, de commencer le débat par la mise à l'écart de ceux qui ne sont pas d'accord", a-t-elle réagi à la radio, qualifiant sa relation avec Nicolas Sarkozy de "franche, dans le genre brutal".

- "Une nouvelle équipe" début janvier -

"Je présenterai une nouvelle équipe au début du mois de janvier. Je vais voir tout le monde", a indiqué Nicolas Sarkozy lundi à plusieurs journalistes, à l'issue du bureau politique, ajoutant qu'il souhaitait agir "avec sang-froid, sans précipitation, sans drame et sans excès". La nouvelle équipe sera composée "avec un souci de fond et de cohérence", a-t-il indiqué, sans réagir directement à l'éviction annoncée de NKM. "On préfère que les responsables du mouvement expliquent la position du mouvement. Et pas la leur", a-t-il lancé.

En BP, le président des Républicains a attaqué NKM "bille en tête", lui reprochant ses déclarations de la veille, selon plusieurs participants. "Ceux qui marquent des buts contre leur camp, ça suffit (...) En Île-de-France (gagnée dimanche par Valérie Pécresse, ndlr), il y a un seul problème, et c'est chez toi, à Paris, mais on va s'en occuper", a lancé Nicolas Sarkozy à l'ex-candidate malheureuse à la mairie de Paris, rapportent des témoins.

- NKM soutenue par Alain Juppé -

"Penser que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne", a lancé NKM à la presse à la sortie du BP. "Moi, je n'échange pas mes convictions contre une place", a-t-elle ajouté. Alain Juppé, absent du bureau politique, lui apporte son soutien. "L'exclusion n'est jamais une bonne réponse. Tout est question de savoir comment on conçoit le parti. Est-ce qu'il peut y avoir des opinions diverses ou est-ce qu'on doit être en colonne par un ?", s'est-il interrogé lundi. "C'est dommage de se priver des talents" de NKM, a-t-il ajouté ce mardi sur RTL. J'ai été chef de parti. Si j'avais exclu tous ceux qui n'étaient pas exactement dans ma ligne, il ne serait pas resté grand-monde".

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 21:33

Longuet (LR) favorable à avancer la date de la primaire à droite

voir la photo ©Photo:AFP/Archives/STEPHANE DE SAKUTIN

Le sénateur LR Gérard Longuet s'est dit mardi favorable à une primaire de la droite avancée et aurait préféré "un vote" au sein de son parti concernant le sort de NKM évincée de la direction des Républicains au lendemain des régionales.

Interrogé sur le fait de savoir s'il fallait avancer la date de la primaire de la droite et du centre, comme le demandent certains, M. Longuet s'est dit favorable à cette option lors de l'émission "Preuves par trois" Public Sénat/AFP/Dailymotion.

"Je pense que si on peut le faire pourquoi ne pas le faire", a-t-il dit, évoquant la date de "fin juin". "Serons nous prêts pour une campagne qui commencerait en avril?", a-t-il interrogé.

"Le bureau politique d'une heure et quart (de lundi, ndlr) n'a pas permis d'épuiser le sujet", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de son poste de numéro deux au sein du parti, il a expliqué qu'il aurait "préféré qu'on vote et qu'on parle".

"Sur la forme Nathalie a un petit souci, elle parle parce qu'elle est vice-présidente mais un vice-président c'est quelqu'un qui seconde le président or manifestement elle n'est pas sur la ligne du président", a-t-il dit.

"J'approuve sa liberté de parole, sa liberté de parole a des contreparties", a-t-il commenté.

Interrogé par ailleurs sur Marine Le Pen, M. Longuet a jugé que "que sa qualification soit probable c'est très fort" mais qu'il ne croyait "absolument pas" qu'elle puisse l'emporter au final car "il y a un fonds commun qui nous fédère qui est la démocratie, la construction européenne, l'ouverture des frontières".

Interrogé enfin sur la recomposition politique, que certains appellent de leurs voeux comme l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, il a expliqué: "Le problème pour le président élu en 2017 se posera en termes simples: il l'emportera devant Mme Le Pen avec des voix qui viendront de la droite et de la gauche, il faut donc réfléchir à cette évidence", a-t-il dit.

"Ce que nous n'avons pas fait en 2002 et nous avons eu tort", a-t-il ajouté en référence à l'élection de Jacques Chirac au second tour face à Jean-Marie Le Pen (FN).

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 21:12

Comprenez-vous la reconduction de Claude Bartolone au perchoir ?

