POLITIQUE La présidente du Front national était l’invitée du JT de TF1 ce samedi à 13h…
Attaque, diversion, contre-attaque. En pleine affaire Penelope Fillon, Marine Le Pen a estimé ce samedi que « les Français se demandaient si François Fillon n’était pas un homme qui aime l’argent », à propos de l’affaire Penelope Fillon.
« Des éléments troublants dans cette affaire »
« Le problème deFrançois Fillon, c’est le problème de la confiance entre le candidat et les Français », a déclaré la présidente du Front national sur TF1.
« Or Les Français se posent légitimement une question : qui est le vrai Fillon ? N’est-il pas un homme qui aime l’argent et qui aurait pu manœuvrer pour s’enrichir ? C’est ça la question essentielle », a-t-elle estimé.
Marine Le Pen a jugé qu’il y avait « des éléments troublants dans cette affaire auxquels (François Fillon) n’a pas souhaité donner de réponse claire ».
Une procédure qui « n’a pas de sens »
Interrogée ensuite par Anne-Claire Coudray sur laprocédure ouverte par le Parlement européen à l’encontre du FN concernant l’utilisation de ses assistants parlementaires, Marine Le Pen a en revanche vivement nié toute irrégularité.
La candidate FN à la présidentielle a « contesté formellement » la procédure engagée par le Parlement européenpour obtenir le remboursement de près de 340.000 euros de salaires versés à deux assistants parlementaires qui auraient en fait travaillé pour le FN, et non dans le cadre de son mandat d’eurodéputée.
Au sujet de son assistante Catherine Griset, Marine Le Pen a balayé les accusations : « Si vous essayiez de me joindre : "Bonjour je voudrais parler à parler à Marine Le Pen". "Mais vous voulez l’appeler à quel titre ? comme présidente du Front nationale ou comme député européen ?" Ne dites pas président du Front national parce qu’elle va vous raccrocher au nez ! ça n’a pas de sens. »
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Pour ce qui est du rôle de Thierry Légier, Marine Le Pen a reconnu qu’il » travaillait quelques heures pour moi par mois quand j’étais à Strasbourg pour répondre au téléphone, pour faire des travaux dans mon bureau » « Et c’était il y a plusieurs années, à l’époque où je n’étais pas dans la situation dans laquelle je suis aujourd’hui », a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a une fois de plus dénoncé une procédure politique : « Nous gênons le Parlement européen, nous sommes leur opposition politique et ils veulent notre peau ! », a déclaré la candidate du FN à la présidentielle.
Lancement de campagne samedi prochain
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a annoncé samedi qu’elle présenterait le week-end prochain, lors de ses « Assises présidentielles » à Lyon, « 144 engagements » à mettre en œuvre et à contrôler « tout au long de (son) quinquennat ».
Interrogée sur TF1, la candidate à l’élection présidentielle a rappelé qu’elle rendrait aux Français « par une négociation les quatre souverainetés qu’on leur a arrachées, qu’on leur a volées et ce sera sanctionné par référendum ». « Dans ces quatre souverainetés, il y a la souveraineté monétaire, c’est-à-dire le retour à une monnaie nationale. »
« Au-delà » de la réintroduction du franc, Marine Le Pen « veut offrir aux Français une France sûre, une France juste, une France fière, une France prospère, une France durable ».
« C’est cela que je veux leur offrir par l’intermédiaire de 144 engagements qu’ils pourront contrôler tout au long de mon quinquennat parce que je crois aussi à la démocratie du contrôle. C’est-à-dire celle où les électeurs peuvent demander des comptes à ceux qui sont élus. Ils en ont soupé des responsables politiques élus qui oublient les promesses qu’ils ont faites pendant la campagne », a ajouté La candidate d’extrême droite.