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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 19:45

IMMIGRATION En fonction de la durée de traitement de leur dossier et de leurs statuts personnels, les demandeurs d’asile n’ont pas tous accès aux mêmes droits et aides sociales…

Des réfugiés apprennent le français avec des volontaires du Secours catholique, dans un centre d'accueil de Cergy, près de Paris, le 16 septembre 2015 - JACQUES DEMARTHON AFP

Chaque année en France, près de 60 000 demandes d’asile sont étudiées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). En 2014, seules 20 540 personnes ont été officiellement reconnues comme étant « réfugiées ». Mais comment vivre entre le jour de leur arrivée en France et la validation de leur dossier par les autorités françaises ?

Aujourd’hui, il faut en moyenne deux années aux officiers de l’OFPRA pour traiter un dossier. Si la réforme de l’asile, votée en juillet dernier, vise à faire passer ce délai à 9 mois d’ici 2017, l’attente semble longue aux demandeurs d’asile à qui la loi interdit de travailler. Pour accompagner ces candidats à l’asile, l’Etat a mis en place un éventail de prestations et d’aides.

  • La santé

Dès lors qu’un dossier de demande d’asile est déposé à la préfecture en bonne et due forme, plusieurs dispositifs sont mis en place. Non couverts par un régime d’assurance maladie, les personnes en attente du traitement de leur dossier peuvent bénéficier d’une prise en charge de leurs frais médicaux grâce à la Couverture Maladie Universelle (CMU) et de sa « version » complémentaire (CMU-C), l’accès aux soins étant considéré comme un droit fondamental. En revanche, les droits à la CMU-C ne sont ouverts qu’un mois après l’enregistrement du dossier. Comme la santé, l’éducation des enfants de demandeurs d’asile est un droit et, au même titre que les enfants français, la scolarité devient obligatoire.

  • L’hébergement

La France dispose aujourd’hui de près de 25 000 places en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Or avec 60 000 demandes d’asile, l’hébergement est l’une des problématiques les plus sensibles en matière d’immigration. Théoriquement, une place en CADA est proposée par la Préfecture où la demande d’asile est déposée.

Pour les zones les plus saturées, comme c’est le cas en Ile-de-France, des places en centres d’hébergement d’urgence peuvent être soumises voire des chambres dans des hôtels dans la périphérie parisienne. Loin d’être la panacée, cette dernière alternative est également extrêmement coûteuse à l’Etat, d’où la nécessité d’élargir le dispositif d’hébergement.

  • Les aides financières

Une place en CADA ouvre des droits en matière d’allocations. Si le candidat à l’asile accepte la proposition d’hébergement qui lui est faite, il peut percevoir une Allocation temporaire d’attente (ATA), le temps de s’installer. Le montant s’élève à 11,45 euros par jour 343,50 € pour un mois de 30 jours, peu importe sa charge familiale.

Toujours au cours de la période de traitement de son dossier, si le demandeur d’asile bénéficie d’une place dans un CADA, l’allocation temporaire d’attente est remplacée par l’Allocation mensuelle de subsistance (AMS). Cette aide financière est directement versée par le centre dans lequel la personne réside. Son montant est compris entre 91 et 718 € par mois et dépend du nombre de personnes que composent la famille et des prestations fournies par le centre d’accueil (si les repas sont compris ou pas par exemple).

Tant que la demande d’asile n’est pas officiellement reconnue, il est impossible pour ceux qui en ont fait la demande de toucher le Revenu de solidarité active (524,16 € par mois) les aides aux logements ou encore les allocations familiales. Enfin, le marché du travail ne leur est ouvert qu’à partir du moment ou le traitement du dossier dépasse une année.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 19:34

Le Sénat a autorisé jeudi, au cours de l'examen de la loi santé, ...

Le Sénat a autorisé jeudi, au cours de l'examen de la loi santé, les forces de l'ordre à effectuer un prélèvement salivaire, à la place d'un prélèvement sanguin, pour simplifier la procédure de constatation de l’infraction de conduite sous usage de drogue.

