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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 17:22

Louis Napoléon Bonaparte s'évade du Fort de HAM le 25 Mai 1846 en empruntant les habits du maçon Badinguet.

Napoléon Bonaparte
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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 06:57
Législatives partielles: Les deux défaites sont-elles une claque pour LREM?

POLITIQUE La droite a remporté deux scrutins face aux candidats de La République en marche...

Emmanuel Macron soucieux.

  • Les Républicains ont remporté deux législatives partielles ce dimanche face aux candidats de La République en marche.
  • Le taux de participation est très faible.
  • Est-ce un désaveu pour la politique d'Emmanuel Macron?

Deux victoires à zéro. Les Républicains ont remporté deux législatives partielles ce dimanche face aux candidats de La République en marche. Dans la première circonscription du territoire de Belfort, le favori Ian Boucard s’est nettement imposé avec 59,18 % des voix, plus de huit points de mieux qu’en juin, face au MoDem-LREM Christophe Grudler (40,82 %).

Petite surprise dans la première circonscription du Val-d'Oise, où Isabelle Muller-Quoy (LREM, 48,55 %) a perdu la circonscription prise en juin à la droite. Le candidat LR Antoine Savignat l’a emporté avec 51,45 %, soit six points de mieux qu’en juin.

>> A lire aussi : Déroute du PS, baisse de la majorité... Quels enseignements tirer des législatives partielles de Belfort et du Val-d'Oise?

Edouard Philippe et Christophe Castaner avaient fait campagne

« C’est une défaite pour La République en marche, mais il ne faut pas non plus surinterpréter, car ce sont des circonscriptions traditionnellement orientées à droite », relativise Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof. « Ces résultats sont d’autant moins une bonne nouvelle que le Premier ministre et le délégué général du mouvement s’étaient déplacés en personne pour soutenir une candidate. De cette manière, ils ont accentué l’interprétation politique nationale du résultat. »

Jeudi soir, Edouard Philippe et Christophe Castaner s’étaient rendus dans le Val-d’Oise, appelant les électeurs à « amplifier le mouvement, pour faire en sorte de pouvoir continuer cette marche ». L’entourage du chef du gouvernement a relativisé les deux défaites auprès de l’AFP. « Les législatives partielles sont toujours difficiles pour les majorités en place ; ceux qui soutiennent la politique du gouvernement ne se sont pas mobilisés comme le montre la forte abstention. »

La participation a en effet été très faible avec 28,91 % à Belfort (45,25 % en juin) et à peine 19,09 % dans le Val-d’Oise, deux fois moins que l’an dernier.

Une victoire de Wauquiez ?

Autre indication du scrutin : « la droite commence à redresser la tête », note Bruno Cautrès. « C’est une victoire pour Laurent Wauquiez, qui sent bien qu’il y a une dynamique au cœur de son électorat, après des passages médiatiques réussis également. Le noyau dur commence à adhérer à sa présidence des Républicains. »

« La France du réel s’est exprimée ce soir : malgré huit mois de communication mensongère, les électeurs ont envoyé un message clair à Emmanuel Macron et au gouvernement. C’est un désaveu qui sanctionne sévèrement la politique du gouvernement », a indiqué le patron de la droite.

Si l’exécutif marque le pas dans les sondages ces derniers jours, le politologue pense qu’il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions. « L’opposition se remet en ordre de bataille, mais il faut attendre la fin de la série des législatives partielles pour voir si ces défaites se confirment. » À partir de mars, d’autres élections auront lieu dans le Loiret, en Haute-Garonne, en Guyane, à Mayotte et dans une circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Monaco…). En juin 2013, les députés socialistes avaient perdu les huit élections législatives partielles qui s’étaient déroulées depuis un an.

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 06:53
Grosses tensions à l'Assemblée nationale autour des propos de Rugy sur l'absentéisme des députés

POLEMIQUE Clémentine Autin a dénoncé «un antiparlementarisme écoeurant agité par un tout petit président de l'Assemblée»...

