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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 06:06

M.C. avec AFP

Le Front national, qui s'estime «interdit de séjour» à Paris, manifestera en province «pour la France» à l'appel de sa présidente Marine Le Pen, qui sera elle-même dans le Gard, malgré un refus tonitruant de Jean-Marie Le Pen de se solidariser avec le mouvement «#JeSuisCharlie».

Pour la présidente du FN, la «marche républicaine» parisienne en hommage aux victimes de Charlie Hebdo a été «récupérée par (les) partis». Elle dénonce depuis plusieurs jours une «exclusion» de son parti, qui n'a pas été invité aux réunions d'organisation de la manifestation. Président, Premier ministre, partis, associations et syndicats ont toutefois appelé «tous les Français» à défiler.

Divergences au FN autour de l'attitude à adopter sur cet hommage

«Le rejet de la barbarie appartient à tous les Français (...) Nous irons au côté du peuple français (...) ailleurs que dans le cortège parisien, récupéré hélas par des partis qui représentent ce que les Français détestent: l'esprit partisan, l'électoralisme et la polémique indécente», a déclaré Marine Le Pen dans une vidéo diffusée sur le site du FN.

Nombre de cadres du parti d'extrême droite seront dans des capitales provinciales : la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen à Montauban, les vice-présidents Louis Aliot à Perpignan et Florian Philippot à Metz, le sénateur-maire David Rachline à Fréjus, etc. D'autres ne manifesteront pas: le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, s'estime «interdit de séjour» à la marche de Paris où il est implanté. Marie-Christine Arnautu, implantée elle à Nice, n'a pas voulu défiler aux côtés de Christian Estrosi auquel elle s'oppose.

Mais des divergences apparaissent autour de l'attitude à adopter sur cet hommage aux caricaturistes de Charlie Hebdo, qui n'étaient pas précisément compagnons de route du FN. «Aujourd'hui, c'est +nous sommes tous Charlie, je suis Charlie+. Eh bien moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie», a ainsi lancé le co-fondateur du FN Jean-Marie Le Pen dans une vidéo au sujet de ces «ennemis du FN». Alors que tous les partis veillaient à éviter les accusations de récupération politique du drame, Jean-Marie Le Pen a aussi tweeté vendredi après-midi en pleine prise d'otages un appel à voter pour sa fille.

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 18:22

Voici des premières réactions politiques publiées au dénouement ce vendredi des deux prises d'otages à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) et porte de Vincennes à Paris:

Au gouvernement, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a félicité les forces de l'ordre depuis la Place Beauvau, indiquant «se rendre auprès de [s]es troupes». Le ministre a assuré continuer «[s]a mission qui est de protéger les Français»

Dans un communiqué, le président du Sénat Gérard Larcher «salue solennellement l’ensemble des forces de sécurité qui ont mené avec professionnalisme ces opérations extrêmement délicates».

Au Parti socialiste, Pascal Terrasse, député PS de l'Ardèche: « Félicitations aux gendarmes et policiers et respect pour votre immense courage! #Merci @GIGNORG » (Twitter)

Patrick Mennucci, député PS des Bouches-du-Rhône: « Félicitations et hommage aux forces de l'ordre qui viennent de risquer leur vie pour protéger la nôtre. Pensées à ceux qui ont été blessés » (Twitter). Olivier Faure, porte-parole du PS: « Il y a des gens ce soir qui méritent les félicitations et la reconnaissance de la Nation toute entière. # JeSuisCharlie » (Twitter)

A l'UMP, Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice: « Félicitations aux forces de l'ordre pour ces interventions, ils ont encore une fois mis leur vie en danger pour protéger les nôtres. » (Twitter). Gérald Darmanin, secrétaire général-adjoint de l'UMP: « Force est restée à la loi et à la République. Hommage et respect aux forces de l'ordre de notre pays. » (Twitter).

Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes: « Admiration totale pour l'action de nos policiers et gendarmes. #Vincennes#DammartinEnGoele » (Twitter)

Roger Karoutchi, sénateur UMP des Hauts-de-Seine: « GIGN, RAID, police, gendarmerie risquent leurs vies pour nous défendre pour défendre la République... Honneur, Hommage... Ne jamais oublier... » (Twitter)

Chez les centristes, Yves Jégo, maire et député de seine-et-Marne UDI: « L'état de droit républicain a eu et aura toujours le dernier mot #Soulagement Félicitations aux forces de l'ordre #Vigilance pour la suite » (Twitter)

Le chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé a estimé sur Twitter: « Honneur au courage de nos forces de l'ordre (RAID, GIGN, policiers...) et de notre sécurité civile (SDIS 77, BSPP, SAMU, protection civile)»;

Marine Le Pen, présidente du Front national: « Bravo à la DGSI, au GIGN, aux policiers du 36, de la DCPJ et du RAID ainsi qu'au SPHP qui risquent leur peau pour notre sécurité! » (Twitter). Et Marion Maréchal-Le Pen, députée FN du Vaucluse: «Merci à nos héros » (Twitter)

Le maire de Beaucaire (Bouches-du-Rhône) Julien Sanchez (FN), retweeté par Louis Alliot (FN): « 2 terroristes sont morts.Combien de djihadistes »français« sont encore là,sur notre sol?Combien les soutiennent en publiant #JeSuisKouachi?» (Twitter) (Ce hashtag JesuisKouachi est également utilisé sur Twitter pour le dénoncer)

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 02:43

Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a exprimé sa «profonde émotion» après l'attentat commis dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris ce mercredi, un «acte abject qui heurte la conscience humaine», et a estimé que la France devait «défendre sans faiblesse» sa «démocratie (qui) est attaquée».

>> Suivez l'évolution de la situation en direct par ici

«Je tiens à exprimer ma profonde abjection face à cet acte barbare qui heurte la conscience humaine. Les journalistes et la rédaction de Charlie Hebdo ont été pris pour cible, c'est une atteinte directe, sauvage, à l'un de nos principes républicains les plus chers, la liberté d'expression», a déclaré Sarkozy depuis le siège de l'UMP.

Refuser l'amalgame

«Notre démocratie est attaquée, nous devons la défendre sans faiblesse. La fermeté absolue est la seule réponse possible.» «La France est frappée au coeur, la République doit se rassembler, j'appelle tous les Français à refuser la tentation de l'amalgame et à présenter un front uni face au terrorisme, à la barbarie et aux assassins », a également déclaré l'ancien chef de l'État.

«Les coupables de ces actes barbares doivent être poursuivis et châtiés avec la plus extrême sévérité», a poursuivi Nicolas Sarkozy, qui a évoqué un «impératif d'unité nationale» auquel «nul ne peut et ne doit se soustraire» au sein de la classe politique française.

>> A lire Attaque à «Charle Hebdo»: Appel à témoins de la police

«Le gouvernement doit prendre des mesures fortes contre le terrorisme; nous devons élever notre niveau de vigilance, et notre formation politique soutiendra sans réserve toutes les initiatives du gouvernement qui iront dans ce sens», a-t-il encore affirmé.

Dans l’après-midi, le Premier ministre, Manuel Valls, a appelé Nicolas Sarkozy pour le convier, ainsi que son parti, à la manifestation de samedi qui rendra hommage aux victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo. Le président de l’UMP se serait dit favorable à cette participation.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 07:34

Le passage de François Hollande sur France Inter lundi matin a convaincu les éditorialistes que le chef de l'Etat n'avait «plus rien à annoncer» mais comptait désormais «saturer l'espace médiatique».

«Ceux qui croyaient qu’il n’y a pas de pub sur les radios du service public en sont pour leurs frais. Ils ont avalé un spot de deux heures sur France Inter, hier matin», s'étrangle Raymond Couraud dans L'Alsace.

Même si d'aucuns, tel Michel Urvoy dans Ouest-France, ont jugé le verbe présidentiel «mieux inspiré», tous les commentateurs mardi réduisent la prestation de M. Hollande à une simple opération de communication.

