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27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 16:31
Impôts, nouveaux billets, taxes touristiques... Tout ce qui change au 1er mai
De nombreux changements, économiques notamment, surviendront en ce mois de mai. Voici ce qui vous attend...
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La CSG baisse pour certains retraités et les tarifs réglementés du gaz chutent

“Les retraités sont une partie précieuse de la Nation. Pour ceux qui touchent moins de 2000 euros, nous annulerons en 2019 la hausse de la CSG qui a été subie”. Cette déclaration d’Emmanuel Macron, faite lors de son allocution du 10 décembre dernier, répond à la crise des “gilets jaunes“.

Par conséquent, suite à cette annonce du président et à partir du mois de mai, le taux de prélèvement de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) repassera à 6,6% au lieu de 8,6% pour les retraités dont la pension nette mensuelle est inférieure à 2000 euros.

En outre, le 9 mai prochain, les retraités concernés par l’annulation de cette hausse de 1,7 point seront remboursés pour l’intégralité des montants versés en première partie d’année. Le cabinet d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé a indiqué au Figaro que 3,5 millions de foyers sont concernés par ce changement.

Autre bonne nouvelle pour les ménages, les tarifs réglementés de vente de gaz d’Engie diminuent. Ils ont déjà baissé de 0,73% en février et de 1,91% en avril, ils chutent désormais à 0,60% au 1er mai. Pour être plus précis, la baisse est de 0,2% pour le double usage cuisson et eau chaude, de 0,7% pour les foyers chauffés au gaz et de 0,8% pour les foyers équipés de petites chaufferies.

 

 
 
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27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 09:18

UDI avec Jean-Christophe Lagarde "Les Européens"

 

 

Européennes
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27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 06:40
Européennes: Wauquiez ne croit pas à "la réédition de 2017"
Européennes: Wauquiez ne croit pas à "la réédition de 2017"
Laurent Wauquiez entouré de François-Xavier Bellamy (G) et de Manfred Weber (D), le 26 avril 2019 à Strasbourg
 

Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, s'est félicité vendredi à Strasbourg des bons sondages de la liste LR pour les Européennes, en considérant que "les Français refusent d'être condamnés à la réédition de 2017".

"Pourquoi pensez-vous que les choses bougent pour nous? Qu'en deux mois, nous avons gagné 7 points? Parce que les Français veulent le choix, ils refusent d'être condamnés à la réédition de 2017, entre le chaos de Marine Le Pen et la déception d'Emmanuel Macron", a lancé le président de LR lors d'un meeting devant quelque 500 partisans.

La liste menée par François-Xavier Bellamy recueille entre 14 et 15% d'intentions de vote dans les dernières études d'opinion, alors qu'elle avait connu un plancher de 8% dans un sondage au coeur de l'hiver.

"La responsabilité des Républicains, c'est de ré-offrir le choix", a encore lancé le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Il y a une liste qui a une dynamique, il y a une liste qui a fait bouger les choses, il y a une liste qui va créer la surprise, c'est celle des Républicains", a-t-il encore prophétisé, en faisant valoir "une petite brêche qui est en train de s'ouvrir et qui chaque jour qui passe est en train de s'élargir".

En Alsace, M. Wauquiez entendait par ailleurs affirmer à nouveau son soutien à Manfred Weber, désigné par le Parti populaire européen (PPE) - auquel appartient LR - comme son "spitzenkandidat", c'est-à-dire celui à qui doit revenir le siège de président de la Commission européenne en cas de victoire du PPE aux Européennes.

Le principe, inauguré lors du scrutin de 2014 qui avait alors consacré Jean-Claude Juncker, est toutefois largement remis en cause par de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union, alors que le nom du commissaire français Michel Barnier est de plus en plus cité ces dernières semaines pour occuper le poste.

"Pour l'instant, M. Barnier n'est pas candidat et on verra si la situation évolue", a éludé M. Wauquiez, interrogé sur le sujet alors qu'il parcourait - en compagnie de M. Weber - des champs d'asperges dans une prospère exploitation agricole de la campagne cossue bas-rhinoise.

