Nicolas Sarkozy a assuré que le député-maire de Nice Christian Estrosi avait «toute sa confiance et toute son amitié». «C'est parce qu'il est la tête de liste aux régionales qu'on lui fait un bien mauvais procès, a déclaré le président de l'UMP sur LCI. Il a toute ma confiance et toute mon amitié».
Chef de file de la droite aux régionales en Paca face notamment à la candidate Front national Marion Maréchal-Le Pen, Christian Estrosi a affirmé dimanche que la France devait faire face à des «cinquièmes colonnes» islamistes et qu'une «Troisième Guerre mondiale» était déclarée à «la civilisation judéo-chrétienne» par «l'islamo-fascisme».
Ses propos avaient été vivement critiqués par la gauche. Le candidat socialiste aux régionales, Christophe Castaner, avait estimé qu'il avait désormais «deux candidats de l'extrême droite face à moi». Le député des Bouches-du-Rhône, Patrick Mennucci avait fustigé des propos «totalement fantasmagoriques», «extrêmement choquant et d'une extrême gravité».