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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 19:12

Pas de nouvelles baisses pour les ménages en 2017, affirme Michel Sapin

FISCALITE Le niveau des prélèvements a diminué à plusieurs reprises depuis 2014…

Michel Sapin, ministre des Finances, lors du lancement de la campagne 2016 de l'impôt sur le revenu. - ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

20 Minutes avec AFP

Ça n’est pas une bonne nouvelle pour les ménages français. Michel Sapin a indiqué ce mercredi qu’il n’y aurait pas de nouvelles baisses d’ impôts en 2017. Depuis 2014, plusieurs baisses successives avaient été votées.

« Il n’est pas prévu de nouvelles mesures en faveur des ménages » l’an prochain, a déclaré le ministre des Finances lors de la présentation à la presse du « programme de stabilité » de la France, un projet budgétaire pluriannuel qui doit être envoyé d’ici à la fin avril à Bruxelles.

Déjà trois réductions successives

Le gouvernement a entrepris depuis 2014 de baisser le niveau des prélèvements pesant sur les ménages, mais aussi les entreprises, pour mettre fin au « ras-le-bol fiscal » entraîné par les fortes hausses d’impôts au début du quinquennat de François Hollande.

>> A lire aussi : Valls fait le mea culpa du gouvernement sur la hausse des impôts

Cette baisse, pour les ménages, s’est traduite par trois réductions successives de l’impôt sur le revenu, dont une dernière de deux milliards d’euros pour 2016, votée dans le cadre du projet de loi de Finances. « Les cinq milliards de baisse d’impôts pour les ménages étaient un engagement pris par le président de la République », a-t-il déclaré.

« Nous avons pris un an d’avance par rapport aux engagements » du chef de l’Etat, a précisé Michel Sapin, indiquant que Bercy avait « intégré dès l’année dernière une baisse d’impôt forte pour cette année ».

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 19:04

Hollande face aux Français: 3 clés pour comprendre l'émission

EMISSION Le président fera face à un panel de citoyens, jeudi soir en direct sur France 2…

François Hollande, le 28 mars sur le plateau de France 2. - CHESNOT/SIPA

« Dialogues citoyens ». Un nom d’émission tout neuf pour un concept déjà bien éculé : le face-à-face entre un président et les Français. Jeudi soir, François Hollande répondra aux questions d’un panel de quatre citoyens en direct sur France 2 depuis le Musée de l’homme de 20h15 à 21h45, où un plateau a été spécialement installé. Un rendez-vous soigneusement préparé par les toutes les parties concernées.

Quel panel de Français ?

Ils sont censés représenter la France, la vraie, celle qui sue tous les jours, se serre la ceinture et se hérisse dès que l’expression « Panama Papers » est prononcée. Pour l’occasion, ils seront donc 4 à défier le Président et d’après les informations de Challenges, leur profil fait d’eux des acteurs difficiles à manœuvrer. Autour de la table, il y aura donc un électeur FN du Nord, une patronne de PME, un étudiant participant au mouvement « Nuit debout » et une mère de djihadiste mort en Syrie. A l’origine, 6 invités étaient pourtant prévus. Mais comme l’a révélé Le Monde, deux d’entre eux ont été écartés : un agriculteur et Nadine Houmant, déléguée syndicale Force Ouvrière chez le volailler Doux. Comment expliquer ces désistements ? Le Monde évoque une demande de l’Elysée, effrayée par le profil des invités , connus pour leurs coups de gueule passés. Du côté de France Télévisions, Michel Field, le directeur de l’information du groupe, se défend d’avoir cédé à toute pression. Une quinzaine de citoyens auraient, selon lui, été présélectionnés. Mais seuls 4 seront sur le plateau jeudi. Les noms des candidats avaient préalablement été dévoilés à l’Elysée pour « des raisons de sécurité »

Quelle mise en scène ?

Cette émission spéciale sera conduite en trois temps par David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli. L’absence de Nathalie Saint-Cricq, la responsable politique de France 2 peut étonner. Selon le Canard Enchaîné, le patron de l’information de France Télévision lui aurait préféré Léa Salamé parce qu’elle est « virevoltante et sexy ». Le premier quart d’heure sera donc une interview du Président par les deux premiers journalistes cités. Au menu, des questions d’actualité et un bilan des quatre premières années du quinquennat. Puis, suivra une heure d’échange entre Hollande et les citoyens. Des questions d’internautes seront aussi relayées par Karim Rissouli, ancien journaliste du Grand Journal de Canal +, qui occupera ce rôle de passe-plats, avant de présenter un magazine politique à la rentrée prochaine. Enfin, le dernier quart d’heure de l’émission opposera de nouveau Hollande aux journalistes pour évoquer la dernière année de son mandat.

Quels objectifs pour le Président ?

Du côté de l’Elysée, on présente ce rendez-vous comme une « mise en perspective » de l’action de François Hollande. A 13 mois de l’élection présidentielle cette formulation nébuleuse peut se traduire différemment. Le Président a besoin de clarifier sa ligne politique entre l’irruption d’un courant libéral emmené par Emmanuel Macron et la défiance de l’électorat de gauche. Il a aussi besoin de requinquer sa cote, de plus en plus basse selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche datant du week-end dernier. 8 Français sur 10 ne souhaitent pas qu’il se représente en 2017. Facteur aggravant : plus de la moitié (53 %) des sympathisants du PS est de cet avis. L’émission de jeudi ne devrait pas pour autant accoucher d’annonces majeures. Juste des éclaircissements sur la colère née des débats sur la déchéance de nationalité ou la loi Travail ou la crise des réfugiés.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 16:54

Macron demande à Hollande de faire le "bilan" avant 2017

Lors d'une rencontre avec les Amis du Crif, mardi soir, le ministre de l'Economie a par ailleurs donné raison aux électeurs déçus par le décalage entre les promesses et la politique actuelle du gouvernement.

Un droit d'inventaire ? Après le lancement de son mouvement En marche, Emmanuel Macron continue en tout cas de faire des vagues. Invitée des Amis du Crif, mardi 12 avril, à Paris, le ministre de l'Economie a demandé à son camp de se montrer capable de dresser un bilan du quinquennat avant 2017, comme le rapporte Le Figaro.

>> Lire aussi : Pourquoi Emmanuel Macron est à la fois de droite et de gauche

"Moi, je suis convaincu que le temps dans lequel nous vivons est d'abord un temps de contact avec le pays", a noté le ministre le plus populaire du gouvernement en ce moment. Pour retrouver un dialogue avec l'opinion, il invite d'ailleurs ses soutiens à participer à une grande opération de porte-à-porte cet été.

Je pense qu'il ne faut pas défendre ce qu'on a fait : il faut l'expliquer, le présenter, les gens voient le résultat (les gens sont beaucoup plus intelligents qu'on ne le croit).

Le Figaro

"Il faut regarder le pays en face, maintenant !"

"On ne peut pas aborder le pays en parlant de cette présidentielle sans en faire le bilan", a poursuivi le locataire de Bercy, critiquant implicitement l'initiative de Stéphane Le Foll (porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture) d'organiser un meeting de soutien à François Hollande, le 25 avril. Les proches de l'actuel président ont en effet lancé depuis plusieurs semaines une opération reconquête, dans l'optique de 2017.

Mais pour Emmanuel Macron, la question sur le choix du candidat viendra au bout du processus de réflexion. Il juge qu'il faut d'abord commencer par comprendre la situation : "Il faut regarder le pays en face, maintenant ! (...) Le bilan, il faut le faire maintenant, en conscience ! Parce que personne, objectivement, n'est responsable en totalité du bilan du pays aujourd'hui." Le ministre reconnaît tout de même un décalage entre la politique menée actuellement et les promesses du candidat Hollande en 2012.

Celles et ceux qui ont voté pour l'actuel président de la République disent : 'Moi je n'ai pas voté pour vous sur cette base-là'. Et c'est vrai.

Emmanuel Macron

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 07:09

Le gouvernement dévoile son projet de loi «égalité et citoyenneté» contre «l'apartheid» des quartiers en difficulté

SOCIAL Ce projet de loi vise à renforcer les 65 mesures prises en faveur des habitants des quartiers labellisés « Politique de la ville »…

Les ministres Patrick Kanner, Najat Vallaud-Belkacem et Myriam El-Khomri avec le Premier ministre Manuel Valls le 11 avril 2016 à Matignon. - CHAMUSSY/SIPA« La réponse législative du gouvernement » à ce qu’il avait appelé un « apartheid territorial, social et ethnique » au lendemain des attentats de janvier 2015. Voilà comment le Premier ministre Manuel Valls présente le projet de loi présenté ce mercredi, dernier grand chantier législatif du quinquennat de François Hollande.

Mesures supplémentaires en faveur des jeunes ?

En pratique, le texte vise ainsi à renforcer les65 mesures prises en faveur des habitants des quartiers labellisés Politique de la ville. Mais la mobilisation des étudiants et des lycéens contre le projet de loi réformant le Code du Travail lui a donné un coup de projecteur imprévu, conduisant à l’ajout probable de plusieurs mesures pour favoriser l’insertion des jeunes, sinon dans le texte initial, au moins par des amendements ultérieurs.

Manuel Valls, qui a rencontré les organisations lycéennes et étudiantes lundi, a ainsi mis sur la table une prolongation des bourses accordées aux jeunes d’origine modeste (de quatre mois maximum après l’obtention de leur diplôme), une extension du droit universel à la garantie locative à tous les jeunes de moins de trente ans…

>> A lire aussi : CDD, bourses... Les mesures proposées par Valls pour l'insertion des jeunes

Présentation dans une ville symbole

La présentation du texte sera suivie d’un Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté, troisième du genre, avec les ministres les plus directement concernés : Patrick Kanner (Ville et Jeunesse), Emmanuelle Cosse (Logement), Najat Vallaud-Belkacem (Éducation), Myriam El Khomri (Travail)… La réunion se tiendra à Vaulx-en-Velin (Rhône), emblématique de la Politique de la ville et dont la secrétaire d’État à la Ville, Hélène Geoffroy, a été maire avant d’entrer au gouvernement.

Le texte devrait s’articuler autour de trois grands chapitres : « émancipation et engagement des jeunes », « mixité sociale et égalité des chances par l’habitat », et « égalité réelle ».

« Encourager l’engagement citoyen »

Le premier chapitre vise à « encourager l’engagement citoyen », en activant plusieurs leviers : généralisation du service civique et de la réserve citoyenne « tout au long de la vie », reconnaissance de l’engagement étudiant dans le cursus d’études, droit à un « entretien de santé » pour tous les jeunes de 16 à 25 ans…

Parmi les nouveautés très attendues, un « congé d’engagement » prévoit que les responsables d’associations puissent prendre six jours dans l’année, fractionnables et non rémunérés, pour leurs activités associatives.

Le projet de loi vise aussi à faire monter en puissance le service civique, pour arriver à l’objectif de 150.000 par an en 2017.

>> A lire aussi : Pour Chérèque, le service civique est «un outil de prévention de la radicalisation»

« Ne plus ajouter de pauvreté à la pauvreté »

Dans le volet mixité sociale, l’objectif principal est de « casser les logiques de ségrégation » et « ne plus ajouter de la pauvreté à la pauvreté », en jouant sur trois axes : d’abord rendre « plus équitable entre les territoires » la politique d’attribution des logements HLM, en confiant son pilotage aux intercommunalités et en fixant des « critères nationaux de priorité », ensuite créer une « nouvelle offre » de logements sociaux.

Enfin, le texte vise à mieux répartir l’offre de logements sociaux existante, pour éviter la « ghettoïsation ». Le préfet pourra aussi délivrer directement les autorisations d’urbanisme dans les communes déclarées « carencées » en logements sociaux.