- "Naïveté" de l'Europe -

L'étape à Strasourg entendait encore marquer un ancrage européen pour MM. Wauquiez et Bellamy, mais en jouant sur une ligne de crête pour mieux se démarquer d'Emmanuel Macron qui, selon le patron de LR, "n'a pas compris qu'il fallait changer d'Europe et pas l'Europe des normes, l'Europe des impôts, l'Europe de la bureaucratie".

"Strasbourg, c'est le lieu où l'Europe a montré ses failles et malheureusement sa naïveté" face à "la barbarie islamiste", a renchéri François-Xavier Bellamy, en référence à l'attentat du 11 décembre lors du marché de Noël de la capitale alsacienne.

"Ce sont ces guerres, cette menace terroriste, cette menace islamiste, à laquelle il nous faut réapprendre à faire face: l'Europe doit apprendre à sortir de la naiveté", a encore répété la tête de liste lors d'un discours largement marqué par l'affirmation des "racines" gréco-latines et judéo-chrétiennes, en regrettant "l'erreur immense" de ne pas "les avoir inscrites" dans les traités européens.

Si Manfred Weber a reconnu la "fierté de cette empreinte du christianisme", en donnant des satisfecit au duo conservateur français, le champion du PPE - majoritaire au Parlement depuis sa création en 1979 - les a toutefois mis en garde contre des critiques de l'Union trop virulentes : "Notre Europe, c'est une bonne Europe", a-t-il asséné, "et c'est l'Europe que nous, chrétiens-démocrates, notre famille, nous avons forgée".

 
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27 avril 2019 6 27 /04 /avril /2019 06:31
Moins de 4 Français sur 10 convaincus par Emmanuel Macron
Moins de 4 Français sur 10 convaincus par Emmanuel Macron
La conférence de presse d'Emmanuel Macron retransmise à la télévision, le 25 avril 2019.
 

Une majorité de Français n'ont pas été convaincus par les mesures annoncées par Emmanuel Macron lors de sa grande conférence de presse du jeudi 25 avril. Ils sont 80% à penser que le mouvement des "gilets jaunes" va se poursuivre. 

63%, c'est le nombre de Français qui n'ont pas été convaincus par les annonces faites jeudi par le chef de l'État, selon une enquête Harris Interactive / Agence Epoka pour Le Figaro, LCI et RTL.

Seuls 30% d'entre eux l'ont trouvé "convaincant" et 7% "très convaincant".


Seul un Français sur quatre (39%) estime que les mesures proposées sont la marque d'une modification importante de la politique menée depuis son élection en mai 2017. Huit Français sur dix estiment que le mouvement des "gilets jaunes" va se poursuivre.

Certaines mesures plébiscitées

Quand on regarde dans le détail des mesures annoncées, le bilan est moins sévère pour le président de la République. Certaines mesures sont même plébiscitées par les sondés. C'est notamment le cas de l'absence de fermetures d'hôpitaux et d'écoles jusqu'en 2022, approuvée par 86% des sondés, de la réindexation des retraites de moins de 2.000 euros sur l'inflation, de la baisse de l'impôt sur le revenu (respectivement 84 et 83% des sondés se prononcent pour) ou encore de la pérennisation de la prime exceptionnelle de 1.000 euros et le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans (77% des sondés en faveur de chacune de ces deux mesures). 

Plus de deux tiers des sondés approuvent également la possibilité de renoncer à la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires et l'abaissement du seuil de signatures nécessaires pour un référendum d'initiative partagée. Enfin, 52% des sondés sont favorables à la suppression de l'ENA. 

Opposition à l'augmentation du temps de travail

Certaines mesures sont majoritairement décriées. C'est le cas de l'augmentation du temps de travail - 65% des sondés y sont opposés - et de l'allongement de la durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein, décrié par 58% des sondés. Le non rétablissement de l'ISF est "une mauvaise chose" pour 59% d'entre eux.

