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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 14:10

Jean-Luc Mélenchon a critiqué dimanche les déclarations du "banquier" ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, en faveur d'une réforme de l'assurance chômage, dénonçant la remise en cause d'un "acquis social" par des "gens ignobles".

Dans les colonnes du JDD, M. Macron, ancien gérant de la Banque Rothschild, estime qu'il ne doit "pas y avoir de tabou ni de posture" sur l'assurance-chômage, appelant les "partenaires sociaux" à "faire avancer les choses" pour résorber son déficit de 4 milliards d'euros.

"Regardez comme ces gens sont ignobles!, a rétorqué M. Mélenchon sur France 3. C'est un gouvernement de gauche en principe. Ils parlent de tabou, mais ce n'est pas un tabou, M. le banquier, c'est un acquis social!".

"Arrêtez de nous parler comme ça! On comprend que quelqu'un de droite nous parle comme ça, parce qu'ils l'ont toujours fait". "Quand quelqu'un qui se dit de gauche parle comme quelqu'un non seulement de droite, mais quasiment d'extrême droite, alors c'est très grave", a poursuivi le leader du parti de gauche.

"Il est normal que les chômeurs soient indemnisés, la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés", s'est indigné l'eurodéputé.

M. Mélenchon s'est également prononcé contre la suppression voulue par Manuel Valls de la première tranche d'impôts sur le revenu, celle à 5,5%.

"Les Français aimeraient gagner assez pour payer des impôts. Tout pèse sur la classe moyenne. Si vous enlevez la première tranche d'impôts, ça veut dire que vous avez peu de tranches d'impôts, que tout pèse sur la classe moyenne", a-t-il expliqué.

Selon le gouvernement, la suppression de cette première tranche dans le budget 2015 permettra une baisse d'impôts pour six millions de ménages (dont un million exemptés) et 3,3 milliards d'euros seront consacrés à la mesure, pour éviter qu'elle ne pèse sur les quelque 12 autres millions de foyers fiscaux qui n'en bénéficieront pas.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 07:18

Le Premier ministre attribue aux régions la fiscalité professionnelle locale. Les régions profiteront du levier de la CVAE et serviront d’interlocuteur unique pour les PME.

Les présidents de région ont bu du petit lait ce vendredi midi en écoutant Manuel Valls clôturer leur congrès à Toulouse. Pour la première fois, un Premier ministre s’est rendu devant l’Association des régions de France, avec la volonté de rassurer les élus inquiets devant la tournure que prend la réforme territoriale . Manuel Valls a accédé à plusieurs demandes du président de l’ARF, Alain Rousset, et de ses 26 collègues, en particulier l’attribution d’une fiscalité propre pour financer le renforcement de leurs compétences économiques. Le chef du gouvernement a promis que les régions disposeraient d’une fiscalité professionnelle, répondant au souhait de l’ARF de percevoir 70% de la CVAE, la taxe sur la valeur ajoutée des entreprises qui a succédé à la taxe professionnelle depuis 2010 et qui est captée à 50 % par les départements.

« Il serait vertueux que les régions bénéficie d’une retour sur investissement sur leurs efforts de développement économique », a justifié Alain Rousset. Ce dernier s’est également réjoui d’entendre le Premier ministre confirmer que les régions auront la compétence exclusive sur le développement des entreprises et le soutien aux PME. « Il existe 70 acteurs différents dans le soutien aux entreprises actuellement » a déploré Manuel Valls.

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DOSSIER La réforme territoriale

Révision des contrats de plan Etat-Régions

Il a également promis aux élus une révision des contrats de plan Etat-Régions , des enveloppes dont le montant total de 12 milliards d’euros a été confirmé. Les préfets avaient transmis aux régions une première mouture en septembre qui s’est révélée décevante sur plusieurs points, à cause notamment du sous-financement des projets liés à l’enseignement supérieur et à la recherche. Le ministère de l’Enseignement supérieur abondera donc ce volet. Les présidents de régions étaient également très critiques envers le choix des projets que l’Etat voulait financer. Manuel Valls leur a assuré que les préfets assoupliraient la sélection des projets.

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Contrat Etat-région : Ayrault écrit à Valls pour défendre les Pays de la Loire

Les présidents de régions chouchoutés

Le Premier ministre n’a pas lésiné, non plus, sur la place qu’il entend désormais donner aux pouvoirs des présidents de régions, lesquels seront désormais invités à participer chaque année en septembre à une rencontre formelle avec le gouvernement. Il a, en revanche, repoussé les précisions attendues sur la réforme territoriale à un discours de cadrage qu’il tiendra devant le Sénat le 28 octobre, avant le démarrage des débats sur la carte régionale le lendemain . Manuel Valls a également repoussé à la mi-décembre l’arrivée au Sénat du texte sur les compétences.