L’amélioration de la maîtrise du français « priorité nationale »

Le dernier volet, consacré à l’égalité réelle, fait de l’amélioration de la maîtrise du français une « priorité nationale ». Enfin, comme attendu, le texte modifie la loi de 1881 sur la liberté de la presse pour en sortir les délits antisémites et racistes et les faire entrer dans le droit commun.

En revanche, la création d’un « livret citoyen » et la nomination de douze délégués du gouvernement dans des quartiers « très prioritaires » (à Trappes, Avignon, Marseille…), mesures déjà annoncées et ne nécessitant pas obligatoirement une mesure législative, ont été sorties du texte.

Le projet de loi pourrait être présenté en juin au Parlement pour une adoption définitive, après examen en procédure accélérée, pendant la session exceptionnelle.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 06:57

Une majorité de Français "doute" de la compatibilité de l'islam avec la République, selon Valls

Le Premier ministre s'est dit "convaincu", mardi, de la possibilité de démontrer cette compatibilité.

Francetv info avec AFP

Il veut convaincre les Français. Manuel Valls a émis le souhait, mardi 12 avril, dans une interview à Libération, de démontrer la compatibilité de l'islam avec la République, dont "doute" la plupart de la population selon lui.

"Aujourd'hui, la laïcité est confrontée à la montée de l'islam radical mais aussi à la place de l'islam dans nos sociétés, a-t-il indiqué. Je crois en mon pays, à son message et à ses valeurs universelles. J'aimerais que nous soyons capables de faire la démonstration que l'islam, grande religion dans le monde et deuxième religion de France, est fondamentalement compatible avec la République, la démocratie, nos valeurs, l'égalité entre les hommes et les femmes."

Le "voile identitaire" qui "nie" les femmes

Cette démonstration n'est donc pas faite ? "Certains ne veulent pas y croire, une majorité de nos concitoyens en doute, mais moi, je suis convaincu que c'est possible", a répondu le chef du gouvernement. C'est pour cela qu'il faut protéger -pro-té-ger- nos compatriotes de confession ou de culture musulmane de la stigmatisation, des actes antimusulmans."

Interrogé sur ses récents propos sur le voile, Manuel Valls a maintenu que le voile était un asservissement pour la femme "dès lors qu'il est revendiqué politiquement de manière militante". Si le foulard ne se confond pas avec le voile traditionnel, "fondamentalement, je pense que ce voile identitaire, politique, revendiqué, en cachant la femme, vise à la nier", a expliqué le Premier ministre.

Il a estimé qu'il "faudrait" interdire le voile à l'université, "mais il y a des règles constitutionnelles qui rendent cette interdiction difficile".

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 19:51

Avez-vous droit à la prime d’activité?

Déclaration d'impôt sur les revenus 2015. Illustration. - C.B.

FISCALITE La prime d’activité est venue remplacer la prime pour l’emploi, définitivement supprimée…

Ça y est, c’est terminé. La prime pour l’emploi (PPE) disparaît cette année de la déclaration d’impôt sur le revenu. Une nouvelle aide est toutefois prévue pour soutenir les ménages aux revenus modestes : la prime d’activité.

Entrée en vigueur le 1er janvier dernier, cette prime bénéficie déjà à 1,8 million de foyers, soit 2,2 millions de personnes. Alors que la PPE était versée par les services de l’administration fiscale, la nouvelle prime est gérée par la Caisse d’allocation familiale (CAF).

>> A lire aussi : Premier versement de la prime d’activité

Pour vérifier votre éligibilité, il est donc urgent, comme le souligne Christian Eckert, le secrétaire d’Etat au Budget, « de vous connecter au site Caf.fr ». Son simulateur évalue votre droit à la prime et estime son montant. Vous pouvez dans la foulée déposer une demande en ligne.

Un versement mensuel

Reste que si vous perceviez la PPE, vous ne toucherez pas forcément la prime d’activité. Les conditions sont plus strictes pour en bénéficier : il n’est pas possible de la recevoir au-delà d’un certain montant de revenu, qui s’élève par exemple à 1.500 euros pour une personne seule, locataire sans aide au logement.

A noter que les revenus nets perçus ne sont pas les seuls pris en compte : la CAF retient également dans ses calculs les revenus de remplacement (indemnités chômage, indemnités maladie, retraite, pension, etc.), les prestations sociales et les autres revenus imposables (revenus de capitaux, du patrimoine, etc.).

De plus, le versement de la prime, qui est mensuel, tient compte des ressources de l’ensemble des membres du foyer. Les étudiants et les apprentis peuvent être éligibles, sous certaines conditions.

>> A lire aussi : Qui va bénéficier de la prime d'activité?

Des impôts qui baissent

Si vous n’êtes pas éligibles à la prime d’activité, vous bénéficierez peut-être d’une baisse de votre impôt sur le revenu. En 2016, pour le payer, il faut gagner au moins 1.340 euros nets par mois si l’on est un célibataire sans enfant et 3.420 euros si l’on est en couple avec deux enfants.

« L’impôt sur le revenu continue de baisser cette année pour les revenus moyens », se réjouit Michel Sapin, le ministre des Finances. « Depuis 2014, les deux tiers des foyers ont vu leur impôt sur le revenu baisser ou être annulé. Comme nous nous y étions engagés dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité, nous avons ainsi rendu 5 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux ménages. »

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 19:33

quatre fois où le gouvernement a rallumé le débat sur la dépénalisation

"La situation actuelle ne marche pas et on doit bouger", a estimé le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, à propos du cannabis.

Francetv info

C'est reparti pour un tour. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen a relancé, lundi 11 avril sur BFMTV, le débat sur la légalisation du cannabis. "Le cannabis est une très mauvaise chose pour la santé publique, en particulier chez les jeunes. Mais la prohibition n'amène pas une diminution de la consommation", a argumenté ce médecin de profession.

Depuis 2012, ce n'est pas la première fois qu'un membre du gouvernement relance ce débat.

Juin 2012 : "Il faut considérer que le cannabis, c'est comme l'alcool et le tabac", juge Cécile Duflot

Le 5 juin 2012, un mois après l'élection de François Hollande, la ministre du Logement, Cécile Duflot, se prononce pour la dépénalisation. "L'objectif est double : il est de faire baisser le trafic, de supprimer le trafic et la violence notamment, et d'avoir une politique de santé publique, estime-t-elle le 5 juin 2012. Il faut considérer que le cannabis, c'est comme l'alcool et le tabac, même régime."

A cinq jours du premier tour des législatives, cette sortie déclenche une belle polémique. "Aujourd'hui, l'angélisme qui explique que le cannabis est une substance sympathique qui ne comporte aucun danger est de retour au gouvernement", ironise Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ferme la porte à toute discussion : "Le gouvernement n'a rien dit sur le sujet".

Octobre 2012 : "C'est un sujet majeur", estime Vincent Peillon

La polémique rebondit quelques mois plus tard sur France Inter. Interrogé le 14 octobre 2012 sur la dépénalisation, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, estime que c'est "un sujet majeur". "On peut lutter par les moyens de la répression – je suis absolument pour – mais en même temps, je vois que les résultats ne sont pas très efficaces", constate-t-il.

Cette fois, c'est Jean-François Copé (UMP) qui monte au front. "C'est aussi une responsabilité très grave que prend monsieur Peillon sur ce sujet : il met en cause la santé de nos enfants, de nos jeunes", dénonce-t-il. Matignon rappelle tout le monde à l'ordre. "Lorsqu'ils sont à la radio et la télévision, ils doivent défendre à la fois la politique de leur ministère et la politique du gouvernement, et rien d'autre", lance le Premier ministre de l'époque, Jean-Marc Ayrault.

Juillet 2015 : "Il n'est pas acceptable de ne pas y réfléchir", déplore Christiane Taubira

Le rappel à l'ordre fait son effet jusqu'en juillet 2015. Dans une interview au magazine Society, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, remet le sujet sur la table. "Je ne sais pas si c’est tentant, mais je pense qu’il n’est pas acceptable de ne pas y réfléchir. Or, pour l’instant, il y a une espèce d’intimidation sur le sujet", regrette la garde des Sceaux.

"A partir du moment où il y a autant de gamins qui goûtent au cannabis, une société qui n’ose pas affronter le sujet est une société complice de dégâts", estime-t-elle.

Avril 2016 : "La situation actuelle ne marche pas", constate Jean-Marie Le Guen

A un an de la présidentielle, le cannabis revient dans le débat. "La situation actuelle ne marche pas" et "on doit bouger", estime Jean-Marie Le Guen le 11 avril 2016. "Il faut peut-être aller vers des mécanismes de légalisation contrôlée, et surtout avec des politiques d'éducation et de santé publique, a-t-il précisé, avant de tacler : Les bigots de la prohibition devront aussi expliquer pourquoi la mesure appliquée depuis trente ans ne marche pas."

Comme les précédentes sorties, cette déclaration ne devrait pas se traduire par une mesure gouvernementale sur le cannabis. "Il n'y a aucune piste de travail ni de réflexion engagée au gouvernement sur cette question", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, sur France 2.

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 07:41

soudain, Najat Vallaud-Belkacem annonce la candidature de Hollande

12 Avril 2016, 07h30 | MAJ : 12 Avril 2016, 07h30

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Annonce volontaire, pirouette pour esquiver une question ou petite maladresse de communication ? Lundi soir, invitée du 19.45 de M6, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a tout simplement déclaré que «François Hollande sera candidat à la présidence de la République». Si cette candidature est pour beaucoup d'observateurs un secret de polichinelle, c'est la première fois qu'un membre du gouvernement assure que le chef de l'Etat se représentera en 2017.



Najat Vallaud-Belkacem était interrogée sur son choix de candidat entre Manuel Valls et Emmanuel Macron, si François n'était pas candidat. Pour tenter de botter en touche, la ministre répond d'abord qu'elle ne croit pas «au fait qu'il n'y a plus de clivage gauche-droite». Une prise de distance claire avec Emmanuel Macron qui vient de lancer un mouvement «ni de droite ni de gauche». «Donc Valls ?», enchaîne le journaliste, qui veut toujours connaître son choix. «Donc François Hollande, corrige en souriant Najat Vallaud-Belkacem. Car François Hollande sera candidat à la présidence de la République.»

Alors que François Hollande est au plus bas dans les sondages, elle ajoute : «Et je pense que nous avons même de grandes chances de convaincre les Français quand nous arriverons à la fin du quinquennat avec le bilan de notre action».

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 07:27

Le patronat dénonce «un coup de poignard dans le dos» après les annonces de Manuel Valls

EMPLOI Le président national de la CGPME, a estimé que cette taxation des CDD était « le meilleur moyen pour décourager les entrepreneurs »...

Myriam El Khomri, Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem annoncent plusieurs mesures en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes le 11 avril 2016 - PATRICK KOVARIK / AFP

Après l’annonce par Manuel Valls d’une batterie de mesures pour l’insertion professionnelle des jeunes, le patronat a exprimé son mécontentement, allant jusqu’à dénoncer « un coup de poignard porté dans le dos des entreprises ».

Le patronat a notamment fait part de son opposition au renchérissement des taxes sur les CDD annoncés par Matignon, la Confédération générale des PME menaçant de quitter la négociation sur l’assurance-chômage.

Une sanction financière

« Au lieu de s’interroger sur les raisons qui poussent les employeurs à embaucher en CDD et de regarder comment les inciter à préférer les CDI, le gouvernement choisit la voie de la sanction financière », a déploré lundi la CGPME dans un communiqué, dénonçant « un coup de poignard porté dans le dos des entreprises ».