«Les mots de +mobilisation+, de +détermination+ utilisés en boucle en cette rentrée par le président de la République et par les ministres auraient plus de crédibilité s’ils venaient en appui d’une nouvelle salve réformatrice. Or, de nouveauté, de projets, de réformes, il n’y en a plus sur la table», estime Guillaume Tabard dans Le Figaro.

Pour Nicolas Beytout de L'Opinion, «qu’il soit derrière son grand bureau vide ou devant le micro d’une radio nationale, François Hollande (...) n’a plus rien à annoncer».

La loi Macron ? le président «en a lui-même limité la portée, refusant d’en faire +la loi du siècle+», ajoute l'éditorialiste du quotidien libéral.

Certes, «François Hollande est un beau parleur. Selon l’humeur du moment, l’homme de la synthèse socialiste sait dire ce que son électorat souhaite entendre», constate Yann Marec dans Le Midi libre : «ne pas ériger la loi Macron en alpha et oméga de l’économie» lui permet de «mieux se ranger auprès de ceux qui la contestent».

L'Humanité n'est en tout cas pas convaincue. «François Hollande voit la lumière au bout du tunnel. C'est, en substance, le message de l'opération médiatique d'hier matin», tacle Maud Vergnol dans le journal communiste.

Mais au final, «l’objectif n’est pas de convaincre» mais «d’occuper le terrain», analyse le Républicain lorrain sous la plume de Philippe Waucampt.

«Après avoir voulu prendre le contre-pied de son prédécesseur, François Hollande semble désormais vouloir l’imiter en saturant l’espace médiatique même s’il n’a rien à dire», constate Hubert Coudurier dans Le Télégramme.

«Faute de résultats immédiats, François Hollande a recours à la ficelle de tout dirigeant en difficulté: la communication, la béquille obligée de l'action politique», explique Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne.

Mais «les éléments de langage, répétés à satiété, en arrivent à faire douter de la sincérité du propos de qui les tient, et alimentent le soupçon de calcul politique», tranche Jacques Camus dans La Montagne.

«Alors que le traditionnel marathon des voeux va lui donner la parole quasi quotidiennement ces trois prochaines semaines, fallait-il en rajouter hier matin, surtout lorsque comme lui, on n'a plus grand chose dans sa hotte ?» fait mine de s'interroger Hervé Favre dans La Voix du Nord.

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 07:10

© 2015 AFP

Parvenir à donner «un prix» au carbone sera, selon François Hollande, un critère de réussite de la conférence climat fin 2015 à Paris. Explications de l'économiste Christian de Perthuis, professeur à l'université Paris Dauphine, qui estime «urgent» de mettre en place cet outil pour lutter contre les gaz à effet de serre.

Question: Pourquoi instaurer un prix du carbone serait un gage de réussite de la conférence climat ?

Réponse: Tant qu'on a pas un prix international du carbone, les progrès apparents sur le front des émissions de gaz à effet de serre sont virtuels. Les émissions des Etats-Unis par exemple sont orientées à la baisse, grâce à un transfert important du charbon vers le gaz pour la production d'électricité. Mais le charbon américain non utilisé est exporté et se retrouve en Chine ou au Japon. Tant qu'il n'y aura pas un coût climatique associé à ce charbon, il se retrouvera sur le marché.

Il est urgent de créer une nouvelle valeur économique: le coût climatique des émissions de CO2. Pour lutter contre le réchauffement, les démarches volontaires sont indispensables, les innovations aussi, mais la vérité, c'est que jamais les émissions de gaz à effet de serre n'ont augmenté aussi rapidement depuis 2000 et si l'on ne change pas le système de prix (de l'énergie), cela va continuer. Il faut un signal fort, qui indique aux utilisateurs et producteurs d'énergies fossiles que celles-ci ont un coût climatique.

Q: Y-a-t-il déjà des systèmes de tarification du carbone?