Plus tôt dans la matinée, la conseillère régionale d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, avait justement déploré le peu de pouvoir dont disposent les régions dans le débat et les négociations de la réforme territoriale , relayant le sentiment des présidents de région. Le seul président régional de droite Philippe Richert a d’ailleurs nuancé la portée des promesses du chef de gouvernement : « Seules les compétences qui seront négociées lors du débat parlementaire compteront et seule la fiscalité qui sera inscrite en loi de Finances importera », a-t-il jugé.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/0203849546598-manuel-valls-cajole-les-collectivites-locales-1052303.php?fqTYPoqUwrcPCpFD.99

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 06:44

François Fillon a démarré ce lundi sa campagne de terrain dans le Loiret pour prendre la tête de l'UMP. L'ancien premier ministre se veut "à l'écoute" des militants qui choisiront leur chef en novembre.

François Fillon est le seul candidat officiel à la présidence de l'UMP ce lundi 9 juillet AFP/Jean-Pierre Muller

François Fillon est encore le seul candidat officiel à la présidence de l'UMP. Même si l'entrée en lice prochaine de Jean-François Copé ne fait aucun doute. Quoiqu'il en soit, l'ancien premier ministre est décidé à ne pas perdre de temps. Il a ainsi démarré ce lundi sa campagne de terrain dans le Loiret.

Rencontre avec les élus, suivie d'une autre, sans la presse, avec une trentaine de militants à Orléans, puis visite d'une exploitation agricole, et enfin réunion publique à Fleury-les-Aubrais: l'ancien Premier ministre veut montrer qu'il prend le temps pour sa campagne et éviter de donner l'impression d'une visite-éclair pour les caméras.

"Ecouter les militants"

Comme chef du gouvernement, « mon rôle c'était de prendre des décisions (...). Aujourd'hui, mon rôle c'est d'aller écouter les militants pour construire avec eux un projet d'alternance », a indiqué François Fillon en sortant de la permanence UMP d'Orléans, dans une de ses rares déclarations aux journalistes. L' « écoute », le « dialogue », « prendre le temps »..., ces mots sont revenus comme un leitmotiv dans la bouche de Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse, qui, avec Eric Ciotti, composaient le trio accompagnant l'ex-Premier ministre. Un trio censé représenter « le spectre idéologique de l'UMP», selon M. Wauquiez.

Chaussant ses petites lunettes rondes, prenant des notes, François Fillon a également écouté les doléances d'une quinzaine d'agriculteurs, à Boulay-les-Barres. Le plus souvent des inquiétudes et des plaintes sur les problèmes de compétitivité, les distorsions de concurrence ou les normes environnementales. « Ce sera l'esprit de notre campagne. Du temps et de l'écoute », a promis Laurent Wauquiez, surtout à l'égard des 260.000 militants que revendique l'UMP et qui seront appelés à élire leur président en novembre.

Soutien de Pécresse et Wauquiez

Ces militants, « vigies du terrain et du bon sens », « il faut les remettre au coeur du parti », a prôné l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur. Sans critiquer ouvertement la gestion du secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, il a plaidé pour « un fonctionnement différent » du parti. « Les militants ne sont pas là que pour coller des affiches et faire la claque dans les meetings (...). Les gens veulent retrouver de l'initiative, plutôt que d'avoir des instructions qui tombent d'en haut », a-t-il ajouté.

Chef du gouvernement, François Fillon a pu pendant cinq ans soigner sa stature d'homme d'Etat, mais pas forcément celle d'homme de terrain ou de chef de troupe. Et les critiques ont fusé, au sein même de l'UMP, lorsqu'il a quitté la Sarthe, où il était député, pour se fixer à Paris dans la 2e circonscription. « Contrairement à une idée reçue, il aime beaucoup le terrain», a corrigé Laurent Wauquiez, pour qui « les militants ont un attachement affectif à lui ».

Avertissement à Copé

Si François Fillon, qui devait tenir sa réunion publique vers 18h00, s'est montré -comme souvent- peu bavard tout au long de l'après-midi avec la presse, ses soutiens ne se sont pas privés de prendre la parole, notamment pour souhaiter que la campagne interne soit la plus « équitable » possible.

Un avertissement, en quelque sorte, à Jean-François Copé, soupçonné d'utiliser le parti pour faire campagne alors qu'il n'est pas encore candidat. « Il ne faut pas que les uns puissent avoir tous les moyens et les autres aucun moyen de faire campagne. Il ne faut pas que certains aient accès aux militants et d'autres se voient cet accès refusé », a prévenu Valérie Pécresse, tout en se disant certaine que des solutions seraient trouvées.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 05:37

Le Premier ministre français Manuel Valls a demandé ce samedi à Blois aux partenaires européens de Paris de «respecter la France» dans le cadre du débat sur le budget 2015 français qui doit être soumis à la Commission européenne.

«C'est nous qui décidons du budget. Ce que nous demandons uniquement aux Européens, c'est de tenir compte de la réalité qui s'impose malheureusement à nous: la crise qui mine la zone euro», a déclaré à la presse Manuel Valls à Blois où il était venu participer à un débat historique.

L'impact budgétaire des engagements militaires

Jugeant que l'Europe est en «quasi déflation», le Premier ministre français a relevé que l'Allemagne n'était pas épargnée. «Il faut respecter la France, c'est un grand pays. Je n'accepte pas de leçons de bonne gestion. Je demande à chacun beaucoup de sang-froid, beaucoup de respect, surtout de la part de partenaires européens», a martelé Manuel Valls.

Le Premier ministre français a par ailleurs estimé que l'impact budgétaire des engagements militaires de la France devrait être pris en compte par Bruxelles dans son appréciation. «Les engagements militaires et financiers qui sont les nôtres doivent être davantage intégrés» dans l'appréciation par Bruxelles du budget français par Bruxelles, a jugé Manuel Valls.

«La France, avec la Grande-Bretagne, assume des responsabilités, non seulement pour l'Europe, mais pour le monde», a relevé Manuel Valls. «Nous accomplissons ainsi d'une certaine manière une très grande mission pour la France et pour l'Europe (...). Chacun doit considérer que la France accomplit là une mission très particulière», a argumenté le chef du gouvernement français

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 19:12

L'ex-ministre UMP Roselyne Bachelot ne «met pas la moyenne» à Nicolas Sarkozy depuis qu'il a annoncé sa candidature à la présidence du parti car «il n'est pas nouveau» ni sur la forme ni sur le fond.

Alors qu'on lui demande sur France 5 (émission «Médias le magazine», diffusée ce dimanche) si le retour de Nicolas Sarkozy est le meilleur «coup de com» de la rentrée, elle répond: «Dans la première phase du "teasing" je mets 20/20».

Politique de «droitisation» de l'UMP

«La 2e phase, je ne lui mets pas la moyenne», ajoute-t-elle. «Parce qu'il a gardé tous ses tics de communication, qu'il n'est pas assez dense sur le plan des propositions qu'il doit faire. Sur la forme, il n'est pas nouveau, et le fond, il n'est pas nouveau non plus. Donc la deuxième partie, il a vraiment besoin de la travailler», a-t-elle ajouté.

En juin 2012, l'ex-ministre des Solidarités avait estimé que l'UMP devait «commencer à faire l'inventaire du quinquennat passé». Dans un livre intitulé «A feu et à sang. Carnets secrets d'une présidentielle de tous les dangers» sorti un mois plus tôt, elle avait notamment condamné la politique de «droitisation» de l'UMP en direction du Front national pendant la campagne.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 15:57

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20 minutes avec AFP

    • Créé le 11.10.2014 à 05:49
    • Mis à jour le 11.10.2014 à 05:53
  • MOTS-CLÉS

Pour 61% des Français, Nicolas Sarkozy est traité «comme n'importe quel justiciable» dans les affaires de justice le concernant, selon un sondage Odoxa pour iTELE publié samedi. Seule une minorité de 38% pense qu'il est «traité particulièrement durement pour des raisons politiques». 1% ne se prononce pas.

En outre, 63% des personnes interrogées pensent qu'«avec les affaires en cours, l'UMP ne pourra pas présenter Nicolas Sarkozy comme candidat à la présidentielle de 2017». 36% pensent à l'inverse que l'UMP pourra le présenter. 1% ne se prononce pas.

Enquête réalisée auprès de 999 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par internet les 9 et 10 octobre. Méthode des quotas.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 15:46

"Réforme institutionnelle" ou "VIe République": à gauche, beaucoup en parlent, y mettent un contenu différent, mais pour des constitutionnalistes interrogés par l'AFP, ces propositions sont soit irréalistes soit de la "poudre aux yeux" pour éviter les sujets qui fâchent.

Jean-Luc Mélenchon a fait du "mouvement pour une VIe République" son cheval de bataille dès sa campagne pour la présidentielle de 2012 et c'est encore le sujet de son livre qui sort lundi, "L'ère du peuple". Pour le leader du parti de gauche (PG), c'est au peuple de "prendre le pouvoir" pour convoquer une constituante et passer à un système favorisant notamment le référendum révocatoire.

Une VIe République, c'est aussi ce que prônent plusieurs socialistes, comme Benoît Hamon ou Aurélie Filippetti, mais avec une autre partition: il s'agit surtout de donner davantage de poids au parlement et d'avoir "une répartition moins monarchique du pouvoir".

Une idée déjà vue chez Arnaud Montebourg, qui déplore un président qui "concentre l'ensemble des pouvoirs sans jamais en répondre" et un "parlement soumis".

Le président de l'Assemblée Claude Bartolone y est aussi allé de sa petite musique en proposant un régime présidentiel avec la suppression du poste de Premier ministre et du droit de dissolution, la réduction du nombre des députés et l'introduction d'une dose de proportionnelle. Une mission a été confiée à l'historien Michel Winock.

Les écologistes, qui réclamaient aussi une VIe République en 2012, veulent une nouvelle organisation "sur un mode fédéral, avec un pouvoir fort aux régions", "un statut de l'élu", "la généralisation de la proportionnelle à tous les scrutins" et un renforcement du Parlement.

Le Parti radical de gauche, qui revendique d'avoir pour ADN "les questions institutionnelles", avait déposé en 1999 une proposition de loi pour mettre en place une VIe République, proposant notamment la suppression du Premier ministre, et du droit de dissolution. Il organise d'ailleurs du 17 au 19 octobre un forum intitulé "Pour une République moderne".

Tout cela "montre qu'il y a un accord pour dire que les institutions actuelles sont à bout de souffle et ne permettent plus un exercice responsable et démocratique du pouvoir", analyse Dominique Rousseau, professeur de droit à Paris I et ancien membre de la commission Jospin de 2012, qui avait notamment examiné le non-cumul des mandats.

- 'Pas des propositions nouvelles' -

"Les politiques adorent ça. L'avantage de ces débats, c'est que cela ne coûte pas un centime et pendant ce temps-là on ne parle pas emploi, retraite, fiscalité, gaz de schiste", tempère le constitutionnaliste Didier Maus, ancien professeur à l'université de Marseille.

"Ce ne sont pas des propositions nouvelles, cela ressort régulièrement", ajoute Philippe Braud, politologue au Centres d'Etudes politiques de Sciences-Po (CEVIPOF).

La proportionnelle intégrale a déjà été expérimentée aux législatives de 1986, profitant au Front National avant que Jacques Chirac ne revienne ensuite au scrutin majoritaire. Quant à introduire une "dose de proportionnelle", "c'est un serpent de mer", souligne Didier Maus. "10% ou 20%, ça ne sert pas à grand-chose, c'est de la poudre aux yeux", ajoute-t-il, estimant qu'il faut "du 100% comme en 1986, mais François Hollande ne le fera jamais parce que c'est du suicide".

Le régime présidentiel de Claude Bartolone? "Autant il correspond aux Etats-Unis, autant dans le contexte français il apparaîtrait décalé tant la France est différente sur le plan sociologique et culturel", répond M. Rousseau."Ce serait un désastre", abonde Philippe Braud, "compte tenu de la tradition très forte d'indiscipline qui existe en France depuis le milieu de la IIIe République".

Quant à la convocation d'une Constituante comme le souhaite M. Mélenchon, "elle n'est pas réaliste" pour Didier Maus. "Il veut une VIe République qui rappelle fâcheusement l'échec constitutionnel de 1946", quand un premier projet de constituante avait été rejeté par référendum avant que ne soit adopté un second projet donnant naissance à la IVe République, marquée par "une instabilité institutionnelle record", dit M. Braud.

"L'histoire montre qu'il n'y a des assemblées constituantes qu'après une guerre ou après une révolution, car on détruit l'ordre politique existant", conclut M. Rousseau.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 05:42

Depuis le 19 septembre, la médiathèque du Pays Hamois a son site internet. Vous pouvez le consulter à :

http://.mediathèques-payshamois.fr/

L'opération dictionnaires se poursuit à la médiathèque du Pays hamois jusque fin octobre 2014. Pour toute inscription, un dictionnaire est offert.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 05:30

Sénatoriales

Daniel Dubois se réjouit d'un groupe centriste élargi et rajeuni.

Daniel Dubois, réélu sénateur de la Somme ce dimanche 28 septembre, se félicite qu'avec 12 membres supplémentaires, le groupe UDI-UC sort renforcé du scrutin, mais aussi rajeuni et féminisé. "Les victoires de l'UDI suite logique de ses succès aux élections municipales de mars 2014, confirment que le centre est aujourd'hui la troisième force parlementaire française."

