Emmanuel Macron, le leader d'En Marche !
Emmanuel Macron, le leader d'En Marche ! - ERIC FEFERBERG / AFP
 

A trois semaines du premier tour de la présidentielle, les Républicains ont décidé de passer à l’offensive. Le parti de François Fillon lance ce week-end une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux visant un certain Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, annonce ce vendredi Le Parisien.

« Ce week-end, les Républicains lancent une opération spéciale sur les réseaux sociaux, avec affiches et hashtags aux noms pour le moins évocateurs : #macrongirouette, #macronlhéritier ou #macronitude », écrit le journal.

Marine Le Pen attaquée, mais pas avant l’entre-deux-tours

« La "macronitude", cela fait référence à la "bravitude" (de Ségolène Royal en 2007). C’est pour montrer le problème de solidité du candidat. Les autres sont là pour illustrer ses revirements successifs et le fait qu’il est le faux nez de François Hollande », décrypte pour Le Parisien, un cadre du parti.

« Les slogans sont raccords avec les attaques pleines d’ironie portées hier matin sur RTL par François Fillon qui s’est « amusé » à surnommer l’ex-ministre de l’Economie "Emmanuel Hollande […] ou François Macron si vous préférez" », souligne le quotidien.

Le Parisien précise que « l’équipe de campagne » de François Fillon « va multiplier les initiatives d’ici au 23 avril » et que Les Républicains « envisagent ensuite de s’attaquer à Marine Le Pen sur les réseaux sociaux. Mais pas avant l’entre-deux-tours ». Signe que les soutiens de François Fillon l’imaginent se hisser au second tour aux côtés de la candidate frontiste. Enfin, le journal assure que « le visuel est très soigné ».

Un « visuel très soigné »

Début mars, LR avait publié une infographie intitulée « La Vérité sur la galaxie Macron », dépeignant Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires, vêtu d’un costume-cravate et d’un haut-de-forme avec un nez crochu, un cigare et une faucille rouge.

Le tweet avait suscité l’émoi et avait été retiré quelques heures plus tard. François Fillon avait dénoncé une « caricature inacceptable » et réclamé des « sanctions » internes.

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Emmanuel Macron avait réclamé « le retour au respect civique » après la diffusion de cette caricature, relevant selon lui d’une « imagerie antisémite ».