Les sénateurs ont ainsi approuvé deux amendements similaires, l'un du gouvernement et l'autre de Catherine Génisson (Les Républicains).

La procédure actuelle oblige les forces de l’ordre, après un premier dépistage salivaire positif, à emmener l’automobiliste pour un prélèvement sanguin, le plus souvent dans un service d'urgence, a souligné la secrétaire d'Etat à la santé Ségolène Neuville.

«Cette méthode engendre une perte de temps très importante, souvent 3 ou 4 heures, non seulement pour les forces de l’ordre, mais aussi pour l’automobiliste et les médecins des urgences», a souligné Mme Neuville. «Ce prélèvement sanguin peut par ailleurs apparaître assez intrusif pour le conducteur sur lequel il est réalisé alors qu'une autre méthode existe par ailleurs».

Une expérimentation menée de décembre 2014 à juin 2015 dans 11 départements a permis de confirmer la faisabilité de cette procédure, a-t-elle précisé.

Comme pour les prélèvements sanguins, les prélèvements salivaires seront envoyés en laboratoire pour analyses et résultats, a ajouté la ministre.

Selon elle, cette nouvelle méthode de prélèvement biologique devrait permettre de mieux lutter contre les infractions de conduite après usage de stupéfiants. En 2014, dans 23 % des accidents mortels, au moins un conducteur ou un piéton s’est révélé être positif au dépistage de stupéfiants, a-t-elle dit. Plus de 130.000 dépistages de stupéfiants ont été réalisés sur cette période par les forces de l’ordre.

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 19:23

Avec l'arrivée massive de réfugiés syriens en Europe et le rétablissement des contrôles aux frontières, l'immigration revient au coeur du débat français, estime le géographe français Christophe Guilluy.

Avec l'arrivée massive de réfugiés syriens en Europe et le rétablissement des contrôles aux frontières, l'immigration revient au coeur du débat français, estime le géographe français Christophe Guilluy.

Après la photo du petit Syrien Aylan, retrouvé noyé sur une plage turque, «tout le monde est entré dans une logique de compassion», constate dans un entretien à l'AFP M. Guilluy, auteur de l'ouvrage «Fractures françaises».

Mais «il faut aller au-delà de ce discours de générosité affichée, de cette posture de compassion, porté essentiellement par les catégories supérieures de la société», selon lui.

«En apparence, beaucoup de choses se mélangent», note-t-il en citant Aylan, «les images de l'Allemagne submergée par les réfugiés, ou les injonctions des médias expliquant qu'il faut accueillir les migrants».

«Mais les classes populaires, qui sont en fait les premières concernées par l'immigration, réagissent à cette problématique à l'aune de leur expérience. Ces catégories populaires (incluant de nombreux Français d'origine immigrée) ne jouent pas avec l'immigration, pour eux c'est une histoire de vie au quotidien», analyse le géographe.

«Leurs représentations sur l'immigration sont nourries et se forgent sur leur expérience de chaque jour, en bas de leur immeuble, à l'hôpital, à l'école..., loin des discours politiques et médiatiques».

Selon ce chercheur, «l'arrivée des réfugiés en Europe remet au coeur du débat public l'immigration en général, question qui travaille au corps la société française, et primordiale dans notre société devenue multiculturelle».

M. Guilluy est tenant d'une nouvelle géographie sociale, où il analyse la France contemporaine par le prisme du «territoire». Il défend la thèse d'un divorce entre une France des métropoles, zones dynamiques et vitrine de la mondialisation heureuse, et la France périphérique des petites et moyennes villes, des zones rurales éloignées des bassins d'emplois les plus dynamiques, laissée pour compte et souvent méprisée.

