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26 juin 2017 1 26 /06 /juin /2017 06:29
François Bayrou? Un «macho» «dans les vieux codes», balance Ségolène Royal

POLITIQUE L’ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 évoque la « grosse faute politique » du président du MoDem, qui avait refusé de conclure un accord après le premier tour…

 

Ségolène Royal et François Bayrou lors des funérailles d'Aimé Césaire, à Fort-de-France le 20 avril 2008.

Ségolène Royal et François Bayrou lors des funérailles d'Aimé Césaire, à Fort-de-France le 20 avril 2008. — PATRICK HERTZOG / POOL / AFP

François Bayrou n'est pas épargné après sa démission. Revenu au gouvernement après une longue traversée du désert, le président du MoDem a finalement quitté l’exécutif mercredi dernier après l’ouverture d’une enquête préliminaire visant son parti, pour ne pas « exposer » le chef de l’Etat et le gouvernement à « une campagne mensongère », a-t-il expliqué. Le départ de l’éphémère garde des Sceaux, dont le dernier passage dans un ministère (l’Education) remontait à 25 ans, a été abondamment commenté. Y compris par Ségolène Royal, qui en profite pour lui glisser un petit tacle au niveau de la carotide.

>> A lire aussi : Ségolène Royal, bientôt animatrice sur LCI?

Citée dimanche dans un portrait du maire de Pau sur Franceinfo, la candidate socialiste de la présidentielle de 2007 ne mâche pas ses mots au sujet de celui à qui elle avait proposé une alliance pendant l’entre-deux tours, et le poste de Premier ministre si elle était élue. Le centriste avait refusé tout accord.

>> A lire aussi : Trois questions pour comprendre les nouvelles révélations sur le MoDem

« Sa grosse faute politique, c’est 2007, estime rétrospectivement Ségolène Royal. Il est passé à côté, c’était sans doute trop innovant pour lui, il était dans les vieux codes. » Avant d’accuser son ancien adversaire de sexisme : « Comme tous ces machos, balance-t-elle, ça devait le perturber d’être le numéro deux d’une femme. »

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 09:04
Xavier Bertrand : Macron, le même phénomène que "Sarkozy il y a dix ans"
Xavier Bertrand : Macron, le même phénomène que

Xavier Bertrand avait été contacté pour entrer dans le gouvernement d'Emmanuel Macron (photo d'illustration).

 

L'ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy estime que le président "divise pour mieux régner".


Dans une interview au Journal du Dimanche (JDD), le président dans la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand n'épargne pas Emmanuel Macron. Il compare l'arrivée à la présidence du candidat d'En Marche ! à Nicolas Sarkozy "il y a dix ans". "Lui aussi bluffait tout le monde, lui aussi allait renouveler complètement la vie politique", se souvient celui qui fut d'ailleurs le ministre du travail de Nicolas Sarkozy.
 



"En politique, le problème n'est pas de briller mais de durer", souligne encore le présidents des Hauts-de-France. Il estime d'ailleurs que "la magie" d'En Marche ! a déjà disparu, citant l'exemple de l'abstention record aux législatives.

"DIVISER POUR RÉGNER"

Xavier Bertrand explique encore n'aurait pas pu entrer au gouvernement car il n'était pas "prêt à renier es idées". "Macron n'a jamais été dans une logique d'union à l'allemande" déplore ainsi l'ancien ministre du travail, pourtant contacté par Alexis Kohler dans l'entre-deux tours.

Selon lui, en faisant entrer des personnalités de droite dans le gouvernement, Emmanuel Macron "applique un adage connu : diviser pour régner", critique encore le président des Hauts-de-France. Mitterrand et Sarkozy "n'ont rien fait d'autre" souligne Xavier Bertrand, qui annonce d'ailleurs qu'il renonce à briguer la présidence des Républicains, dont l'élection aura lieu en novembre, apportant son soutien à Valérie Pécresse.
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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 08:59
Bertrand renonce à briguer la présidence LR et soutient Pécresse
Bertrand renonce à briguer la présidence LR et soutient Pécresse

Xavier Bertrand le 16 mai 2017 à Paris

 

Le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand ne briguera pas la tête du parti Les Républicains en novembre et se dit prêt à soutenir Valerie Pécresse qui "serait une très bonne candidate", dans une interview au Journal du Dimanche (JDD).

Invoquant sa volonté de faire de sa région sa "priorité", M. Bertrand a annoncé qu'il "ne serai(t) pas candidat à l'élection de novembre", dans un long entretien à l'hebdomadaire dominical.

"J'ai pris un engagement vis-à-vis des habitants des Hauts-de-France et j'ai l'intention de le tenir", a insisté l'ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy.

"Et je ne crois plus aux partis politiques à l'ancienne", a-t-il poursuivi en déplorant un fonctionnement "parisien, centralisé alors qu'il faudrait donner le pouvoir au terrain". "Les idées ne sont jamais débattues", a-t-il encore grincé en évoquant une "hémorragie de militants" aux Républicains.

"Même si j'ai conscience que je peux l'emporter, je ne serai pas le responsable d'une nouvelle guerre des chefs", a encore relevé celui qui incarne une ligne centrale dans son parti, notamment face à celle de Laurent Wauquiez, davantage conservatrice, identitaire et qui "court après l'extrême droite", selon M. Bertrand.

Face au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "Valérie Pécresse serait une très bonne candidate", a souligné M. Bertrand qui se dit "prêt à lui apporter (m)on soutien". 

"Pour gagner, la droite et le centre doivent rassembler, et pas cliver, se réinventer, renouer avec la France populaire, parler à la fois à l'ouvrier et au chef d'entreprise, à l'infirmière et au chirurgien, à l'agriculteur et au fonctionnaire, au rural et à l'urbain", a-t-il égrené, en guise de feuille de route pour l'actuelle présidente de la région Ile-de-France.

Interrogé sur sa volonté de créer son propre parti, M. Bertrand a estimé que "la question ne se pose pas aujourd'hui". 

"J'ai déjà un think tank, qui s'appelle la Manufacture", a-t-il relevé. "Et je vais réunir nombre de mes amis parlementaires début juillet pour leur expliquer ma position", a-t-il glissé, tout en dressant un sombre tableau de son parti actuel, traversé par d'importantes lignes de fractures idéologiques.

"En réalité, il n'y a plus grand-chose en commun entre nous. Nous continuons à vivre ensemble, mais ça fait bien longtemps qu'on ne s'aime plus. Et on a peut-être plus grand-chose à faire ensemble", a lancé M. Bertrand.

Par ailleurs, tout en rappelant avoir été en contact avec l'entourage d'Emmanuel Macron à la fin de la campagne présidentielle, M. Bertrand a marqué sa différence avec le chef de l'Etat dont il n'est "pas sûr qu'il ait envie de s'ouvrir aux idées des autres".

"Il a fait venir des gens de droite parce qu'il applique un adage connu: diviser pour régner", a cinglé M. Bertrand, tout aussi acide au sujet des premiers pas du nouveau locataire de l'Elysée. "En politique, le problème n'est pas de briller, mais de durer", a-t-il ainsi rappelé.

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 08:52
Les Républicains: Xavier Bertrand ne sera pas candidat à la présidence du parti et soutiendra Valérie Pécresse

RENONCIATION Il a décidé de donner la priorité à sa région des Hauts-de-France...

 

Xavier Bertrand et Valérie Pécresse en 2011

Xavier Bertrand et Valérie Pécresse en 2011 — PATRICK KOVARIK / AFP

Un brin désabusé sur l’état actuel de son parti, il refuse d’en prendre les rênes. Xavier Bertrand, président Les Républicains (LR) de la région Hauts-de-France, confie dans un entretien exclusif au Journal du Dimanche, à paraître demain, qu’il ne briguera pas la tête de son parti en novembre. Il se dit prêt à soutenir Valérie Pécresse qui « serait une très bonne candidate ».

« J’ai pris un engagement vis-à-vis des habitants des Hauts-de-France et j’ai l’intention de le tenir ». Xavier Bertrand met en avant son engagement régional, invoquant sa volonté de faire de sa région sa « priorité » pour expliquer qu’il « ne serai (t) pas candidat à l’élection de novembre ».

>> A lire aussi : Législatives: Xavier Bertrand a dit «non» à Emmanuel Macron

« J'ai conscience que je peux l'emporter »

Il admet également que les dissensions actuelles au sein de son parti ne sont pas étrangères à ce non-engagement : « Même si j’ai conscience que je peux l’emporter, je ne serai pas le responsable d’une nouvelle guerre des chefs. Je ne crois plus aux partis politiques à l’ancienne », a-t-il poursuivi en déplorant un fonctionnement « parisien, centralisé alors qu’il faudrait donner le pouvoir au terrain ». « Les idées ne sont jamais débattues », a-t-il encore grincé en évoquant une « hémorragie de militants » aux Républicains.

Face au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Valérie Pécresse serait une très bonne candidate », a souligné M. Bertrand qui se dit « prêt à lui apporter (m) on soutien ».

>> A lire aussi : VIDEO. Hauts-de-France: Xavier Bertrand, hausse le ton contre le FN au conseil régional

« Pour gagner, la droite et le centre doivent rassembler, et pas cliver, se réinventer, renouer avec la France populaire, parler à la fois à l’ouvrier et au chef d’entreprise, à l’infirmière et au chirurgien, à l’agriculteur et au fonctionnaire, au rural et à l’urbain », a-t-il égrené, en guise de feuille de route pour l’actuelle présidente de la région Ile-de-France.

"J’ai déjà un think tank, qui s’appelle la Manufacture", a-t-il relevé. "Et je vais réunir nombre de mes amis parlementaires début juillet pour leur expliquer ma position", a-t-il glissé, tout en dressant un sombre tableau de son parti actuel, traversé par d’importantes lignes de fractures idéologiques. "En réalité, il n’y a plus grand-chose en commun entre nous. Nous continuons à vivre ensemble, mais ça fait bien longtemps qu’on ne s’aime plus. Et on a peut-être plus grand-chose à faire ensemble", a encore livré l’ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy.

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 08:46
64% des Français satisfaits d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe

SONDAGE Les scores du président et de son Premier ministre sont identiques...

 

Edouard Philippe et Emmanuel macron, le 1er février 2016, à Saint-Nazaire.

Edouard Philippe et Emmanuel macron, le 1er février 2016, à Saint-Nazaire. — LOIC VENANCE / AFP

Sept semaines après la présidentielle, Emmanuel Macron surfe sur l’état de grâce. Soixante-quatre pour cent des Français sont satisfaits du nouveau chef de l’Etat (+2 % par rapport à mai 2017) et d’Edouard Philippe (+9 %), selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.

Pour le président Macron, 54 % des sondés se disent « Plutôt satisfaits (50 % en mai) et 10 % sont « très satisfaits » (12 % en mai). Chez les 35 % de mécontents, 23 % se disent « plutôt mécontents » (+3 %) et 12 % sont « très mécontents » (+1 %). Un pour cent des sondés ne se prononcent pas contre 7 % le mois dernier.

Pour le chef du gouvernement Edouard Philippe, 59 % des sondés se montrent « plutôt satisfaits » (50 % un mois plus tôt) et 5 % se disent « très satisfaits » (=). Chez les mécontents, 24 % se disent « plutôt mécontents (+6 %) et 8 % « très mécontents » (+2 %). 4 % des personnes interrogées ne se prononcent pas alors qu’ils étaient 21 % en mai.

Cette enquête a été réalisée par l'Ifop auprès d'un échantillon de 1.883 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas du 14 au 24 juin 2017 par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone.

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 08:41

PS

Débandade au PS: Benoît Hamon à la «Gay Pride» en plein conseil national

PREFERENCE Benoît Hamon se concentre sur la création de son nouveau mouvement, qu'il revendique transpartisan...

 

Benoît Hamon, le 23 avril 2017, jour de son élimination à la présidentielle 2017.

Benoît Hamon, le 23 avril 2017, jour de son élimination à la présidentielle 2017. — MARTIN BUREAU / AFP

Visiblement, pour lui, le PS c’est de l’histoire ancienne. Benoît Hamon, candidat du Parti socialiste, désigné à la primaire de gauche, pour la présidentielle, et défait dès le 1er tour, n’a cure de l’avenir de son parti. En effet, ce samedi, alors que les pontes de Solférino sont réunis pour voter a priori leur appartenance à l’opposition à la majorité présidentielle, l’ex-candidat préfère défiler à la marche des fiertés.

Dans un tweet, il rappelle ainsi l’un de ses thèmes de campagne : l’accès à la PMA pour toutes les femmes, et pas seulement celles mariées à des hommes. En effet, l’une des revendications du cortège, à l’occasion de la quarantième édition de la Gay Pride à Paris, est d’accorder aussi l' accès à la PMA pour les homosexuelles et les femmes célibataires.

>> A lire aussi : Présidentielle: PMA, GPA, mariage pour tous... Que veulent Macron et Le Pen pour les familles?

Lancement de son mouvement imminent

Pour Benoît Hamon donc, il est temps de s’affirmer loin du carcan du PS. Il doit d’ailleurs lancer son mouvement transpartisan « pour reconstruire une gauche inventive, qui dépassera les étiquettes politiques », le 1er juillet sur la pelouse de Reuilly à Paris.

Malgré les appels du pied de Jean-Christophe Cambadélis, et notamment ce samedi matin dans Libération, où il exhorte l’ex-candidat socialiste à participer à la refondation du parti historique : « Hamon peut apporter sa pierre (…) Mais exclure d’emblée le PS serait une erreur ».

 

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25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 08:34
Impôt sur les sociétés, CSG, déficit… Bruno Le Maire détaille sa feuille de route à Bercy

ECONOMIE Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a évoqué ses priorités à Bercy dans un entretien publié ce samedi par «Le Figaro»…

 

Bruno Le Maire, le 31 mai 2017 à l'Elysée.

Bruno Le Maire, le 31 mai 2017 à l'Elysée. — CHAMUSSY/SIPA

Après le feuilleton des législatives et du remaniement, place à l’action ? Ce samedi, dans un entretien au Figaro, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a détaillé ses chantiers prioritaires en matière de fiscalité et d’économies budgétaires. Au menu : des « décisions difficiles » à prendre « immédiatement » pour respecter les 3 % de déficit public et la mise en œuvre de plusieurs promesses fiscales.

Déficit public

« Les comptes publics sont dégradés. Le précédent gouvernement n’a pas budgété des dépenses quasi certaines, comme la recapitalisation d’Areva [géant du nucléaire en difficulté], et laissé filer la dépense depuis le début de l’année », a affirmé Bruno Le Maire au quotidien. « Baissons-nous les bras ? Ou prenons-nous immédiatement des décisions nécessaires pour tenir les engagements du chef de l’État ? L’intérêt national impose de prendre ces décisions difficiles pour repasser sous la barre des 3 % de déficit public », dit le ministre, cinq semaines après sa prise de fonction.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait évoqué mardi le « risque » de voir le déficit budgétaire dépasser les critères européens de 3 % du PIB cette année. Il s’était dit « dubitatif » que le déficit puisse atteindre les 2,8 % budgétés par l’exécutif de l’ancien président François Hollande.

Bruno Le Maire a déclaré que les mesures envisagées ne reviendraient pas uniquement à « colmater des brèches : nous prendrons des décisions très concrètes d’économies », qu’il n’a pas détaillées. Il a souligné que la maîtrise des déficits, « condition de notre souveraineté », était « impérative ».

Hausse de la CSG et baisse de la taxe d’habitation

Au-delà de ces mesures, le ministre de l’Economie a réitéré la volonté de réformes fiscales du gouvernement, dont la hausse de la CSG de 1,7 point. Cette réforme, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2018, prévoit d’augmenter le taux de la CSG (contribution sociale généralisée), utilisée pour financer la protection sociale (sécurité sociale, prestations familiales…) afin de compenser une baisse des cotisations chômage et maladie des salariés du secteur privé.

>> A lire aussi : Hausse de la CSG: Qui seront les gagnants…et les perdants?

Le ministre admet que « cette mesure demandera un effort à une partie des retraités. Mais la plupart d’entre eux verront le total de leurs impôts diminuer avec la baisse de la taxe d’habitation, qui concernera 80 % des ménages français. » En outre, la hausse de la CSG ne s’appliquera qu’à une partie des retraités, à savoir les 60 % d’entre eux soumis au taux plein de CSG (6,6 %). Par ailleurs, le ministre a confirmé le projet de remplacer l’ISF par un impôt immobilier pour favoriser « l’investissement productif et la prise de risque. »

Cession de participations de l’Etat

Le ministre a aussi confirmé que le gouvernement lancerait « un plan de cession de certaines participations de l’État ». « Pourquoi rester actionnaire d’entreprises qui ne sont pas stratégiques ? », a-t-il demandé. « La puissance publique garde sa pertinence dans des activités dont dépend notre souveraineté nationale : électricité, nucléaire, défense en particulier », a dit le ministre.