Enquête Harris Interactive / Agence Epoka pour LCI, RTL et Le Figaro réalisée en ligne le 25 avril suite aux annonces d'Emmanuel Macron dans le cadre de sa conférence de presse. Échantillon de 807 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 06:06
Conférence de presse d'Emmanuel Macron : 4 annonces à retenir de l'allocution
Conférence de presse d'Emmanuel Macron : 4 annonces à retenir de l'allocution
Emmanuel Macron, à Paris, le 25 avril 2019
 

Le chef de l'Etat a débuté son "grand oral" en conclusion du débat national pour un propos liminaire de près d'une heure, au cours duquel il a présenté ses principales mesures en réponse à la crise des 6 derniers mois. En parallèle des grands thèmes (Fiscalité, retraites, démocratie participative...), déjà sur la table depuis l'allocution reportée du 15 avril, le chef de l'Etat a dévoilé d'autres pistes.

Emmanuel Macron a livré jeudi 25 avril devant la presse ses premières réponses au grand débat, dans une allocution précédant une séance de questions/réponses. Le patron de l'exécutif a pris la parole face à 320 journalistes, dont près d'un tiers de correspondants étrangers, sont réunis dans la salle des fêtes de l'Elysée.

LES "MAISONS FRANCE SERVICES"

"La simplicité, c'est la vraie protection". Voilà comment Emmanuel Macron résume l'idée d'un nouveau lieu, inspiré des actuelles Maisons de services au public (MSAP) qui concentrerait les services de l'Etat.

Sur cette réflexion, le chef de l'Etat dit s'être penché sur le fonctionnement du Canada. "Les canadiens sont toujours très inspirants" a t-il commencé avant d'évoquer la création d'une "Maison France Services", dans chaque canton.



Ce lieu rassemblerait tous les services de l'Etat (Pole emploi, services de préfecture, Caisse d'allocations familiales) ainsi que les opérateurs (eau, téléphonie, gaz).

LA FIN DES "GRANDS CORPS"

"Notre haute fonction publique ne peut pas être tenue à l'écart. Nous lui devons beaucoup, mais des changements sont à faire". Emmanuel Macron souhaite mettre fin aux systèmes des "grands corps" de la haute fonction publique, dont les membres sont actuellement selon lui "garantis d'une protection à vie".
"On doit (...) mettre à l'épreuve les jeunes hauts fonctionnaires. Ils ne peuvent pas tout de suite accéder aux postes suprêmes et être garantis de ne jamais les quitter. Je souhaite que nous mettions fin aux grands corps", a dit le chef de l'Etat devant la presse à l'Elysée. Le chef de l'Etat, dans un second temps, a confirmé le projet de suppression de l'ENA, largement débattu ces derniers jours. "Il faudra conserver les locaux et les agents qui y sont, mais je ne crois pas au rafistolage". "Il s'agit pas de dire que l'ENA est mauvaise en soi", mais on doit avoir un geste large.

UN "CONSEIL DE DÉFENSE ÉCOLOGIQUE"

Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d'un "conseil de défense écologique" qui réunira les ministres dédiés pour faire les "choix stratégiques" imposés par "l'urgence climatique".
"Je veux que nous mettions en place un conseil de défense écologique qui réunira le Premier ministre et les principaux ministres chargés de cette transition (...) que je présiderai de manière régulière pour à la fois prendre les choix stratégiques et mettre au cœur de toutes nos politiques cette urgence climatique", a-t-il déclaré devant la presse à l'Elysée, répétant également sa volonté de défendre au niveau européen la mise en place d'une taxe carbone aux frontières.

24 ÉLÈVES PAR CLASSE AU MAXIMUM ENTRE LA GRANDE SECTION ET LE CE1

 Pour le chef de l'Etat, les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne devront jamais dépasser 24 élèves" par classe. Emmanuel Macron veut "étendre le dédoublement des classes (de CP), qui fonctionne, et a déjà de très bons résultats dans les quartiers défavorisés, (...) à la grande section de maternelle" et "pouvoir, dans toutes les écoles de la République, de la grande section de maternelle au CE1, avoir des classes à taille humaine, c'est-à-dire qui ne dépassent jamais 24 élèves".
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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 06:14
"Fédération populaire": Mélenchon retente de placer LFI au coeur du jeu à gauche
"Fédération populaire": Mélenchon retente de placer LFI au coeur du jeu à gauche
Le président de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, à Nîmes, le 5 avril 2019
 

Certains saluent un "premier pas" d'union, d'autres dénoncent un "calcul" opportuniste: en appelant à la création d'une "fédération populaire" après les Européennes, Jean-Luc Mélenchon tente de replacer une France insoumise en difficulté au centre du jeu à gauche.

Comme il y a un an avec sa demande de nouveau "front populaire", Jean-Luc Mélenchon annonce dans Libération son ouverture à un rapprochement des forces de gauche mercredi, appelant cette fois-ci à la création d'une "fédération populaire": "Si l'élection (européenne) nous en donne la force, nous assumerons de nouveau notre responsabilité. Nous proposerons de nouveau une fédération populaire à construire dans les élections suivantes et dans les mouvements écologiques et sociaux".

Il estime que pour unir "les classes populaires et les classes moyennes plus favorisées qui n'appartiennent pas à l'oligarchie", son programme, l'Avenir en commun, peut fournir "une bonne base de départ" aux discussions.

Ce détail n'a pas échappé à ses potentiels partenaires à gauche. "C'est +Je veux bien rassembler mais sur mes bases et derrière moi+. Et c'est comme ça qu'on n'y arrive jamais", a déploré Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, sur Europe 1.

Jean-Luc Mélenchon a certes particulièrement ciblé le PS: "Soutient-on ou non le mouvement +gilets jaunes +? Le PS se sépare-t-il du SPD qui participe à une coalition avec Merkel ? Pourquoi soutiennent-ils Frans Timmermans pour la présidence de la Commission sur des idées libérales ?"

Le sénateur Rachid Temal, secrétaire national en charge des relations extérieures du PS, s'étrangle auprès de l'AFP: "Mélenchon dit +Je veux discuter avec la gauche+, mais ne veut pas des partis et met des oukases sur le PS!"

Le secrétaire national d'EELV David Cormand ne cache pas non plus sa méfiance: "Mélenchon le fait maintenant parce qu'il est en difficulté politique, interne, et dans les sondages. Il voit bien que le peuple de gauche qui lui avait avait accordé sa confiance à la présidentielle considère moins que c'est lui qui peut offrir une alternative aux libéraux et aux fachos".

- "Chevalier blanc de la gauche" -

La liste LFI est créditée de 7 à 9% d'intentions de vote le 26 mai, tantôt au coude à coude avec EELV, tantôt menacée par la liste PS/Place Publique, et dans tous les cas loin des presque 20% qu'avait obtenu M. Mélenchon à la présidentielle de 2017.

Pour M. Cormand, "l'occasion historique d'unir la gauche" est passée pour M. Mélenchon: après l'élection présidentielle, "il a refusé de choisir entre les fachos et Macron, et décidé de partir seul aux législatives pour éradiquer tout ce qui n'était pas lui à gauche". "Si cette interview est une forme de mea culpa, c'est une bonne nouvelle, si c'est un nouveau zig zag, ça n'a pas d'intérêt", explique-t-il.

Pascal Cherki, proche de Benoît Hamon à Générations, "voit bien la part de calcul" d'un Jean-Luc Mélenchon "essayant de se repeindre en chevalier blanc de la gauche", mais il préfère saluer ce "premier pas": "Chez nous qui considérons qu'il n'y a pas de gauche irréconciliable, nous préférons le Mélenchon fidèle à la stratégie de Mitterrand qu'à celle de Che Guevara".

Une allusion au débat qui secoue LFI depuis plusieurs mois. Tenants d'une stratégie dite "populiste", qui estime que le véritable clivage de l'époque oppose le peuple à une oligarchie, deux candidats aux élections européennes, Djordje Kuzmanovic et François Cocq, ont été exclus. La tête de liste a été confiée à Manon Aubry, ancienne d'Oxfam représentant la société civile de gauche.

"Il prend acte de l'échec de sa stratégie visant à absorber les électeurs +fachés mais pas fachos+ de Marine Le Pen", analyse Philippe Raynaud, professeur de sciences politiques à l'université Panthéon-Assas, qui estime qu'"il ne capitalise pas sur près de six mois de mobilisation des +gilets jaunes+". Le politologue considère néanmoins que l'appel dans Libération relève d'un "bluff". 

 

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 06:08
Face aux Français, Macron lance l'acte II de son quinquennat
 
Emmanuel Macron, à Paris, le 23 avril 2019
Emmanuel Macron, à Paris, le 23 avril 2019
 
Moment de vérité pour Emmanuel Macron: le chef de l'Etat livre jeudi devant la presse ses réponses au grand débat, pour tenter d'éteindre la crise des "gilets jaunes" et relancer son quinquennat à un mois des élections européennes.

A 18H00, le chef de l'Etat prendra place face à plusieurs centaines de journalistes dans la salle des fêtes de l'Elysée.

Attendu depuis des mois, l'événement est destiné à dévoiler les enseignements que le chef de l'Etat a tiré du grand débat qu'il avait lancé le 15 janvier pour tenter de sortir de la crise des "gilets jaunes".

Emmanuel Macron devait s'adresser aux Français le 15 avril mais l'incendie de Notre-Dame l'a contraint à reporter son allocution.

Entretemps, une partie des mesures qu'il devait annoncer ont fuité dans les médias, le privant de l'effet de surprise et l'obligeant à revoir son plan de communication.

Il débutera la conférence de presse, retransmise par les principales chaînes de télévision et de radio, par une déclaration d'une vingtaine de minutes qui "donnera des perspectives et un cap", selon l'Elysée. Puis il entrera dans le détail des mesures en répondant aux questions des journalistes français et étrangers.

Il devrait ainsi préciser les conditions de baisses d'impôts pour les classes moyennes, de la réindexation des retraites inférieures à 2.000 euros ou de la promesse de ne pas fermer d'écoles ou d'hôpitaux jusqu'à la fin du quinquennat.

- Gouvernement mobilisé -

Des éclaircissements sont également attendus sur l'évocation d'un possible allongement de la durée du travail pour financer la dépendance et le grand âge.

Le Haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye a cependant affirmé mercredi que l'âge légal de départ à la retraite, fixé à 62 ans, "ne changera pas". Tout en précisant que "l'intérêt de l'équilibre du système" est un départ "à 63-64 ans".

Les éclaircissements du président sont également attendus sur le projet de supprimer l'Ecole nationale d'administration (ENA) dans le but de diversifier les recrutements dans la haute fonction publique. 

"Est-ce qu'il faut supprimer l'ENA peut-être, est-ce qu'il faut la réformer sûrement, (...) mais est-ce une priorité, sûrement pas", a attaqué mercredi soir le patron des Républicains (LR) Laurent Wauquiez, évoquant sa crainte "que sur la sortie du grand débat, il y ait un travail consistant à installer un joli rideau de fumée".

Emmanuel Macron est en outre appelé à expliciter ses intentions sur la décentralisation, la possibilité d'organiser des référendums locaux ou la transition écologique.

Il fera ses annonces en présence des membres du gouvernement, appelés à "se mettre en ordre de bataille très rapidement" pour les défendre et les lancer, a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Pour cela, le Premier ministre Edouard Philippe réunira lundi en "séminaire" les ministres et les responsables de la majorité, avec l'"ambition de changer la méthode de l'action gouvernementale", selon elle.

Au cours du grand débat, Emmanuel Macron a en effet affirmé à plusieurs reprises son ambition d'enclencher une nouvelle phase de son quinquennat, notamment en exerçant un pouvoir moins vertical et en incluant davantage le Parlement, les élus locaux et les corps intermédiaires.

"La solution à la crise d'identité et à la crise sociale que nous traversons ne peut se résumer à une déclinaison de mesures catégorielles sur le pouvoir d'achat, la fiscalité et la crise de la représentation. Si tel était le cas, nous ne réussirions pas", a averti le président du Sénat Gérard Larcher (LR) mardi à Caen. "Il faut s'attaquer aux racines du mal", a-t-il ajouté en citant "le sentiment pour une partie de nos concitoyens de ne plus compter".

Les Français attendent ces annonces avec scepticisme. Tout en approuvant les principales mesures que devrait confirmer le président, plus de trois quart d'entre eux (76%) estiment que le grand débat ne permettra pas d'améliorer la situation politique, économique et sociale du pays, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, le Cevipof et la Fondation Jean-Jaurès.

Les réactions politiques aux annonces d'Emmanuel Macron devraient donner un coup de fouet à la campagne des européennes du 26 mai, qui peine jusqu'à présent à décoller.

