Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui
Les suites judiciaires de l'affaire Fillon, le blues d'Estrosi, les cyberattaques contre Macron... |
Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce lundi 13 février.
#1 Affaire Fillon : le rapport de la police remis cette semaine ?
Après le JDD dimanche, c'est au tour du Parisien d'annoncer ce matin que l'enquête sur l'affaire Fillon s'accélère. Selon le quotidien, les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) remettront cette semaine leur rapport au parquet national financier (PNF). Trois options sont sur la table : le classement sans suite, la citation directe ou l'ouverture d'une information judiciaire. C'est cette dernière option qui serait privilégiée. "Aucune décision n'est prise à ce stade" et "aucun calendrier n'est fixé à ce jour", a cependant assuré le PNF dimanche.
#2 "Des électeurs nous quittent tous les jours", déplore Estrosi
Il n'est pas filloniste et cela se ressent dans ses propos. Avec les affaires, "le doute s’est instauré", déplore Christian Estrosi sur Europe 1. "Il y a un profond malaise", reconnaît le premier adjoint au maire de Nice, interrogé sur les conséquences de l'affaire Fillon sur la campagne : "Il y a des électeurs qui nous quittent tous les jours. Je les entends, je sens la colère qui gronde, mais à l’égard de toute la classe politique."
#3 Macron victime de cyberattaques venues de Russie ?
Emmanuel Macron connaîtra-t-il le même sort que Hillary Clinton ? "Il y a des centaines, voire des milliers d'attaques sur notre système numérique, sur notre base de données, sur nos sites et, comme par hasard, cela vient des frontières russes", a affirmé ce matin sur France 2 Richard Ferrand, secrétaire général d'En marche !. Pour ce dernier, les Russes ciblent Emmanuel Macron, "sans doute parce qu'ils savent qu'il veut une Europe forte, une Europe qui se développe et une Europe qui pèse lourd, y compris face à la Russie".
#4 Hamon condamne les violences de Bobigny et critique Marine Le Pen
Dans un communiqué, Benoît Hamon a, lui, "déploré que le rassemblement pacifique" à Bobigny "ait été entaché par la violence de quelques-uns". Le candidat socialiste a aussi dénoncé "l'instrumentalisation de 'l'affaire Théo' par Marine Le Pen". "Une fois encore, elle jette de l’huile sur le feu. Une fois encore elle provoque le désordre, elle encourage les violences par son discours de haine et ses indignations sélectives. Le projet des Le Pen est sinistre", a-t-il fustigé.
#5 Jadot acte un peu plus son rapprochement avec Hamon
Un accord est-il imminent ? Invité de BFMTV/RMC, Yannick Jadot a mis en musique son rapprochement avec Benoît Hamon. "[Son] élection a été une phase d'enthousiasme dont j'ai pris acte", a déclaré le candidat écolo, avant d'ajouter : "il y a deux mois, qui donnait Benoît Hamon vainqueur ? Personne." En revanche, une alliance avec Jean-Luc Mélenchon paraît plus compliquée. "J'ai des désaccords profonds avec [lui] sur la question européenne", a ainsi expliqué Yannick Jadot. Néanmoins, ces deux-là doivent se retrouver à midi, gare de l'Est à Paris, pour un rassemblement contre le CETA, le traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada.