Présidentielle 2017

Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui

Fillon dans la tourmente, Valls et Hamon de plus en plus irréconciliables, Royal n'exclut pas de soutenir Macron...

Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce mercredi 25 janvier.

#1 Les révélations sur Pénélope Fillon

Les accusations sont lourdes. Selon Le Canard enchaîné, Pénélope Fillon a été rémunérée huit ans comme attachée parlementaire par son époux puis par son suppléant à l'Assemblée nationale. Problème : si ce n'est pas illégal, le journal soupçonne la femme de François Fillon d'avoir occupé un emploi fictif. Invité ce matin sur France Inter, Bernard Accoyer, le secrétaire général du parti Les Républicains, a défendu le candidat de la droite : "François Fillon a toujours travaillé avec Pénélope Fillon, je l'ai souvent vu participer à ses travaux, je l'ai vue à l'Assemblée nationale." "Je ne ferai pas de commentaire car il n'y a rien à commenter", a réagi dans la matinée le principal intéressé, lors d'un déplacement à Bordeaux. Et d'ajouter : "Parce que c'est mon épouse, elle n'aurait pas le droit de travailler, juste de faire des confitures et des tartes aux pommes ?"

#2 Le débat "empoisonné" par Manuel Valls

A quelques heures du débat de l'entre-deux tours, le ton continue à se durcir entre les deux finalistes de la primaire de la gauche. Invité de France 2, Benoît Hamon a répondu aux accusations de Manuel Valls et de certains de ses soutiens, qui jugent sa position sur la laïcité ambiguë. "On distille un poison", estime le candidat arrivé en tête du premier tour. De son côté, le directeur de campagne du député des Yvelines, Mathieu Hanotin, a écrit une lettre au premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, pour que "le débat retrouve la sérénité".

#3 Les "ambiguités" supposées de Benoît Hamon

Invité de France Inter, Manuel Valls a encore attaqué Benoît Hamon sur les questions de la laïcité et du communautarisme. Il a ainsi estimé que Malek Boutih, pour qui "Benoît Hamon est en résonance avec une frange islamo-gauchiste", avait "raison de pointer les ambiguïtés" de son concurrent à la primaire. L'ex-Premier ministre a également admis que si Benoît Hamon remportait la primaire, il respecterait les règles, avant d'ajouter : "S'il y en a qui ne les a pas respectées, c'est Benoît Hamon, vis-à-vis du gouvernement."

#4 Le soutien à demi-mot de Stéphane Le Foll

"Je n'irai pas voter pour Benoît Hamon. (...) Je voterai pour les idées que j'ai toujours défendues." Si Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et proche de François Hollande, ne votera pas pour le député des Yvelines, son soutien à Manuel Valls est en revanche beaucoup plus feutré. Sur franceinfo, le ministre de l'Agriculture a expliqué qu'il refusait de "faire campagne" et estimait que son soutien à l'ex-chef du gouvernement n'était de toute façon "pas une grande découverte".

#5 Le Rubicon bientôt franchi par Ségolène Royal ?

On le sait : l'intérêt de Ségolène Royal pour Emmanuel Macron ne date pas d'hier. La ministre de l'Environnement soutiendra-t-elle ouvertement le leader d'En marche ? Invitée de BFMTV, Ségolène Royal n'a, une nouvelle fois, pas exclu cette possibilité. "Ce que je soutiendrai, c'est le rassemblement. Avec le vainqueur de la primaire. Ou avec Emmanuel Macron", a-t-elle affirmé.