François de Rugy, président LREM de l'Assemblée nationale, le 9 octobre 2017 à l'Assemblée nationale

Les déclarations récentes du président de l'Assemblée François de Rugy  sur les sanctions pour les députés «multirécidivistes de l'absence» ont à nouveau suscité des tensions mercredi, lors de la réunion du bureau, notamment avec LFI, ont rapporté des participants. Pas à l'ordre du jour, le sujet est revenu dans les questions diverses, lors de cette réunion de la plus haute instance collégiale du Palais Bourbon.

>> A lire aussi: Les 5 choses à savoir sur François de Rugy, le nouveau président de l’Assemblée nationale

François de Rugy (LREM) avait exprimé sa volonté dimanche sur BFMTV de faire «appliquer strictement» les sanctions financières pour les députés qui seraient «multirécidivistes de l'absence», pouvant atteindre «4.320 euros d'amende» en cas de présence à moins des deux tiers des scrutins solennels.

«Ca s'est tendu sur les sanctions»

«Ca s'est tendu sur les sanctions», a déclaré l'Insoumise Clémentine Autain, selon qui d'autres élus, notamment de droite, sont intervenus sur ce point, certains étant «très remontés». Un autre participant a confirmé que les sanctions avaient «fait débat».

Alors que la réunion était en cours, Clémentine Autain a diffusé un tweet qui a envenimé les discussions: «Pour 3 députés sur 577 concernés depuis juin, Rugy met sur la table la sanction financière pour absentéisme», a-t-elle écrit, dénonçant «un antiparlementarisme écoeurant agité par un tout petit président de l'Assemblée».

«François de Rugy n'a pas du tout apprécié mon tweet en pleine séance», a déclaré la députée. Elle avait déjà eu auparavant «un échange musclé» avec le président de l'Assemblée qui, selon elle, «pointait du doigt la mélenchosphère et ses attaques contre lui».

Un participant a déploré pour sa part des «attaques personnelles injustes, fausses et insultantes» et affirmé que la majorité avait «serré les rangs autour de François de Rugy».

Dans l'échange, le président de l'Assemblée «a rappelé que certains députés d'opposition eux-mêmes n'hésitaient pas à tweeter des photos de l'hémicycle vide et d'en faire un argument politique. Il a rappelé que "ce n'est pas lui qui a mis le sujet sur la table", mais que tout est "parti de l'absence des trois quarts des députés» le 22 janvier pour la résolution appelant à un nouveau traité de l'Elysée entre la France et l'Allemagne, a souligné un autre participant. «François de Rugy a simplement mis en lumière que le règlement n'était pas appliqué», a relevé un autre membre du bureau, soulignant que «la même règle» s'applique au Sénat.

Autre sujet de tensions

Un autre sujet a provoqué des tensions, cette fois entre le premier questeur Florian Bachelier (LREM) et le président de l'Assemblée concernant la prise en charge de la location d'un pied-à-terre parisien pour les députés pas élus de la capitale ou de la petite couronne.

Après plusieurs dissensions entre eux ces derniers mois notamment sur les économies, «il y a eu encore une passe d'armes», a indiqué un membre du bureau, car le montant de la prise en charge proposé par le questeur, de 1.200 euros mensuels, a été abaissé par François de Rugy à 900 euros. Cette prise en charge, qui «ne pourra, en aucune manière, concerner une résidence principale», «sera exclusive des autres solutions d'hébergement proposées par l'Assemblée», selon un communiqué de la présidence. Seuls les députés n'ayant pas un «bureau chambre» et qui, «pour la plupart, étaient jusqu'ici hébergés dans des hôtels dont les nuitées étaient déjà prises en charge par l'Assemblée» pourront en bénéficier.

Cela devrait entraîner un million d'euros d'économies annuelles en nuits d'hôtel, mais deux millions doivent être budgétés pour cette nouvelle solution, soit finalement une dépense supplémentaire d'un million, pour 256 députés éligibles.

