Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 15:45

Comment les candidats à la primaire de la droite dézinguent Sarkozy

Le coup d'envoi de la primaire de droite a été officiellement donné vendredi, avec le début de la récolte des parrainages. Mais au regard des déclarations des candidats, le match est lancé depuis déjà plusieurs mois.

A vos marques, prêts, partez ! Le début de la course à l'investiture a été officiellement lancé par la Haute autorité de la primaire de la droite et du centre, vendredi 22 avril. Cette dernière a publié le guide électoral et le formulaire de parrainage.

Pour l'instant, douze candidats sontdéjà sur la ligne : François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Hervé Mariton, Nadine Morano, Jacques Myard, Geoffroy Didier, Frédéric Lefebvre, Jean-Frédéric Poisson, et un parfait inconnu, Hassen Hammou.

Nicolas Sarkozy devrait se déclarer à la fin de l'été, et les autres candidats l'ont bien compris : dans les médias, la majorité d'entre eux tente depuis plusieurs mois de compliquer la tâche de l'ancien président de la République. Défaite de 2012, ennuis judiciaires, gestion du parti, ses idées... Rien n'est épargné au président des Républicains.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 06:40

Hollande au plus bas, Juppé roi des sondages

Alain Juppé le 22 avril 2016 à Bordeaux, lors du lancement de la vente de nouveaux billets pour l'euro-2016

Présidentielle 2017: Hollande au plus bas, Juppé roi des sondages

Popularité en berne, confiance en chute libre : à un an du premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande est au plus bas dans les sondages, à l'opposé d'Alain Juppé, plébiscité en vue de la primaire à droite.

A lire aussi

Primaire à droite : Juppé toujours tête, Fillon accélère, selon un sondage

Avec 14% d'opinions positives dans le baromètre Ifop, le chef de l'Etat est le plus impopulaire de tous les présidents de la Ve République à 12 mois de l'élection. A la même époque, Nicolas Sarkozy conservait 28% de fidèles en 2011 et François Mitterrand (en 1987) comme Jacques Chirac (2001) affichaient 56% de bonnes opinions.

Une dégringolade pour le président, après une fin d'année 2015 au cours de laquelle il avait restauré sa stature présidentielle. Sa gestion de la sécurité après les attentats de novembre lui avait permis de regagner plus de 20 points de confiance, notamment auprès de ses électeurs de 2012, jusqu'à atteindre 50% d'opinions favorables début décembre (Ifop).

- Sale temps pour l'exécutif - Le premier trimestre 2016 s'est révélé désastreux pour l'exécutif. Après l'interminable débat sur la déchéance de nationalité, qui l'a coupé d'une partie de la gauche, un remaniement mal perçu et la constestation sociale autour du projet de loi sur la réforme du droit du travail l'ont renvoyé dans les profondeurs des sondages.

Selon une dernière vague d'enquêtes, François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle, avec de 13% (TNS-Sofres) à 16% (Ifop) des voix, largement devancé par le candidat de droite, quel qu'il soit, et la présidente du Front national, Marine Le Pen.

Près de neuf Français sur dix (87%, Elabe) jugent son bilan négatif et 83% (Odoxa) pensent qu'il se contentera dans les 12 mois qui viennent de gérer les affaires courantes. "Forcément, ça a des répercussions en termes de potentiel électoral. Ca renforce les spéculations sur sa capacité à se présenter pour un second mandat", souligne Yves-Marie Cann, de l'institut Elabe.

- Pas de percée à gauche - Mais les sondeurs sont prudents et rappellent qu'à un an de l'échéance, la campagne est loin d'être lancée. D'autant qu'avant d'hypothétiques primaires, aucune autre personnalité ne s'impose à gauche pour suppléer à François Hollande si celui-ci n'était pas candidat en 2017.

Le chef de l'Etat a entraîné Manuel Valls dans sa chute (autour de 25% de Français satisfaits de son action). Et si Jean-Luc Mélenchon vient talonner le chef de l'Etat avec de 11% à 16% d'intentions de vote, il ne réalise pas une percée lui permettant d'envisager le second tour.