R: Il y a actuellement deux grands systèmes de tarification. D'abord, des systèmes de quotas, comme en Europe, dans des régions de la Chine et une dizaine d'Etats aux Etats-Unis. On plafonne les émissions de gaz à effet de serre et on donne des droits à émettre. L'une des pistes (pour aller vers une tarification internationale) serait de relier ces différents marchés

La deuxième piste, c'est non pas de passer par des quotas, mais par une taxe carbone au niveau mondial, comme cela existe déjà en France, en Irlande, dans les pays scandinaves. On peut espérer que l'accord qui sera conclu à Paris donne un certain nombre d'années pour instituer une tarification du carbone au plan international. Vu que cet accord entrera en vigueur en 2020, on aura pas trop de quatre ans pour le faire. Une taxe carbone au niveau international, cela pose des difficultés mais ce serait un signal extrêmement fort.

Q: Quels sont les freins à l'instauration d'un prix pour le carbone au niveau mondial?

R: Plus grand monde ne croit à la mise en place d'un système de plafonnement des émissions par pays comme on avait voulu faire à Kyoto. C'est la différence entre la négociation climatique aujourd'hui et il y a 10 ans. Désormais, on essaie de partir de ce qui existe déjà et de le développer. Si, par exemple, on construit, entre 2015 et 2020, un marché fluide du carbone entre Chine, Etats-Unis et Europe, cela aura un effet d'aspiration énorme sur les autres régions du monde.

Pour la deuxième piste (une taxe carbone au niveau international), la grande difficulté, ce n'est pas tant de la mettre en place, mais de décider de la redistribution de son produit.

Une fois qu'il y a consensus sur la redistribution, on peut discuter du montant de la taxe. Il faut donc combiner l'introduction d'un prix du carbone avec des mécanismes de redistribution vers les pays en voie de développement et vers les pays pétroliers, dont la rente va à terme s'amenuiser.

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 16:40

La restauration se fait des personnes au chômage, merci à eux.

Il faut soutenir les amis du château
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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 08:31

N. Bg. avec AFP

    • Créé le 03.01.2015 à 21:16
    • Mis à jour le 03.01.2015 à 21:16
  • Mots-clés

Indécrottables râleurs ou tristes réalistes? Avec seulement 29% d'optimistes, le moral des Français est au «plus bas», selon un sondage* Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France.

Quelque 26% se disent «plutôt optimistes», 3% «très optimistes», tandis que 71% se déclarent pessimistes (45% «plutôt pessimistes» et 26% «très pessimistes»). Le pessimisme l'emporte dans toutes les générations.

>> A lire Top 10 des pays les plus optimistes pour 2015 (on n'y est pas)
Encore pire qu'août 2005

La question posée était celle-ci: «En pensant à l'avenir, pour vous et vos enfants, diriez-vous que vous êtes très optimiste, plutôt optimiste, plutôt pessimiste ou très pessimiste?» Le taux d'optimistes enregistre ainsi une chute de 14 points par rapport à août dernier (43%), même si les enquêtes de l'Ifop réalisées deux fois par an sur cette question ont mis en évidence «un effet de saisonnalité», le moral hivernal étant très souvent en retrait par rapport au moral estival.

Il reste que décembre 2014 (mois de réalisation de l'enquête) est le «niveau le plus bas depuis le lancement» de ce baromètre en février 1995, souligne l'institut. Ce niveau flirte toutefois avec celui d'août 2005 (30% d'optimistes).

Défiance envers le gouvernement «à son paroxysme»

L'Ifop relève par ailleurs que «la défiance à l'égard du gouvernement dans de nombreux domaines est à son paroxysme». 22% seulement des personnes interrogées lui font confiance pour la lutte contre la pauvreté, 16% pour la lutte contre le chômage, 14% pour l'augmentation du pouvoir d'achat, 13% pour la baisse des impôts.

Les résultats sont moins médiocres pour la lutte contre l'insécurité (41% de confiance), la protection de l'environnement (39%) et l'intégration des personnes issues de l'immigration (36%).

*Sondage réalisé par téléphone du 19 au 20 décembre 2014 auprès d'un échantillon de 978 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 07:25

Fabrice Pouliquen

François Hollande qui a fait de la combativité, de l'«audace» et de la «confiance» les maîtres mots de ses vœux au Français, enchaîne dès lundi avec une émission exceptionnellement longue sur France Inter où il répondra aux questions des journalistes et des auditeurs.