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 06:46
Alcoolisme: «Dès que je rentre du travail, je me fais des petits verres de vin blanc devant la télé»

SOCIETE Boire quelques verres à table, lors de soirées familiales ou avec des amis... Le « confort du vin » est une pratique tenace. «20 Minutes» en parle dans le cadre d'un partenariat avec «France 2» pour la soirée spéciale «Alcool, un tabou français» diffusée ce mercredi...

  • 20 Minutes est partenaire de France 2 pour la soirée spéciale « Alcool, un tabou français», diffusée mercredi.
  • Elle se penche sur le « confort du vin », qui consiste à boire régulièrement de l’alcool, notamment une fois rentré à la maison.
  • En France, on estime qu’il y a trois millions et demi de personnes qui sont potentiellement des «consommateurs à problème».

« Je ne prends jamais d’alcool fort, mais tous les soirs, dès que je rentre du travail, je me fais un petit verre de vin blanc devant la télé, confie Pierre, 42 ans. Et comme je me couche tard, à la fin de la soirée je ne suis pas loin d’atteindre les 8 verres ». Pierre, est-il pour cela dépendant à l’alcool ? Pas vraiment selon ce dernier convaincu de pourvoir s’arrêter quand il veut et que « cela est déjà arrivé, même s’il ne le fait pas car c’est relaxant, convivial. »

20 Minutes, partenaire de France 2 pour la soirée spéciale « Alcool, un tabou français », diffusée mercredi, se penche sur le « confort du vin », qui consiste à boire régulièrement de l’alcool, notamment une fois rentré à la maison ou à chaque instant de convivialité. Une attitude que pouvaient avoir nos grands-parents voire nos parents. Si elle tend cependant à diminuer, elle reste pourtant tenace, soutenue par « une banalisation de l’alcool, produit licite et que l’on achète facilement, partout et à toute heure, regrette le docteur Elise Gaugler, praticien au Centre d’addictologie (CSAPA et ELSA) aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. « Il existe une tendance à mieux consommer, c’est-à-dire moins en quantité et plus en qualité. C’est une évolution de la société en partie aussi grâce aux campagnes de sensibilisation, de prévention, de dépistage. De plus en plus de personnes se posent des questions sur leur éventuelle addiction et consultent des professionnels de santé. »

>> A lire aussi : VIDÉO. Alcoolisme: Découvrez en exclusivité les 20 premières minutes du téléfilm «La soif de vivre»

Boire moins, boire mieux

Un avis que partage Marine, qui suit une formation dans l’hôtellerie et qui se rappelle : « Chez mes grands-parents, il y avait toujours une bouteille de vin à table. Mais les mœurs changent et maintenant ce n’est plus automatique. Je préfère choisir les moments où je bois et je cible un vin qui s’accorde avec ce que je mange. » Au grand dam de Vincent Goesel, producteurs de vin à Dorlisheim (Bas-Rhin) qui assure que si nos grands-parents buvaient beaucoup plus d’alcool, « ils n’en sont pas morts », tout en précisant dans la foulée que les vins n’étaient pas aussi forts : « Ils faisaient à l’époque dans les 9,5 ° ou 10° alors qu’aujourd’hui on est dans les 12° à 13°. Il ne faut pas consommer pour se saouler mais pour se faire plaisir à table, tant que l’on boit plus d’eau que de vin, plaisante le producteur. Mais il est vrai que ces dernières années, la consommation va plus sur des vins de qualité que des vins d’entrée de gamme. On boit moins mais mieux. »

>> A lire aussi : Pourquoi l’alcool pourrait disparaître d’ici vingt ans dans les sociétés occidentales?