Quant à Emmanuel Macron, s'il a beaucoup fait parler de lui ces derniers jours, il ne ferait guère mieux que François Hollande au 1er tour (16%), selon la dernière enquête de l'Ifop. Les écologistes d'EELV ont pour leur part pratiquement disparu du paysage politique, avec 1% à 1,5% d'intentions de vote pour leur candidate potentielle, Cécile Duflot.

- Juppé au top avant la primaire - A droite, Alain Juppé semble prendre l'ascendant sur les autres candidats à la primaire LR de novembre. Avec de 51% (Ipsos) à 63% (Ifop) de bonnes opinions et des intentions de vote au dessus de 30% au 1er tour, le maire de Bordeaux creuse l'écart avec Nicolas Sarkozy (29% à 32% d'opinions favorables).

Mais là encore, le match est loin d'être plié et le favori des sondages un an avant le scrutin l'a rarement emporté douze mois plus tard. La campagne pour la primaire n'en est qu'à ses prémices et deux des principaux concurrents, François Fillon (53%, Ifop) et Bruno Le Maire (45%) sont en embuscade.

"S'il y avait une évidence Alain Juppé, il n'y aurait pas 12 candidats à la primaire à droite", observe le député socialiste Olivier Faure. Mais Benoist Apparu (LR), proche de Juppé, veut voir "plutôt une tendance qu'un épiphénomène" dans les bons sondages de l'ex-Premier ministre.

- Le FN attend son heure - Incertitude à gauche comme à droite, donc. Seule Marine Le Pen semble disposer d'un socle électoral assez solide pour envisager sereinement d'accéder au second tour de la présidentielle, comme l'avait fait, à la surprise générale, son père Jean-Marie Le Pen le 21 avril 2002.

Toutes les enquêtes la donnent qualifiée, quels que soient ses adversaires de droite et de gauche, avec autour de 28% d'intentions de vote, et l'idée de voir une nouvelle fois le candidat du Front national au second tour se banalise.

Mais les sondages sont aussi quasiment unamimes à donner Marine Le Pen nettement battue au second tour. Seule exception, pour l'Ifop et Odoxa, où la patronne du FN l'emporterait en cas de duel avec François Hollande, avec 53% des voix contre 47%. Un scénario hypothétique au regard des intentions de vote actuelles au 1er tour.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 05:41

2017: Hollande donné battu, face-à-face droite-FN en vue au second tour

Le président François Hollande à Chartres, le 21 avril 2016

Dominique CHABROL et le service politique de l'AFP, publié le 23 avril

Présidentielle: François Hollande, donné sondage après sondage battu dès le premier tour, laisse présager une finale droite-Front national

A un an de la présidentielle, l'impopularité de François Hollande, donné sondage après sondage battu dès le premier tour, laisse présager une finale droite-Front national, mais la campagne, pas encore lancée, peut bien sûr changer la donne.

A lire aussi

Politique

Fillon torpille Valls : "un petit manoeuvrier sans envergure"

Le scrutin de 2017 réserve déjà son lot de nouveautés et d'inconnues. Pour la première fois sous la Ve République, le président sortant est en passe d'être éliminé dès le 23 avril, date très probable du 1er tour de l'élection.

Faute de leader incontesté, la droite se prépare de son côté à une primaire très disputée pour désigner son candidat. Un ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy, et deux ex-Premiers ministres, François Fillon et Alain Juppé, devront passer ce barrage s'ils veulent concourir pour l'Elysée.

Quatorze ans après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle, Marine Le Pen semble, actuellement, quasi assurée de rééditer la performance de son père, pour un "nouveau 21 avril" désormais banalisé.

- Hollande candidat ? - Première inconnue, François Hollande briguera-t-il un second mandat ? Le chef de l'Etat fera connaître sa décision "à la fin de l'année", plus tôt que ses prédécesseurs qui ne s'étaient découverts qu'en février.

