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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 07:31

Croissance, déficits, impôts... "Oui, ça va mieux", affirme François Hollande dans "Dialogues citoyens"

Sur France 2, le chef de l'Etat a assuré que la situation économique de la France s'est améliorée depuis le début de son mandat.

Le président François Hollande a assuré, jeudi 14 avril, lors de l'émission "Dialogues citoyens" sur France 2, que la situation de la France allait "mieux". "Eh bien oui ça va mieux, il y a plus de croissance, moins de déficit, moins d'impôts, plus de compétitivité, plus de marge pour les entreprises et plus de pouvoir d'achat pour les salariés", a déclaré le chef de l'Etat, soulignant que son cap durant les quatre années écoulées de son quinquennat avait été "de moderniser le pays tout en protégeant son modèle social".

"Quand le président dit 'ça va mieux', alors qu'il y a tant de difficultés, on se demande s'il voit bien et s'il a bien pris conscience des réalités", a reconnu François Hollande. Invité à donner son "sentiment" quant aux quatre premières années de mandat, François Hollande a estimé avoir "affronté durant ce quinquennat des épreuves terribles", citant "les attentats, le terrorisme, les guerres à nos frontières", "mais aussi une crise profonde : la zone euro était en voie d'éclatement, on ne savait pas quels seraient les pays qui quitteraient la zone euro".

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 07:22

Pour huit Français sur dix, François Hollande n'a pas tenu sa promesse à la jeunesse

La jeunesse était l'une des priorités affichées de François Hollande, pendant sa campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

Lycées bloqués, universités en grève contre la loi Travail, Nuit debout… La jeunesse française exprime sa colère depuis plusieurs semaines. Le président l'aurait-il oubliée ? Plus de huit Français sur dix considèrent que François Hollande n'a en tout cas pas tenu sa promesse à la jeunesse, selon un sondage Odoxa pour iTélé, publié vendredi 15 avril.

A la question "durant sa campagne en 2012, François Hollande avait promis de faire de la jeunesse une priorité de son action. Avez-vous le sentiment qu'il a tenu parole ?", 43% des personnes interrogées répondent "non, pas du tout", et 41% "non plutôt pas". En revanche, ils sont 2% à dire "oui, tout à fait", et 14% "oui plutôt".

Pessimisme quant à la fin du quinquennat

Par ailleurs, les Français affichent un très fort pessimisme pour la fin du quinquennat, 81% d'entre eux affirmant que la situation économique ne s'améliorera pas, 86% pronostiquant que la courbe du chômage ne s'inversera pas, et 89% estimant que François Hollande ne parviendra pas à retrouver la confiance des Français. Toutefois, pour près de la moitié des Français (47%) c'est d'abord le contexte économique international qui est responsable de la situation économique et sociale actuelle de la France.

Sondage réalisé en ligne, les 14 et 15 avril, auprès d'un échantillon de 1 009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). L'émission télévisée "Dialogues Citoyens" avec François Hollande, a eu lieu le 14 au soir.

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 07:15

revivez l'émission spéciale avec François Hollande sur France 2

Le président de la République débattait avec trois journalistes et quatre Français, jeudi soir, sur France 2.

Un peu moins de deux heures pour convaincre les Français. A un an de la fin de son quinquennat, François Hollande était l'invité de l'émission spéciale "Dialogues citoyens", sur France 2, jeudi 14 avril.

Trois journalistes, quatre citoyens. L'émission se déroulait en direct du musée de l'Homme, à Paris. Pendant quatre-vingt-dix minutes, le chef de l'Etat a débattu face à trois journalistes (David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli), et quatre citoyens (une cheffe d'entreprise, la mère d'un jihadiste, un étudiant blogueur de gauche, et un conducteur d'autocar, électeur du FN).

Candidat à sa réélection "à la fin de l'année" ? François Hollande sera-t-il, en 2017, candidat à un second mandat ? Les Français le sauront "à la fin de l'année", a-t-il annoncé. "J'ai engagé une politique qui produit des résultats et qui en produira encore d'avantage", a-t-il ajouté. "Je demanderai à être jugé sur la question du chômage", a-t-il également déclaré.

Pas d'annonce majeure. Durant cette émission, le président a tenté de justifier ses choix en abordant trois grands thèmes : l'emploi, le terrorisme et la crise de la démocratie. Sans faire d'annonce majeure, François Hollande a martelé que le pays allait "mieux" sur le plan économique. "Il y a plus de croissance, moins de déficit, moins d'impôts, plus de compétitivité, plus de marge pour les entreprises et plus de pouvoir d'achat pour les salariés", a-t-il insisté.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 21:18

«Sarkozy est fini», affirme Jean-Louis Debré

PIQUE L'ex-président du Conseil constitutionnel a enfin le droit de dire ce qu'il pense. Et il s'en sert pour enfoncer le président des Républicains...

Jean-Louis Debré, l'ex-président du Conseil constitutionne. - Eric Feferberg AFP

Depuis qu’il n’est plus président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré n’est plus tenu par son devoir de réserve. Il en profite ainsi pour dire désormais à haute voix tout ce qu’il pense des hommes politiques. Et il n’est pas tendre avec Nicolas Sarkozy qui, d’après lui, « devrait prendre acte » que pour lui « c’est fini », dans un entretien publié dans Le Point.

Mais finalement, c’est dans son livre Ce que je ne pouvais pas dire (à paraître le 21 avril chez Robert Laffont), dont les extraits sont publiés par l’hebdo, qu’il se montre le plus saignant. Ainsi, il raconte qu’en 2008, après la décision du Conseil constitutionnel de censurer une partie de la loi sur la rétention de sûreté, Sarkozy tente de contourner cette décision. « Rien ne m’étonne plus de Sarkozy. Il n’a aucun sens de l’Etat. C’est un chef de clan auquel il est interdit de résister, surtout au nom du droit. » De manière générale, « son interprétation de la Constitution est plus que discutable, mais peu lui importe », juge-t-il selon les extraits parus dans l’hebdomadaire.

Juppé également dans le viseur

Quant à Alain Juppé, qui a beau être un chiraquien, on ne peut pas dire que Jean-Louis Debré lui réserve un traitement de faveur. « Alain Juppé, écrit Debré, qui ne s’est pas souvent déplacé depuis cinq ans pour lui rendre visite [à Jacques Chirac] à son bureau de la rue de Lille, lui manifeste aujourd’hui son émotion -elle n’est pas feinte- et sa satisfaction de le revoir. Chirac n’a jamais manqué une occasion de faire [son] éloge. Juppé, de son côté, ne doit jamais rien à personne. »

Plus généralement, il juge qu'« à droite, la crise est pathétique. Les candidats à la primaire proposent tous la même chose et ne cessent de se dénigrer entre eux ».

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 21:11

Juste avant les «Dialogues citoyens» de Hollande, Macron n'exclut pas de se présenter en 2017

TIMING Interrogé lors de son déplacement à Londres, le ministre de l'Economie a déclaré ne pas être fermé à la possibilité de se présenter à l'éclection présidentielle de 2017...

Emmanuel Macron à Londres, le 14 avril 2016. - J.TALLIS / AFP

On peut dire qu’il a le sens du timing. Alors que François Hollande s’apprête à aller ce jeudi soir à la rencontre des Français à l’occasion de ses « Dialogues citoyens » sur France 2, Emmanuel Macron vient de déclarer qu’il n’excluait pas d’être candidat à la présidentielle de 2017.

>> A lire aussi: «Dialogues citoyens» avec François Hollande ou l’urgence de rebondir face aux Français

En déplacement à Londres pour le lancement du French Tech Hub, le ministre de l’Economie et du Numérique s’est plié à une séance de questions-réponses, dont une qui a particulièrement retenu l’attention de son auditoire. Interrogé sur ses intentions pour 2017, Emmanuel Macron a déclaré ne pas exclure de se présenter, comme le rapporte un journaliste du Monde basé dans la capitale britannique.

Rétropédalage

Incompréhension ou rétropédalage, le ministre a peu après déclaré l’exact opposé. Interrogé pour savoir s’il comptait être candidat à l’élection présidentielle, il a déclaré que ce n’était pas sa priorité. « Non, je vous ai déjà répondu. Aujourd’hui, ce n’est pas la priorité », a-t-il dit en anglais. « C’est une question qui aujourd’hui n’a aucun intérêt », a-t-il répété en français.

Evoquant la création de son mouvement politique « En Marche », il a dit : « Aujourd’hui notre pays est aussi bloqué parce que nous prenons mal les choses dans l’approche. » « D’abord, on est obsédé par qui est candidat à la présidence de la République. Treize mois avant, il y a déjà une douzaine de candidats, bon courage à eux », a-t-il ajouté, qualifiant l’aventure de « défi terrible ». « Ça fait maintenant des cycles et des cycles que, à ne traiter que les questions de personnes, on ne traite pas le fond », a-t-il également ajouté.

>> A lire aussi: «En marche», les ratés de la petite entreprise d'Emmanuel Macron​

Au cours de sa journée riche en déclarations, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la couverture de Paris Match​ consacrée à son couple. « Ma femme le regrette, c’est une bêtise », a indiqué le ministre.

« Mon couple, ce n’est pas une stratégie de l’exposer, c’est sans doute une maladresse », a-t-il poursuivi. « Je vais vous dire les choses. Mon épouse ne connaît pas le système médiatique. C’est une bêtise que nous avons faite ensemble », a-t-il clarifié.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 21:03

Les trois ex-présidents de la République coûtent 9,6 millions d'euros par an à l'Etat, selon un député

ECONOMIE Le député socialiste a listé les dépenses assumées par l'Etat qui sont liées aux anciens présidents de la République...

Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Jean-Louis Debré, le 01 mars 2010, à Paris au Conseil constitutionnel - CHARLES PLATIAU POOL

Les trois anciens présidents de la République coûtent quelque 9,6 millions d’euros par an à l’Etat en dépenses de fonctionnement, personnel et protection, selon une nouvelle évaluation du député PS René Dosière. Valéry Giscard d’Estaing (VGE) resterait le plus coûteux, devant Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac.

« La réponse à ma question écrite au ministère de l’Intérieur sur le coût de la sécurité, longtemps attendue (pendant 17 mois !), permet d’ajuster les calculs que j’avais effectués le 27 janvier 2015 et qui s’élevaient à 6,2 millions », a écrit jeudi sur son blog ce scrutateur des dépenses de l’Etat.

VGE coûte le plus cher

Les dépenses s’élèvent à 3,9 millions par an pour VGE (2,5 millions en protection, 1,1million en personnel, 0,3 million en fonctionnement), 3,3 millions pour Nicolas Sarkozy (1,8 en protection, 1,2 en personnel, 0,3 en fonctionnement), et 2,4 millions pour Jacques Chirac (1,3 en protection, 0,9 en personnel, 0,2 en fonctionnement), a-t-il détaillé. Ces calculs, avait précisé René Dosière, ne comprennent pas le traitement mensuel des anciens présidents (environ 6.000 euros), ni la rémunération mensuelle de membre du Conseil constitutionnel (12.000 euros), que VGE est le seul à toucher.

Les anciens présidents bénéficient d’un appartement de fonction meublé au service duquel sont affectés deux personnes. Ils ont droit à deux policiers pour leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents. Les dépenses de personnel sont supportées par les ministères mettant à disposition ces collaborateurs.

Des frais élevés de surveillance du domicile

La surveillance de la propriété de Valéry Giscard d’Estaing à Authon (Loir-et-Cher) par des gendarmes revient à 1,3 million d’euros par an, celle du château de Jacques Chirac à Bity (Corrèze) à 502.407 euros. Nicolas Sarkozy n’a pas de propriété de ce type. Pour la seule sécurité rapprochée plus celle des domiciles parisiens, assurées par la police nationale et les CRS, Nicolas Sarkozy est l’ancien président qui coûte le plus cher (1,79 million), devant VGE (1,13 million) et Jacques Chirac (800.756 euros).

La garde statique nécessite 6 effectifs par 24 heures. La surveillance du domicile de Jacques Chirac aurait été supprimée depuis juillet 2010, selon les éléments rapportés par le député socialiste.

Le statut d'ancien président en question

François Hollande a demandé au Premier président de la Cour des comptes et au vice-président du Conseil d’Etat de lui faire des propositions sur le statut des anciens présidents, a noté René Dosière. Le statut d’ancien président est réglé « sur la seule base d’une lettre personnelle » en 1985 de Laurent Fabius, alors Premier ministre, à Valéry Giscard d’Estaing, avait rappelé l’élu PS en 2015.

René Dosière a déposé auprès du groupe socialiste une proposition de résolution pour « clarifier, préciser et limiter les avantages consentis par la Nation envers ses anciens présidents ».

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 20:53

"Toute ma politique, c'est de favoriser l'embauche par des CDI", martèle François Hollande

Sur France 2, jeudi soir, le président de la République a débattu de l'emploi avec une cheffe d'entreprise.

"Je ne vais pas quand même stimuler l'embauche par des CDD !"

"Toute ma politique, c'est de favoriser l'embauche par des CDI. Je ne vais pas quand même stimuler l'embauche par CDD", a-t-il martelé devant cette entrepreneuse, qui regrettait la surtaxation des contrats à durée déterminée, décidée dans le cadre de la réforme du Code du travail.

La loi Travail "ne sera pas retirée", mais il pourra encore y avoir des "corrections" apportées lors du débat parlementaire, a par ailleurs assuré jeudi François Hollande, vantant une réforme faite notamment pour "clarifier les règles" pour les salariés et les employeurs. Le président de la République a soutenu que "discuter, concerter", ce n'était "pas céder à la rue", alors que des organisations de jeunesse et des syndicats de salariés, dont CGT et FO, appellent depuis plusieurs semaines à manifester pour le retrait du projet de loi, qui sera débattu dans l'hémicycle de l'Assemblée début mai.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 20:46

Près de 3 Français sur 4 n'ont pas envie de regarder François Hollande sur France 2

Par ailleurs, 76% des personnes interrogées pensent que le président devrait annoncer qu'il renonce à se présenter à l'élection présidentielle, selon un sondage Odoxa pour "Le Parisien" et France Info.

il y a 1 minute

"Dialogues citoyens" : "Non, il n'y aura pas d'interdiction du voile à l'université", répond François Hollande à Manuel Valls

Dans le creux de la vague. Un nouveau sondage risque d'inquiéter l'Elysée. Les Français "n'attendent plus rien" de François Hollande et les trois quarts n'ont pas envie de l'écouter jeudi soir, indique un sondage Odoxa pour Le Parisien publié jeudi 14 avril.

>> Lire aussi : La check-list de François Hollande pour espérer une réélection en 2017

Dans le détail, 71% disent ne pas être intéressés par l'intervention de jeudi soir dans l'émission "Dialogues citoyens" sur France 2 du président de la République, contre 29% intéressés dont seulement 8% expriment "beaucoup" d'intérêt. Près d'un sympathisant de gauche sur deux (48% contre 52%) ne s'y intéresse pas non plus.

66% des sympathisants de gauche contre la candidature de Hollande en 2017

Les Français n'attendent plus grand-chose de son action. En effet, 16% d'entre eux estiment que lors de l'année qui lui reste, il "cherchera à réformer le pays", contre 83% qui pensent qu'il se contentera de gérer les affaires courantes. Par ailleurs, 53% pensent qu'il "ne prendra plus que des mesures électoralistes".

Le chômage est toujours la priorité n°1 des Français, mais ils ne font plus du tout confiance à François Hollande sur le sujet : 69% affirment que même si le chômage venait à baisser régulièrement au cours des mois à venir, cela ne les inciterait pas à améliorer leur jugement à son égard.

Plus du trois quarts (76%) des personnes interrogées pensent que le chef de l'Etat devrait annoncer qu'il renonce à se présenter à l'élection présidentielle "pour permettre à la gauche de trouver un meilleur candidat que lui". Un avis partagé également par une forte majorité (66%) des sympathisants de gauche.

* L'enquête a été réalisée les 7 et 8 avril par internet auprès de 1 012 personnes de plus de 18 ans (méthode des quotas).

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 20:38

La check-list de François Hollande pour espérer une réélection en 2017

A un an de la présidentielle, francetv info analyse la stratégie du chef de l'Etat pour tenter de briguer un second mandat.

il y a 52 minutes

DIRECT. "Dialogues citoyens" : regardez l'émission spéciale avec François Hollande

Opération reconquête, suite. François Hollande est l'invité de France 2 pour la première de l'émission "Dialogues citoyens", jeudi 14 avril. Sur le plateau, il répondra aux questions de quatre Français, ainsi qu'aux journalistes David Pujadas, Léa Salamé et Karim Rissouli.

