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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 09:54
Macron ironise sur les rumeurs sur sa "double vie avec Mathieu Gallet"
 
 Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Trogneux quittent l\

Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Trogneux quittent l'église Saint-Sulpice après avoir assisté aux funérailles de l'homme d'affaires Henry Hermand, le 10 novembre 2016 à Paris

 

Présidentielle: Macron ironise sur les rumeurs sur sa "double vie avec Mathieu Gallet", PDG de Radio France

Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, a ironisé lundi soir sur les rumeurs qui alimentent "les dîners en ville" quant à sa "double vie avec Mathieu Gallet", PDG de Radio France.

"Pour mettre les pieds dans le plat, si dans les dîners en ville, si dans les boucles de mails, on vous dit que j'ai une double vie avec Mathieu Gallet ou qui que ce soit d'autre, c'est mon hologramme qui soudain m'a échappé mais ça ne peut pas être moi!", a-t-il lancé lors d'un meeting de ses soutiens au théâtre Bobino, à Paris.

Le candidat d'En Marche! faisait référence à la performance technique effectuée la veille par le candidat de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, dont le meeting à Lyon était dédoublé en direct à Paris grâce à son hologramme.

Evoquant "celles et ceux qui voudraient faire courir l'idée que je suis duplice, que j'ai des vies cachées ou autre chose", il a lancé: "D'abord, c'est désagréable pour Brigitte", son épouse. Mais, "je vous rassure, comme elle partage tout de ma vie, du soir au matin, elle se demande simplement comment physiquement je pourrais."

"Heureusement, je ne l'ai jamais rémunérée pour cela", a-t-il complété, dans une allusion au "Penelopegate" qui plombe la campagne de François Fillon.

"Elle pourrait apporter un témoignage du fait que je ne peux pas me dédoubler, sauf si mon hologramme...", a-t-il ajouté, interrompu par une avalanche de rires dans la salle.

A propos des "pires choses" que les militants d'En Marche! vont "entendre sur (son) compte, il a expliqué qu'il était "d'un bloc". 

"Je n'ai pas essayé de travestir le fait que j'étais de gauche quand je suis allé dans la banque d'affaires, que j'ai voulu dépasser les clivages quand j'étais dans un gouvernement socialiste, et j'ai toujours assumé qui j'étais", a-t-il argumenté. "Sur le plan intime, familial, de mes valeurs et des projets qui sont les miens, j'ai toujours dit la même chose", a-t-il ajouté.

Alors que M. Macron fait régulièrement l'objet de rumeurs sur les réseaux sociaux concernant son homosexualité supposée, le candidat à la présidentielle avait lui-même choisi d'évoquer le sujet, début novembre, dans une émission de Mediapart. "Je n'ai pas de double vie et je tiens plus que tout à ma vie familiale et maritale", avait-il alors affirmé.

 
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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 07:36
Après sa conférence de presse, Fillon se prépare à rencontrer les élus des Républicains

Le candidat de la droite va tenter de relancer sa campagne, au point mort en raison des soupçons d'emplois fictifs. 

François Fillon donne une conférence de presse, le 6 février 2017, à Paris. 
François Fillon donne une conférence de presse, le 6 février 2017, à Paris.  (MAXPPP)

La contre-attaque de François Fillon, englué dans l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, se poursuit. Au lendemain d'une conférence de presse où il a réaffirmé que l'emploi de son épouse Penelope était légal, le candidat de la droite va s'adresser aux élus des Républicains, mardi 7 février, à l'Assemblée nationale. 

Une réunion avec les parlementaires. Après ses "excuses aux Français", François Fillon doit s'expliquer face aux parlementaires des Républicains puis tenter de s'offrir un peu d'air. Dans la foulée, le candidat, dont la campagne est au point mort, retournera sur le terrain. Il visitera une usine à Troyes (Aube). 

Une conférence de presse bien préparée. Préparée tout le week-end avec ses communicants, la conférence de presse a réuni plus de 200 journalistes. François Fillon y a assuré que les faits sur lesquels enquête la justice étaient "légaux et transparents". Dans la soirée, il a publié sur internet "tout le détail de son patrimoine", ainsi que les revenus de sa femme.

De nouvelles révélations. Le même jour, Le Monde a publié de nouvelles informations embarrassantes pour le candidat, avec des extraits de son audition par les policiers au cours de laquelle il a expliqué que sa fille et un de ses fils avaient travaillé à son propre livre et pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 lorsqu'il les salariait comme assistants parlementaires au Sénat.

