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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 06:52

Pensez-vous que la France est en déclin ?

354 personnes ont voté

Oui

Non

Ne se prononce pas

©ALAIN JOCARD / AFP

Orange avec AFP, publié le 28 avril

François Hollande l'affirme depuis plusieurs jours chiffres économiques à l'appui : "la France va mieux". Mais selon un sondage publié mercredi par Ipsos-Sopra Steria pour "Le Monde", SciencesPo et la Fondation Jean-Jaurès, près de 9 Français sur 10 (86%) estiment, au contraire, que la France "est en déclin". Un chiffre en hausse de 7 points par rapport à avril 2015.

Les sondés sont cependant 62% (+9 points sur un an) a considéré que cette situation "n'est pas irréversible".

Les résultats de ce sondage, intitulé "les fractures françaises", pointent à nouveau du doigt la classe politique. En trois ans, l'image du système et de la classe politique s'est fortement dégradée : pour 72% des personnes interrogées (+6 points), "la plupart des hommes et des femmes politiques sont corrompus" et pour 83% (+7 points) "le système démocratique fonctionne mal en France". Le modèle démocratique est d'ailleurs de plus en plus critiqué : pour 70% (-4) il reste "irremplaçable", mais pour 30% (+4), d'autres systèmes peuvent être "aussi bons". Pour sept Français sur dix (70%, +1), la société "évolue vers trop d'assistanat".

LA MONDIALISATION, "UNE MENACE" POUR 58% DES SONDÉS

Les sondés sont 88% (+3) à souhaiter "un vrai chef en France pour remettre de l'ordre" et 87% (-1) considèrent que "l'autorité est une valeur trop souvent critiquée". Le souhait de voir rétablie la peine de mort s'atténue en revanche (48%, -4) après une poussée en 2015. Pour sept Français sur dix (70%, +1), la société "évolue vers trop d'assistanat".

Les PME restent au top des structures et institutions auxquelles les Français font confiance (82%, -2), devant l'armée (81%, +1), la police (79%, +2) et l'école (75%, +1). Mais la confiance dans la justice (49%, -1), les banques (36%, -5), l'Union européenne (27%, -8), le Parlement (27%) ou les partis politiques (8%, -1) s'effrite. La défiance à l'égard du monde extérieur reste forte : pour 58% (+2) des personnes interrogées, la mondialisation est "une menace pour la France" et, pour 74% (+2), "il faut renforcer les pouvoirs de notre pays, même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe". Toujours attachés à la monnaie unique, les Français souhaitent à 73% (-2) que la France "reste dans la zone euro".

Pour 65% (-2) d'entre eux, "il y a trop d'étrangers en France" et pour 58% (+2) "les immigrés ne font pas d'efforts pour s'intégrer". Conséquence des attentats de 2015, l'intégrisme religieux est pour 83% (+2 en un an et +14 depuis 2014) des Français un problème "de plus en plus préoccupant dont il faut s'occuper sérieusement". La colère (79%) et l'inquiétude (74%) perdurent dans l'opinion quand ont évoque les attaques terroristes de Paris et Bruxelles, loin devant la peur (47%) et la haine (43%). Le sentiment d'"être en guerre" recule par ailleurs (62%, -13) par rapport au lendemain des attentats de novembre 2015.

Enquête réalisée en ligne du 15 au 19 avril, auprès d'un échantillon de 1.013 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas..

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 06:11

L'«antisystème», nouvelle marotte des politiques

POLITIQUE Autrefois l’apanage de l’extrême droite, le concept est désormais utilisé par de plus en plus de personnalités politiques…

Marine Le Pen, présidente du FN, le 19 février 2016 à Paris. - CHAMUSSY/SIPA

Elle est la nouvelle formule à la mode. A droite, à gauche, des extrêmes au centre de l’échiquier politique, le mot « antisystème » revient inlassablement dans le discours des politiques. Nicolas Dupont-Aignan s’est présenté en candidat « antisystème » lors de sa candidature le 26 mars. Jean-Luc Mélenchon souhaite lui incarner « la juste colère contre la caste [qui fait] durer le système ».