« Les mêmes causes produiront les mêmes effets : la taxation des CDD décidée en 2013 n’a en rien enrayé le phénomène CDD mais a, sans aucun doute, contribué à dégrader plus encore le marché de l’emploi », ajoute-t-elle.

Ce mardi, François Asselin, président national de la CGPME, a estimé sur RMC/BFMTV que cette taxation des CDD était « le meilleur moyen pour décourager les entrepreneurs ». « Surtaxer le CDD revient à surtaxer le premier emploi ! On se tire une balle dans le pied ! », a-t-il martelé.

Pierre Gattaz « excédé »

« La Confédération des PME posera donc prochainement à ses instances la question de son départ de la négociation en cours sur l’assurance-chômage », indique la CGPME dans son communiqué. « Le gouvernement assumera ses décisions. Y compris les plus stupides », conclut-elle.

De son côté, le président du Medef, Pierre Gattaz, s’est dit « excédé » par la taxation supplémentaire des CDD. « Taxer risque de détruire de l’emploi, pas d’en créer. Vous n’aurez plus aucun patron qui embauchera, ni en CDI, ni en CDD », a-t-il prévenu sur France Info, avant de demander à « revenir à l’ambition de la loi El Khomri d’origine ».

>> A lire aussi : Pierre Gattaz tire la sonnette d'alarme sur la loi travail

« Nous devons sortir de cette logique de saupoudrage et de taxation généralisée », a déclaré lundi le numéro un de l’organisation, cité dans un communiqué du Medef. « Ce n’est pas en augmentant encore le coût du travail que nous aiderons les jeunes à trouver un CDI », a-t-il ajouté.

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 19:07

Des mouvements citoyens lancent la «primaire des Français»

PRIMAIRE Cette primaire, qui vise à promouvoir un candidat issu de la société civile à la présidentielle, s'organisera à l'automne 2016...

Les animateurs de la «Primaire des français», lancée le 11 avril 2016 à Paris. - A.-L.Béraud/20 Minutes

Anne-Laëtitia Béraud

« Donner de l’oxygène à la politique »

A 13 mois de la présidentielle, ces formations souhaitent promouvoir un candidat issu de la société civile « pour donner de l’oxygène à la politique », souligne Jean-Baptiste de Foucauld, du « Pacte civique ».

>> A lire aussi : Régionales 2015: Des mouvements citoyens veulent peser sur le scrutin

Alors que plus des trois quarts des Français se disent prêts à voter pour un candidat qui n’est pas issu d’un parti politique selon un sondage publié ce lundi par 20 Minutes, « il faut proposer un nouveau contrat aux Français », ajoute Claude Posternak (La Transition), à l’image du Conseil national de la résistance (CNR) créé lors de la deuxième guerre mondiale.

« Ne pas se réduire au tripartisme »

Pour « ne pas se réduire au tripartisme », ces mouvements ont lancé ce lundi à Paris le principe d’une primaire qui s’organisera à l’automne. Tout candidat devra se soumettre à une « charte d’éligibilité » particulière, à savoir : Ne jamais avoir été condamné, ne pas avoir assuré plus de douze ans de mandat électoral, avoir au moins travaillé cinq ans en entreprise, dans le milieu socio-éducatif ou la culture.

Ces conditions, avancent ces formations, sont nécessaires pour « faire sauter les verrous » qui pénalisent le pays, souligne Nicolas Doucerain (Nous citoyens).

>> A lire aussi: Régionales 2015 : La difficile campagne des listes citoyennes

Ils espèrent obtenir rapidement « 500.000 signatures » sur le site de la « primaire des Français » pour faire avancer le projet d’une plateforme commune. « 500.000 signatures, c’est une masse critique, c’est le minimum car on se casse le cul », assure l’écrivain Alexandre Jardin (Bleu-Blanc-Zèbre). S’ils réussissent, ces petits partis annoncent de nouvelles actions « pour créer une alternative en 2017 ».

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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