- Clivage de classes -

Pour le géographe, la mondialisation s'est traduite pour cette France de la «périphérie» par le chômage, le déclassement social, et une insécurité économique. A laquelle s'est ajoutée l'insécurité culturelle liée à l'émergence d'une société multiculturelle et à l'instabilité démographique. D'où la désaffiliation des classes populaires, qui pour beaucoup ne votent plus ou votent à l'extrême droite, et sont taraudées par la double question sociale et identitaire.

«Les sondages sur l'immigration montrent des représentations totalement clivées: les classes populaires analysent la problématique par le bas. Les catégories supérieures en ont une vision essentiellement économique et idéologique», observe M. Guilluy.

«Il y a toujours la possibilité pour ces catégories supérieures de tracer des frontières invisibles avec l'étranger en changeant de quartier, d'école, en mettant en place des stratégies d'évitement... Les catégories populaires, elles, n'ont pas le choix. Pour les ménages modestes, la vie avec les migrants est une question d'expérience de vie» et de «rencontre avec l'autre au quotidien», selon M. Guilluy.

«Le discours de l'intelligentsia sur l'immigration, un mixte entre le libéralisme du patronat, sur le mode +On a besoin de bras+, et le soi-disant humanisme des médias, est un discours désincarné. Mais à un moment donné, le réel, la vie concrète se rappelle à nous», insiste-t-il.

«En quelques jours, avec le flot de migrants et le bouclage des frontières, tout a été bousculé. C'est le réel qui se venge (...) Or ça fait trente ans que l'on nous explique l'impératif de la fin des frontières et de la libre circulation des personnes, qui est vraiment dans le disque dur de l'idéologie dominante», juge-t-il. «L'immigration, la mondialisation, et la métropolisation: nous sommes là sur des sujets durs, verrouillés et intouchables, qui n'ont donné lieu à aucun véritable débat démocratique depuis 30 ans», déplore M. Guilluy.

«Le retour des frontières crée l'évènement, on touche à quelque chose de clé dans la doxa des oligarchies. L'édifice est symboliquement ébranlé, et derrière c'est toute la question de l'identité et de l'altérité que l'on peut dérouler»...

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 08:10

D'après cette enquête publiée jeudi, la présidente du Front national obtiendrait au 1er tour 34 à 35% des suffrages exprimés, quel que soit le nombre de listes concurrentes, devant Xavier Bertrand (Les Républicains), crédité de 28 à 30%.

Une liste PS-PRG conduite par le socialiste Pierre de Saintignon «et soutenue par le Front de gauche et EELV» culminerait à 28%. Toutefois, en cas de pluralité de candidatures à gauche, une liste PS-PRG ne dépasserait pas 17 à 18%.

Dans tous les cas de figure, Europe Ecologie-Les Verts serait nettement distancée par le PS, qu'elle se présente seule (5%) ou en association avec le Parti de gauche (PG) et Nouvelle Donne (10%). Le PCF obtiendrait 5% s'il était seul, 9% s'il faisait liste commune avec le PG.

Debout la France (2,5 à 3%) et Lutte ouvrière (2%) se partageraient le reste.

Au second tour, la fourchette des intentions de vote rend la projection très indécise. Marine Le Pen stagnerait à 35%, alors que Xavier Bertrand gagnerait de 3 à 5 points, à 33%, et Pierre de Saintignon progresserait lui aussi nettement, à 32%.

La marge d'erreur est évaluée par l'Ifop à 2,8 points pour un score de 30%, rendant incertain l'ordre d'arrivée des trois premiers.

«La sauvegarde et le développement de l'emploi» est de très loin considéré comme le dossier prioritaire (61% des réponses), 33% des sondés mentionnant «la lutte contre l'insécurité»..

Enquête réalisée en ligne du 9 au 14 septembre auprès d'un échantillon de 924 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population des deux régions concernées âgée de 18 ans et plus.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 21:59

Les sénateurs ont voté contre l’amendement sur l’introduction du paquet de cigarettes neutre en France, contre l’avis du gouvernement. Le Sénat poursuit ce mercredi depuis 14 h 30 l’examen du projet de loi de modernisation de notre système de santé.

Un amendement de la ministre de la Santé Marisol Touraine, qui visait à rétablir cette mesure que la commission des Affaires sociales avait supprimée, a été rejeté par 228 voix. Seuls 16 sénateurs ont voté pour, dont l’ensemble des écologistes, à l’issue d’un débat parfois animé. Ce texte prévoit l'instauration à partir de mai 2016 de paquets de cigarettes neutres, ayant tous la même forme, la même taille, la même couleur et la même typographie, sans aucun logo. Le nom de la marque continuera toutefois d'apparaître en petit sur les paquets.

La mesure sera à nouveau soumise à l'Assemblée

Marisol Touraine a aussitôt exprimé sa volonté de présenter à nouveau cette mesure en nouvelle lecture devant l’Assemblée nationale, où la gauche est majoritaire. « Je n’ai pas entendu dans cet hémicycle d’alternative pour faire baisser de manière significative le nombre de victimes du tabac », a-t-elle dit.

A lire aussi : Paquets de cigarettes neutres : Qu’est ce que cela peut changer ?

Les buralistes ont manifesté leur opposition à l’introduction du paquet de cigarettes neutre ces dernières semaines.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 21:51

L’Assemblée nationale se réunit ce mercredi pour débattre de « l’accueil des réfugiés en France et en Europe ». Heureux hasard du calendrier, Les Républicains organisaient dans la matinée un séminaire sur… l’immigration. A l’issue de cette réunion, le parti devrait solliciter l’avis des militants sur toute une série de mesures sur le sujet. Une ambition de démocratie participative qui fait grincer les dents à droite. 20 Minutes vous dit pourquoi.

Un vote pour qui et sur quoi ?

Les 180.000 adhérents à jour de cotisation pourront participer au vote, qui sera lancé ce mercredi en fin d’après-midi. « A partir de 18 heures, et pendant 48 heures, les militants pourront voter sur le site des Républicains. Une douzaine de questions autour de l’immigration, sur les sujets débattus lors de cette journée de travail, leur seront soumises », précise Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains.

« Traditionnellement, on faisait un vote global sur le projet. Cette nouveauté s’inscrit dans la volonté de Nicolas Sarkozy de faire de la carte d’adhérent un bulletin de vote. Et de concerter les adhérents sur des thématiques précises », ajoute-t-il.

Ces questions devraient s’inspirer des propositions avancées par le patron du parti lors de son interview au Figaro la semaine passée : réforme de Schengen, rétablissement des contrôles aux frontières, prestations sociales, centres de rétention, etc.

Une première ?

Ce n’est pas la première fois que le parti fait participer les militants. L'UMP avait lancé en mai dernier une application mobile gratuite intitulée « Direct citoyens » pour sonder l’âme de ses militants. Surtout, Nicolas Sarkozy avait déjà fait participer les adhérents du parti sur les statuts, le nom et le principe d’une liste unique pour le bureau politique lors d’un vote en ligne.

Pourquoi le sujet fait débat ?

Les résultats du vote seront connus et débattus lors du bureau politique mardi prochain. « Sarkozy pose les premières pierres pour faire avancer son projet d’alternance », témoigne un responsable du parti au JDD. Lors de son discours au Touquet samedi, l’ancien président a annoncé qu’il souhaiterait mettre en place un projet commun « avant les primaires qui engagera tous ceux qui seront candidats aux primaires ». Certains craignent ainsi que les propositions soumises au vote soient gravées dans le marbre du futur projet. Une manière habile de Nicolas Sarkozy pour faire avancer ses idées ?

Comment Sarkozy tente de contrôler le processus des primaires

« Non, car le document de travail a été envoyé à tous les responsables, avant le vote. Il reprend d’ailleurs des positions qui sont partagées par les uns et autres de manière équilibrée », répond Sébastien Huyghe. « Pour nous ça ne pose pas de problème, la consultation des militants était d’ailleurs une proposition de Bruno Le Maire », affirme l’entourage du candidat, qui prend soin de préciser : « Dans une primaire, jamais un candidat n’a pris que le programme de son parti. Sur telle ou telle proposition, on sera d’accord. Mais chacun pourra enrichir ou développer ensuite certaines idées ».

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 21:05

Nouvelle séance de débats houleux à l’Assemblée. Après avoir débattu de l’intervention militaire en Syrie, députés et sénateurs s’écharpaient ce mercredi sur « l’accueil des réfugiés en France et en Europe ». Un débat sans vote, mais non sans passion. Salle des Quatre colonnes, Eric Ciotti portait le premier l’estocade. « La gauche a montré sa faillite morale, sa défaillance et son suivisme », qualifiant François Hollande de « mouton de Panurge de Madame Merkel ».

Le député Républicain des Alpes-Maritimes a ensuite dénoncé « les messages d’accueil aux migrants, aux conséquences dramatiques » et rappelé les priorités de son parti : « Suspendre Schengen pour faire face aux mouvements de migrations incontrôlées » et rétablir des « contrôles aux frontières pour distinguer les réfugiés politiques des migrants économiques ».

« Il faut accélérer le raccompagnement des immigrés entrés illégalement sur le territoire français », ajoutait plus loin Eric Woerth. La suspension de Schengen et la diminution de « l’attractivité sociale de l’Europe » faisaient d’ailleurs partie des questions soumises aux adhérents LR plus tôt dans la journée.

Valls ironise sur « Schengen 2 »

A la tribune, Manuel Valls a défendu les choix du gouvernement, renvoyant dos à dos ses adversaires politiques. « Certains nous disent "il faut tout fermer". Dire cela, c’est fermer les yeux sur les réfugiés qui meurent à nos portes. D’autres disent, à l’inverse, "il faut tout ouvrir". Dire cela, c’est fermer les yeux sur les réalités et les difficultés de la société française », visant sans les nommer FN et gauche radicale.

Le chef du gouvernement a ensuite ironisé sur le statut de réfugié de guerre et le Schengen 2, souhaités à droite. « Quel est donc ce besoin de créer quelque chose qui existe déjà ? […] Schengen 2, c’est le bon sens qui inspire le gouvernement… auquel parfois se rajoute le goût de la polémique inutile sur les sujets migratoires ». La gauche de l’hémicycle se régalait.

Un « Schengen à bout de souffle »

La droite, elle, n’applaudissait pas lorsque le Premier ministre a annoncé le déblocage de plusieurs centaines de millions d’euros pour l’accueil des réfugiés. Le chef du gouvernement a également évoqué un rétablissement temporaire des frontières « si nécessaire ».

Dans la foulée, Valérie Pécresse a rappelé au chef du gouvernement les paroles de son « père en politique », Michel Rocard. « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde », sous les huées de la gauche. La députée des Yvelines était une nouvelle fois chahutée lorsqu’elle dénonçait un « Schengen à bout de souffle », à la « vision angélique ». « Dans votre politique migratoire vous avez oublié le pilier fermeté, et que vos martiales proclamations sont restées lettre morte ». L’ancienne ministre du Budget n’était que peu soutenue par son camp. Dans l’Assemblée, beaucoup de sièges s’étaient déjà vidés.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 20:59

Contrôle temporaire des frontières, 530 millions d’euros pour l’accueil des réfugiés, 900 postes supplémentaires dans les forces de l’ordre… Que faut-il retenir du discours prononcé ce mercredi par le Premier ministre Manuels Valls à l’Assemblée nationale, avant le débat sur l’accueil des réfugiés affluant en Europe ? 20 Minutes fait le point.