Journal de Ham du jeudi 9 octobre 2014.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 05:10

Dans Insoumise (Grasset, 18 euros), Delphine Batho revient sur ses 13 mois au gouvernement, notamment au ministère de l'Ecologie, et son éviction brutale. Un témoignage chirurgical, sans affect, sur les blocages qui peuvent paralyser l'action politique. Un réquisitoire aussi contre François Hollande et son abandon des promesses de 2012.

Vous sentez vous trahie par François Hollande alors que vous avez porté sa parole durant la campagne présidentielle?

Je ne regrette pas de l’avoir soutenu en 2012. Il a eu sa chance. Mon livre est une critique politique pas une attaque personnelle. Je ne suis pas sur le registre de la déception ou de la trahison mais dans une rupture tranquille. J’essaie d’analyser ce qu’il s’est passé entre le 6 mai et aujourd’hui, pourquoi ce tournant est arrivé très tôt, avec l’influence des lobbys et le conservatisme des élites françaises.

Vous évoquez le poids de la technostructure, de «l’énarchie», qui paralyse l’action du politique… C’est assez désespérant.

Cette bureaucratie dont je parle, c’est une façon d’organiser l’impuissance de l’Etat et c’est pour cela que je propose des réformes institutionnelles, comme le «spoil système», qui permet de changer l’administration à chaque alternance. Ce n’est pas un problème de loyauté des hauts fonctionnaires mais l’organisation de l’Etat est, par nature, conservatrice: dès qu’on bouscule quelque chose, la main tremble.

C’est le fameux poids des lobbys que vous dénoncez…

Il n’y a pas de fatalité. Sur le gaz de schiste, par exemple, les lobbys n’ont pas gagné la partie car la mobilisation des citoyens a été la plus forte. Sur ce sujet, les lobbys ne renonceront jamais, mais ma conviction est que les Français ne cèderont pas. Le combat continue. Plus globalement, les solutions pour construire un monde plus respectueux de la planète existent mais il faut, c’est vrai, une volonté politique déterminée et investir financièrement.

L’annonce de la suspension de l’écotaxe par Ségolène Royal, c’est un exemple de ce poids des lobbys?

Oui, c’est un énorme scandale. C’est aussi un exemple du fait qu’en matière d'écologie, lorsqu’il s’agit de voter des principes, tout le monde lève la main mais dès lors qu’il faut passer à l’action, tout le monde se dégonfle face aux lobbys. Et cet abandon aura un coût considérable pour les citoyens.

Vous parlez d'ailleurs peu de Ségolène Royal alors qu’elle vous a mis le pied à l’étrier...

Ce n’est pas un livre sur mes successeurs. C’est un livre sur ceux qui prennent les décisions à l’Elysée et à Matignon. Pour moi, être ministre de l’Ecologie ne consiste pas à avaler des couleuvres et faire passer les pilules.

Vous étrillez aussi les Verts…

Il y a un décalage entre leur positionnement politicien et l’aspiration profonde de la société. En tant que parti, ils se déterminent rarement par rapport à l’écologie. Où est la cohérence d’accepter une baisse de 7% du budget de l’écologie et de quitter le gouvernement plus tard car la tête du Premier ministre ne leur revient pas?

En tout cas, pour François Hollande, c’est fini, il n’y aura pas de deuxième mandat écrivez-vous…

Je constate qu’il ne sera pas en situation d’emporter l’adhésion des Français et de dessiner une nouvelle espérance. Et ça va au-delà de lui: j’appelle à un choc générationnel. Il y a toute une génération qui est prisonnière des façons de penser du XXe siècle. Or, pour résoudre les problèmes de demain, il faut la vision et les solutions du XXIe siècle. En 2017, ce ne sera pas une question de casting: sans une nouvelle espérance crédible et positive, personne n’y arrivera.

Vous racontez comment avoir été fidèle à vos convictions vous a coûté votre place. N’y a-t-il pas une part de naïveté de votre part sur la dureté du monde politique?

Mon livre s’appelle Insoumise parce que je n’accepte pas que la vie politique soit une sorte d’école de la soumission, que vous arriviez avec plein d’idées, d’envies, et qu’on vous demande de devenir gris et cynique. Ce n’est pas ma vision des choses. Je sais que l’exercice du pouvoir est très difficile, qu’il y a des contraintes, des intérêts contradictoires, mais j’assume d’avoir, à 40 ans, les mêmes rêves que j’avais à 15 ans et ne pas vouloir les abandonner.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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