« Avoir un problème d’alcool n’est plus aussi "honteux" comme cela pouvait l’être par le passé. Il faut en parler autour de soi, à son médecin généraliste, son pharmacien, aux professionnels de Santé », préconise Elise Glaugler. Il faut prêter attention à son entourage lorsqu’il fait des remarques, c’est souvent ainsi que les gens viennent consulter. »

Se poser les bonnes questions

Alors comment savoir si l’on a un problème avec l’alcool ? Est-ce que je bois trop ? « Il faut prendre en compte, la quantité, la fréquence, le contexte de consommation et les conduites à risque associées, résume Elise Gaugler. Si l’on constate des conséquences dans sa famille comme des disputes conjugales, de la fatigue chronique, des problèmes de sommeil, une prise de poids, moins d’efficience au travail, il faut commencer à se poser des questions. Les recommandations de l’OMS préconisent au moins un jour par semaine d’arrêt de toute consommation d’alcool et en quantité trois unités par jour, quel que soit l’alcool (deux pour une femme). Il y a au-delà de cette consommation des risques physiques, pour le foie, pour le cerveau… »

>> A lire aussi : Journée sans alcool: Comment une ancienne alcoolique se bat pour une meilleure prévention

Enfin, autre élément aussi qui peut inquiéter : la perte de la maîtrise de sa consommation. C’est-à-dire « de boire plus que ce que l’on avait prévu en ne sachant pas vraiment pourquoi. Il y a d’autres critères comme le craving, qui veut dire le désir compulsif de consommer, sans pour autant le faire, une préoccupation qui est présente dans le cerveau de la personne, l’envie de rentrer pour consommer, une impatience, ajoute Elise Gaugler. Il existe un ensemble de critères diagnostiques de l’addiction et en fonction du nombre, il peut s’agir d’un trouble addictif léger, modéré, ou sévère. »

En France, on estime qu’il y a trois millions et demi de personnes qui sont potentiellement des « consommateurs à problème », rappelle l’addictologue, et « tous ne viennent pas consulter ne serait-ce que leur médecin traitant pour en parler »…

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 20:03

Assemblée Générale ordinaire de l'Association HAM'ANIM Mercredi 07 Février 2018.

Présentation du bilan par Mathieu Codron, président.

Présence de Grégory Labille, Maire de HAM et député suppléant de la Somme.

Rapport d'activité

Rapport moral

Bilan financier 2017; excédent comptable au 31/12/2017      + 10 778€

Budget 2018; 257 200€

 

 

Association HAM'ANIM
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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 15:14

Photographies étang d'Eppeville sous la neige.

Etang Eppeville
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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 07:01
Législatives partielles: Les deux défaites sont-elles une claque pour LREM?

POLITIQUE La droite a remporté deux scrutins face aux candidats de La République en marche...

Emmanuel Macron soucieux.

Emmanuel Macron soucieux. — Philippe Wojazer/AP/SIPA

  • Les Républicains ont remporté deux législatives partielles ce dimanche face aux candidats de La République en marche.
  • Le taux de participation est très faible.
  • Est-ce un désaveu pour la politique d'Emmanuel Macron?

Deux victoires à zéro. Les Républicains ont remporté deux législatives partielles ce dimanche face aux candidats de La République en marche. Dans la première circonscription du territoire de Belfort, le favori Ian Boucard s’est nettement imposé avec 59,18 % des voix, plus de huit points de mieux qu’en juin, face au MoDem-LREM Christophe Grudler (40,82 %).

Petite surprise dans la première circonscription du Val-d'Oise, où Isabelle Muller-Quoy (LREM, 48,55 %) a perdu la circonscription prise en juin à la droite. Le candidat LR Antoine Savignat l’a emporté avec 51,45 %, soit six points de mieux qu’en juin.

>> A lire aussi : Déroute du PS, baisse de la majorité... Quels enseignements tirer des législatives partielles de Belfort et du Val-d'Oise?