 

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 06:45
Retraite : travailler moins pour la même pension ? La proposition folle de ce politique
Edouard Philippe, Agnès Buzyn : ils sont nombreux, au sein du gouvernement à avoir évoqué un possible report de l'âge de départ à la retraite. Pourtant d'autres proposent au contraire une réduction du temps de travail… Qui serait capable de financer les pensions des Français.
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Financer les retraites en travaillant moins : c'est possible ?

"On a pas le choix. Si on ne fait rien, le régime tombera dans le rouge dès l'année prochaine", martelait le président du Medef dans les colonnes du Figaro. Geoffroy Roux de Bézieux parle du régime de retraite que le gouvernement entend réformer. Il accuse d'ailleurs l'exécutif de mentir "par omission" à ce sujet : selon lui, il est essentiel de toucher à l'âge légal de cessation d'activité. Plus exactement, il faudrait l'indexer "mécaniquement" "sur l'évolution de l'espérance de vie", résume le journal.

Le patron des patrons n'est pas le seul à réclamer - ou au moins envisager - une hausse de l'âge légal de départ à la retraite. En vérité, c'est un sujet qui a longuement déchiré le gouvernement, rappelle le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. Emmanuel Macron lui même en convient : les Françaises et les Français devront travailler plus. Il comptait le leur annoncer lors de son allocution télévisée, finalement repoussée en raison du dramatique incendie de Notre-Dame de Paris, indique BFMTV. Au centre et à droite, un consensus semble quasi établi sur le sujet. Toutefois, à gauche, certains continuent à penser qu'il existe des alternatives. C'est notamment le cas de Pierre Larrouturou, ancien conseiller régional d'Île-de-France, issu des rangs du PS, et aujourd'hui candidat Place Publique aux élections européennes.

 

Dans les pages du magazine Marianne, il l'assure : passer à la semaine de 4 jours permettrait de financer les retraites à même niveau de pension. Voire de les augmenter… Et pour cause ! Selon lui, une réduction du temps de travail entraînerait mécaniquement une augmentation du nombre de cotisants et donc de plus fortes entrées d'argent dans les caisses du régime des retraites.

"La meilleure façon d'équilibrer le système de retraite, ce n'est ni de reculer l'âge de départ à la retraite, ni d'augmenter la durée légale du travail, c'est de créer des emplois correctement pays pour cotiser", souligne d'ailleurs l'économiste, spécialisé sur la question.

 

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 06:40
Emmanuel Macron et la durée du temps de travail : les 3 scénarios explosifs du gouvernement
Emmanuel Macron doit prendre la parole ce jeudi dans une grande conférence de presse. Au cœur de son allocution, entre autres, le temps de travail. A cet égard, l'exécutif étudie des pistes plutôt explosives…
AFP
 

Allongement de la durée du temps de travail : que prévoit l'exécutif ?

Il n’y aura pas de pouvoir d’achat sans petit effort. Ce jeudi, en fin de journée, Emmanuel Macron devrait reprendre la parole lors d’une grande conférence de presse organisée à l’Elysée. Après l’incendie qui a frappé Notre-Dame et malgré la fuite des mesures qu’il devait annoncer, le chef de l’Etat va s’adresser aux journalistes pendant aux moins deux heures. Un laps de temps qui devrait lui permettre de détailler plusieurs des réformes envisagées, comme la réindexation sur l’inflation des retraites inférieures à 2000 euros, la suppression de certaines niches fiscales mais aussi, notamment, de parler de la durée du travail.

 

D’après plusieurs médias, dont BFMTV et Le Figaro, Emmanuel Macron devrait proposer des pistes pour allonger la durée du travail, ce qui permettrait en retour de financer des baisses d’impôts. Une des demandes qui est ressortie des conclusions du grand débat national. Cette thématique de l’allongement a également été reprise sous l’angle du financement de la dépendance par Nathalie Loiseau. La tête de liste LREM a notamment déclaré sur LCI qu’il faudrait "travailler davantage pour pouvoir mieux soutenir nos aîné". 

Trois pistes se détachent nettement du côté de l’exécutif. Toutes n’ont pas le même potentiel de mécontentement.

