6 février 2010
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Si boire un verre en soirée n'est pas nocif, une consommation plus régulière doit vous alerter. Le seuil de dangerosité peut vite être franchi.
Alcool: quand les grandes écoles s'impliquent
Prévention. C'est le leitmotiv des grandes écoles. Directeurs et
représentants des BDE (bureaux des élèves) ont mis au point une "charte des bonnes pratiques" pour
sensibiliser les étudiants aux problèmes causés par l'association à outrance des fêtes étudiantes. Cette charte signée par la CDEFI (Conférence des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs), la CGE (Conférence des grandes écoles), le BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs) et
le BNEC (Bureau national des élèves en écoles de commerce) est conçue comme un "vade-mecum" de la soirée
étudiante. Elle énonce les mesures à prendre: interdiction de toute introduction externe d'alcool, mise en place d'"open soft", distribution gratuite de nourriture, ou constitution d'équipes de
prévention formées aux premiers secours... De "bonnes pratiques" censées faire évoluer les mentalités... Mais il reste encore du travail pour que les 20 000 soirées étudiantes organisées chaque
année suivent ces préconisations.
Alcool: quelle dépendance?
Tu t"es vu quand t'as bu? Les campagnes de prévention ont beau se succéder, les réalités demeurent: six étudiants sur dix boivent de l'alcool fréquemment (1) . Et plus d'un étudiant sur dix estime en avoir une consommation importante (2). Mais ce n'est pas parce que l'on boit un petit verre de temps en temps que l'on va devenir alcoolique. En fait, tout dépend de votre vulnérabilité, du contexte de votre consommation et de sa fréquence.
Une consommation festive
Les étudiants ont souvent une consommation irrégulière. Il boivent de l'alcool entre copains lors de soirée ou de sorties le week-end. Pas de fête réussie sans alcool pour certains. Un, deux, trois quatre verres et plus. Si l'on n'y prend pas garde, cette consommation conviviale peut virer à l'excès. Pour les plus fragiles, elle devient un moyen de "défonce" pour faire oublier les soucis du quotidien. Comment détecter qu'on glisse d'un usage nocif à une consommation abusive? Quels sont les dangers occasionnés par ces excès répétés?
(1) "la santé des étudiants 2008", deuxième enquête nationale de la LMDE (la mutuelle des étudiants) et de l'EPSE ( Expertise et prévention pour la santé des étudiants).
(2) "la santé des étudiants en 2007", enquête de l'USEM (Union nationale des mutuelles étudiantes régionales) et de la FNORS (Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé).
Alcool: quelle dépendance?
Tu t"es vu quand t'as bu? Les campagnes de prévention ont beau se succéder, les réalités demeurent: six étudiants sur dix boivent de l'alcool fréquemment (1) . Et plus d'un étudiant sur dix estime en avoir une consommation importante (2). Mais ce n'est pas parce que l'on boit un petit verre de temps en temps que l'on va devenir alcoolique. En fait, tout dépend de votre vulnérabilité, du contexte de votre consommation et de sa fréquence.
Une consommation festive
Les étudiants ont souvent une consommation irrégulière. Il boivent de l'alcool entre copains lors de soirée ou de sorties le week-end. Pas de fête réussie sans alcool pour certains. Un, deux, trois quatre verres et plus. Si l'on n'y prend pas garde, cette consommation conviviale peut virer à l'excès. Pour les plus fragiles, elle devient un moyen de "défonce" pour faire oublier les soucis du quotidien. Comment détecter qu'on glisse d'un usage nocif à une consommation abusive? Quels sont les dangers occasionnés par ces excès répétés?
(1) "la santé des étudiants 2008", deuxième enquête nationale de la LMDE (la mutuelle des étudiants) et de l'EPSE ( Expertise et prévention pour la santé des étudiants).
(2) "la santé des étudiants en 2007", enquête de l'USEM (Union nationale des mutuelles étudiantes régionales) et de la FNORS (Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé).