UDI

Chers Amis,

 

Vous avez peut-être lu dans « Le Canard Enchaîné » qu’une enquête judiciaire s’interrogeait sur un soi disant financement de l’UDI par une personne morale dirigée par notre ami Yves POZZO DI BORGO, le Fonds de Dotation de l’Institut Jean Lecanuet (FDIJL).

 

Je tiens à vous rassurer car, s’il est légitime que la justice mène ses enquêtes, les délits sur lesquels elle travaille sont parfaitement imaginaires et sa propre enquête est en train de le démontrer.

 

En effet, si la loi interdit aux formations politiques de recevoir des dons de personnes morales (entreprises ou associations) elle autorise parfaitement qu’un parti politique facture un service rendu à une personne morale ; en l’espèce que l’UDI sous loue une partie de ses locaux au FDIJL au prix du marché.

 

La justice s’inquiétait que nous ayons pu établir un bail à un prix qui ne correspondait pas au prix du marché. Or l’enquête elle-même est en train de démontrer que dans le quartier les loyers pour la location de bureau vont de 290 à 390 euros par m2 et par an hors taxes et hors charges. Le loyer fixé et réglé par le FDIJL à l’UDI était pendant deux ans de 345 euros par mois, donc parfaitement dans les prix du marché. Nous sous louons d’ailleurs toujours une partie de nos locaux à deux personnes morales (deux entreprises), toujours dans les prix du marché.

 

Par ailleurs, elle s’interroge sur le caractère réel de cette location, c’est-à-dire de savoir si la FDIJL occupait bien ces locaux, donc si la location était justifiée. Or, si le FDIJL (structure animée par des bénévoles) a mis trois mois à emménager après avoir accepté le bail (et d’ailleurs quatre mois à déménager après la fin du bail), elle a bien effectivement occupé les locaux loués pendant deux ans, et y a conduit ses différentes activités et réunions. Les magistrats ont eux-mêmes pu le constater lors d’une perquisition qui date de 2016.

 

Vous le voyez, notre formation politique peut être parfaitement tranquille par rapport au travail de la justice car nous avons parfaitement respecté, et nous respectons toujours, la loi.

 

Il me semblait normal de porter ces éléments à votre connaissance au moment même où des fuites judiciaires partielles et tronquées ont été livrées à la presse.

 

Je vous prie de croire en mes sentiments les meilleurs, 

 

Jean-Christophe LAGARDE

Président de l’UDI