Baisse de l’impôt sur les sociétés

Le ministre a confirmé la volonté du gouvernement de réduire l’impôt sur les sociétés à 25 % « sur la durée du quinquennat ». Il a fait aussi de la convergence avec l’Allemagne une priorité. « Nous voulons avancer très vite sur la convergence fiscale de l’Allemagne et de la France. Notre objectif est de parvenir à une convergence rapide de l’impôt sur les sociétés. », a expliqué le ministre au Figaro. Des propositions concrètes dans ce sens devraient être présentées par Emmanuel Macron et Angela Merkel, lors du conseil des ministres franco-allemand du 13 juillet,

Transformation du CICE

Autre chantier ; transformer lecrédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse des cotisations pour les entreprises. « Cette transformation se fera. Elle est indispensable pour gagner en simplicité pour les entreprises, en particulier les PME. Mais je veux d’abord ouvrir des discussions avec les entrepreneurs pour étudier les meilleurs moyens de la réaliser », a toutefois précisé le ministre.

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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 16:25
Législatives : ces nouveaux députés En marche ! qui ont (déjà) des casseroles

Plusieurs élus de La République en marche ou du MoDem pourraient bientôt se retrouver devant la justice.

Le président de la République, Emmanuel Macron, le 31 janvier 2017 à la Défense (Hauts-de-Seine).
Le président de la République, Emmanuel Macron, le 31 janvier 2017 à la Défense (Hauts-de-Seine). (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Travail dissimulé, prise illégale d'intérêts... Malgré les promesses de probité du président de la République et l'exigence d'un casier judiciaire vierge pour se présenter aux législatives sous son étiquette, plusieurs députés de La République en marche, élus dimanche 18 juin, sont sous la menace d'une procédure judiciaire ou ont été condamnés par le passé. Franceinfo dresse la liste des députés qui ont (déjà) des casseroles.

>> Suivez les réactions au second tour des législatives dans notre direct

Richard Ferrand, dans le Finistère

Le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, le 9 juin 2017 à Carhaix (Finistère).
Le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, le 9 juin 2017 à Carhaix (Finistère). (MARTIN BERTRAND / HANS LUCAS / AFP)

Son résultat. 6e circonscription du Finistère

Ce qu'on lui reproche. C'est le cas le plus connu. Depuis le 1er juin, le ministre de la Cohésion des territoires est sous la menace d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Brest. Les enquêteurs cherchent à savoir si les bonnes affaires immobilières de l'ancien directeur général des Mutuelles de Bretagne "sont susceptibles ou non de constituer une infraction pénale en matière d'atteintes aux biens, de manquements au devoir de probité et aux règles spécifiques du Code de la mutualité". Le Canard enchaîné a révélé que les Mutuelles de Bretagne ont, sous sa présidence, loué un local à sa compagne, permettant à cette dernière de réaliser une belle opération immobilière.

Marielle de Sarnez, à Paris

 

La ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, le 11 juin 2017 à Paris.
La ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, le 11 juin 2017 à Paris. (PATRICK KOVARIK / AFP)

Son résultat. 11e circonscription de Paris

Ce qu'on lui reproche. La ministre des Affaires européennes fait partie des élus du Modem concernés par l'enquête sur les assistants parlementaires du parti au Parlement européen. Après un signalement du Front national, la justice cherche à savoir si les assistants des députés centristes, rémunérés par Bruxelles, ont bien travaillé pour l'Europe et pas pour le parti. La vice-présidente du MoDem a porté plainte pour "dénonciation calomnieuse".

Depuis cette annonce, les révélations s'accumulent sur les pratiques du parti centriste. L'un des anciens collaborateurs de Jean-Luc Bennahmias, député européen, a dénoncé un emploi fictif à la justice. Franceinfo a révélé le 8 juin qu'une dizaine d'employés du parti avaient été rémunérés comme assistants parlementaires, bulletins de salaires "pour le moins troublants" à l'appui. Le Canard enchaîné s'est penché sur le cas de la secrétaire particulière du président du MoDem, François Bayrou, elle aussi rémunérée par l'Europe. Une enquête préliminaire pour "abus de confiance et recel de ce délit" a été ouverte le 9 juin par le parquet de Paris.

Bruno Bonnell, dans le Rhône

Le député Bruno Bonnell, le 8 juin 2017 à Villeurbanne (Rhône).
Le député Bruno Bonnell, le 8 juin 2017 à Villeurbanne (Rhône). (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Son résultat. 6e circonscription du Rhône.

