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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 19:50

L'UMP et le centre ont largement gagné les élections départementales des 22 et 29 mars. Dimanche soir, Nicolas Sarkozy a souligné que «ces résultats dépassent de très loin la considération locale. Les Français ont massivement rejeté la politique de François Hollande et de son gouvernement». Revendiquant la place de premier opposant au président de la République dans la perspective de 2017, Nicolas Sarkozy a professé: «L’espoir renaît pour la France. L’alternance est en marche, rien ne l’arrêtera.»

Les proches de l'ancien chef de l'Etat, à l’image du sénateur de Paris Pierre Charon dimanche, ont expliqué que «c’est la victoire de Nicolas Sarkozy et de nos candidats UMP et UDI». La hiérarchie des récipiendaires a ici tout son sens… Et ce mercredi, le porte-parole de l’UMP, Sébastien Huyghe, a estimé sur le plateau de «#DirectPolitique», l'émission de Linternaute.com en partenariat avec 20 Minutes et Ouest-France: «C'est la stratégie de Nicolas Sarkozy qui a permis cette belle victoire, très large.»

Ambitions des uns et des autres pour 2017

Cependant, nombreux sont ceux qui, à l’UMP, goûtent peu cette vision d’une victoire personnelle de l’ancien chef de l’Etat. François Fillon, candidat à la primaire à droite en 2016, a estimé dimanche que «c'est une grande victoire pour la droite»… pour mieux souligner qu’elle n’est pas l’œuvre du seul président de l’UMP. L’avant-veille, l’ancien Premier ministre relativisait auprès du Parisien le poids de l’ex-chef d’Etat: «Ce serait réducteur pour les candidats de dire que ce sont les dirigeants nationaux qui font les élections locales.»

Pour Alain Juppé, également candidat à la primaire, cette victoire électorale a validé sa stratégie d’une union UMP-UDI-MoDem. Un MoDem, et son président François Bayrou, qui hérissent Nicolas Sarkozy. Le premier tweet du maire de Bordeaux, dimanche soir, était:

Il remerciera plus tard «l’UMP autour de Nicolas Sarkozy»…

Heurs et malheurs d'être président

Quant à Bruno Le Maire, l’ancien concurrent de Nicolas Sarkozy à la présidence de l’UMP a insisté dimanche sur «la victoire collective». «Personne ne peut tirer la couverture à soi. C'est une victoire à laquelle le président de l'UMP a pris toute sa part, mais cela reste avant tout (...) celle de nos candidats sur le terrain», a expliqué au Monde le député de l'Eure.

Par ces déclarations, les concurrents de Nicolas Sarkozy ne veulent pas lui attribuer le mérite d'une victoire personnelle, sauf à tirer un trait sur leurs propres ambitions pour 2017. Cependant, être le patron de la droite n’empêche pas la déveine... Frédéric Dabi, directeur du département opinion et stratégies d’entreprises de l’Ifop, a rappelé ce fait à 20 Minutes: «Lors des municipales, Jean-François Copé était le président de l’UMP et cela ne lui a pas vraiment porté chance.» Avant d’ajouter: «La victoire de dimanche soir ne préfigure pas la primaire à droite qui engagera Nicolas Sarkozy, mais aussi Alain Juppé» en 2016.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:14

La député EELV Cécile Duflot déplore qu'on «demande aux partenaires» de gauche «de s'aligner», dans une interview au Monde publiée mardi, où elle estime que le «logiciel de Valls est périmé». Alors qu'on lui fait remarquer que Manuel Valls n'entend pas changer de cap, l'ex-ministre du Logement répond que «la détermination est une qualité, mais l'entêtement peut être une faute». «Aujourd'hui, on ne demande pas aux partenaires de se rassembler mais de s'aligner», déplore-t-elle.

Manuel Valls: «La remise en cause du CDI n'est pas dans les projets du gouvernement»

«La gauche, elle, a besoin d'un projet fédérateur»

Selon elle, «historiquement, la droite peut se satisfaire d'une caporalisation autour d'un homme fort, mais la gauche, elle, a besoin d'un projet fédérateur». Manuel Valls ne peut-il pas incarner le rassemblement? Elle interroge: «le veut-il»? «L'accentuation des inégalités, territoriales et sociales ainsi que la crise écologique semblent être des points aveugles de sa pensée. Il a le verbe haut, mais où sont les résultats ? Ses objectifs, à savoir faire baisser le Front national, améliorer le score de la gauche et résorber le chômage, ne sont pas atteints aujourd'hui. Son logiciel est périmé».

«Je ne crois pas à la guerre des gauches et je suis prête au rassemblement, mais je ne crois pas non plus que la modernité ce soit d'abdiquer sur chacun des acquis sociaux et d'avoir un projet conservateur», ajoute-t-elle. Elle estime notamment que Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) «se trompe sur le fait de considérer comme prioritaire la bagarre entre deux gauches». Interrogée sur les causes de la déroute de la gauche aux élections départementales, Cécile Duflot estime qu'«un an après la claque des municipales, la même politique a été accélérée. Elle est de nouveau sanctionnée». «Le cap qui a été choisi par le gouvervement et la manière d'exercer l'autorité sont les deux facteurs de cet échec», ajoute-t-elle.

Présente dimanche dans l'avion de Tunis avec François Hollande, Cécile Duflot affirme «que la discussion se poursuit avec le président de la République, à l'élection duquel les écologistes ont contribué. Je ne me lasserai jamais d'essayer de convaincre. Les choses ne sont jamais figées. Et en tant qu'écologiste je sais que nous ne pouvons plus perdre de temps. La conférence sur le climat à la fin de l'année est une occasion historique de changer le cours de nos sociétés».

Manuel Valls va affronter les députés PS à l'Assemblée

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 08:01

Les écologistes et le gouvernement vont-ils enterrer la hache de guerre? Au lendemain des élections départementales, qui ont marqué une défaite de la gauche, des représentants d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont rencontré le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis pour esquisser un rapprochement entre leurs partis, en froid depuis le départ des Verts du gouvernement lors du remaniement en mars 2014.

Des groupes de travail mis en place

A l’issue de leur rencontre, la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a jugé ce lundi que le gouvernement ne pouvait pas «continuer sur le discours "Rien ne change"» après la défaite de la gauche aux départementales, et a appelé à des «actes». «Le rassemblement, ça se construit. A un moment donné, il faut trouver des éléments de dialogue, mais aussi des actes», a estimé Emmanuelle Cosse devant la presse.

Le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a pour sa part affirmé que «le dialogue était renoué entre le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts» (EELV). «Des pistes ont été dégagées pour faire en sorte que l'unité se construise», a-t-il déclaré, annonçant que quatre «groupes de travail» avaient été mis en place sur la «situation économique», les thématiques «proprement écologistes», «le programme et la montée du Front national» et «les questions électorales».

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 07:31

Manuel Valls n'aura guère le temps de célébrer son deuxième anniversaire à Matignon. Il est occupé mardi à rassembler la gauche, après la défaite aux départementales: un «chemin de croix» pour une «mission difficile» voire «impossible», pour la presse.

«Manuel Valls ne fera pas aujourd'hui le voyage d'Allemagne. Il a dû admettre que la situation était suffisamment grave pour qu'il tente de serrer les boulons lors de la réunion des députés socialistes», note Patrick Apel-Muller, dans L'Humanité.

>> A lire: La gauche connaît une nouvelle déroute

La mission de rassemblement «relève de l'impossible»

Il «préfère cajoler les députés PS ce matin», persifle Henri Vernet, du Parisien/Aujourd'hui en Feance.

Manuel Valls ne participera pas au Conseil des ministres franco-allemand mardi à Berlin et a reporté son déplacement à la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, afin de s'adresser aux députés socialistes à Paris, a indiqué lundi son entourage.

Un fait relevé par pratiquement tous les éditorialistes. «C'est dire l'urgence de la situation», souligne Raymond Couraud, pour L'Alsace avant d'ajouter: «Manuel Valls aura bien du mal à persuader les sceptiques du bien-fondé de ses réformes», car «le chef du gouvernement apparaît bien isolé» et «dans pareilles conditions, il lui sera extrêmement difficile d'imposer une politique», assure-t-il.

«La mission de rassemblement dévolue à Manuel Valls paraît relever de l'impossible», selon Dominique Garraud, de la Charente Libre, à moins d'une «inflexion visible et mesurable du cap de réformes.»

«L'exercice est un chemin de croix»

«Avec son caractère sanguin et son positionnement à la droite du PS, Manuel Valls est le moins bien placé pour "rassembler la gauche"», prévient Hervé Fabre dans La Voix du Nord.

Pour Hervé Chabaud, de L'Union: «avec une personnalité clivante comme celle du Premier ministre, l'exercice est un chemin de croix».

«Nous allons assister à la énième révolte de la gauche du PS, qui demandera au mieux une "inflexion" de la politique de Manuel Valls, au pire son départ. Celui-ci, sûr de son fait, toisera ses adversaires», assure Paul-Henri du Limbert, dans Le Figaro. Dominique Greiner, pour Les Echos, croit savoir que «Manuel Valls devrait confirmer ses choix de politique économique en annonçant de nouvelles mesures en faveur de l'emploi et de l'investissement.»

«Obstination coupable, diront certains. Courage politique, diront d'autres, en observant la constance d'un Premier ministre, que ses déboires électoraux n'ébranlent pas», conclut l'éditorialiste.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 15:30

Une victoire pour la droite, une déculottée pour la gauche et une déception pour le FN, qui n'a pas finalement remporté aucun département. 20 Minutes fait le tour des quelques chiffres pour résumer les élections départementales.

Suivre en direct tous les événements de ce lundi, au lendemain des élections départementales

  • Un Français sur deux a voté dimanche

Au second tour des élections départementales, le taux d'abstention a atteint 50,02%, selon les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur publiés lundi. Un chiffre moins important qu'en 2011, aux élections cantonales, où le nombre d'abstentionnistes atteignait 55,29% des Français en âge de voter. Au 1er tour, il était sensiblement le même (49,83%), contre 57,6% lors des européennes de mai 2014 et 55,7% aux cantonales de 2011. Dans le détail, sur 40.334.807 inscrits, 20.160.862 électeurs se sont déplacés aux urnes, tandis que 20.173.945 se sont abstenus.

Résultats des départementales: Retrouvez tout sur notre carte interactive

  • 5, 69% de votes blancs

Il y a eu 1.148.108 bulletins blancs (5,69% des votants) et 530.421 bulletins nuls (2,63%). Au total, 8,32% des votants n'ont pas exprimé de choix entre les binômes candidats encore en lice au second tour dans les 1.905 des 2.054 cantons restant à pourvoir. Pour la première fois aux élections départementales, les bulletins blancs étaient décomptés à part, une innovation entrée en vigueur lors des élections européennes de mai 2014. Le record d'abstention au second tour pour les élections départementales - qui s'appelaient auparavant élections cantonales - a été atteint en 2011 avec 55,29%.

  • 45,03% pour la droite

La droite a totalisé 45,03% des suffrages exprimés, contre 32,12% pour la gauche et 22,23% pour le Front national, selon la totalisation définitive du ministère de l'Intérieur publiée lundi.

VIDEO. Départementales: Nicolas Sarkozy se projette déjà en 2017 après la victoire de l'UMP

  • 66 département à droite, 34 à gauche

Au total, la droite UMP-UDI contrôle désormais 66 départements. Elle a gagné 25 départements par rapport à 2011. La gauche détient 34 départements. Le FN n'en gère aucun.

  • 2.418 sièges pour la droite, 1.592 pour la gauch et 62 pour le FN

La droite a obtenu 2.418 sièges, la gauche 1.592 et le FN 62 aux premier et second tours des élections départementales, selon un décompte de l'AFP portant sur tous les résultats définitifs publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. Les élus «divers» ont obtenu 32 sièges et l'extrême droite, hors FN, 4 sièges.

Les binômes Union de la droite (UMP plus UDI), ceux de l'UMP et ceux de UDI totalisent 1.956 sièges. Les binômes Union de la gauche (associant un socialiste à un représentant d'un autre parti de gauche) et les binômes PS (constitués de deux candidats PS) ont gagné 1.218 sièges.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 14:44

Si du côté du FN, il y a un peu de déception de n'avoir pas pu remporter un département pour le second tour des élections départementales, Marine Le Pen cultive un certain optimisme pour les prochaines échéances électorales, les régionales. La présidente du FN a ainsi estimé lundi que son parti pouvait nourrir «des espoirs de gains très sérieux dans quatre ou cinq régions» en décembre prochain.

Probablement pas candidate aux régionales

Interrogée par RTL sur les élections régionales de décembre, Marine Le Pen a redit qu'elle n'avait «pas encore décidé» si elle serait candidate dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en raison d'un «choc de calendrier entre la gestion d'une grande région fusionnée et la campagne présidentielle».

La carte de tous les résultats par ici

Les régionales seront «sur un mode de scrutin différent. Par conséquent les logiques ne seront pas les mêmes. Je pense que nous avons des espoirs de gains très sérieux dans quatre ou cinq régions», a dit la présidente du FN.

Alors que le FN a obtenu 62 conseillers départementaux, mais a échoué à conquérir un département, Marine Le Pen a estimé qu'il n'y avait «pas de plafond de verre» limitant le score de son parti, mais seulement des «magouilles électorales UMP et PS».

Le mode de scrutin dans la ligne de mire

La présidente du FN a également dénoncé le mode de scrutin majoritaire de ces élections départementales, «fait pour empêcher le Front national d'avoir des représentants».

«Pendant combien de temps va-t-on accepter, dans une démocratie digne de ce nom? Dans le Pas-de-Calais, 42%, largement en tête devant tous les autres: 6 cantons sur 39. Dans les Pyrénées-Orientales, 40%: 0 canton. Dans le Nord, 38%: 0 canton», a-t-elle énuméré.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 13:57

Après la fessée, l'heure du bilan et du rassemblement. Manuel Valls ne participera pas au conseil des ministres franco-allemand mardi à Berlin et a reporté son déplacement à la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort afin de s'adresser aux députés socialistes à Paris, a indiqué lundi son entourage. Les élections départementales marquent une sévère reculade du Parti socialiste qui a perdu 25 départements.

Résultats des départementales: La presse cinglante contre le couple Hollande-Valls

Le Premier ministre «a jugé qu'il devait être présent» à la réunion de groupe des députés PS mardi en fin de matinée à l'Assemblée nationale ainsi qu'à la séance des questions au gouvernement dans l'après-midi, a-t-on indiqué, précisant que cette décision avait été prise avec le président François Hollande.

Résultats des départementales: La gauche connaît une nouvelle déroute

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 11:55
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli
C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli

C'est dans une église pleine que c'est déroulé le 29 mars 2015 à partir de 16h00 le concert de Jean-Claued Borelli

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 17:38

Manuel Valls a accusé ce jeudi soir à Tours (Indre-et-Loire) Nicolas Sarkozy de «courir après le Front national» en reprenant des «polémiques nauséabondes», notamment sur les menus de substitution dans les cantines, lors de son avant-dernier meeting de campagne pour les départementales.

Le Premier ministre a également fustigé une nouvelle fois le «ni-ni» prôné par l'ancien chef de l'Etat, accusant l'UMP d'avoir pour projet le «moins-moins», avec «moins de services publics, moins de solidarité» et «moins de moyens pour les collectivités territoriales».

Une attaque en règle

«Quand on prétend "attaquer le Front national, brutalement, frontalement"», comme l'a dit Nicolas Sarkozy, «on ne le fait pas que dans les mots. On le fait aussi dans les urnes, avec une position claire!» a lancé le Premier ministre lors d'un meeting de soutien aux candidats de gauche organisé dans la mairie de Tours.

«Non, on n'attaque pas le Front national quand on reprend des polémiques nauséabondes sur l'identité ou sur la laïcité. On ne l'attaque pas: on montre qu'on est plus faible et qu'il est plus fort!» a fustigé Manuel Valls.

«J'entendais encore récemment le président de l'UMP (...) dire à un de nos compatriotes musulmans que s'ils voulaient que leurs enfants puissent manger conformément à leur foi, ils n'avaient qu'à aller dans des écoles privées. Pour ne pas avoir -je cite encore- des "tables de petits musulmans dans les écoles", on exclut, on encourage le repli communautaire que l'on prétend combattre», a continué Manuel Valls.

Le FN, ce «danger mortel pour la France»

«Ce n'est pas cela, M. Sarkozy, la République, ce n'est pas cela la laïcité et l'égalité! Ça, ça s'appelle courir derrière le Front national!» a-t-il poursuivi sous les applaudissements d'environ 700 personnes, dont sa ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine.

De façon plus générale, le Premier ministre s'en est pris à une droite «qui n'apporte aucune solution» avec un projet qui ajoute «le moins-moins» au «ni-ni». Manuel Valls a également mené la charge contre le FN, qui est un «danger mortel pour la France», que le parti de Marine Le Pen mènerait «dans l'impasse».

«On ne fera pas avancer le pays en renversant la table, en jetant à l'eau tous nos principes républicains», a-t-il dit en dénonçant le programme du FN (sortie de l'euro, restrictions sur l'IVG...)

Défendant le programme de la gauche, Manuel Valls a notamment insisté sur «ce beau mot de solidarité» et d'une gauche qui a «le souci des gens».

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28 mars 2015 6 28 /03 /mars /2015 09:17

Le Premier ministre, Manuel Valls, a jugé ce vendredi que la France pourrait atteindre plus vite que prévu une croissance de 1,5%, soit le niveau jugé nécessaire pour faire baisser le chômage.

«L'Insee, les instituts ont tous dit: "Quand on aura un niveau de croissance, autour de 1,5% c'est-à-dire en 2016, le chômage baissera." Moi je pense que ce niveau de croissance, nous pouvons l'atteindre avant», a-t-il déclaré sur Radio classique/iTélé. «Je l'espère», a-t-il ajouté.

Une performance meilleure en 2015?

Le gouvernement table officiellement sur une croissance de 1% cette année, après 0,4% l'an dernier, puis 1,7% l'an dernier. Mais plusieurs ministres ont déjà laissé entendre que la performance en 2015 serait meilleure, alors que les signes de reprise se multiplient.

Récemment, une source gouvernementale déclarait ainsi: «La croissance qui est en train de revenir, elle sera plus forte que 1%, plus forte que 1,1%, plus forte que 1,2%, sauf accident en Ukraine» ou autre choc économique externe.

Ce vendredi par exemple, l'Insee a indiqué que d'après son sondage mensuel, le moral des ménages français était au plus haut depuis novembre 2

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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