International, Europe, économie…

Invité du «7-9», la matinale de la radio publique qui rivalise avec celle de RTL en tête des audiences, le chef de l'État s'exprimera pendant deux heures sur les questions économiques, sociales, politiques et internationales.

«L'idée est de préciser et de compléter les priorités annoncées lors de son allocution de 31 décembre, au moment où l'exécutif commence cette nouvelle année placée sous le signe du combat», insiste-t-il. Si le président Hollande, toujours selon son entourage, n'a «pas l'intention a priori de multiplier les annonces», il a «la volonté de répondre à toutes les questions du moment, sur tous les sujets clefs de l'action présidentielle».

Le conseil des ministres également avancé à lundi

Puis il présidera un conseil des ministres avancé à lundi pour refermer la trêve de fin d'année, en présence du gouvernement au grand complet, avant de lui présenter ses vœux dans la foulée. «On ne prend jamais de risques quand on est combatif et que l'on va de l'avant», fait valoir un proche devant cette accélération de l'agenda présidentiel.

François Hollande devait consacrer en partie sa journée de vendredi mais aussi son week-end à la préparation de cette émission jalonnée, selon l'Elysée, de «quatre séquences d'interview, les trois premières avec des journalistes de France Inter et la dernière, plus longue, avec les Français».

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 08:07

Le cancer est souvent dû à un «manque de chance» qui voit des mutations aléatoires se produire dans le processus de division des cellules, plutôt qu'à des causes génétiques ou à un environnement défavorable, selon des chercheurs américains jeudi.

Cette étude parue dans la magazine Science daté du 2 janvier, menée par des scientifiques de l'Université Johns Hopkins, est basée sur un modèle statistique prenant en compte un grande variété de cancers. Elle ne prend toutefois pas en compte le cancer du sein, le plus fréquent chez les femmes, ni celui de la prostate, le deuxième plus courant pour les hommes après le cancer de la peau.

De nombreux cancers sans relation avec le mode de vie

Sur les cancers chez les adultes pris en compte, environ les deux tiers peuvent être expliqués par des mutations génétiques aléatoires qui permettent aux tumeurs de grossir, et un tiers sont le fruit de facteurs génétiques ou d'un environnement défavorable.

«Cette étude montre que vous pouvez accroître vos risques d'avoir un cancer en fumant ou avec d'autres mauvaises habitudes de vie», souligne l'un des auteurs de cette recherche, Bert Vogelstein, professeur d'oncologie à l'Université de médecine Johns Hopkins.

«Malgré tout, de nombreuses formes de cancer sont largement dues à un manque de chance et à une mutation d'un gène qui provoquera un cancer, sans aucune relation avec le mode de vie ou des facteurs héréditaires», ajoute-t-il.

Pas «de bons gènes», «simplement beaucoup de chance»

Et selon lui les personnes qui vivent longtemps tout en fumant ou en s'exposant au soleil sans protections particulières, sans avoir de cancer, n'ont pas forcément de «bons gènes»: « La vérité est que la plupart d'entre eux ont simplement beaucoup de chance», dit encore Bert Vogelstein.

Pour cette étude les chercheurs se sont penchés sur le processus naturel de renouvellement des cellules dans le corps humain. Celui-ci permet au corps de remplacer les cellules lorsqu'elles meurent dans les différents organes.

Depuis longtemps les chercheurs ont compris que des cancers pouvaient survenir quand les cellules souches commettaient de petites erreurs, des mutations. Mais cette nouvelle étude est la première à tenter de comprendre la proportion de cancers déclenchés par ce processus, par rapport à ceux dus à la génétique ou à un environnement défavorable.

«Changer nos habitudes de vie sera très utile pour éviter certaines formes de cancer, mais ne sera guère efficace pour d'autres», note Cristian Tomasetti, biomathématicien et professeur assistant d'oncologie à Johns Hopkins. «On devrait mobiliser davantage de ressources pour trouver des moyens de détecter ces types de cancers aléatoires à un stade précoce, soignable», conclut-i

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1 janvier 2015 4 01 /01 /janvier /2015 19:16

Hervé Morin vous présente ses meilleurs vœux pour l'année 2015 :

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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