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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 10:45

Partout dans le monde, la Croix-Rouge Française rétablit le contact des familles séparées...

 

Le service de Rétablissement des liens familiaux (RLF) de la Croix-Rouge Française a pour mission d'aider les familles séparées à rétablir le contact, suite à un conflit armé, à une catastrophe naturelle, aux migrations internationales ou à toute autre situation humanitaire.

Vous ne pouvez pas joindre vos proches

Lorsque que les moyens de communication sont interrompus, la Croix-Rouge Française peut vous permettre d'envoyer un message Croix-Rouge (MCR)ou de téléphoner à vos proches afin de maintenir ou de rétablir le contact avec eux.

Vous êtes à la recherche de votre famille

Vous avez perdu la trace d'un de vos proches suite à un conflit armé, à une catastophe naturelle, ou lors de votre parcours migratoire.

Vous pouvez nous contacter afin de compléter une demande de recherches qui sera remplie de manière confidentielle.

Pour nous contacter, vous pouvez vous adresser à la délégation Croix-Rouge Française la plus proche.

RLF Amiens

 

03.22.22.35.93

 

recherches@croix-rouge.fr

www.croix-rouge.fr

 

 

Vous recherchez un proche disparu en Europe.

La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge publient des photos des personnes à la recherche de membres de leurs familles sur des posters

et le site Web: www.tracetheface.org

 

Un réseau dans le monde entier.

Les bureaux de Rétablissement des liens familiaux (RLF) existent dans le monde. Vous pouvez trouver les coordonnées de chaque bureau sur le site:

www.familylinks.org

 

 

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 07:40
Présidentielle : Mélenchon n'échangera pas "des bouts de programme contre des sièges aux législatives"

Une pétition signée par près de 60 000 personnes, samedi soir, réclame une alliance entre Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon (PS) et Yannick Jadot (EELV)

Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à Chassieu (Rhône), le 5 février 2017.
Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting à Chassieu (Rhône), le 5 février 2017. (CITIZENSIDE / AFP)

Jean-Luc Mélenchon ferme la porte aux marchandages. Interrogé sur la pétition demandant une alliance entre lui, Benoît Hamon et Yannick Jadot, le candidat de la "France insoumise" à l'élection présidentielle a assuré qu'il "n'échangerai(t) pas des bouts de programmes contre des sièges aux législatives", dans un entretien à La Provence à paraître dimanche 12 février. "Personne ne peut croire qu'il est possible de gouverner un pays avec une majorité composite de gens qui s'attendent les uns les autres au coin du bois", a répondu Jean-Luc Mélenchon.

Une pétition signée par près de 60 000 personnes, samedi soir, réclame une alliance entre Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon (PS) et Yannick Jadot (EELV). Ce dernier avait souligné jeudi l'urgence de "dépasser les appareils" et "les ego" pour nouer d'ici à deux semaines un accord sur un projet commun avec Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, malgré d'importants obstacles.

"Pas une deuxième fois le coup du discoursdu Bourget"

Jean-Luc Mélenchon a seulement concédé : "Si j'arrive jusqu'au 2e tour, je proposerai aux socialistes et aux écologistes sincères, désireux de rompre avec le passé, de gouverner avec nous." Il a assuré n'avoir eu aucun contact avec le candidat socialiste, ironisant sur l'agenda de Benoît Hamon : "Mais il a tant de choses à faire. Il a dû rendre visite à Cazeneuve, à M. Hollande et s'arranger avec les courants du PS. Disons qu'il était très occupé. Je ne lui en veux pas."

"Croyez-vous une seule seconde que si M. Hamon et moi nous nous sautions au cou, des centaines de milliers de gens bondiraient d'enthousiasme et oublieraient tout", a-t-il ajouté. "Au contraire, ce serait la déception en masse chez tous ceux qui ne sont pas prêts à amnistier le PS. On ne leur fera pas une deuxième fois le coup du discours du Bourget. Hamon doit le comprendre : les gens qui ont voté pour lui voulaient dégager Valls et sa politique. C'est à cela qu'il doit rester fidèle!"

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 06:29
Mélenchon veut revaloriser l'allocation pour adultes handicapés
Mélenchon veut revaloriser l'allocation pour adultes handicapés

Jean-Luc Mélenchon à Chassieu le 5 février 2017

 

Présidentielle: Jean-Luc Mélenchon propose de revaloriser l'allocation aux adultes handicapés de 808 euros, "au niveau du Smic"

Jean-Luc Mélenchon propose de revaloriser l'allocation aux adultes handicapés (AAH), actuellement de 808 euros, "au niveau du Smic" pour les personnes qui ne peuvent pas travailler, a-t-il déclaré samedi.

Le candidat de la France Insoumise a souligné sa volonté de faciliter l'accès à l'emploi des handicapés, devant les membres de l'Association nationale pour l'intégration des personnes handicapées moteurs (ANPIHM).

Mais celles qui ne peuvent pas travailler ne peuvent pas continuer d'avoir des revenus "inférieurs au seuil de pauvreté", a-t-il ajouté, proposant de porter "au niveau du Smic" l'AAH, versée aux personnes atteintes d'un taux d'incapacité supérieur ou égal à 80%. 

Le Smic se situe actuellement à 1.153 euros nets mensuels, et Jean-Luc Mélenchon propose dans son programme de le porter à 1.300 euros nets.

En ce qui concerne l'accessibilité des lieux ouverts au public (commerces, administrations, transports...), il a exprimé sa volonté de mettre en oeuvre un "plan zéro obstacle". 

Il a cependant reconnu que rattraper en un quinquennat le "retard considérable" pris par la France constituait "un défi immense".

Une autre priorité est pour lui "l'accès à l'école", avec des personnels enseignants plus nombreux et mieux formés aux handicaps et des auxiliaires de vie scolaire (AVS) plus qualifiés.

Le président de l'association, Vincent Assante, militant du Parti de Gauche, avait invité trois autres candidats à la présidentielle ou leurs représentants, a-t-il déclaré. 

Emmanuel Macron et Benoît Hamon n'ont envoyé personne, tandis que François Fillon était représenté par Pierre Deniziot, conseiller régional d'Ile-de-France.

M. Deniziot a souligné que le candidat de la droite était en train de "retravailler les propositions" faites pendant la primaire, pour améliorer l'accès des handicapés à l'éducation, l'emploi ou la vie sociale.

Il a évoqué "un 4e plan autisme qui serait piloté directement au niveau du Premier ministre, voire du Président de la République", et ferait "une part très large à la situation des adultes" touchés par le manque de places dans les établissements ou services. Il a également parlé d'un "plan quinquennal sur le vieillissement des personnes handicapées".

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 06:22
Penelopegate: appel de la droite à la séparation des pouvoirs
 Christian Jacob, un des quatre présidents des quatre présidents des groupes parlementaires de la droite et du centre signataires de la tribune dans le JDD, le 24 janvier 2017 à l\
 

Christian Jacob, un des quatre présidents des quatre présidents des groupes parlementaires de la droite et du centre signataires de la tribune dans le JDD, le 24 janvier 2017 à l'Assemblée nationale, à Paris

 

Penelopegate: Les présidents des quatre groupes parlementaires de la droite et du centre ont lancé un appel à la Justice pour qu'elle respecte la séparation des pouvoirs

Les présidents des quatre groupes parlementaires de la droite et du centre ont lancé dans le Journal du Dimanche un appel à la Justice pour qu'elle respecte la séparation des pouvoirs et s'abstienne de prendre en "otage" l'élection présidentielle, en référence au Penelopegate.

"La séparation des pouvoirs a été malmenée dans la procédure qui vise François Fillon" pour des soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants, accusent dans une tribune commune Christian Jacob (groupe LR, Assemblée nationale), Bruno Retailleau (groupe LR, Sénat), Philippe Vigier (groupe UDI, Assemblée nationale) et François Zocchetto (groupe UC, Sénat).

"Avec une réactivité surprenante une procédure d'enquête a été engagée sur la base d'un délit qui n'existe pas pour un parlementaire, et de surcroît avec l'objectif de contrôler dans le détail l'activité d'un député et de ses collaborateurs" accusent-ils, estimant que "en écartant le principe de séparation des pouvoirs, l'élection présidentielle a été prise en otage", et évoquant un "risque de priver les électeurs du droit fondamental à exercer leur choix souverain si près de l'élection présidentielle".

"Ceux qui ont en charge d'appliquer la loi doivent la respecter", demandent encore ces parlementaires. "Notre justice ne doit pas s'aventurer sur le terrain de la politique et des médias", soulignent les élus, accusant en outre les responsables de l'enquête sur le candidat de la droite à la présidentielle de manquer à leurs obligations de discrétion: "une faute a été commise par ceux qui se sont exonérés du secret de l'enquête et qui ont préféré le bruit médiatique au droit", font-ils valoir.

 
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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 21:32
Penelopegate : "Ça ne me regarde pas, je trace ma route", dit MAM
Penelopegate :

Michèle Alliot-Marie, le 13 février 2016, à Paris.

 

PRÉSIDENTIELLE - Ex-ministre du gouvernement Fillon, Michèle Alliot-Marie, qui compte bien se présenter à la présidentielle, n'espère rien des affaires qui minent la campagne de son ancien chef de gouvernement.

"Je ne vais pas parler du dossier de François Fillon puisque je ne le connais pas. Je n'en sais pas plus que ce que je lis et entends dans les médias.

Ce n'est à moi de juger. Ce que font les autres, ça ne dépend pas de moi et je ne m'en soucie pas", a affirmé la candidate du mouvement Nouvelle France sur Europe 1, ce samedi 11 février. "Je suis une femme libre en dehors des partis politiques. Je suis candidate car j'en ai assez du pessimisme et du déclinisme ambiant et je ne supporte pas que l'image de mon pays soit atteinte comme est l'est aujourd'hui à l'international. Je présente un programme aux Français pour rétablir la confiance".



Celle qui n'est pas passée par la case primaire, préfère poursuivre son bonhomme de chemin, sans s'occuper du Penelopegate et des a-côtés de la campagne présidentielle. "Je n'écoute pas les sondages, je trace ma route et je continue d'aller sur le terrain puisque c'est là que les choses se passent". "Le bon-sens qui vient du terrain est essentiel. Arrêtons de confier la politique à des esprits certes très structurés, mais qui n'ont aucune rapport avec la réalité des Français."


Au micro d'Europe 1, elle affirme être sur la bonne voie pour obtenir ses parrainages, tout en confessant "une certaine sidération de l'opinion publique concernant les récents événements". "Les parrainages affluent depuis bien avant le début des 'affaires' de François Fillon. Je suis extrêmement confiante".


"Ce n'est jamais dangereux de donner la parole au peuple. La légitimité vient du peuple, c'est le fondement de la cinquième République. Il faut solliciter les citoyens sur les sujets concernant le vivre-ensemble. Il faut le faire de façon simple en leur posant des questions précises auxquelles ils puissent répondre par 'oui' ou 'non' en comprenant toutes les conséquences". Michèle Alliot-Marie affiche clairement son parti pris pour les référendums, elle qui en fait un axe majeur de son programme.
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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 21:27
Manque de préparation ou stratégie ? Pourquoi Emmanuel Macron n'a toujours pas présenté son programme

De plus en plus critiqué pour son absence de programme, le candidat d'En marche ! à la présidentielle a décidé d'accélerer le mouvement.

Emmanuel Macron, le 4 février 2017, en meeting à Lyon.
Emmanuel Macron, le 4 février 2017, en meeting à Lyon. (LAURENT CERINO / REA)

Tous ses adversaires lui font le reproche. A seulement deux mois et demi du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron, qui fait désormais figure de favori dans les sondages, après les déboires de François Fillon, n'a toujours pas dévoilé son programme.

"Le vrai hologramme de la campagne, c'est Macron, ses discours vides et creux, son absence de programme", raille Florian Philippot. Pour François Fillon, le leader d'En marche ! représente un "cas d'école de l'illusionnisme, cette nouvelle forme de populisme mondain qui a inventé la campagne présidentielle sans programme présidentiel". Les humoristes aussi s'en donnent à cœur joie. "Même les machines à laver ont plus de programmes !" lancent Charline Vanhoenacker et Guillaume Meurice sur France Inter, face à un Emmanuel Macron hilare.

Confronté à ces critiques, de plus en plus nombreuses, l'ancien ministre de l'Economie a décidé d'accélérer (un peu) le mouvement : les grandes lignes budgétaires de son programme seront dévoilées le 22 février, mais il faudra attendre le 2 mars pour connaître la teneur de son "contrat avec la nation", confie son entourage à franceinfo. Pourquoi se plier aussi tardivement à cet exercice programmatique ? Voici quelques éléments de réponse.

Parce qu'il n'a pas eu à le faire pendant les primaires

Pour remporter leurs primaires respectives, François Fillon, Benoît Hamon et Yannick Jadot ont dû susciter un débat d'idées et donc porter clairement leurs propositions devant les Français à travers des programmes structurés et chiffrés. Une obligation à laquelle Emmanuel Macron, qui a décidé de partir seul dans l'aventure, n'a pas eu à se plier.

Du côté d'En marche !, on estime d'ailleurs que les primaires ont quelque peu brouillé le calendrier. "Elles ont donné l'impression qu'il fallait avoir un programme complet six mois à l'avance, mais d'habitude, c'est à deux mois du scrutin qu'on entre vraiment dans cette phase", affirme aux Echos un membre de l'équipe de campagne du candidat.

Les vainqueurs des primaires ne sont pourtant pas les seuls à avoir d'ores et déjà publié un programme en bonne et due forme. Jean-Luc Mélenchon a publié le sien dans un livre, L'Avenir en commun, paru début décembre, et Marine Le Pen a dévoilé ses 144 propositions la semaine dernière en lançant officiellement sa campagne. L'un comme l'autre, tous deux engagés dans leur deuxième campagne présidentielle consécutive, avaient déjà eu l'occasion à de nombreuses reprises d'exposer les grandes lignes de leur programme. Un cas bien différent de celui d'Emmanuel Macron, dont les intentions sont encore floues sur nombre de sujets.

Parce que cela lui permet d'être consensuel

Sans programme, pas de risque de se mettre à dos des franges entières de son électorat. Depuis qu'il est entré en campagne, Emmanuel Macron se complaît dans un style incantatoire : beaucoup de grands principes, et peu de mesures précises. "C'est un procès un peu étonnant. On a compté le nombre de mesures déclinées par Emmanuel Macron depuis fin novembre. Il y en a plus de 80 !" objecte-t-on au sein de son équipe.

Chez En marche !, on assume toutefois l'importance "de ne pas donner seulement des mesures techniques, mais un cap, un axe, une orientation. Emmanuel Macron cherche constamment à donner une signification plus ample à ce qu'il propose".

L'absence de programme, est-ce la raison de son succès actuel dans les sondages ? "Lorsqu'on leur demande leur avis sur Macron, les Français nous parlent de son dynamisme, du fait qu'il attire du monde à ses meetings. Même s'ils voient en lui 'quelqu'un qui peut faire bouger la France', ils ne nous parlent que très peu de son programme. Il n'y a en tout cas pas d'impatience manifeste en ce sens", analyse Jean-Daniel Lévy, de l'institut Harris Interactive.

Une stratégie à double-tranchant car s'il est pour le moment donné deuxième au premier tour et favori au second, Emmanuel Macron est l'un des candidats dont l'électorat est le plus indécis. "Plus d'un électeur potentiel de Macron sur deux dit qu'il peut encore changer d'avis, alors qu'ils ne sont que 30% chez François Fillon et 20% chez Marine Le Pen complète le sondeur." Le passage au concret pourrait donc bien lui jouer des tours.

Parce qu'il préfère égrener ses propositions à son rythme

Plutôt que de présenter son programme en un seul bloc, Emmanuel Macron a choisi d'égrener ses propositions au fur et à mesure de la campagne et au gré de l'actualité. Depuis le mois de janvier, son équipe envoie régulièrement à la presse, par mail, les "premières orientations" d'Emmanuel Macron sur tel ou tel sujet : ouverture des bibliothèques le dimanche, réforme de l'ISF, augmentation de la prime d'activité, lutte contre le mal-logement… Une façon habile de susciter la nouveauté, et de donner de la visibilité médiatique à ses mesures.

"Nous construisons le projet brique par brique. Nous n'avons pas chez nous des gens qui font des programmes dans leur coin, sans discuter, sans consulter, sans test, et qui se retrouvent quelques semaines plus tard à devoir le modifier", vante un cadre du mouvement. Sous-entendu : Emmanuel Macron ne se prendra pas les pieds dans le tapis comme François Fillon a pu le faire avec sa réforme de la Sécurité sociale ou Benoît Hamon avec son revenu universel.

Reste une interrogation : Emmanuel Macron n'est-il tout simplement pas en retard dans le bouclage de son programme ? Le coordinateur du projet, Jean Pisani-Ferry, n'a officialisé son ralliement à Emmanuel Macron que le 11 janvier. L'économiste est désormais à la tête d'une équipe d'une dizaine de personnes qui doit synthétiser un programme à partir des propositions remontées des ateliers locaux d'En marche ! et des travaux de quelque 400 experts réunis en groupes de travail. "Le projet est presque bouclé, il ne reste plus que quelques arbitrages", assure-t-on au sein du mouvement.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 21:20
François Fillon peut-il encore s'imposer dans la présidentielle ?
François Fillon à un débat avec des entrepreneurs à Paris, le 31 janvier 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

En l'espace de deux mois très exactement, la campagne de l'élection présidentielle s'est transformée en chamboule-tout intégral. Le 20 novembre 2016, Fillon écrasait le premier tour de la primaire de droite... après avoir été donné largement dominé, pendant des mois et des mois, par Alain Juppé. Une semaine après, celui qui avait été "Le Petit Chose" de  Nicolas Sarkozy pendant cinq années prenait sa revanche : il rameutait sur son nom deux électeurs sur trois et il écartait définitivement de son chemin présidentiel les deux têtes de gondole de la droite. Plus rien ne pouvait l'arrêter.

D'autant que quelques jours plus tard, un nouveau séisme secouait la sphère politique. A gauche, cette fois. Le président de la République annonçait qu'il ne briguerait pas un second mandat. Il faut dire que ses chances de réussite étaient alors des plus réduites, après un quinquennat assez illisible politiquement, catastrophique sur le plan électoral et en grande partie infructueux dans le domaine programmatique. Ajoutons que les "frondeurs" socialistes ont tout fait pour empêcher le développement de cette hypothèse. François Hollande quittait le jeu, après Sarkozy, Juppé et même Cécile Duflot, la cheffe de file verte éliminée auparavant, elle aussi, dans la primaire écolo.

Une vague attaque son image de plein fouet...

Le troisième "coup de Trafalgar" allait intervenir neuf semaines après le second tour de la primaire de droite. A gauche, le second tour de la pré-présidentielle (29 janvier 2017) confirmait la suprématie de Benoît Hamon observée le dimanche précédent, non seulement dans le camp des "frondeurs" mais sur l'ensemble de l'électorat qui s'était déplacé dans les bureaux de vote  : il renvoyait dans les cordes un Manuel Valls que les sondages, pourtant, avaient donné gagnant pendant des semaines, depuis le renoncement de Hollande. Comme pour Fillon, la percée de l'éphémère ministre de l'éducation nationale ne s'était faite que dans la toute dernière ligne droite.

Les enquêtes d'opinion sur les intentions de vote à la présidentielle, en janvier comme en décembre, étaient unanimes. Si Marine Le Pen était donnée en tête au premier tour par tous les instituts de sondage, elle était promise à une défaite au second round face à Fillon qui l'emportait haut la main. Mais ça, c'était avant... Avant que ne tombe l'édition du "Canard enchaîné" du 25 janvier. Et la descente aux enfers a commencé. A trois mois du premier tour de le "mère des élections" (23 avril), l'hebdomadaire satirique révèle que l'épouse de l'ancien premier ministre a été son assistante parlementaire, assez discrète mais très bien payée, pendant plusieurs années et qu'elle a cumulé deux emplois à plein temps pendant plusieurs mois. Le tout enrobé dans des sous-entendus d'emplois fictifs présumés et de renvoi d'ascenseur.

Force est de constater que Fillon ne parvient pas, jusqu'ici, à endiguer cette vague qui attaque de plein fouet l'image qu'il cultive depuis des années au point d'en faire, volontairement, son identité politique. A tort ou à raison, sa rectitude, sa droiture, son honnêteté, son intégrité sont battues en brèche par une opinion publique qui adhère plus que modérément à ses tentatives maladroites d'explications. Au point qu'on se demande comment il est possible qu'un homme aspirant aux plus hautes fonctions ait une communication et une défense aussi mal préparées. Aussi mal organisées. Et aussi mal orchestrées. Contrairement à une brochettes d'éditorialistes en vue qui ont décelé une réussite dans sa "conférence de presse-vérité" du 6 février, l'écrasante majorité de l'opinion, si l'on en croit les sondages, n'est convaincue ni par ses "éclaircissements" ni par ses excuses. D'autant que ses avocats remettent en cause les procédures en cours.

... Mais son socle est plus solide que celui de Macron

A cette aune, le candidat de la droite peut-il remonter la pente et s'imposer dans la présidentielle, c'est-à-dire être présent au second tour avec un espoir de l'emporter ? Objectivement, les données de la situation actuelle ne lui sont pas très favorables. Une observation minutieuse de la vie politique antérieure permet de remarquer que le basculement en faveur de Jacques Chirac au détriment d'Edouard Balladur s'était produit au même instant - la soudure janvier-février - de la campagne présidentielle de 1995. Et Balladur n'avait jamais pu revenir. C'est précisément maintenant que les décisions de vote commencent à se cristalliser. Pour autant, cette campagne est tellement atypique qu'il ne faut écarter aucun nouveau retournement.

Même si Fillon peut être l'objet du "dégagisme" que prône Jean-Luc Mélenchon à l'égard des toutes les têtes d'affiche de droite et de gauche à travers son slogan "Dégagez les tous", dont il risque d'être lui aussi la victime, il n'en demeure pas moins que le Sarthois possède encore dans la manche quelques atouts pour contrecarrer le destin funeste qui lui est promis aujourd'hui. Malgré son rétrécissement, sa base quantitative n'est pas encore trop éloignée de celle d'Emmanuel Macron (sondage OpinionWay du 10 février, par exemple, mais l'écart est plus important pour d'autres instituts), qui lui a ravi la deuxième place dans les intentions de vote. Mieux encore son socle électoral est plus large et plus solide que celui du leader du mouvement "En Marche" : ses électeurs sont sûrs de voter pour lui à 72% alors que ceux de Macron n'ont cette certitude qu'à 50% (sondage Elabe du 8 février).

S'il peut compter sur un éparpillement de l'électorat de gauche - un accord électoral pour les législatives est envisageable entre le PS et les écologistes mais une fusion Hamon-Mélenchon n'est pas à l'ordre du jour avant le premier tour - qui le met à l'abri, jusqu'à aujourd'hui, du retour dans le jeu ultime de l'un de ces deux candidats, Fillon a toutes les raisons de se méfier des faiblesses supposées de Macron qui, au bout du compte, pourraient se retourner en force de frappe destructrice. En effet, l'institut BVA a évalué les potentiels bas et haut (en intentions de vote) de chacun des candidats. Si l'ex-chef du gouvernement de Sarkozy oscille entre 8% et 23%, l'ancien ministre de l'économie de Hollande navigue, lui, entre 9% et 33%, soit un "potentiel haut" plus élevé que celui de Le Pen fille (29%). Et cette inconnue est d'autant plus inquiétante pour Fillon que les instituts de sondage ne disposent d'aucun paramètre de redressement du vote Macron car il ne s'est présenté à aucune élection dans le passé. Pas plus que son mouvement "En Marche". On avance donc dans le brouillard ! Un brouillard qui peut être meurtrier le soir du 23 avril.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 21:08
Jean-Marie Le Pen mis en examen pour provocation à la haine

"Écoutez, on fera une fournée la prochaine fois !", avait déclaré, en juin 2014, le président d'honneur du FN au sujet de Patrick Bruel et d'artistes engagés contre son parti.

Jean-Marie Le Pen au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 5 octobre 2016. 
Jean-Marie Le Pen au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 5 octobre 2016.  (PHILIPPE LOPEZ / AFP)
 

Le président d'honneur du Front national Jean-Marie Le Pen a été mis en examen, jeudi 9 février, à Paris, pour provocation à la haine, a confirmé, samedi, son avocat, Frédéric Joachim. Cette mise en examen fait suite à des propos tenus en juin 2014. Jean-Marie Le Pen s'en était pris dans une vidéo diffusée sur le site internet du Front national aux artistes engagés contre ce parti, comme Guy Bedos et Madonna. Alors qu'on lui avançait le nom de Patrick Bruel, il avait ajouté : "Écoutez, on fera une fournée la prochaine fois !"

Cette phrase avait suscité des critiques virulentes au sein même du FN, Marine Le Pen estimant qu'il s'agissait d'une "faute politique" et Louis Aliot, un des vice-présidents du parti d'extrême droite, qualifiant le choix de ce terme de "stupide politiquement et consternant".

Des propos "volontairement tronqués"

"Le mot 'fournée' que j'ai employé n'a évidemment aucune connotation antisémite, sauf pour des ennemis politiques ou des imbéciles", avait réagi Jean-Marie Le Pen. "S'il y a des gens de mon camp qui l'interprètent de cette manière, c'est que ce sont des imbéciles."

Le Parlement européen a levé fin octobre son immunité parlementaire dans cette affaire. L'avocat a dénoncé des poursuites fondées sur des propos "volontairement tronqués" auxquels est attribuée une connotation qu'ils n'ont pas.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 07:39
"Vous êtes la candidate du nanti-système", lance Charline Vanhoenacker à Marine Le Pen

La chroniqueuse belge a résumé le passage de Marine Le Pen dans L'Emission politique à sa manière.

 

Un plan de Bruxelles, avec un rond à la place du Parlement européen. C'est avec ce cadeau pour Marine Le Pen que Charline Vanhoenacker, l'humoriste belge, est arrivée sur le plateau de "L'Emission politique" de France 2. "La ville est pas grande mais je ne sais pas pourquoi, il y a des gens qui ne retrouvent jamais le plan du Parlement européen", a-t-elle lancée, en référence à l'affaire des assistants parlementaires.

"Bienvenue dans le système"

L'humoriste l'a ensuite attaqué sur sa position anti-système. "On est en train de conclure deux heures de direct, en prime time, sur la grande chaine du service public, j'ai envie de vous dire 'bienvenue dans le système'. En tout cas, vous êtes mieux reçue ici qu'à la Trump Tower", a-t-elle ironisée.

Charline Vanhoenacker est ensuite revenue sur le "joli patrimoine immobilier" de la député européenne - "Fillon, il fait tellement petit bourgeois à côté de vous" -, avant de conclure : "c'est bien la preuve que vous, vous êtes la candidate du nanti-système".

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 07:33
Un adjoint d'Alain Juppé rejoint Emmanuel Macron
 
 Alain Juppé, maire de Bordeaux et ex-candidat à la primaire de droite, le 2 décembre 2016 dans son fief

Alain Juppé, maire de Bordeaux et ex-candidat à la primaire de droite, le 2 décembre 2016 dans son fief

 

PRÉSIDENTIELLE - Marik Fetouh, adjoint MoDem d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, a annoncé qu'il ralliait l'équipe de campagne du candidat En Marche !, selon une information révélée par Le Figaro.

Il n'a pas attendu que François Bayrou fasse part de sa décision d'être candidat, ou non, à la présidentielle. Le centriste Marik Fetouh, encarté au MoDem, a choisi de soutenir Emmanuel Macron dans la course à l'Élysée. Il occupe pourtant un poste d'adjoint au maire de Bordeaux, qui n'est autre qu'Alain Juppé, candidat débouté à la primaire de droite. 

En charge de l'égalité et de la citoyenneté à l'Hôtel de ville de Bordeaux, Marik Fetouh a publié sur son site Internet un long texte, intitulé "Pour une France En Marche !", dans lequel il annonce son ralliement à Emmanuel Macron. 

Le centriste y déclare avoir été un fervent partisan de la candidature du maire de Bordeaux en novembre dernier. "J'ai soutenu Alain Juppé avec force et conviction pendant la campagne des primaires, dont le résultat m'a profondément affecté. J'ai en effet beaucoup d'admiration pour lui", a-t-il écrit dans son post de blog.

"À mon humble niveau, je me suis investi sans compter pour l'aider à devenir notre prochain président de la République", peut-on encore lire sur son site.

Macron dans la "droite lignée d'Alain Juppé"

Face à la défaite de son candidat et à la ligne trop droitière défendue par François Fillon, Marik Fetouh a un temps espéré qu'Alain Juppé se remette en selle et se relance dans la course à la présidence. Mais il n'en fut rien. 

C'est la raison pour laquelle il a décidé de se ranger derrière Emmanuel Macron. "Ses idées sont en total accord avec mes convictions", indique-t-il dans son texte. "Sur les questions sociétales, il se situe à mon sens dans la droite lignée d'Alain Juppé, qui a été le premier à être informé de ma démarche", poursuit-il.

"Plutôt que de rester un spectateur en colère devant (...) le délitement de notre démocratie, j'ai décidé de rejoindre Emmanuel Macron, et de lui apporter mon soutien en vue de l'élection présidentielle", conclut-il dans son texte.

Selon Le Figaro, Marik Fetouh a attendu plusieurs semaines avant d'officialiser son ralliement à Macron, afin d'être certain qu'Alain Juppé ne serait pas candidat. "Je préférais être sûr qu'Alain Juppé n'y aille pas, sans quoi j'aurais eu un conflit de loyauté", a-t-il déclaré.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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