Lire notre reportage: L'Assemblée s'écharpe sur l'accueil des réfugiés

Le contrôle des frontières françaises pourrait être temporairement rétabli

« Nous avons déjà rétabli ce printemps des contrôles temporaires à cette frontière. Et nous n’hésiterons pas à le faire de nouveau comme les règles de Schengen le permettent à chaque fois que les circonstances l’imposent, si c’est nécessaire dans les prochains jours ou prochaines semaines », a déclaré le chef du gouvernement, alors que la droite a cherché à orienter le débat sur l’espace Schengen et la libre circulation des personnes au sein de l’UE.

Valls «n'hésitera pas» à rétablir un contrôle temporaire aux frontières

Plus de 500 millions d’euros pour accueillir et héberger les réfugiés

Le gouvernement, a annoncé Manuel Valls, va débloquer 279 millions d’euros supplémentaires pour l’accueil des réfugiés et 250 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence.

La première ligne budgétaire, dont environ un tiers vient de fonds européens, ira « au premier accueil, à l’hébergement d’urgence, à l’aide forfaitaire aux communes », ainsi que pour renforcer les effectifs de l’Ofpra (Office français de protection des apatrides), de l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration) et de l’Education nationale, a précisé Manuel Valls.

Pour 2017, ces crédits supplémentaires doivent atteindre 334 millions, a par ailleurs indiqué Matignon à l’AFP, soit un total dépassant les 600 millions d’euros d’ici la fin 2017.

250 millions d’euros pour l’hébergement d’urgence des Français

Le gouvernement veut aussi soutenir les Français en difficulté. Des fonds pour l’hébergement d’urgence et la « veille sociale » vont être débloqués, afin d’éviter notamment de léser les sans-abris à l’approche de la saison hivernale. Il s’agira d’une enveloppe de 250 millions d’euros des crédits sur les douze mois à venir, dont 130 millions « dès le mois prochain ».

« La solidarité, c’est garantir un accueil des réfugiés et demandeurs d’asile », mais cette solidarité « ne doit pas dégrader la situation de celles et ceux de nos concitoyens qui ont besoin d’être aidés », a souligné Manuel Valls.

900 postes supplémentaires dans les forces de l’ordre

Alors que la crise migratoire a notamment nécessité des renforts policiers dans la région de Menton, près de la frontière italienne, et à Calais, à l’entrée du tunnel sous la Manche, 900 postes vont être créés, « notamment dans la police aux frontières », a annoncé le Premier ministre. Ces effectifs supplémentaires coûteront 40 millions en année pleine, a précisé à l’AFP l’entourage du chef du gouvernement.

Les positions de l’opposition battues en brèche

Manuel Valls, qui a de nouveau défendu les positions franco-allemandes visant à accueillir les demandeurs d’asile et réfugiés tout en refoulant les « migrants économiques », a également profité de son discours pour critiquer des propositions de la droite, dont celle de l’ancien président Sarkozy, ainsi que de l’extrême-droite.

Sur la proposition d’un statut temporaire de « réfugié de guerre » du président des Républicains, Manuel Valls a souligné qu'« octroyer une protection temporaire ne prive en aucun cas du droit de demander l’asile », là où Nicolas Sarkozy propose un retour dans le pays d’origine une fois les troubles terminés.

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 16:25

Pour information mon dernier article sur la loi de santé paru sur le monde.fr

Amitiés

Olivier

Olivier Jardé

Conseiller général UDI, président du Nouveau Centre de la Somme, chirurgien orthopédiste

Loi de santé, une occasion manquée

Publication: 15/09/2015 10h53

SANTÉ - Cette loi améliorera-t-elle l'état de santé des Français en luttant contre la désertification médicale, le cloisonnement de notre système de soins, l'engorgement des urgences, le transfert des personnes âgées de l'hôpital vers un lieu d'accueil de longue durée, le reste à charge?

Malheureusement non, car elle n'apporte aucune réponse aux carences de notre système. Elle n'apporte pas de vision, pas d'espoir et de plus c'est un texte sociétal et non de santé. Il a réussi à mobiliser contre lui l'ensemble des professions de santé.

Notre système de santé est financièrement très déficitaire. Ce texte assurera-t-il la pérennité et préparera-t-il l'avenir des soins? Non.

Il n'y a aucune mesure d'envergure pour lutter contre la désertification médicale. Exerçant depuis 35 ans dans la Somme, il est très difficile, voire impossible, de trouver un médecin la nuit et le week-end à la suite de l'interdiction par l'Agence régionale de santé faite aux médecins de sortir la nuit. Il faut donc se déplacer aux urgences des hôpitaux. Elles sont engorgées par des soins non urgents. Une attente de 6h est la règle entraînant des risques vitaux pour les véritables urgences.

Vous brandissez l'étendard de la généralisation du tiers payant. Il est vrai que c'est un engagement de campagne mais le vrai problème c'est le reste à charge qui atteint des niveaux insoutenables et qui fait renoncer aux plus modestes les soins dentaires, les soins optiques. Il fait par ailleurs consommer du temps médical pour le transformer en du temps de secrétariat. Les médecins sont là pour soigner et non pour faire "des papiers". S'il font moins de travail administratif, ils feront plus de soins, ce qui permettra aussi, à nombre constant de médecins, de lutter contre la désertification.

Par ailleurs, le tiers payant nécessite du numérique de bon niveau. Dans la Somme, 25% du territoire n'aura jamais Internet. Une infirmière libérale qui s'est récemment installée "en campagne" a dû prendre un appartement sur Amiens pour pouvoir télécharger ses soins le soir de chez elle et non de son cabinet. C'est la réalité de la vie des Françaises et des Français qui sont à 150 km de Paris.

Le système de soins à la française a permis d'augmenter l'espérance de vie dans de bonnes conditions. Cette loi est une occasion manquée car elle est sans ambition, sans vision, sans espoir.

Lire aussi :

• Le projet de loi médical qui va faire perdre 10 ans à la France

• La ministre de la Santé ne peut rester sourde à la souffrance des malades arthrosiques

• Demain, vous consulterez "gratuitement", mais à quel prix?

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16 septembre 2015 3 16 /09 /septembre /2015 09:23

L'Europe "vit une anarchie migratoire", a estimé ce mercredi Brice Hortefeux, eurodéputé Les Républicains proche de Nicolas Sarkozy, présentant ses "pistes" pour "refonder l'espace Schengen".

L'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a affirmé ce mercredi 16 septembre sur RTL que la crise actuelle "démontre une chose hélas terrible, c'est que l'Europe vit une anarchie migratoire". "Mais c'est pas simplement l'Europe, il y a aussi des responsabilités nationales", a-t-il ajouté, dénonçant l'"extraordinaire élasticité" du gouvernement, alors que le parti Les Républicains planche ce mercredi sur l'immigration.

"Nous avons besoin de réécrire l'Europe et de refonder l'espace Schengen", a-t-il déclaré, reprenant la proposition de Nicolas Sarkozy. Brice Hortefeux a présenté trois "pistes" : "définir un nouveau périmètre européen qui comprendrait uniquement les états qui partagent et respectent des règles communes" , prévoir "expressément" la possibilité de suspendre la libre circulation et d'autoriser les contrôles aux frontières en cas de "crise migratoire grave" et enfin "extraire ou suspendre l'état qui n'assurerait pas le contrôle des ses frontières".

Nicolas Sarkozy "veut qu'aucun sujet ne soit tabou, que tout soit mis sur la table", a assuré Brice Hortefeux à propos de la matinée de travail consacrée par Les Républicains à l'immigration. "Et surtout que les adhérents des Républicains, que les adhérents de notre famille puissent se prononcer par un vote sur des propositions qui seront concrètes, réfléchies".

"Nous nous engageons tout simplement, lorsque le temps de l'alternance viendra, à mettre en oeuvre ce que nous aurons promis aujourd'hui", a-t-il ajouté. Les adhérents du parti seront amenés à s'exprimer par internet à partir de mercredi soir sur les différentes options proposées par le parti.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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