Avec autour de 15% de bonnes opinions, il a vu la confiance des Français s'effondrer ces trois derniers mois, en raison notamment de l'absence de résultats tangibles contre le chômage.

François Hollande sait qu'il aura besoin de temps pour tenter de reconquérir une partie de l'opinion, notamment de ses anciens électeurs de 2012, qui aujourd'hui lui tournent le dos.

Fin novembre, le candidat de la droite aura tout juste été désigné. Mais ce sont essentiellement les résultats sur le front de l'emploi qui pèseront dans sa décision, fait valoir l'Elysée. Pour l'heure, le chef de l'Etat se veut confiant et entend marteler le message délivré lors de sa dernière intervention télévisée : "Ca va mieux, pas forcément pour tout le monde, mais ça va mieux pour la France".

- La gauche déboussolée - Après quatre années aux affaires, la gauche aborde l'élection très affaiblie. Scindée en deux, entre une gauche de gouvernement - Manuel Valls, le remuant Emmanuel Macron... - de plus en plus coupée de ses bases électorales et une aile protestataire tentée par la surenchère.

Le Parti socialiste est à la dérive et ses partenaires écologistes et communistes se détournent de lui. L'idée même d'une primaire -avec ou sans François Hollande- semble avoir du plomb dans l'aile, tant le chef de l'Etat et le PS servent désormais de repoussoir pour leurs anciens alliés.

Une aubaine pour Jean-Luc Mélenchon, qui talonne le chef de l'Etat dans les sondages et peut rêver de rassembler la gauche radicale.

"Il ne semble pas y avoir de véritable désir de gauche au sein de la société. Quelles que soient ses composantes, elle ne parvient pas à incarner une alternative ou un projet pour les Français", tempère Yves-Marie Cann, de l'institut Elabe.

Rien en tout cas qui incarne le renouvellement qu'attendent les Français.

- Primaire sous tension à droite - A droite, on espère que l'heure de l'alternance va sonner. Mais nombre d'incertitudes pèsent sur la primaire de novembre, avec 11 candidats déjà déclarés. Et d'abord, primaire de la droite ou de la droite et du centre ? L'UDI a décidé de ne pas y participer faute, pour l'heure, d'accord avec Les Républicains.

Pour l'instant, Alain Juppé se détache dans les sondages. Mais François Fillon voit sa cote remonter. Et Bruno Le Maire, auto-proclamé "homme du renouveau", progresse.

Nicolas Sarkozy, en perte de vitesse, ne devrait quant à lui entrer officiellement dans la course que vers la fin de l'été et réserve ses flèches à François Hollande, qui a "trahi" les Français.

"D'un match à deux Sarkozy-Juppé, on est peut-être passé à un match avec trois candidats" - Sarkozy, Fillon, Le Maire - "crédités d'un potentiel équivalent, face à Alain Juppé", relève Frédéric Dabi (Ifop). Et la bataille de novembre risque de laisser des traces.

Autre incertitude, si Alain Juppé ne remporte pas la primaire, François Bayrou, le président du MoDem, entend bien se présenter.

- Le FN la joue discret - Le Front national, lui, se fait discret. Pour se "présidentialiser" et améliorer son image après une violente campagne des régionales, Marine Le Pen prend de la "hauteur" et déserte quasiment les plateaux télé depuis le début de l'année.

C'est que la présidente du FN, jugée clivante et agressive, doit si elle veut gagner en 2017 rassurer les Français, notamment les plus de 65 ans, gros point faible dans son électorat.

En tête dans la plupart des sondages au 1er tour, avec autour de 28% d'intentions de vote (du jamais vu), elle est en revanche systématiquement donnée battue au second.

En attendant, ses lieutenants sont à pied d'oeuvre. Au menu, tournée des régions, formation des élus et des cadres, pré-investitures des candidats aux législatives... Marine Le Pen ne devrait lancer sa campagne que début 2017, mais le FN tiendra huit conventions thématiques entre septembre et décembre, pour occuper le terrain.

Partager cet article
Repost0
24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 04:58

«La gauche aujourd'hui ne me satisfait pas»

PRESIDENTIELLE «A mes yeux, le vrai clivage dans notre pays (...) est entre progressistes et conservateurs», estime le ministre de l'Economie...

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron - PATRICK KOVARIK / AFP

20 Minutes avec AFP

Il en remet une couche. Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a expliqué avoir lancé son propre mouvement politique « En Marche », car « la gauche aujourd’hui » ne le « satisfa (isait) pas », lors d’une interview qui sera diffusée dimanche sur Arte.

« Je dis ce que je pense »

« Moi je ne mens pas aux gens, je dis ce que je pense, je le dis depuis le début. Je suis de gauche, c’est mon histoire. Mais la gauche aujourd’hui ne me satisfait pas », a déclaré Emmanuel Macron lors de cet entretien réalisé 5 jours après le lancement de son mouvement le 6 avril et dont des extraits sont publiés sur internet.

>> A lire aussi: Que mijote Emmanuel Macron pour 2017?

« A mes yeux, le vrai clivage dans notre pays (…) est entre progressistes et conservateurs, c’est ce clivage que je veux rebâtir maintenant et je ne veux pas attendre 2017 » pour cela, a-t-il ajouté. « Je veux pouvoir construire une action commune avec toutes les bonnes volontés qui croient à ce progressisme pour le pays », a conclu le ministre.

Intense semaine médiatique

Cette sortie intervient au terme d’une intense semaine médiatique pour le ministre de l’Économie, qu’un sondage Vivavoice pour Libération a érigé en candidat de gauche préféré des Français et qui a semblé voler la vedette à François Hollande lors d’une visite d’entreprise jeudi à Chartres.

Alors que le chef de l’État l’avait publiquement recadré la semaine précédente (« il sait ce qu’il me doit », avait-il déclaré sur France 2), Emmeanuel Macron a également, dans un entretien publié vendredi par les quotidiens du groupe Ebra, estimé qu’un ministre n’était pas « l’obligé » du président de la République, s’attirant en retour des réactions courroucées à gauche et jusque dans les rangs du gouvernement.

Vendredi, en déplacement à Varsovie, le ministre de l’Économie avait cependant protesté de sa loyauté à l’égard de François Hollande, demandant à ce « qu’on ne (l)'utilise pas » pour « attaquer » le chef de l’État.

Emmanuel Macron, ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée, a été nommé à Bercy en juin 2014 en remplacement d’Arnaud Montebourg. Il a lancé le 6 avril à Amiens, sa ville natale, le mouvement « En Marche » qui, a-t-il alors expliqué, ne sera « pas à droite, pas à gauche ».

Partager cet article
Repost0
24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 04:50

Jean-Christophe Cambadélis veut que les socialistes arrêtent de «pleurer»

POLITIQUE Le premier secrétaire du PS appelle les militants à «la contre-offensive» face au «socialistes bashing» et au «Hollande bashing totalement irrationnel»...

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, le 6 février 2016 à Paris lors d'une conférence de presse. - CHAMUSSY/SIPA

«Rien n'est joué» pour l'élection présidentielle de 2017, affirme Jean-Christophe Cambadélis, qui appelle les socialistes à «arrêter de pleurer» et à «lancer la contre-offensive» face au «Hollande bashing».

François Hollande peut-il encore gagner ? «Rien n'est joué. Nous n'avons pas à rougir de notre bilan quand on se rappelle de ce que Sarkozy-Fillon-Juppé nous ont laissé en 2012. Face à une droite qui s'extrémise et une ultra-gauche qui ne veut pas gouverner, il y a un espace pour le candidat socialiste», répond le premier secrétaire du PS dans un entretien accordé au Journal du Dimanche.