 
 
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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 06:07
Européennes: Les Républicains s'accrochent à "l'effet Bellamy"
Frémissement sondagier ? Ou simple répit passager ? Un regain de confiance gagne les rangs des Républicains (LR) à un mois des élections européennes, même si la liste conduite par François-Xavier Bellamy est encore loin d'atteindre les 20% de François Fillon en 2017.

Chez LR, l'interprétation des sondages est en train de devenir une discipline à part entière. Et si le moindre frémissement est attentivement scruté, c'est moins pour calculer le futur nombre d'eurodéputés que pour jauger la solidité de la position de Laurent Wauquiez.

Le chef du parti s'en est félicité le 14 avril sur BFMTV: "dans cette élection européenne, la liste qui a une dynamique, c'est celle des Républicains. C'est le signe qu'on est en train de se reconstruire".

Dans le Figaro lundi, le dernier sondage en date crédite la liste LR de 14% d'intentions de vote (dans l'hypothèse d'un scrutin sans liste "gilets jaunes"). "L'effet Bellamy est indéniable" au sein de l'électorat LR, estime dans ces colonnes Jean-Daniel Lévy, de l'institut Harris Interactive.

"A 14-15% on est tiré d'affaire, ça montre que la droite existe toujours dans le paysage politique, alors qu'en 2017, elle aurait pu disparaître", juge un dirigeant LR.

Ce niveau sondagier --Harris donnait déjà 14% en mars, l'Ifop 13,5%-- a revigoré une partie des militants des Républicains effrayés par un sondage Odoxa qui, fin décembre, ne leur accordait que 8%, au plus fort de la crise des "gilets jaunes".

Depuis son intronisation fin janvier, les salles semblent séduites par les prestations de M. Bellamy, jeune professeur de philosophie au profil conservateur choisi par Laurent Wauquiez dans un scepticisme quasi général. Et bien aidé rétrospectivement, selon plusieurs dirigeants, par la polémique née de sa position sur l'IVG, qui a "braqué" l'électorat de droite et "favorisé son atterrissage".

Mais au sein du parti, tout le monde ne semble pas aussi convaincu. "Il n'y a pas d'effet Bellamy dans les sondages", affirme même un dirigeant qui souligne que Les Républicains recueillaient 14% à 15% d'intentions de vote chez tous les instituts jusqu'au début du mois de novembre.

- "Petite majorité" de l'électorat Fillon -

"Je rappelle que François Fillon, ça a été 20% avec une campagne calamiteuse où l'on n'arrivait pas à exprimer le projet présidentiel que l'on portait. On n'est pas condamnés à faire 14 ou 15%" aux européennes, a par ailleurs lancé, le 31 mars sur RTL, le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau.

Derrière ces batailles d'interprétation, c'est la stratégie de M. Wauquiez qui est en question. A savoir, dans cette élection proportionnelle à un tour, cibler l'électorat filloniste de 2017 dans une démarche de "mobilisation de notre propre camp", explique son entourage.

Selon une étude Ifop du 19 avril, 59% des électeurs de François Fillon entendent glisser dans l'urne un bulletin LR, soit une hausse de 12 points en une semaine. Ils sont 14% à déclarer l'intention de voter pour la liste En Marche (-10 pts), 5% pour Nicolas Dupont-Aignan (+1) et 5% pour le Rassemblement national (-6%).

Mais selon la même étude, cette répartition ne concerne qu'un électeur filloniste sur deux, le reste étant encore dans l'abstention. "C'est ce chiffre-là qu'il faut faire grandir", explique-t-on dans l'entourage du patron de LR.

"La stratégie choisie est de s'adresser uniquement à l'électorat de François Fillon de la présidentielle. Or à quatre semaines du scrutin, seule une petite majorité de cet électorat vote pour la liste des Républicains. Si le choix de François-Xavier Bellamy vise à récupérer tout le monde, alors c'est un échec", juge un détracteur.

Après avoir dû annuler un grand meeting de lancement de campagne à Nîmes en raison de l'incendie de Notre-Dame, MM. Wauquiez et Bellamy tiennent une réunion publique mardi à Caen en présence de Gérard Larcher. Très sceptique sur le choix de la tête de liste, le président du Sénat "se range à la décision du parti et fait campagne derrière François-Xavier Bellamy. L'enjeu européen ne supporte pas le moindre état d'âme", explique son entourage.

 
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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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