Edouard Philippe et Christophe Castaner avaient fait campagne

« C’est une défaite pour La République en marche, mais il ne faut pas non plus surinterpréter, car ce sont des circonscriptions traditionnellement orientées à droite », relativise Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et au Cevipof. « Ces résultats sont d’autant moins une bonne nouvelle que le Premier ministre et le délégué général du mouvement s’étaient déplacés en personne pour soutenir une candidate. De cette manière, ils ont accentué l’interprétation politique nationale du résultat. »

Jeudi soir, Edouard Philippe et Christophe Castaner s’étaient rendus dans le Val-d’Oise, appelant les électeurs à « amplifier le mouvement, pour faire en sorte de pouvoir continuer cette marche ». L’entourage du chef du gouvernement a relativisé les deux défaites auprès de l’AFP. « Les législatives partielles sont toujours difficiles pour les majorités en place ; ceux qui soutiennent la politique du gouvernement ne se sont pas mobilisés comme le montre la forte abstention. »

La participation a en effet été très faible avec 28,91 % à Belfort (45,25 % en juin) et à peine 19,09 % dans le Val-d’Oise, deux fois moins que l’an dernier.

Une victoire de Wauquiez ?

Autre indication du scrutin : « la droite commence à redresser la tête », note Bruno Cautrès. « C’est une victoire pour Laurent Wauquiez, qui sent bien qu’il y a une dynamique au cœur de son électorat, après des passages médiatiques réussis également. Le noyau dur commence à adhérer à sa présidence des Républicains. »

« La France du réel s’est exprimée ce soir : malgré huit mois de communication mensongère, les électeurs ont envoyé un message clair à Emmanuel Macron et au gouvernement. C’est un désaveu qui sanctionne sévèrement la politique du gouvernement », a indiqué le patron de la droite.

Si l’exécutif marque le pas dans les sondages ces derniers jours, le politologue pense qu’il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions. « L’opposition se remet en ordre de bataille, mais il faut attendre la fin de la série des législatives partielles pour voir si ces défaites se confirment. » À partir de mars, d’autres élections auront lieu dans le Loiret, en Haute-Garonne, en Guyane, à Mayotte et dans une circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Monaco…). En juin 2013, les députés socialistes avaient perdu les huit élections législatives partielles qui s’étaient déroulées depuis un an.

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 06:53
Vers un «pôle écologie» LREM à l'Assemblée: «Il faut se rassembler pour peser face aux députés tournés vers Bercy»

INTERVIEW Le député LREM François-Michel Lambert va créer un pôle écologie au sein de la majorité à l’Assemblée nationale pour peser sur l’action du gouvernement…

Francois-Michel Lambert, député LREM des Bouches-du-Rhone

Francois-Michel Lambert, député LREM des Bouches-du-Rhone — IBO/SIPA

Chacun cherche son pôle. Il y a deux semaines, une trentaine de députés de La République en marche constituait un sous-groupe social pour peser sur l’action du gouvernement. Bis repetita ces jours-ci, avec la création d’un pôle écologiste chez les marcheurs, initié par François-Michel Lambert. Le député LREM des Bouches-du-Rhône réunira pour la première fois la semaine prochaine « 10-20 députés » afin que la voix écologique soit plus entendue au sein de la majorité.

>> A lire aussi : Pas vraiment à gauche et surtout pas frondeur... A quoi ressemble le «pôle social» de La République en Marche?

Pourquoi créer un pôle écologique ?

Au mois de juin, après avoir été réélu à l’Assemblée nationale, j’ai exprimé publiquement le fait qu’il n’y avait pas d’expression structurée d’une écologie politique. J’avais demandé que ça puisse émerger mais je m’étais heurté à une fin de non-recevoir. On me dit : « l’ensemble de la majorité est écologique ». Mais quand l’écologie est partout, elle est nulle part. Aujourd’hui, il n’existe pas de puissance d’expression capable d’accompagner l’action du gouvernement sur ces enjeux ou de peser face à des groupes plus structurés, notamment à tendance libérale.

D’après vous, la voix écologiste n’a pas été assez entendue ?

En étant plus structuré, on aurait pu se retrouver, discuter, et mieux transmettre collectivement notre vision. Notamment sur la mobilité, ou pour les Etats généraux de l’alimentation. Il y a eu des avancées, mais l’urgence est là. On doit pouvoir faire plus. Je suis conforté car la semaine dernière, Emmanuel Macron a reçu une trentaine de parlementaires de la majorité issue de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire. Il nous a bousculés en nous disant : « vous devez travailler à un changement en profondeur ».

