Jean Veil, le fils de l'ancienne ministre inhumée au Panthéon, a révélé au Journal du Dimanche les raisons de son engagement sur la liste LREM des élections européennes.
Avocat renommé, Jean Veil n'est pas du genre à renier ses origines. Il les revendique même, au moment de partir en campagne pour les élections européennes.
"Chacun sait ma fidélité à mes parents. S'ils étaient là, je sais très bien où leurs convictions les auraient portés". C'est cette fidélité, justement, qui l'a amené à proposer directement son concours à Emmanuel Macron. Un concours principalement symbolique, la 78e place qu'il occupe sur la liste, excluant une possible élection.
Citant au JDD l'exemple Erasmus comme une grande réussite d'un programme européen, il expose sa vision de ce que doit être l'Europe. "Ce qui doit guider notre Europe, c'est la paix, la défense de la démocratie et le besoin de constituer des ensembles économiques qui permettent aux populations de vivre convenablement. Au moment où les États-Unis se désengagent, où la Chine monte en puissance et où l'Afrique se développe avec sa démographie galopante, nous avons besoin d'être unis pour rester forts."
"Ma mère aurait pu défendre ce projet"
Dans le sillage politique de son illustre mère, ministre sous Valéry Giscard d'Estaing, Jean Veil a adhéré aux proposition faites par LREM. ""près avoir lu et écouté ce que l'ensemble des partis proposent, je suis convaincu que ce programme est à la fois le plus efficace et le plus réaliste. Mes parents n'auraient peut-être pas approuvé chaque détail, mais ils auraient été sur cette ligne. Ma mère aurait pu être candidate pour défendre ce projet." Occupé par sa profession d'avocat, il n'exclut pas de participer à quelques débats, mais entend conserver un rôle symbolique dans la campagne.