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 06:50
Affaire Fillon: Les élus Les Républicains face à la «colère et au ras-le-bol» des Français

TÉMOIGNAGES « 20 Minutes » a interrogé des députés et sénateurs LR dans toute la France pour savoir comment l’affaire Fillon était perçue par les habitants de leur circonscription…

François Fillon en meeting à Charleville-Mezieres, le 2 février 2017.
François Fillon en meeting à Charleville-Mezieres, le 2 février 2017. - J.Witt/SIPA

 

Le week-end n’a pas été de tout repos pour les parlementaires Les Républicains. Après une semaine de réunions agitées à Paris, autour d’un François Fillon dans la tourmente, députés et sénateurs de droite sont retournés dans leur circonscription, où ils ont dû faire face aux questions et aux critiques de leurs électeurs déçus ou en colère. 20 Minutes a contacté plusieurs parlementaires LR pour savoir ce qu’ils avaient vu et entendu ces dernières 48 heures.

>> Affaire Fillon: Suivez les événements en direct

« C’est le seul sujet dont nous parlent les citoyens »

Les parlementaires sont très sollicités depuis les premières révélations du Canard enchaîné, le 25 janvier dernier, sur l’emploi présumé fictif de Penelope Fillon. « C’est le seul sujet dont nous parlent les citoyens », confie le député LR de la Vendée Alain Lebœuf, qui a soutenu François Fillon à la primaire.

« Il y a énormément de contacts, les gens appellent ou se manifestent à la permanence ou à la mairie. Il y a un grand intérêt pour le sujet », confirme Sophie Rohfritsch, députée LR du Bas-Rhin, maire de Lampertheim, également filloniste. Comme elle, de nombreux élus ont raconté à 20 Minutes qu’ils avaient été interpellés directement par les citoyens et même bombardés de questions diverses : certaines très détaillées sur le travail des collaborateurs parlementaires, d’autres plus personnelles sur le candidat de la droite.

« Cette semaine, on m’a demandé si tous mes collaborateurs avaient des badges. J’ai répondu que non. Sur quatre, seuls deux ont des badges. Et je passe mon temps à répondre à des questions comme ça au lieu de parler du fond, qui est quand même le devenir du pays », déplore Thierry Lazaro, maire de Phalempin et député LR de la 6e circonscription du Nord.

>> A lire aussi : «Cela me blesse qu'on tape sur mon métier»... Des collaborateurs parlementaires témoignent

« Il y a beaucoup de colère et une déception importante »

Quant aux réactions de leurs administrés, elles vont de la déception à la relativisation, en passant par la colère. « Les citoyens et militants rencontrés depuis une semaine sont très énervés par le fond de l’affaire. Il y a beaucoup de colère et une déception importante », reconnaît, navré, le député LR de la Vendée Yannick Moreau.

« Les gens sont désabusés car la primaire avait créé un élan. J’ai rencontré des publics très différents et ils sont unanimes dans la condamnation morale. Il y a un gros mécontentement », avance Christian Kert, député LR des Bouches-du-Rhône. « En plus, il y a maintenant des suspicions sur tous les collaborateurs parlementaires. C’est désastreux. »

L’affaire Fillon fait tache d’huile, selon Thierry Lazaro qui « ressent cettedéfiance envers la classe politique » ainsi que « la lassitude et le ras-le-bol » des Français. « Pour les gens, les élus sont tous pourris, sauf le leur (…) on pâtit tous de cette affaire. »

Ceux qui sont « très en colère » sont minoritaires, tempère Alain Lebœuf. « Généralement, ce ne sont pas des partisans de François Fillon. Parmi les électeurs qui lui ont fait confiance, une minorité disent qu’il faut changer de candidat. La majorité d’entre eux sont surpris, déçus, mais disent plutôt qu’il ne faut pas lâcher, faire le dos rond et revenir le plus vite possible à l’essentiel, c’est-à-dire au programme. Beaucoup expriment un sentiment d’overdose et d’acharnement. »

« Une petite partie ne font plus confiance à Fillon »

Quelques exceptions : le sénateur LR du Rhône François-Noël Buffet, maire d’Oullins, est « agréablement surpris des réactions des électeurs ou militants qu’il a rencontrés ces derniers jours ». « Certains, même si ce n’est pas la majorité, estiment que cette affaire est scandaleuse et se disent déterminés à ne pas se laisser faire. D’autres, qui ne sont pas forcément des militants convaincus, attendent surtout des explications de François Fillon. Ils ne sont pas dupes, ils savent qu’il s’agit là de manœuvres de déstabilisation mais ils veulent comprendre. »

La seule députée LR de Haute-Garonne, Laurence Arribagé, va dans le même sens : « La majorité pensent qu’il y a un acharnement, qu’il a fait une connerie et qu’il faut qu’il s’en explique pour qu’on sorte de ce marasme, mais pour eux, changer de candidat n’est pas une option. » Elle ajoute néanmoins : « Je ne vais pas vous cacher qu’une petite partie m’ont indiqué qu’ils ne lui faisaient plus confiance, même si ce n’est pas la majorité de nos militants et partisans. »

>> A lire aussi : Affaire Penelope Fillon. «Il doit adouber une autre personne» selon le député LR Christian Kert

« Est-ce que le mal est fait ? »

Prudents, les parlementaires font front, unis derrière le vainqueur de la primaire. « Il est le candidat même si sa légitimité est aujourd’hui écornée », glisse Laurence Arribagé. « Est-ce que le mal est fait ? C’est sûr que ça a impacté beaucoup. Mais s’il arrive à se justifier… Les gens veulent savoir », espère Pierre Morel-A-l’Huissier, député LR de Lozère, pour qui « il faut que François Fillon dise exactement sur le fond du dossier ce qu’il en est, les montants… Il y a une obligation de transparence ».

« On peut rebondir. On a la capacité de rebondir », veut croire Elie Aboud, député de Béziers. « A lui [François Fillon] de donner vite, très vite, des explications. A lui de changer son axe de défense, de montrer de la façon la plus claire de quoi il s’agit. Soit il n’y a rien de moralement insupportable, et on fonce. Soit il y a quelque chose de moralement insupportable, et à lui de faire, au mieux des excuses publiques, au plus, de donner les sommes aux Restos du cœur, par exemple, ou à une autre association. La balle est dans son camp. » Ces inquiétudes ont été perçues par le candidat à la présidentielle qui a convoqué ce lundi une conférence de presse à 16 h à son QG parisien.

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 06:44
«François Fillon continue dans le déni», selon Benoît Hamon

POLITIQUE Retrouvez toutes les réactions à l'intervention du candidat LR...  

Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. - Revelli-Beaumont/KONRAD K./SIPA

Des excuses mais pas de nouvelles preuves. Pendant près d'une heure, lundi soir, François Fillon a tenté de «clarifier les choses» car, l'a-t-il juré, il n'a «rien à cacher». Sans surprise, entre ses partisans et ses adversaires, personne n'est resté indifférent.

Benoît Hamon (PS): «Il persiste dans le déni»

«Il choisit la stratégie la plus mauvaise, celle de persister dans le déni, c'est une grave erreur", a déclaré le député des Yvelines en marge d'un déplacement à Arcueil (Val-de-Marne). "Celui qui aspire à être président de la République, on ne l'attend pas sur un numéro droit dans ses bottes, je me cabre et je montre que je suis dans mon droit, là où personne ne pense que la situation est normale", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron (En Marche): «Aucune leçon à recevoir» de Fillon

En meeting, lundi, le candidat d'En Marche a estimé qu'il fallait «laissez faire la conscience citoyenne sur toutes les polémiques du moment». Parlant de sa vie personnelle, il assure que sa compagne, Brigitte, «partage tout de ma vie, du soir au matin». «Heureusement, je ne l'ai jamais rémunérée pour cela», ironise-t-il. "Vous n'avez aucune leçon de sérieux à recevoir", a-t-il poursuivi, fustigeant "un homme qui a été Premier ministre et qui le premier jour disait que l'Etat était en faillite pour le rendre cinq ans plus tard avec 600 milliards de dette publique en plus".

Jean-Luc Mélenchon (PG): "La droite méritait mieux, la France aussi"

Le candidat tacle François Fillon sur Twitter.

Nicolas Bay (FN): Fillon «a répondu à côté»

Le secrétaire général du Front national estime que Fillon tente un tour de passe-passe.

Bernard Accoyer (LR): «Un moment fort de vérité»

Le secrétaire général du parti juge que le candidat a «répondu aux attaques avec force», dans «un moment fort de vérité».

Valérie Pécresse (LR): «Mea Culpa nécessaire»

Alors qu'Alain Juppé a refusé plus tôt d'incarner un plan B, la présidente LR de la région Ile-de-France, qui l'avait soutenu, voit dans les excuses de François Fillon un «mea culpa nécessaire».

 

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7 février 2017 2 07 /02 /février /2017 06:40
Affaire Fillon: «Sur sa communication, François Fillon n’a pas non plus de plan B»

INTERVIEW Un spécialiste en communication politique analyse la conférence de la dernière chance du candidat LR à la présidentielle…

François Fillon sur le point de commencer son allocution le 6 février 2017 à Paris.
François Fillon sur le point de commencer son allocution le 6 février 2017 à Paris. - J.Witt/SIPA

 

Alors que les polémiques se multiplient autour de lui, François Fillon a lancé sa contre-offensive depuis son QG du XVe arrondissement de Paris, ce lundi, pour répondre aux accusations du Canard enchaîné contre lui. A-t-il choisi la bonne stratégie pour riposter médiatiquement ? Elements de réponse avec Philippe Moreau Chevrolet, spécialiste en communication politique et dirigeant de MCBG Conseil.

>> Suivez le live de l'affaire Fillon par ici

L’« opération vérité » a-t-elle été menée correctement après les différents couacs de départ ?

En matière de communication, le point très positif de cette intervention, ce sont les excuses. François Fillon a reconnu un problème, non pas sur le plan légal, puisqu’il répète depuis le début être en règle, mais sur le plan moral, du point de vue des Français. Les électeurs ne tolèrent plus ce type de pratique, qui semble finalement naturelle au milieu politique, où la culture de l’impunité est très forte. François Fillon a pris conscience du fait qu’il ne passerait pas entre les gouttes, que ça ne se calmerait pas. Cette conférence permet à la droite et à son candidat de sauver la face pour le moment.

Il a moins insisté, malgré les relances des journalistes, sur ses accusations de complot institutionnel. Pourquoi ?

Il est en train de sortir de l’impasse de la théorie du complot. Quelle est l’issue quand vous dites que le gouvernement vous attaque ? Il n’y en a pas, vous êtes coincé dans cette position. Nous sommes habitués en France aux politiques qui se victimisent face aux affaires, ce qui donne invariablement une allure de coupable. Et puis, dans cette élection, absolument tous les candidats jouent la carte de l’antisystème. François Fillon, de part sa carrière, n’est pas le plus crédible dans ce rôle-là.

Qu’aurait-il pu faire de plus pour convaincre de sa bonne foi ?

Il y a une touche de « rédemption » très souhaitable. Cela ajoute un deuxième étage à la fusée : Fillon n’offre pas que des excuses, il fait une proposition derrière. Rembourser les sommes perçues aurait été une option souhaitable, pour montrer qu’il y a un vrai acte de contrition, que les conséquences sont réelles pour lui. Dans le langage de la communication, on appelle ça une preuve. Il a préféré avancer l’idée qu’il réformera pour que ça n’arrive plus, manière de dire « il y aura un avant et un après, nous avons pris conscience du problème et nous traiterons le volet moral de cette polémique ». Mais le déballage est fragile sur deux plans : il vient tard, sous la pression, et il est susceptible d’être contredit par de nouvelles révélations. Pour le coup, il n’y aurait pas de retour en arrière, la dernière cartouche est utilisée. Mais c’est la seule voie. François Fillon non plus n’a pas de plan B.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 20:07
Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Fillon
Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Fillon

François Fillon, le 6 février 2017, à Paris

 

Après un week-end de discrétion médiatique, François Fillon est retourné au front ce lundi 6 février, pour se défendre et lancer une "nouvelle campagne". Au cours d'une longue conférence de presse donnée depuis son QG de campagne à Paris, il a fourni des justifications approfondies face aux accusations dont il fait l'objet.

"Une émotion légitime monte du pays.

Je comprends les interrogations. Je n'ai rien à cacher. Je ne peux pas accepter les accusations infondées qui me prennent pour cible après 32 ans de vie politique sans problème judiciaire, et d'éthique irréprochable", a t-il commencé. Dénonçant une nouvelle fois des attaques d'une "violence inouïe", selon lui inédites "sous la Ve République", François Fillon s'est justifié dans le détail face aux soupçons d'emplois fictifs qui pèsent sur lui et sa famille. "Tous les faits évoqués sont légaux et transparents", a t-il martelé.


"Oui, j'ai employé mon épouse comme collaboratrice", a t-il expliqué au sujet de sa femme Penelope, qui a occupé ce poste "pendant 15 ans pour un montant moyen 3677€ net". Rappelant la "discrétion" de son épouse, il a précisé les tâches qui étaient les siennes. Gestion du courrier, de l'agenda, représentation dans les manifestations locales... "Son travail était indispensable à mes activités d'élu", estime t-il. François Fillon est également revenu sur les détails révélés dans la presse, dont le fait que Penelope Fillon ne possédait pas de badge à l'Assemblée nationale, ni de boîte mail dédiée. "C'est pourtant le cas d'un très grand nombre de collaborateurs". "C'est vraiment méconnaître la réalité du travail de collaborateur", a t-il lancé. "Tous les élus savent que ces métiers recouvrent les tâches les plus diverses. Ce métier est fait de tout un tas d'actions modestes accomplies dans l'ombre qui peuvent paraître anodines à certains mais qui sont indispensables à la démocratie locale", a t-il encore ajouté.

"J'AI AGI SELON UN USAGE CERTES LÉGAL MAIS DONT LES CITOYENS NE VEULENT PLUS"

Après une série de précisions sur le travail de ses enfants, détaillant leurs fonctions de collaborateurs parlementaires, François Fillon a fait son mea-culpa, reconnaissant une "erreur." "Tout cela était légal. Mais suis-je quitte sur le plan moral? Cette question éthique me place face à ma conscience et face aux Français" a t-il reconnu, déclarant que "ce n'est pas au système médiatique de décider". "Le premier courage en politique, c'et de reconnaître ses erreurs", a t-il admis au sujet de l'emploi de proches dans le cadre d'activités politiques, une "pratique aujourd'hui rejetée par les Français". "Ce qui était accepté hier ne l'est plus aujourd'hui", a t-il admis, évoquant son choix d'une "collaboration de confiance qui suscite la défiance".

"Je le regrette, et présente mes excuses aux Français". "J'ai agi selon un usage certes légal mais dont les citoyens ne veulent plus", a déclaré le candidat à la présidentielle. "S'il faut réformer le système, et bien réformons-le", dit-il au sujet des conditions d'exercice de mandat de parlementaire.

Pas question toutefois de remettre en cause son statut de candidat à l'Élysée : "C'est une nouvelle campagne qui commence. C'est avec une énergie décuplée et une détermination farouche que j'aborde cette campagne", a-t-il lancé, dénonçant une "tentative désespérée" de détourner l'attention des électeurs. "On ne pourra pas leur voler leur choix. On ne les fera pas taire. Le système veut décider du résultat à la place des électeurs", estime le candidat de la droite et du centre, égratignant au passage le Front national des Le Pen, une "famille d'intouchables du domaine de Montretout", et "Emmanuel Macron, un candidat "sans programme". François Fillon a par ailleurs indiqué qu'il publiera sur internet ce lundi "dans la soirée" tout le détail de son patrimoine.
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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 19:59
Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de François Fillon

Malmené depuis deux semaines par les soupçons d'emplois fictifs concernant ses proches, le candidat de la droite s'est défendu devant la presse, lundi.

François Fillon, lors de sa conférence de presse organisée lundi 6 février 2017 à son QG de campagne, dans le 15e arrondissement de Paris.
François Fillon, lors de sa conférence de presse organisée lundi 6 février 2017 à son QG de campagne, dans le 15e arrondissement de Paris. (MARTIN BUREAU / AFP)

 

"Je comprends les interrogations. Je n'ai rien à cacher." Mis à mal depuis deux semaines par les révélations du Canard enchaîné, contesté jusque dans son propre camp, François Fillon s'est défendu, lundi 6 février, devant la presse réunie à son QG de campagne, à Paris. A cette occasion, il a présenté ses "excuses" aux Français.

>> DIRECT. Suivez les réactions à la conférence de presse de François Fillon

Le candidat désigné par la primaire de la droite à l'élection présidentielle s'est exprimé durant une quarantaine de minutes. Plus de 250 journalistes, dont 56 correspondants de la presse étrangère, étaient accrédités pour l'événement. Franceinfo revient sur ce qu'il faut retenir des explications de François Fillon.

Les explications : "Le salaire de [mon épouse] était justifié, car son travail était indispensable"

"Oui, j'ai employé mon épouse comme collaboratrice." Droit derrière son pupitre, François Fillon a commencé son intervention en reconnaissant avoir bien embauché son épouse Penelope comme assistante parlementaire. "Elle a occupé ce poste pendant 15 ans, pour un salaire moyen de 3 277 euros net", a-t-il expliqué, ajoutant qu'elle avait également occupé son poste auprès de son suppléant. Et de se plaindre de la manière dont ses revenus ont été présentés dans la presse.

Sa rémunération présentée l'a été en brut, en un seul bloc, alors qu'elle a été employée 15 ans. N'importe quel montant brut sur 15 ans est spectaculaire.

François Fillon

lors de sa conférence de presse

Son travail "n'a rien de fictif" et son salaire était "parfaitement justifié", a asséné le candidat de la droite. "Elle a géré le courrier, tenu mon agenda, m'a représenté. C'est elle qui a travaillé sur mes interventions dans la Sarthe", a continué François Fillon.

Quant à la vidéo de Penelope Fillon diffusée jeudi par "Envoyé spécial", dans laquelle l'intéressée affirme n'avoir "jamais été son assistante", il s'agit selon lui d'un entretien "sorti de son contexte""On s'appuie sur une ancienne interview, en anglais, dans laquelle elle explique qu'elle n'a jamais été mon assistante. Oui, elle n'a jamais été ma subordonnée, mais ma compagne de travail", s'est-il justifié.

Il a en outre reconnu avoir employé deux de ses enfants comme assistants parlementaires "pour un salaire net de 3 000 euros en moyenne pour chacun".

Les promesses : "Je vais publier un tableau des rémunérations de mon épouse"

François Fillon s'est ensuite lancé dans une longue présentation de ses actifs et de son patrimoine, énumérant la liste de ses comptes et assurances-vie de son ménage au Crédit agricole de Sablé-sur-Sarthe, son fief. Il a précisé "ne pas être assujetti à l'ISF", et a promis de "publier dans la soirée sur internet un tableau sur la rémunération de [son] épouse" ainsi que sa déclaration de patrimoine.

Il est ensuite brièvement revenu sur les clients de sa société de conseil, 2F Conseil. Parmi eux se trouvent la société d'assurance Axa, le cabinet de conseil René Ricol, la banque Oddo et la holding Fimalac, dirigée par le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, qui est également le président de la Revue des deux mondes.

La liste de mes clients ne compte aucune entreprise russe, toutes les conférences données dans ce pays ont été faites à titre gratuit.

François Fillon

lors de sa conférence de presse

Les excuses : "C'était une erreur, je le regrette profondément"

"Tout est légal mais suis-je autant quitte sur le plan moral ? C'est aux Français de juger, a continué François Fillon avant de se livrer à un exercice de contrition. En travaillant avec ma femme et mes enfants, j'ai privilégié cette collaboration de confiance qui aujourd'hui suscite la défiance. C'était une erreur, je le regrette profondément, et je présente mes excuses aux Français."

 

FRANCEINFO

Et de confesser avoir eu recours à des "pratiques anciennes qui ne sont plus acceptées par les Français". "J'ai mis un peu plus de temps qu'il n'aurait fallu à comprendre les évolutions de la société mais je n'ai pas enfreint la loi", a-t-il martelé.

Sa candidature : "Rien ne me détournera"

Avant de répondre aux questions des journalistes, François Fillon a conclu son intervention en assurant qu'il n'envisageait pas de se retirer de la course à la présidence de la République. "Le but de cette opération est d'effacer le choix des électeurs de la primaire", a-t-il dit, balayant la possibilité de voir un autre candidat de sa famille politique le remplacer. "On a vu qu'il n'y avait pas" de "plan B", a-t-il ajouté, évoquant un "plan B comme bérézina". "En aucun cas, les sondages ne pourront me faire changer d'avis. Je suis candidat à la présidentielle pour la gagner", a-t-il réaffirmé.

 

Et de déplorer la place prise par les affaires le concernant dans l'actualité. "La France n'a-t-elle plus de problème avec le terrorisme islamiste ? (...) N'y a-t-il plus de problème de chômage, de sécurité, de surendettement ? (...) Rien ne me détournera des vrais enjeux de cette él'ection présidentielle", a-t-il dit, annonçant que pour lui, une "nouvelle campagne" débutait "dès ce soir".

: élections 2017

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 19:54
François Fillon : "Rien ne pourra me faire changer d'avis, je suis candidat à l'élection présidentielle"

L'ancien Premier ministre tente une contre-offensive après un week-end difficile pour la droite.

François Fillon, lors d\'une conférence de presse, à Paris, le 6 février 2017.
François Fillon, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 6 février 2017. (MARTIN BUREAU / AFP)

Il lance une "contre-attaque". François Fillon a donné une conférence de presse, lundi 6 février, à 16 heures, à son QG parisien alors que l'ancien Premier ministre reste englué dans les soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de ses enfants.

Alain Juppé dit "NON".  "Clairement et définitivement, c'est non." Au cas où certains se poseraient encore la question, Alain Juppé a répété qu'il ne serait pas un recours en cas de désistement de François Fillon. "Et vous me connaissez, non c'est non !", a-t-il lancé à des journalistes qui l'interrogeaient sur ce point, avant de tweeter la même chose alors qu'une tribune demandant son retour est prête à être publiée.

La défense de Penelope Fillon. Face aux enquêteurs, elle a développé plusieurs arguments, révélés par Le Monde. Elle a expliqué qu'elle travaillait pour son mari et qu'elle "préparait" notamment "des fiches". Et si elle remettait "des notes" à Marc Jouleaud, le suppléant de son mari, devenu député à sa suite, elle n'a cependant "jamais" rédigé de "compte-rendu écrit".

Devant les députés, mardi. Dans tous les cas, François Fillon prendra la parole, mardi, devant les députés Les Républicains à l'Assemblée nationale, selon les informations recueillies par franceinfo. "Il a compris qu'il avait besoin de s'appuyer sur les députés", commente-t-on à l'Assemblée.

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 19:49

Marine Le Pen vient de lancer sa campagne samedi dernier à Lyon autour de 144 propositions.
Comme nous l’avons fait pour les différents programmes des compétiteurs lors de la primaire de gauche, il est maintenant indispensable d’analyser en profondeur ce programme, porté par un parti dont l’étiage électoral est annoncé à plus de 25% au premier tour de cette fameuse élection présidentielle du printemps 2017.
Il nous faut donc prendre ce programme au sérieux et l’étudier en profondeur.
Certaines propositions sont d’un archaïsme assez incroyable comme la proposition n°6 qui supprime les régions et les intercommunalités à savoir les deux "locomotives" actuelles du monde territorial.
D’autres sont carrément démagogiques et ruineuses. Je pense notamment à la proposition n°52 "fixant l’âge légal de la retraite à 60 ans avec 40 annuités de cotisations pour percevoir une retraite pleine".
Nous reviendrons sur le caractère dangereux parce qu’intenable de la politique économique et budgétaire du Front National.

Mais, il nous faut d’abord nous intéresser au cœur de ce programme. Ce cœur est anti-européen, anti-parlementaire, et il faut bien le dire, xénophobe.

Ce cœur est d’abord anti-européen : la proposition n°1 de celui-ci consiste tout simplement en "retrouver notre liberté et la maîtrise de notre destin, en restituant au peuple français sa souveraineté (monétaire, législative, territoriale, économique). Pour cela, une négociation sera engagée avec nos partenaires européens suivie d’un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne ». Bref, le Front National prépare, en toute sérénité, un BREXIT à la française.
Sur ce point, il est temps, grand temps que soit porté à nouveau, fièrement, le drapeau des pro-européens. Soyons simples aussi.
Sur ce point, le choc doit être frontal entre l’extrême droite d’une part et la droite et le centre d’autre part.
Pour nous, même s’il y a actuellement des dysfonctionnements importants devant être corrigés en urgence dans le fonctionnement européen, l’Europe est pour le 21ième siècle le projet politique pertinent pour les enjeux majeurs de notre époque : environnement, régulation des flux migratoires, défense...

 

Mais le cœur du projet Front national est aussi anti-parlementaire. En effet la proposition n°2 place la démarche référendaire au cœur de la machine législative du FN en affirmant vouloir "créer un véritable référendum d’initiative populaire, sur proposition d’au moins 500 000 électeurs".
Et une chose est de prévoir le référendum comme une procédure exceptionnelle et dérogatoire (et à ce titre nécessitant une initiative du Président de la République ou une majorité qualifiée difficile à atteindre pour le mettre en œuvre), une autre est de le placer au cœur du processus législatif.
Là encore, le choc doit être frontal entre extrême droite et partisans de la démocratie représentative et donc parlementaire.
Nous savons depuis 1791 et la loi Le Chapelier qui supprima tous les corps intermédiaires entre le peuple et l’Etat, avec pour résultat mécanique la terreur de 1793-1794, que ce face à face entre le gouvernement et le peuple est, à terme, mortel pour la démocratie.

Enfin, le projet du Front National reste xénophobe comme en atteste la proposition n°26 : "réduire l’immigration légale à un solde annuel de 10000, mettre fin à l’automaticité du regroupement et du rapprochement familial ainsi qu’à l’acquisition automatique de la nationalité française par mariage, supprimer les pompes aspirantes de l’immigration".
Pour les Centristes comme moi, dont l’ADN politique est libéral, social et pro-européen, les révélateurs que sont les programmes du Front National d’une part et de la Droite et du Centre d’autre part, montrent une opposition irréductible et frontale entre les deux familles de convictions.

A nous de l’assumer carrément, fortement pendant toute la campagne présidentielle qui démarre.

A nous de le garder lucidement en tête alors que le Front National déroulera sa petite musique populiste redoutablement efficace.

Notre message doit être clair: "le programme du Front National est une impasse pour la France"

 
 
 

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6 février 2017 1 06 /02 /février /2017 16:24

Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui

 
Fillon va prendre la parole, Juppé redit non, Hamon répond à Macron
Fillon va prendre la parole, Juppé redit non, Hamon répond à Macron

Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce lundi 6 février.

#1 Fillon face aux médias cet après-midi

Le candidat de la droite à la présidentielle va s'expliquer cet après-midi. Il organise une conférence de presse à 16 heures, dans son QG de campagne situé dans le 15e arrondissement de Paris. Englué dans plusieurs affaires d'emplois fictifs dont auraient bénéficié son épouse et deux de ses enfants, il promet une "contre-attaque", d'après son entourage.

Selon les informations recueillies par franceinfo, François Fillon prendra également la parole demain, devant les députés Les Républicains à l'Assemblée nationale.

 

#2 Juppé dit "non" une bonne fois pour toutes

Il l'avait "clairement" déjà dit. Mais face aux "rumeurs", il a décidé de remettre les choses au clair. Non, Alain Juppé ne sera pas un recours en cas de renoncement de François Fillon. "Aux auteurs de rumeurs infondées, une confirmation : pour moi, NON c'est NON. Je dirai pourquoi. Aujourd'hui, écoutons FF, notre candidat", a-t-il twitté ce matin.

Aux auteurs de rumeurs infondées, une confirmation : pour moi, NON c'est NON. Je dirai pourquoi. Aujourd'hui écoutons FF, notre candidat.

— Alain Juppé (@alainjuppe) 6 février 2017

 

#3 Cazeneuve pas candidat aux législatives

Le Premier ministre l’avait déjà laissé entendre. Il le confirme aujourd'hui dans les colonnes de La Presse de la Manche. "Les Cherbourgeois m'ont fait l'honneur de m'élire député de la Manche à trois reprises et j'ai exercé ces fonctions pendant dix ans avec passion", mais "les mandats doivent tourner, la démocratie doit respirer", explique Bernard Cazeneuve. C'est "une conviction profonde" et "une attente légitime de nos concitoyens".

Dans cet entretien, le chef du gouvernement en profite pour redire qu'il soutient Benoît Hamon. Mais il attend toujours de lui qu'il "trouve les mots, les gestes pour rassembler les siens".

#4 Hamon tacle Macron sur le revenu universel

Benoît Hamon n’a pas apprécié les propos d’Emmanuel Macron qui a expliqué hier, lors de son meeting à Lyon, que "le revenu universel existe déjà. Ça s'appelle le RSA. Si on savait le multiplier par deux, j'ose espérer qu'on l'aurait fait depuis longtemps".

Ce matin, le candidat socialiste à la présidentielle lui a répondu sur RTL : "Quelle méconnaissance de la pauvreté..., a-t-il lâché. "D'abord le RSA, c'est 535 euros. Il ne bénéficie qu'à deux tiers de ceux qui sont éligibles. Il n'est déjà pas universel, même pas pour les pauvres. Voilà l'illustration d'un responsable politique qui ignore même la réalité de la pauvreté".

 

#5 Déjà 20 000 signatures pour la pétition pro-Fillon de Frigide Barjot

L'ancienne figure de La Manif pour tous a lancé il y a trois jours une pétition sur le site Change.org pour soutenir le candidat de la droite. Elle a pour l'heure recueilli près de 20 000 signatures (19 832 précisément). Selon Frigide Barjot, "François Fillon défend la famille et la filiation. (...) Il était donc légitime qu'il s'entoure de sa femme et de ses enfants dans sa vie parlementaire".

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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