«Contre-offensive» face au «Hollande bashing totalement irrationnel»

«Le pays ne veut ni de libéralisme radical ni de l'extrême droite. François Hollande est au centre du renouveau français en protégeant les Français et en modernisant la France. La seule ligne praticable, c'est la sienne: celle d'un réformisme juste. J'appelle donc les socialistes à se retrousser les manches et, pour commencer, à arrêter de pleurer», exhorte le député de Paris.

>> A lire aussi : Des adhérents du PS prêts à saisir la justice pour forcer Cambadélis à organiser une primaire à gauche

«C'est le moment de la contre-offensive» face au «socialistes bashing» et au «Hollande bashing totalement irrationnel», annonce-t-il, alors qu'une réunion publique de soutien au chef de l'Etat est prévue lundi soir à Paris. Il faut «faire comprendre ce qu'a été réellement l'action du gouvernement depuis 2012». «Le chômage, c'est la plus grande des difficultés, mais admettons quand même que les autres indicateurs sont bons ou meilleurs. Aujourd'hui, les entreprises ont retrouvé leurs marges. On recrute à l'école, dans la police. La Sécurité sociale revient à l'équilibre avec de nouveaux droits».

Juppé sera «le Balladur de 2017»

Le premier secrétaire du PS semble désormais écarter l'hypothèse d'une primaire de toute la gauche car «à partir du moment où on dit "primaire de toute la gauche sans Hollande", on est dans une contradiction».

Quant à Emmanuel Macron, omniprésent dans les médias cette semaine, «soit il élargit la majorité présidentielle en s'adressant à des gens qui ne nous écoutent pas, et à ce moment-là, il fait sa part de travail, soit il veut se substituer à la gauche. Mais on ne peut pas le faire dans le ni-ni. Cette ligne qu'il prétend porter ne permet pas de rassembler».

A droite, «nous vivons aujourd'hui dans une ère de juppémania. Alain Juppé est devenu le candidat des élites: déjà élu, toujours mutique. Ce sera le Balladur de 2017», annonce Jean-Christophe Cambadélis, qui continue de cibler le maire de Bordeaux.

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 16:35

Meeting de «Hé, oh, la gauche»: Emmanuel Macron snobé par Stéphane Le Foll?

BISBILLE Le mouvement initié par Stéphane Le Foll sera officiellement lancé lundi 25 avril...

Stéphane Le Foll le 30 mars 2016 à Paris. AFP PHOTO / THOMAS SAMSON - AFP

Emmanuel Macron ne sera pas de la partie. Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement, lancera lundi son mouvement « Hé, oh, la gauche », qui a pour objectif de « créer le rassemblement » autour du président de la République.

A cette occasion, une vingtaine de ministres sont conviés, dont Jean-Michel Baylet, Emmanuelle Cosse, Najat Vallaud-Belkacem ou encore Marisol Touraine. Ces derniers monteront sur scène pour parler logement, éducation et santé.

>> A lire aussi : Emmanuel Macron dénonce des manœuvres pour affaiblir de François Hollande

En revanche, un ministre brillera par son absence : Emmanuel Macron. Le ministre de l’économie, qui vient de lancer son propre mouvement « En Marche », ne figure pas sur la liste des invités.

« L’alternative à gauche n’existe pas »

Dans une interview accordée au journal Le Monde, Stéphane Le Foll donne des précisions sur son mouvement «Hé, oh, la gauche». « Nous créons une démarche collective. Nous, nous défendrons ce que nous avons fait », a-t-il déclaré.

Concernant le mouvement initié par son collègue du gouvernement, le porte-parole du gouvernement considère que « sa démarche qui consiste à entretenir le débat de manière spécifique et singulière, lui est propre ».

>> A lire aussi : Emmanuel Macron déclare ne pas être «l'obligé» de François Hollande puis rétropédale

Pour ce proche de François Hollande, les choses sont claires: « l’alternative à gauche n’existe pas ». Et d'ajouter : « Nous rappellerons à la gauche qui critique et qui doute que ce que nous avons fait mérite d’être valorisé ». A bon entendeur.