Bruno Le Maire veut « torpiller l’ancien régime », quand Nicolas Sarkozy s’imagine en « candidat du peuple » face à celui de « l’establishment et des médias » que serait Alain Juppé. Rama Yade l’a même théorisé : « Je crois au clivage, mais le vrai clivage, il est entre le système et l’antisystème. »

« Le Système », introduit en France pour unir l’extrême droite

Le mot est à la mode, mais il n’est pas nouveau. « Le concept vient de l’extrême droite allemande des années 1920. La dénonciation du Systemzeit est utilisée par les Nazis pour attaquer la République de Weimar, ses institutions et ses élites cosmopolites », rappelle l’historien Nicolas Lebourg. « Le terme est introduit en France au début des années 1950 pour unifier l’extrême droite française contre un ennemi commun : le Système. C’est-à-dire la IVe République, l’idéologie humaniste et droit de l’hommiste, poursuit-il. On retrouve ensuite cette expression dans le discours du FN, qui l’habille d’un "ni droite, ni gauche" plutôt habile électoralement en 1995. »

Le terme se généralise petit à petit dans la classe politique. On retrouve une dénonciation du système à l’extrême gauche mais aussi chez un François Bayrou pour dénoncer un bipartisme électoral. « La nouveauté aujourd’hui, c’est la prise de conscience globale d’une faillite de la crédibilité politique », avance l’historien Jean Garrigues.

Un objectif politique : les abstentionnistes

« Le désamour n’a jamais été si fort entre les citoyens et les institutions. La notion évoque le blocage des grands partis politiques, qui monopolisent le pouvoir et les sièges, mais aussi le système d’autoreproduction des élites politiques ou technocratiques », développe le spécialiste d’histoire politique.

Pas étonnant de voir des candidats à la présidentielles’affranchir des partis, ou dénoncer r la verticalité du système politique. L’antisystème est devenu un mot-valise, utile pour tenter de capter les déçus de la politique. « Ce discours est en partie accaparée par l’extrême droite. Mais la plus grande force politique reste l’abstention, notamment chez les jeunes. Certains tentent donc de surfer, de manière parfois étonnante, sur ce discours pour récupérer quelques voix », continue Jean Garrigues.

Quel sens aujourd’hui ?

Nicolas Lebourg est sceptique. « Se dire antisystème n’a plus vraiment de sens aujourd’hui, même au FN, avance-t-il. Florian Philippot continue par exemple de dénoncer le système dans les médias alors qu’il a le record des matinales en 2015 avec 65 invitations… »

« L’utilisation de la démocratie participative ou des réseaux sociaux montrent chez certains une volonté de renouveler les pratiques de fonctionnement même si ces mouvements s’arrêtent souvent aux contingences des campagnes électorales, remarque Jean Garrigues. La crédibilité du discours antisystème chez les politiques ne tient finalement qu’à leur capacité à se réformer. »

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 06:04

78% des Français redoutent une explosion sociale, selon un sondage

François Hollande lors d'un bain de foule place de la Concorde le 14 juillet 2015 à Paris

Sondage: 17% des Français pensent que la France "va mieux", une large majorité (78%) redoutent au contraire une "explosion sociale", selon Elabe

Seuls 17% des Français sont d'accord avec l'affirmation de François Hollande selon laquelle la France "va mieux" et une large majorité d'entre eux (78%) redoutent au contraire une "explosion sociale", selon un sondage Elabe diffusé jeudi.

"Oui, ça va mieux", avait lancé le chef de l'État lors de son intervention télévisé du 15 avril. Mais 83% des personnes interrogées ne sont pas d'accord avec cette affirmation.

Si 40% des sympathisants de gauche approuvent les propos de François Hollande, 8% seulement des proches de la droite sont de cet avis, selon cette enquête sur le climat social pour BFMTV.

Près de huit Français sur dix (78%) estiment en revanche qu'il existe aujourd'hui en France "un risque élevé" d'"explosion sociale", contre 22% pour lesquels ce risque est "faible".

Ce risque de crise sociale "avec une multiplication des conflits sociaux voire un blocage du pays" est réel pour 64% des proches de la gauche et 84% de ceux de la droite.

Enfin, seules 28% des personnes interrogées font confiance aux syndicats de salariés pour défendre leurs intérêts, contre 72% d'un avis contraire. Chez les seuls salariés, la confiance dans les syndicats grimpe à 34%, mais 66% d'entre eux ne leur font pas confiance.

Enquête réalisée en ligne les 26 et 27 avril, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 21:29

"Le FN plongerait le pays dans le chaos"

©JEAN-FRANCOIS MONIER, AFP

Orange avec AFP, publié le 27 avril

Le favori des sondages pour 2017 lance l'offensive contre le Front national dans la préface d'un livre à paraître mercredi prochain. Pour le maire LR de Bordeaux, le programme de Marine Le Pen révèle "un esprit de capitulation".

Le Front national est "une formation étrangère aux valeurs républicaines", son "programme plongerait le pays dans le chaos" et témoigne d'"un esprit de capitulation", affirme Alain Juppé en préface du livre intitulé "La vérité sur le programme du Front national" (Plon, à paraître le 4 mai) écrit par Maël de Calan, membre de sa garde rapprochée et conseiller départemental "Les Républicains" du Finistère.

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Pour celui que les sondages actuels pronostiquent comme futur rival de Marine Le Pen au second tour de présidentielle, c'est "en réglant les difficultés des Français qu'on fera durablement refluer le FN". "Je respecte les électeurs du FN (...) Ils méritent de vraies réponses aux questions qu'ils posent et de vrais remèdes aux difficultés qu'ils rencontrent", soutient-il par ailleurs dans les trois pages de sa préface.

MARINE LE PEN "PLUS A GAUCHE QUE MÉLENCHON"

Dans ce livre truffé de formules-choc mais fouillé et dans lequel transparaissent ses positions, plus libérales en économie et moins hostiles à l'immigration que ne le sont celles du parti de Marine Le Pen, Maël de Calan affirme que "l'élixir miracle que nous promet Marine Le Pen comme les charlatans de foire est en réalité un poison".

Les sept chapitres s'attaquent largement au programme économique du FN, "plus à gauche que Mélenchon", "suicidaire" et qui mènerait au "chaos" avec "1.515 milliards de dettes nouvelles en cinq ans, s'ajoutant aux 2.100 milliards existants", un "flou artistique", des "erreurs" et des "recettes magiques" quant à son financement, etc.

"UNE APPROCHE INCENDIAIRE DE L'ISLAM"

Maël de Calan évoque aussi les "risques" d'une fin de la PAC pour l'agriculture française alors que sa balance commerciale est excédentaire. Le jeune élu, co-fondateur de La Boîte à Idées, groupe de réflexion qui entend peser au sein des Républicains, dresse le constat de l'échec de la diabolisation du FN, qu'il compare à une "ligne Maginot".

"Le FN peut accoler des propositions invraisemblables à des constats souvent justes", avoue-t-il aussi. L'élu s'en prend à "l'approche incendiaire de l'islam" du FN et demande "d'affronter les difficultés" de l'immigration, sans "hystérie", sans en faire "le cœur des problèmes du pays". Pour lui, avec Marine Le Pen, le pays deviendrait "paria" économique et diplomatiquement, la France serait "vassale" de Vladimir Poutine. Enfin, Maël de Calan raille le "népotisme au stade industriel" au Front "familial".

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 21:15

Marion Maréchal-Le Pen «saoulée par les valeurs de la République»

PARTI La députée du Front national regrette aussi que son parti soit exclu « du pseudo-champ républicain »…

Marion Maréchal-Le Pen le 13 novembre. - LILIAN AUFFRET/SIPA

20 Minutes avec AFP

La benjamine du Front national en a-t-elle marre de la République ? Maron Maréchal Le Pen a en tout cas déclaré ce mercredi, lors d’une interview à iTELE, qu’elle plaçait la France au-dessus de la République. « Je suis d’une génération un peu saoulée par les "valeurs de la République" qu’on nous sert en permanence et dont on ne sait pas ce qu’elles recouvrent, ce qui évite d’aller sur le fond des idées », a critiqué la députée FN, âgée de 26 ans.

« On dit « valeurs de la République » et on exclut du pseudo-champ républicain le Front national », a-t-elle regretté.

« La France a commencé avant la République »

« Tout ce que je dis, c’est que je défends la Ve République, c’est un système auquel je suis attaché, mais la Ve République, c’est un régime politique, la France c’est mon pays, je ne confonds pas tout à fait les deux. La France a commencé avant la République », a précisé Marion Maréchal-Le Pen. « J’invite nos dirigeants à dire ce que sont les valeurs de la République » a-t-elle poursuivi.

>> A lire aussi : Marion Maréchal-Le Pen imagine un gouvernement avec Henri Guaino ou Philippe de Villiers

Dans le trimestriel politique Charles en juin 2015, elle avait déjà dit : « La France n’est pas que la République (…). C’est un régime politique (…). Je ne comprends pas cette obsession pour la République. Pour moi, la République ne prime pas sur la France », avait-elle dit.