1113 votants

voir la photo ©Photo:AFP

Après sa défaite aux élections régionales en Ile-de-France, le candidat perdant Claude Bartolone (PS) a remis en jeu son mandat de président de l'Assemblée nationale. Il a été choisi, ce mardi, par les députés socialistes pour conserver son fameux perchoir. Lors de cette réunion, Bruno Le Roux, président du groupe PS, s'est exprimé. « Claude Bartolone a été un très bon président de l'Assemblée nationale. Je vous propose que nous lui redonnions notre confiance ». Une manière de le légitimer à son poste.

Pour le reconduire, pas besoin de vote. Claude Bartolone a été acclamé. Il a aussi profité de cette réunion du groupe PS pour faire son mea culpa. Pendant la campagne des régionales, il avait accusé Valérie Pécresse, sa rivale chez Les Républicains, de défendre « Versailles, Neuilly et la race blanche ». Il est revenu sur cette déclaration : « Je reconnais que mon expression n'était pas forcément calibrée ».

Mais pour le moment, il est absent de son perchoir et il devrait déserter l'Assemblée nationale pendant une dizaine de jours. Mardi 15 décembre, il s'est rendu à l'hôpital américain de Neuilly pour des examens cardiologiques. Son entourage parle d'un état de « surchauffe ». Il a donc besoin de repos et tous ses rendez-vous des prochains jours ont été annulés.

Une absence lors des questions au gouvernement huée, ce mardi, par la droite. Claude Bartolone a été accusé par des élus Les Républicains de « déserter ». Et Laurence Dumont, député socialiste, a même pris sa place au perchoir. « Il est où, il est où », se sont interrogés les députés de la droite.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 20:41

Juppé ou Sarkozy largement gagnants contre Marine Le Pen, selon un sondage

voir la photo ©Photo:AFP/FRED TANNEAU

Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy seraient largement gagnants, de 40 à 28 points d'écart, face à Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, François Hollande n'étant pas qualifié, selon un sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL publié mardi.

En cas de second tour Nicolas Sarkozy-Marine Le Pen, le premier l'emporte très largement avec 64% contre 36% pour cette dernière. Si c'est Alain Juppé qui parvient au second tour, il écrase Mme Le Pen avec 70% contre 30% des suffrages. M. Juppé obtiendrait 81% des voix de François Hollande au premier tour, là où Nicolas Sarkozy n'en obtiendrait que 46%.

Trois configurations de premier tour ont été testées dans cette enquête: dans la première, où Nicolas Sarkozy et François Bayrou sont respectivement candidats des Républicains et du MoDem, Marine Le Pen (26%) est qualifiée pour le second tour avec M. Sarkozy (24%). M. Hollande (19%) suit, tandis que François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon sont à égalité avec 10,5% des voix, devant Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France, 4,5%).

Dans la seconde configuration, sans François Bayrou, Marine Le Pen (27,5%) est aussi en tête devant Nicolas Sarkozy (26%), François Hollande obtenant 22% des voix, Jean-Luc Mélenchon 12%, Nicolas Dupont-Aignan 7%.

Dans la dernière option, où Alain Juppé est candidat LR et François Bayrou n'est pas candidat, le maire LR de Bordeaux est en tête avec 31%, devant Marine Le Pen (28%), suivie du président de la République (20%), M. Mélenchon (11%) et Nicolas Dupont-Aignan (4,5%).

Dans les trois configurations, Cécile Duflot (EELV) obtient 3% des suffrages, Philippe Poutou (NPA) 1,5% et Nathalie Arthaud (LO) 1%.

Sondage réalisé en ligne les 14 et 15 décembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes "représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus" selon la méthode des quotas.

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15 décembre 2015 2 15 /12 /décembre /2015 16:58

Depuis 2012, le FN a multiplié par 11 son nombre d'élus

Le parti de Marine Le Pen compte désormais 1 992 élus. Après la présidentielle de 2012, il n'en totalisait que 181.

Lorsque François Hollande a accédé à l'Elysée, en mai 2012, le Front national comptait, en tout et pour tout, 181 élus en France. Un peu plus de trois ans plus tard, le nombre d'élus frontistes a été multiplié par 11. Selon les calculs de francetv info, réalisés après les élections régionales, ils sont désormais 1 992.

Cette énorme progression est surtout due aux résultats obtenus lors des élections municipales de 2014. Le FN, vainqueur dans 11 villes, avait réussi à faire élire un total de 1 544 conseillers municipaux, contre 59 avant ce scrutin. Dimanche 13 décembre, le second tour des élections régionales a encore permis au Front national de gonfler ses effectifs, passant de 118 conseillers régionaux à 358.

Depuis 2012, le Front national a, en outre, fait son entrée au Parlement (2 députés, 2 sénateurs), et gagné 21 sièges au Parlement européen et 61 postes de conseillers départementaux.

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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