Comment effectuer ce changement ? Cela ne peut pas passer par un individu, Lambert seul ou Orphelin seul [député proche de Nicolas Hulot]. Depuis six mois, je me suis heurté au fait d’avoir une expression seule. Il faut se rassembler pour peser face aux autres députés tournés davantage vers Bercy ou concernés par les sujets de société. Se rassembler, loin de toute fronde. Avec ce pôle de dix-vingts personnes, on ne risque pas de renverser un parti comme En Marche. D’ailleurs, je ne fais que mettre en dynamique la pensée du président.

Vous citez Matthieu Orphelin… Mais d’après lui, « le meilleur pôle écologiste au sein du groupe LREM, c’est le groupe lui-même »…

C’est son approche, je ne préempte rien. Mais quel regard a-t-il sur les échecs que nous avons connus ? Regardons-nous en face, qu’est-ce qui s’est passé en six mois ? Notre-Dames-Des-Landes ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Nous avons reculé sur le nucléaire, nous rebâtissons la question du glyphosate, nous ne sommes pas allés assez loin sur les Etats généraux de l’alimentation, le ministre l’a dit lui-même. Concernant la mobilité, il y a des inquiétudes sur la place du vélo. Je pourrais continuer sur l’économie circulaire, où nous espérons apporter notre vision. Il y a des avancés, mais nous sommes fautifs, nous qui portons la vision des enjeux écologiques. Fautifs car, mieux organisés, nous aurions pu aller encore plus loin.

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 22:05

Samedi 03 Février 2018 La Commune de Brouchy a organisée une soirée sur le thème de "La Taverne des Marins".

Musique et chants celtiques.

Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
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Soirée Celtique à Brouchy (Somme)
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31 janvier 2018 3 31 /01 /janvier /2018 06:43
Costumes de François Fillon: L'avocat Robert Bourgi raconte comment il a voulu «tuer» le candidat à la présidentielle

REGLEMENT DE COMPTE L’avocat a indiqué pourquoi il avait décidé de torpiller la campagne du candidat de la droite à la présidentielle…

L'avocat franco-libanais Robert Bourgi le 12 septembre 2011 à Paris.

Avocat au cœur des réseaux de la Françafrique, Robert Bourgi a une nouvelle fois démontré son franc-parler.

>> A lire aussi : Qui est Robert Bourgi, l’avocat de la «Françafrique» qui a payé les costumes de François Fillon?

Dans une interview accordée ce lundi à Jean-Jacques Bourdin sur RMC, il ainsi est revenu sur « l’affaire des costumes ».

« J’avais déjà conçu le projet que j’ai réalisé et conduit à sa fin, de niquer Fillon »

Et les propos de celui qui avait offert les fameux costumes à François Fillon sont sans ambiguïté sur sa volonté - et sa capacité - de nuire.

>> A lire aussi : VIDEO. PenelopeGate: Un an après le début de l'affaire, où en est l'enquête?

« J’avais déjà conçu le projet que j’ai réalisé et conduit à sa fin, de niquer François Fillon. J’ai dit Nicolas [Sarkozy] : "il n’ira jamais à l’Elysée parce que je vais le niquer" », a lancé Robert Bourgi. Avant d’expliquer pourquoi il a voulu « tuer » le Sarthois, déjà fragilisé par « l’affaire Pénélope ».

« Je le savais accro à l’argent »

« D’abord, parce qu’il a violé toutes les règles de l’amitié à mon endroit. Deux, la mise en examen du Général de Gaulle, ça, je ne l’ai pas supporté. Trois, il passait son temps à démolir Nicolas Sarkozy. Ça, je ne le supporte pas. Quatre, je le savais accro à l’argent. On ne pouvait pas laisser faire cela » a-t-il ensuite confié.

« Vous décidez donc de piéger en quelque sorte François Fillon si je comprends bien, avec l’histoire des costumes », questionne enfin Bourdin. « Absolument », répond sans sourciller l’avocat.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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