Citant sur Twitter la déclaration de sa collègue du Vaucluse sur les valeurs de la République, le député PS Erwann Binet a écrit : « Je suis d’une génération saoulée par la famille Le Pen depuis plus de 30 ans ».

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 21:08

Recul du chômage, contrat des sous-marins...: La «France marque des points» selon Hollande

ECONOMIE Le chef de l’Etat a fait de l’inversion de la courbe du chômage la condition d’une nouvelle candidature en 2017…

François Hollande peut souffler. Un peu. - GUILLAUME SOUVANT / POOL / AFP

20 Minutes avec AFP

Les bonnes nouvelles sur le plan économique redonne le moral au gouvernement. Ou du moins au président de la République.François Hollande a estimé ce mercredi en conseil des ministres que la « France a marqué des points », à la fois avec le contrat des sous-marins australiens et la baisse du chômage.

« La France a marqué des points, d’abord avec "ce contrat historique" décroché par le groupe de défense DCNS », a rapporté le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll. Quant au chômage, François Hollande a souligné que le chiffre de mars, (60.000 demandeurs d’emploi en moins) était « le meilleur depuis 16 ans ».

« Le rôle et la place de la France » dans la lutte contre le réchauffement climatique

Le chef de l’Etat, qui a fait de l’inversion de la courbe du chômage la condition d’une nouvelle candidature en 2017, a toutefois fait valoir que « ce qui comptait c’était d’abord la tendance, au-delà des chiffres mensuels », a aussi indiqué le porte-parole.

>> A lire aussi : François Hollande sur France 2, le long plaidoyer du bilan économique du chef de l’Etat

François Hollande a également rappelé « le rôle et la place de la France » pour aboutir à la signature par 175 pays, le 22 avril à New York, de l’accord sur la lutte contre le réchauffement climatique.

Durant le conseil, le président a par ailleurs rappelé chacun des ministres « à la tâche qui est la sienne. On a aujourd’hui à travailler, à continuer à réformer, et à faire en sorte que la France continue à marquer des points », a rapporté Stéphane Le Foll, interrogé sur un éventuel recadrage du ministre de l’Economie Emmanuel Macron par le chef de l’Etat, la semaine passée.

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 07:12

bonnes nouvelles pour le président Hollande

Un recul historique du chômage et une vente "du siècle", "belle ...

Le président François Hollande sur le perron de l'Elysée le 26 avril 2016 - STEPHANE DE SAKUTIN AFP

Un recul historique du chômage et une vente «du siècle», «belle journée» pour François Hollande, les éditorialistes mercredi ne boudent le plaisir d'annoncer de bonnes nouvelles et au lendemain de l'opération «Hé Oh la gauche», d'aucuns lancent un «Hé oh, Hé oh... Hollande est au boulot...»

Dans Les Echos, Cécile Cornudet note que mardi était une «belle journée» pour un chef de l’Etat qui guette les «résultats» susceptibles de légitimer enfin une nouvelle candidature en 2017. Alors que «ses proches viennent de lancer l’opération reconquête, voilà qui va favoriser une lecture optimiste de la situation économique», souligne-t-elle.

Philippe Palat du Midi Libre s'amuse de ce «mardi décidément pas comme les autres» et trouve que «quelques sous-marins placés sur la bonne trajectoire de l’emploi, ça dope tous les refrains politiques. Hé oh, Hé oh... Hollande est au boulot...»

Alors que Christophe Bonnefoy du Journal de la Haute-Marne résume la tonalité des éditoriaux du jour en se réjouissant: «l'occasion est suffisamment rare de pouvoir appuyer là où ça fait du bien. Sans fausse modestie.»

«François Hollande aurait finalement dû attendre un peu avant de lancer son »ça va mieux«, tombé complètement à plat le 14 avril lors de son interview télévisée, estime fort justement Hervé Favre dans La Voix du Nord.

De son côté, Sébastien Lacroix dans L'Union rappelle que quand François Hollande »avait déclaré à la télévision +ça va mieux…+, toute la France avait rigolé«. »Les Français sont méchants«, constate-t-il, amusé.

-'aucune cause n’est totalement désespérée'-

Olivier Pirot (La Nouvelle République du Centre) fait partie de ceux qui pensent que »le «cocorico» du contrat du siècle remporté par DCNS est aussi un pied de nez «aux déclinistes».

«A la chasse aux bonnes nouvelles, Hollande et le gouvernement ont tiré hier un gibier de premier choix, les douze sous-marins +shortfire Barracuda+», commente Jean-Louis Hervois de La Charente Libre.

Ce qui fait dire à Bruno Dive de Sud-ouest qu'«aucune cause n’est totalement désespérée».

Dans Libération, Laurent Joffrin met tout de même un bémol aux réjouissances en notant qu'il «y a effectivement un paradoxe à voir un gouvernement de gauche devenir le plus efficace vendeur d’armement parmi tous ceux qui se sont succédé ces derniers temps.» Heureusement, «Jaurès lui-même n’était pas antimilitariste», se console-t-il.

Pour sa part, Jean-Christophe Ploquin de La Croix, avance que «La France fait entendre une troisième voix dans le Pacifique, entre les États-Unis et la Chine.»

«Si loin de ses bases, la France assume un rôle qui peut paraître disproportionné. Elle se montre, en tout cas, en phase avec la mondialisation. On peut s’en réjouir. Ce n’est pas si fréquent», conclut-il.

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 06:33

Le Front national lance un collectif des juifs

À un an de l'élection présidentielle, le Front national va lancer, en marge de son parti, un collectif spécialement destiné à l'électorat juif.

Modifié le 27/04/2016 à 07:05 - Publié le 26/04/2016 à 20:04 | Le Point.fr

Tout est parti d'un dossier du Jerusalem Post datant du 13 avril 2016, dans lequel on découvrait que le Front national était en train de créer un collectif des juifs. Une organisation informelle, en marge du parti, à destination des électeurs juifs. Pour expliquer la création de ce mouvement, le journal israélien précisait : « De plus en plus de juifs de banlieue, se sentant particulièrement menacés par l'antisémitisme musulman, estiment que le FN est le seul parti politique doté d'un programme susceptible de les protéger. »

La création de ce nouveau collectif avait été confirmée quelques jours plus tard par le Front national lui-même. À sa tête, Michel Thooris, décrit en 2011 par le blog Droite(s) Extrême(s) du site du Monde comme le « fantasque conseiller police de Marine Le Pen ». Durant sa carrière, ce syndicaliste policier est passé par le « Syndicat national des policiers en tenue (SNPT, gauche) puis à Action Police CFTC, qu'il a contribué à fonder », expliquait le blog, qui le décrivait comme un proche de l'extrême droite israélienne. La même année, Michel Thooris se rendait en Israël aux côtés de Louis Aliot, actuel vice-président du Front national et compagnon de Marine Le Pen.

Opération séduction des juifs de France ?

D'après le blog Derrière le front de France TV Info, ce collectif s'inscrit dans une stratégie plus large du Front national qui cherche à séduire l'électorat juif avant la prochaine élection présidentielle. Il explique : « Le FN entame la période mariniste en s'affranchissant du négationnisme : une étape obligée pour une éventuelle normalisation. » Une manière pour Marine Le Pen de rompre avec la ligne adoptée par son père pendant de nombreuses années. Dans une interview accordée à Valeurs actuelles en 2014, Marine Le Pen décrivait même le Front national comme « le meilleur bouclier pour les juifs ». Des appels du pied répétés de la part de la présidente du Front national, qui est bel et bien lancée dans la course à la présidentielle.

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 06:21

à chacun sa Jeanne d'Arc pour le 1er mai

©KENZO TRIBOUILLARD / AFP

Orange avec AFP, publié le 26 avril

Afin d'éviter de croiser son père, Marine Le Pen déposera le 1er mai une gerbe de fleurs non pas au pied de la statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides comme c'était habituellement le cas, mais place Saint-Augustin.

Journalistes agressés par des militants frontistes, irruption de Femen, sans parler de son père qui s'invite sur la scène pour saluer la foule... Le traditionnel défilé du 1er mai du Front national fut un véritable fiasco en 2015. Un échec que Marine Le Pen ne veut pas prendre le risque de répéter à un an de la présidentielle alors qu'elle se fait de plus en plus discrète sur la scène médiatique.

Premièrement, le défilé sera remplacé par un "grand banquet patriote" suivi d'un discours de la présidente du FN, qui se dérouleront Porte de la Villette, pour des raisons notamment de sécurité avait précisé Florian Philippot en mars dernier, le groupe État islamique ayant ciblé particulièrement ce traditionnel défilé dans l'une de ses revues. "Le 1er mai continue, mais le 1er mai continuera sous une nouvelle forme" avait expliqué le numéro 2 du parti, justifiant qu'il fallait être capable de "faire du neuf".

Deuxièmement, la patronne du FN a trouvé une autre statue de Jeanne d'Arc au pied duquel déposer sa gerbe de fleurs pour éviter de croiser son père, exclu du parti. Il s'agira non pas de celle de la place des Pyramides dans le Ier arrondissement de Paris comme d'habitude, mais celle de la place Saint-Augustin, dans le VIIIe. Après l'annonce de l'annulation du défilé, Jean-Marie Le Pen, fustigeant une "erreur" avait en effet lancé un appel à un rassemblement "populaire et national" contre Daech "sous l'égide de notre héroïne sainte, Jeanne d'Arc, place des Pyramides, à Paris". Le lancement des comités "Jeanne d'Arc, au secours!" devait "servir de base à cette mobilisation". Ce nom de baptême est une référence à l'appel qu'il avait lancé le 1er mai 2015 : Jean-Marie Le Pen, dont les relations étaient à l'époque déjà très tendues avec fille, s'était écrié "Jeanne, au secours" devant la statue de la Pucelle d'Orléans place des Pyramides, sous l'œil des caméras de télévision.


Jean-Marie Le Pen défilera lui le 1er maipar BFMTV

Si Marine Le Pen veut s'assurer que tout se passe bien pour lancer sa campagne, son père veut simplement "lui pourrir la vie", en faisant "du Le Pen, de la provocation, du spectacle" selon les mots d'un journaliste d'Europe 1 qui s'est entretenu cette semaine avec lui au téléphone. "Si j'ai 200 personnes, on dira que Jean-Marie Le Pen a gardé quelques copains, si j'en ai 1.000 ou 2.000 ce sera un fait un majeur" avancerait même le fondateur du FN.

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 19:56

Marine Le Pen affirme ne pas vouloir faire d'ingérence, contrairement à «Monsieur Obama»

POLITIQUE Barack Obama est venu pour menacer la Grande-Bretagne, a affirmé la présidente du Front national...

Marine Le Pen, le 7 janvier 2016 à Nanterre. - CHAMUSSY/SIPA

Marine Le Pen contre-attaque. La présidente du Front national, que le camp favorable au Brexit veut faire interdire d’entrée au Royaume-Uni, s’est défendue de vouloir y faire de « l’ingérence » contrairement, dit-elle, à Barack Obama, qui a plaidé pour un maintien des Britanniques dans l’UE.

Gisela Stuart, coprésidente de la campagne officielle « Vote Leave » en faveur d’une sortie de son pays de l’UE au référendum du 23 juin, a écrit à la ministre de l’Intérieur, Teresa May, pour lui demander de « refuser l’entrée » de la présidente du parti français d’extrême droite, qui soutient le Brexit, à cause de « ses opinions extrémistes ».

Ingérence

« Je lui pardonne beaucoup, parce qu’elle est pour la sortie de l’Union européenne, elle est contre l’Union européenne. Mais enfin, elle reste une socialiste. Les socialistes ont toujours eu un léger problème avec la démocratie », a ironisé lundi matin sur France 2 Marine Le Pen.

« Je m’étonne qu’elle n’ait rien dit pour la venue de Monsieur Obama qui, lui, est venu faire de l’ingérence dans les affaires de la Grande-Bretagne. Je ne vais pas faire d’ingérence. Si j’y vais, j’irais pour parler de la nécessité pour les peuples de se déterminer par rapport à l’Union européenne », a expliqué Marine Le Pen.

Un référendum pour chaque pays de l’UE

« Je plaide pour que chaque peuple de l’Union européenne ait la possibilité d’avoir accès à un référendum, de pouvoir dire ce qu’il pense de ce qu’est devenue l’Union européenne. Alors que Monsieur Obama est venu pour menacer la Grande-Bretagne, ce qui semble-t-il n’a choqué personne », a-t-elle insisté.

Le président des Etats-Unis a plaidé pour le maintien des Britanniques dans l’UE lors d’une visite à Londres la semaine dernière. Le vice-président du FN Florian Philippot avait alors dénoncé une « ingérence » du chef de l’Etat américain.

>> A lire aussi : Le résultat du référendum au Royaume-Uni aura des conséquences sur les Américains, affirme Barack Obama

Interrogé dimanche par l’AFP sur les propos de Gisela Stuart, Florian Philippot a indiqué que Marine Le Pen avait été « sollicitée pour aller soutenir le camp du Brexit ».

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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