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 16:26

Près de 6 Français sur 10 souhaitent que le Royaume Uni reste dans l'Union européenne

SONDAGE Selon une enquête, 70% des Français ont une bonne image du Royaume Uni...

Le Premier ministre britannique David Cameron le 19 février 2016 à Bruxelles - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Une majorité de Français dit non au « Brexit ». Selon un sondage* BVA pour Orange et iTELE diffusé samedi, près de 6 Français sur 10 (58 %) souhaitent que le Royaume Uni reste dans l’Union européenne, tandis que plus des trois-quarts des sympathisants du Front national souhaitent un « Brexit », selon un sondage BVA pour Orange et iTELE diffusé samedi.

Les Britanniques se prononceront le 23 juin par référendum sur leur maintien ou non au sein de l’Union européenne.

>> A lire aussi: Le Brexit coûterait 5.400 euros à chaque famille britannique, affirme le ministre des Finances

Le « Brexit », des répercussions graves

Selon cette enquête, 70 % des Français ont une bonne image du Royaume Uni. 58 % d’entre eux (contre 40 %) souhaitent que le Royaume Uni reste dans l’Union européenne, un chiffre en hausse de deux points par rapport à février.

Six Français sur dix estiment qu’une sortie des Britanniques auraient des répercussions négatives pour le Royaume Uni, une proportion qui s’élève à 75 % chez les sympathisants de gauche, 62 % chez les sympathisants de droite mais qui chute à 27 % chez les sympathisants du Front national. Les sympathisants FN, dont 76 % disent avoir une bonne opinion du Royaume Uni, sont à 77 % en faveur d’un « Brexit » contre 21 % souhaitant un maintien dans l’UE.

*Enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1.160 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, recrutés par téléphone et interrogés par Internet les 21 et 22 Avril.

>> A lire aussi: Les Français souhaitent un référendum sur la sortie de la France de l'UE

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 08:17

Macron irrite une nouvelle fois la gauche mais proteste de sa loyauté envers Hollande

Emmanuel Macron, deux semaines après avoir lancé son mouvement, ...

Le président François Hollande et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron sur le perron de l'Elysée, le 31 juillet 2015 - ALAIN JOCARD AFP

Emmanuel Macron, deux semaines après avoir lancé son mouvement, En marche!, a provoqué stupeur et colère dans la majorité en affirmant ne pas se sentir l'«obligé» de François Hollande, tout en protestant de sa loyauté, au point de susciter des interrogations sur son maintien au gouvernement.

En déplacement à Varsovie vendredi, le ministre de l'Economie a fait oeuvre de loyauté à l'égard du chef de l'Etat. «Certains et certaines voudraient utiliser le moindre mot, la moindre initiative pour fragiliser le président de la République». «Qu'on commente, qu'on observe, mais de grâce, qu'on n'affaiblisse pas le président de la République, qu'on ne m'utilise pas pour l'attaquer, c'est indigne», a lancé M. Macron à des journalistes.

Proclamer dans la presse qu'un ministre n'est pas «l'obligé» du président de la République, une semaine à peine après avoir été rappelé à l'ordre --«il sait ce qu'il me doit», avait lancé M. Hollande sur France 2-- n'est pourtant pas le «moindre» des mots pour un membre de l'exécutif. Il a en tout cas suffi pour susciter le courroux de quelques-uns de ses collègues.

Le hollandais historique Stéphane Le Foll, qui lance lundi un mouvement de soutien au chef de l'Etat, a sommé M. Macron de «s'expliquer» sur ce terme. Le chef de la diplomatie Jean-Marc Ayrault, tout en vantant les qualités du colocataire de Bercy, l'a appelé à «une exemplarité de comportement».

«Il joue sa carte, tout le monde a compris. Il ne peut pas rester, il ne veut pas rester», croit même savoir un membre de l'équipe du gouvernement de Manuel Valls.

M. Macron avait évoqué dès jeudi une phrase «sortie de son contexte». Mais le groupe Ebra, qui a publié l'entretien, a confirmé cette expression «telle que prononcée» par l'intéressé.

Ses collègues au gouvernement n'avaient pas attendu cette nouvelle péripétie pour prendre leurs distances, telle la ministre de l'Education Najat Vallaud Belkacem, en désaccord avec le «ni droite, ni gauche» prôné par M. Macron lors du lancement de son mouvement politique le 6 avril.

- Hollande pas inquiet -

L'irritation au sein de la majorité n'est pas non plus une nouveauté, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis étant coutumier des sorties ciselées contre le jeune ministre. «Le jeu, ce n'est pas d'être compatible avec Alain Juppé mais de l'empêcher de gagner», a-t-il lancé cette semaine, après les déclarations de M. Macron sur l'ISF.

Mais cette nouvelle sortie du ministre est intervenue quelques heures après une visite d'entreprise à Chartres lors de laquelle M. Macron a semblé voler la vedette à François Hollande. Quelques heures aussi après la publication d'un sondage qui en faisait la personnalité de gauche préférée des Français pour l'élection présidentielle de 2017.

Ce sondage en chassait un autre: lundi, une enquête TNS Sofres-OnePoint donnait François Hollande éliminé au premier tour de 2017 dans toutes les hypothèses. Et surtout au coude à coude avec le leader du Parti de gauche, l'anti-Macron par excellence, Jean-Luc Mélenchon.

Le chef de l'Etat dira «à la fin de l'année» s'il sollicite ou non un second mandat. «Si Hollande est candidat, (Macron) n'ira pas. Je n'ai aucune inquiétude», assure à l'AFP un ancien ministre. Même certitude à l'Elysée. Mais si le président sortant renonce, «il ne s'interdit pas d'être un recours», estime de son côté un député socialiste. Ce qui ne manquerait pas d'exacerber la rivalité avec le Premier ministre Manuel Valls.

En attendant, «le monarque et son obligé devraient penser à la France», a cinglé vendredi matin le député PS Jean Glavany, très remonté contre la «culture monarchique» du président et contre ce jeune ministre qui n'a «jamais (été) élu» et n'a donc «aucun rapport au peuple, à la légitimité du suffrage universel».

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 08:09

Juppé en tête, Fillon double son score, selon un sondage

Alain Juppé reste en tête des intentions de vote pour la primaire de la droite de novembre, avec 37% en sa faveur, mais François Fillon double son score en un mois, à 15%, selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles publié vendredi.

Alain Juppé à Bordeaux, ville dont il est maire, le 22 avril 2016 - GEORGES GOBET AFP

Alain Juppé reste en tête des intentions de vote pour la primaire de la droite de novembre, avec 37% en sa faveur, mais François Fillon double son score en un mois, à 15%, selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles publié vendredi.

Si 37% des électeurs potentiels de la primaire optent pour Alain Juppé au 1er tour, c'est un point de moins qu'en mars et 4 de moins qu'en janvier. Tassement également pour Nicolas Sarkozy, en deuxième position avec 26% (-1), également à 4 points de son niveau de janvier.

Au second tour, Alain Juppé l'emporterait face à Nicolas Sarkozy, avec 61% (-1) contre 39% (+1).

François Fillon double quasiment son score et passe de 8% à 15% d'intentions de vote au 1er tour. Il réduit l'écart sur ses concurrents et dépasse même Bruno Le Maire (12%, -4) qui lui avait ravi la 3e position en mars. Nathalie Kosciusko-Morizet suit loin derrière à 3%.

Nicolas Sarkozy retrouve cependant la première position auprès des seuls sympathisants Les Républicains, avec 36% d'intentions de vote (stable), profitant d'une baisse de régime d'Alain Juppé, qui perd deux points à 35%.

Au second tour en revanche, Alain Juppé reprend l'ascendant, avec 53% d'intentions de vote chez les proches de LR contre 47% à Nicolas Sarkozy.

François Fillon double également son score auprès des proches des Républicains, passant de 7 à 15% au premier tour, et dépasse Bruno Le Maire (14%, -4). L'ensemble des sympathisants LR concentrent leurs intentions de vote sur ces quatre candidats à la primaire.

Enquête réalisée en ligne du 29 mars au 14 avril, auprès de 5.775 personnes de 18 ans et plus, dont a été tiré un échantillon de 548 électeurs se déclarant certains de participer à la primaire à droite, selon la méthode des quotas.

Partager cet article
Repost0
23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 07:22

Candidats, calendriers, primaires: tout ce qu'on sait à un an de l'élection

SCRUTIN Le scrutin aura lieu dans tout juste un an...

Illustration: Des bulletins de vote dans une urne, le 29 mars 2015. - AFP PHOTO / THIERRY ZOCCOLAN

Ils sont déjà nombreux à vouloir se présenter à l’élection présidentielle 2017. Candidats, calendriers, primaires… A un an du premier tour, « 20 Minutes » fait le point sur ce que l’on sait autour du scrutin.

Le calendrier fixé en 2016

Aucune date officielle n’a encore été fixée. En règle générale, le premier tour des élections présidentielles a lieu fin avril, et le second début mai. Au vu du calendrier 2017, le premier tour pourrait se dérouler le dimanche 23 avril, et le second, deux semaines plus tard, le dimanche 7 mai.

De nouvelles règles pour le temps de parole et les parrainages

Le Conseil constitutionnel a annoncé jeudi avoir validé dans son intégralité la réforme des règles de la présidentielle, notamment sur la question du système des parrainages et du temps de parole des candidats, vivement contestée par les « petits » partis.

>> A lire aussi : Temps de parole, parrainages, comptes de campagne: Les règles pourraient changer dès la présidentielle de 2017

Le candidat de la droite connu en novembre

Pour désigner le candidat de la droite et du centre, une primaire est organisée. Le premier tour se déroulera le 20 novembre 2016, le second tour éventuel le 27 novembre. Le dépôt des candidatures est fixé au 5 septembre 2016. Une dizaine de personnalités se sont déjà déclarées candidats. Mais il faudra recueillir assez de parrainages (250 de maires et conseillers généraux, 20 de parlementaires et 2.500 d’adhérents) pour valider sa candidature. La liste officielle des candidats sera dévoilée le 21 septembre, date du lancement de la campagne.

>> A lire aussi : Primaires à droite: On sait comment ça va se passer

Une primaire de la gauche plus qu’incertaine

Y aura-t-il une primaire pour désigner un candidat à gauche ? Le Conseil national du PS a approuvé le 9 avril le principe d’une primaire de la gauche et des écologistes début décembre. Mais le processus semble avoir peu de chances d’aboutir. Jean-Luc Mélenchon a déjà déclaré sa candidature à l’Elysée, et le Parti communiste et EELV refusent de participer à une compétition à laquelle pourrait prendre part François Hollande. Le chef de l’Etat a, lui, indiqué qu’il donnerait sa décision sur une éventuelle nouvelle candidature « à la fin de l’année ».

>> A lire aussi : Présidentielle 2017: Pourquoi la primaire à gauche a peu de chances d'avoir lieu

>> A lire aussi : Primaire de la gauche: Les options tactiques de François Hollande

Une multitude de candidats

De nombreux candidats se sont déjà déclarés.

  • Marine Le Pen, Front National.
  • Jean-Luc Mélenchon, Parti de gauche.
  • Nicolas Dupont-Aignant, Debout la France.
  • Nathalie Arthaud, Lutte ouvrière.
  • Philippe Poutou, NPA.
  • Jean Lassalle, Modem.
  • Jacques Cheminade, Solidarité et progrès.
  • Antoine Waechter, fondateur et président du Mouvement écologiste indépendant.
  • Bastien Faudot, candidat du mouvement Républicain et citoyen.
  • Rama Yade, candidate du mouvement « La France qui ose »
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
  • Contact

Recherche

Liens