Ce qu'on lui reproche. Pendant la campagne, l'ancien patron d'Infogrames a vu remonter à la surface ses pratiques pas toujours reluisantes de chef d'entreprise. En 2008, la société de jeux vidéo avait été condamnée à verser 40 000 euros à l'Autorité des marchés financiers. En cause : la gestion de Bruno Bonnell, qui l'aurait amené à faire varier "artificiellement" le cours de son titre en achetant et revendant des actions en 2002 et 2003. Il lui est également reproché par ses adversaires d'avoir "restructuré" son patrimoine après son divorce pour échapper à l'impôt sur la fortune et d'avoir domicilié deux de ses sociétés dans un paradis fiscal.

Corinne Vignon, en Haute-Garonne

 

La députée de La République en marche Corinne Vignon.
La députée de La République en marche Corinne Vignon. (FRANCE 3 OCCITANIE)

Son résultat. 3e circonscription de Haute-Garonne

Ce qu'on lui reproche. C'est France 3 Occitanie qui a révélé cette information. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête préliminaire contre Corinne Vignon après un signalement de l'administration fiscale. Cette dernière a relevé une possible dissimulation de revenus liée à son activité... de voyance astrologique. Selon France 3, chaque prestation était facturée 90 euros.

Romain Grau, dans les Pyrénées-Orientales

Le député Romain Grau (à gauche), le 7 avril 2012 à Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Le député Romain Grau (à gauche), le 7 avril 2012 à Perpignan (Pyrénées-Orientales). (MAXPPP)

Son résultat. 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales

Ce qu'on lui reproche. Le député est visé par une enquête pour "harcèlement moral" après une dénonciation anonyme, selon France Bleu Roussillon. Ce camarade de promotion d'Emmanuel Macron à l'ENA est directeur général d'EAS Industries, entreprise spécialisée dans la maintenance aéronautique à l'aéroport de Perpignan. Sur plus de 250 employés, au moins 10% sont en arrêt maladie, notamment pour surmenage. Le candidat s'est dit étonné. "Je n'ai été ni informé, ni convoqué par la justice. Je me tiens bien sûr à la disposition de tous si c'est nécessaire", a-t-il confié à France Bleu.

Emilie Guerel, dans le Var

 

La députée Emilie Guerel, le 13 mai 2017 à Paris.
La députée Emilie Guerel, le 13 mai 2017 à Paris. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Son résultat. 7e circonscription du Var

Ce qu'on lui reproche. La députée est visée par une plainte contre X pour "escroquerie à l'assurance maladie", une plainte déposée par l'un de ses adversaires,Jean-Pierre Colin (UDI). Comme l'explique Var Matin, ce dernier la soupçonne de s'être mise en arrêt maladie à plusieurs reprises, entre janvier et mai 2017, pour participer à la campagne d'Emmanuel Macron. La candidate assure n'avoir "rien fait d'illégal".

Didier Martin, en Côte-d'Or

Le député Didier Martin, le 11 juin 2017 à Dijon (Côte d\'Or).
Le député Didier Martin, le 11 juin 2017 à Dijon (Côte d'Or). (MAXPPP)

Son résultat. 1re circonscription de Côte-d'Or

Ce qu'on lui reproche. Le parquet de Dijon a ouvert une enquête préliminaire contre l'élu de Côte-d'Or. Comme le raconte France 3 Bourgogne-Franche-Comté, cet ancien président de l'office du tourisme de Dijon est soupçonné de "faux témoignages" dans une histoire de licenciement révélée par le mensuel L'Accent bourguignon. L'ex-directrice de la structure, licenciée en 2015, lui reproche "d’avoir influencé des salariés" de l’office "à rédiger des attestations en vue de consolider son dossier" de licenciement devant le conseil des prud’hommes. Didier Martin évoque de fausses accusations.

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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 09:13
«Bayrou ment»: Trois questions pour comprendre les nouvelles révélations sur le MoDem

EMPLOI FICTIF L’homme a travaillé cinq ans à Bruxelles, entre 2004 et 2009, comme assistant parlementaire d’un europdéputé centriste. Et il assure que la pratique des emplois fictifs était courante au sein du MoDem...