Cette émission, comme le dossier brûlant de la primaire à gauche, relance la question de la candidature du chef de l'Etat en 2017. Francetv info décrypte sa stratégie, à un an de la présidentielle.

Elargir sa base politique au-delà du PS

Que ce soit lors du débat sur la déchéance de nationalité ou, en ce moment, en pleine réforme du Code du travail, l'aile gauche du PS n'a pas manqué de tirer à boulets rouges sur François Hollande. Et celui-ci l'a bien compris : ce n'est pas avec le seul PS qu'il gagnera la bataille de 2017.

Pendant que le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, lance sa Belle Alliance populaire, censée rassembler politiques, associations, syndicats et acteurs de la société civile, François Hollande cherche à élargir sa base sur l'échiquier politique. Avec Emmanuel Macron, il courtise un électorat plus centriste. L'entrée au gouvernement de Jean-Michel Baylet lors du dernier remaniement lui assure le soutien des radicaux de gauche. La nomination des écologistes Emmanuelle Cosse, Barbara Pompili et Jean-Vincent Placé ont eu pour effet de mettre au tapis EELV, dont le ton devenait de plus en plus dur à l'encontre du président.

Le mot d'ordre : rassembler, quitte à faire imploser certaines composantes de la gauche. "L'objectif de Hollande est simple : il veut être le bienheureux de la désolation et se retrouver seul au milieu du champ de ruines que sera la gauche et qu'il aura créé", fustige le député européen Emmanuel Maurel, l'une des figures de la gauche du PS, dans Le Pari, des journalistes Charlotte Chaffanjon et Bastien Bonnefous (Plon).

Eviter une primaire ouverte à d'autres socialistes

L'éventualité d'une primaire à gauche se précise. La direction du PS a voté à l'unanimité, samedi 9 avril, le principe d'un avant premier tour avec les écologistes. EELV a adopté, le même jour, une motion dans laquelle le parti explique "accueillir avec intérêt" cette idée, relate Le Monde. Le Parti communiste doit quant à lui se prononcer le 15 avril.

François Hollande ne s'est pas exprimé sur le sujet, mais ses proches l'ont fait pour lui. "On ne peut qu’être favorable à une primaire, face au risque d’une absence de la gauche au deuxième tour, a confié à France 2 un de ses proches. La seule limite à cela, c’est que si le président y participe, c’est un peu différent."

Le chef de l'Etat ne serait "pas contre" une primaire, à condition d'être l'unique candidat du PS. Pas question de se relancer dans une primaire à six socialistes comme en 2011. Mais la sénatrice frondeuse Marie-Noëlle Lienemann a déjà annoncé sa candidature. Benoît Hamon et Arnaud Montebourg pourraient lui emboîter le pas prochainement. De son côté, la députée PS et ex-ministre Aurélie Filippetti craint une "primaire à l’albanaise" avec "un seul candidat, François Hollande, et aucune tête qui dépasse", raconte Le Lab. Un scénario qui permettrait de légitimer François Hollande.

Annoncer sa candidature au bon moment

François Hollande l'a confié à plusieurs reprises : il attendra la fin de l'année pour annoncer sa candidature. "Moi, si je ne suis pas candidat, je le dirai en octobre au plus tard. Et si je le suis, je dirai ça fin novembre-début décembre, après les primaires de la droite. Il faut que je connaisse leur candidat", a-t-il confié à un conseiller. La scène a été reconstituée avec des acteurs par les équipes de "13h15 le dimanche".


13h15 le dimanche. Les Verbatims. Gauche, la foire d’empoigne avec "François Hollande"

Le chef de l'Etat ne veut surtout pas répéter le scénario de Nicolas Sarkozy en 2012, explique Le Figaro (article abonnés). L'ancien président avait déclaré officiellement sa candidature le 15 février, deux mois seulement avant le premier tour de la présidentielle. "Il ne faut pas de mélange des genres entre le président en exercice et le candidat. Mais il faut quand même prendre le temps d'être en campagne", assurait un parlementaire à francetv info.

Se dépêtrer de sa promesse sur le chômage

Depuis plusieurs années, François Hollande n'a de cesse de le répéter : il ne se représentera pas s'il ne parvient pas à inverser la courbe du chômage. Il persiste et signe, le 19 février, au micro de France Inter : "Je me suis engagé personnellement. J'ai dit que je serais jugé sur cette question-là. Je ne me déroberai pas."

Le chef de l'Etat semble pourtant vouloir se libérer de cet engagement, mis à mal chaque mois par des chiffres du chômage décevants. "Il y a les chiffres, il y a les statistiques, et puis il y a ce que les Français ont comme sentiment, explique le chef de l'Etat dans Le Pari. Ce sera une tendance, ce sera une ambiance. Plus une ambiance qu'une tendance, d'ailleurs."

Dans son camp, on affiche une confiance unanime. "Il est sûr à 95% que ça va s'améliorer. Il prend le risque des 5% restants, confie Marisol Touraine à Charlotte Chaffanjon et Bastien Bonnefous. D'ailleurs, le risque n'est pas que le chômage ne baisse pas. Il va baisser. L'enjeu, c'est que cette baisse soit durable." Un pari qui devra être gagné avant la fin de l'année 2016.

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14 avril 2016 4 14 /04 /avril /2016 07:37

Trois questions sur la "Belle alliance populaire", le mouvement lancé par le Parti socialiste

Le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis a présenté son mouvement mercredi dans un café parisien.

Après le parti "En marche" d'Emmanuel Macron, voici la "Belle Alliance populaire". Mercredi 13 avril, le PS a officiellement lancé son nouveau mouvement, destiné à rassembler la gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017. Réunis dans le Paname Café du 11e arrondissement de Paris, plusieurs personnalités politiques et de la société civile ont signé l'amorce d'un "grand rassemblement progressiste".

Proposée par le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis, et actée lors du congrès du PS à Poitiers (Vienne) en juin, cette initiative devait initialement être lancée en janvier, mais a été freinée par les débats sur la déchéance de nationalité puis de la loi Travail.

1.En quoi consiste cette initiative ?

"L’objectif est d’élaborer une alternative au libéralisme ambiant et au nationalisme montant", a déclaré Jean-Christophe Cambadélis. Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, la constitution de ce mouvement est un moyen pour son parti et son futur candidat d'éviter d'être éliminé dès le premier tour de la prochaine présidentielle en renouvelant son discours et son fonctionnement.

"La démarche est novatrice, il s’agit d’une coproduction, chacun vient avec ce qu’il est. C’est une réflexion en mouvement", poursuit Julien Dray, député de l'Essonne et animateur de l'après-midi, précise Libération. Le nouveau mouvement envisage d'organiser une grande convention début décembre, juste après les primaires à droite afin de montrer "qu'il y a une alternative à gauche dans la perspective de 2017", explique Corinne Narassiguin, porte-parole du PS.

2Que contient le texte fondateur ?

Le texte d'appel sous forme de manifeste décline 13 points tels que la lutte contre le nationalisme xénophobe et le fondamentalisme religieux, note Le Monde. Il défend la transition écologique, une modernisation économique et industrielle du pays ainsi qu'une repolitisation de l'Europe. "Le mouvement des idées progressistes ne demande qu'à être libéré, détaille le texte. Nous voulons un nouveau départ. Penser autrement ! Agir autrement !"

3Qui en fait partie ?

Les premiers signataires viennent essentiellement de la société civile (responsables syndicaux ou associatifs, scientifiques ou simples citoyens), mais on y retrouve plusieurs personnalités politiques. D'anciens ministres ont répondu à l'appel comme François Rebsamen ou Sylvia Pinel ainsi que d'actuels membres du gouvernement comme Pascale Boistard (secrétaire d'Etat chargée des Personnes âgées), Emmanuelle Cosse (ministre du Logement) ou Jean-Vincent Placé (secrétaire d'Etat en charge de la Réforme de l'Etat).

Plusieurs représentants du PS ont aussi signé l'appel comme le numéro deux du parti Guillaume Bachelay, le député Eduardo Rihan-Cypel ou l'ancienne numéro 2 de la région Ile-de-France Marie-Pierre de La Gontrie. Le député Europe Ecologie-Les Verts Denis Baupin se trouvait aussi parmi les participants, représentant solitaire de son parti. Côté société civile, le climatologue Jean Jouzel et l'ex-numéro deux de la CFDT Jacky Bontemps ont fait le déplacement.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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