 

Le ministre de la Justice François Bayrou, le 7 juin 2017 à l'Elysée

Le ministre de la Justice François Bayrou, le 7 juin 2017 à l'Elysée — VILLARD/SIPA

« J’ai vu que des parlementaires, à plusieurs, finançaient des temps partiels d’assistants parlementaires qui ne fournissaient aucun travail pour le député. »

L’étau se resserre sur François Bayrou et le MoDem ce vendredi alors que franceinfo publie le témoignage anonyme d’un ancien attaché parlementaire d’un eurodéputé centriste. Depuis le 9 juin, le parti est l’objet d’ une enquête préliminaire pour « abus de confiance et recel », soupçonné d’avoir détourné des fonds européens au profit de son parti.

 

>> Lire aussi: Assistants parlementaires du MoDem: les troublants contrats de travail de salariés du parti centriste

Que reproche-t-on au MoDem ?

Le parti fondé par François Bayrou à la suite de l’élection présidentielle de 2007, est soupçonné de s’être servi de fonds de l’Union européenne en 2009, normalement alloués à la rémunération d’assistants parlementaires européens, pour financer le fonctionnement du parti politique. Le MoDem se remettait alors difficilement d’un mauvais score aux législatives 2007. Seuls trois députés Modem sont alors élus à l’Assemblée nationale, faisant fondre la dotation politique, explique Le Monde. En 2009, le MoDem profite d’une éclaircie en décrochant six sièges d’eurodéputés.

Des avenants sont alors signés pour faire basculer des permanents du MoDem sur des postes d’attachés parlementaires européens. Le Monde évoque une quinzaine de contrats litigieux.

Que dit le témoin qui s’est confié à franceinfo ?

Son récit est embarrassant pour François Bayrou. Cet ancien assistant parlementaire d’un eurodéputé centriste de 2004 à 2009 ne donne pas son identité, mais se dit prêt à livrer son témoignage à la justice.

Il explique avoir vu « des parlementaires, à plusieurs, financer des temps partiels d’assistants parlementaires qui ne fournissaient aucun travail pour le député. » Ces personnes, employées donc sur des fonds européens, auraient en réalité travaillé au siège du MoDem, à sa création en 2007, poursuit le témoin. Ils étaient, selon le témoin, des communicants, de jeunes militants ou des cadres du parti centriste.

« Les temps partiels qui étaient financés par l’Europe servaient les ambitions de François Bayrou, assure le témoin. (…) François Bayrou ment quand il dit le contraire. »

« Les parlementaires, conscients du risque juridique, réclamaient avec beaucoup de difficultés que l’assistant, de temps en temps, se manifeste, transmette une note sommaire sur un sujet ou une petite revue de presse, qui permettrait d’apporter une preuve qu’un travail a bien été effectué, au cas où il y aurait des contrôles. », poursuit-il. L’ancien assistant parlementaire précise que certains eurodéputés centristes se plaignaient de ne pas pouvoir disposer de ces assistants qui étaient pourtant censés être à leur service. Mais il était difficile de s’opposer à ce système sous peine de ne pas être investis aux prochaines élections, raconte-t-il.

Commet se défend François Bayrou ?

L’ex Garde des sceaux s’est exprimé sur l’affaire dans le journal Sud-Ouest ce vendredi. François Bayrou rejette les soupçons d’emplois fictifs d’assistants de députés européens du MoDem.

>> Lire aussi: Démission du gouvernement: Comment Bayrou justifie son départ

Il explique juste que « dans une période de mauvaise passe comme toutes les formations politiques en ont connu, vous cherchez à recaser un maximum de salariés, des gens de confiance. Il se trouve que les parlementaires européens recherchaient des assistants locaux. On leur a recommandé ces gens-là. »

François Bayrou réitère alors ses doutes sur la tenue d’un complot pour faire capoter sa loi sur la moralisation de la vie publique. « Je pense que tout cela ne vient pas par hasard. Un certain nombre de forces, de puissances qui détestent l’idée d’une loi sur la moralisation de la vie publique. »

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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 09:05
PS: Pourquoi le conseil national de samedi s'annonce explosif

PARLEMENT Le Parti socialiste est confronté à son premier débat interne depuis la déroute des législatives, sur le vote de confiance au gouvernement Philippe...

 

Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel subsistent au PS malgré la réduction drastique du nombre de députés après les législatives de 2017.

Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel subsistent au PS malgré la réduction drastique du nombre de députés après les législatives de 2017. — PHILIPPE HUGUEN / AFP

Les discussions promettent d’être explosives, samedi, à la Maison de la chimie où le Parti socialiste réunira son conseil national. Si le nombre de députés socialistes a été divisé par dix à l’issue des élections législatives, la palette de nuances PS demeure. En pleine mutation, le parti est loin de trancher sur son attitude vis-à-vis du gouvernement, à dix jours du vote de confiance.

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Un groupe parlementaire divisé en trois

Sur ce point, trois postures coexistent parmi les cadres et élus PS. Ce sont les partisans d’une opposition nette qui ont le plus donné de la voix mardi matin, devant les grilles de Solférino où se tenait le premier bureau national depuis la claque (annoncée) des législatives. Parmi eux, des frondeurs, comme François Kalfon ou Jérôme Guedj. Tous deux sont favorables à un vote contre la confiance au gouvernement le 4 juillet prochain. « C’est un préalable pour reconstruire le parti sur des valeurs de gauche. Ce gouvernement est dirigé par un homme de droite. S’il y en a qui considèrent que la ligne de Macron est la leur, il faut qu’ils sortent de l’ambiguïté », affirme Jérôme Guedj. Quant à l’ancien lieutenant d’Arnaud Montebourg, il estime que le groupe PS ne peut pas voter la confiance « à un gouvernement qui veut utiliser un super 49-3, les ordonnances, pour faire adopter une super loi El Khomri ».

Dans l’hémicycle, les avis sont pour l’heure partagés. Sur la trentaine de députés PS rescapés des législatives, une partie penche pour l’abstention. On retrouve dans cette catégorie le hollandais Stéphane Le Foll et le député Olivier Faure, élu chef du groupe parlementaire jeudi. D’autres veulent voter contre, comme l’ancien sénateur Luc Carvounas, ex-lieutenant de Manuel Valls.

Des « constructifs » socialistes 

C’est cette position qui a été retenue à l’issue du bureau national de mardi, et qui a été diffusée via un communiqué de presse officiel. Mais quelques députés souhaitent voter la confiance au gouvernement, à l’instar de Guillaume Garot, David Habib ou Olivier Dussopt. Ce dernier a estimé mercredi au micro de La Chaîne parlementaire, que le bureau national du PS n’a pas de « légitimité » pour donner des consignes de vote. Il se retrouve désormais affublé de l’adjectif « constructif », en référence au groupe de députés Les Républicains « Macron-compatibles » créé cette semaine. Seraient-ils les nouveaux "frondeurs" socialistes ?

Pas pour Guilaume Garot, qui affirme que ces trois avis ont été formulés dans le calme, « bien sûr », lors de la réunion du groupe PS jeudi. « La cohabitation est possible au sein du groupe », estime-t-il. A Olivier Faure la tâche de mener ce groupe partagé quant à l’attitude à adopter face au gouvernement. « Il faut prendre en compte les réalités politiques des différentes circonscriptions. Je m’étais engagé auprès de mes électeurs dans un soutien exigeant à Emmanuel Macron. La logique veut que je tienne cet engagement et que je vote la confiance au gouvernement », explique pour sa part Guillaume Garot à 20 Minutes. « Cela ne signifie pas signer un chèque en blanc à l’exécutif, des sujets mériteront débat, comme la CSG et la réforme du droit du travail », prévient-il.

Quant aux communiqués de Solférino - validés par le patron démissionnaire du parti Jean-Christophe Cambadélis, en fonction jusqu’au 8 juillet prochain - qui appellent à défier la majorité présidentielle, le député de la Mayenne réplique : « je n’ai de leçons à recevoir de personne, cela fait des années que je suis membre du PS. C’est pas le bureau national qui va fixer la ligne du groupe. Ma légitimité je la tire de mon élection dans ma circonscription, pas d’une consigne venant de je ne sais quelle instance ».

De nouveaux mouvements à gauche

Contrairement à Guillaume Garot, ils sont nombreux aux PS à avoir perdu leur mandat. Pour eux, l’avenir se construit déjà hors de l’hémicycle. Le candidat à la présidentielle et ancien député des Yvelines Benoît Hamon qui lance le 1er juillet prochain son mouvement qui « dépasse le Parti socialiste » selon lui. Quant aux partisans de la ligne Montebourg, parmi lesquels l’ancien député Yann Galut, ils ont signé ce vendredi un appel à « inventer la gauche nouvelle ».

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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