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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 05:35
Présidentielle: Bernard-Henri Lévy votera pour Emmanuel Macron

PRESIDENTIELLE Faute de mieux…

Bernard-Henri Lévy chez Europe 1, le 4 septembre 2014.
Bernard-Henri Lévy chez Europe 1, le 4 septembre 2014. - Capture d'écran/20 Minutes

Certains hésitent encore à aller voter, d’autres sont indécis quant au nom qu’ils vont glisser dans l’urne. Ce lundi, à treize jours du premier tour de la présidentielle, Bernard-Henri Lévy, lui, a tranché. Il votera Emmanuel Macron.

« BHL » a expliqué son choix dans un billet sobrement intitulé «  de quoi Macron est-il le oui ? » publié sur le site donc il est le fondateur, « La règle du jeu ».

« Il est plutôt Brutus »

Celui qui était pour une nouvelle candidature de François Hollande s’interroge : « S’il est, comme cela se dit, le clone de François Hollande, son fils caché, son projet secret, le Christian d’un Cyrano élyséen lui soufflant ses répliques, une mère porteuse d’un nouveau genre assurant la gestation pour autrui d’une idée ourdie par un père empêché (pour moi, hélas, il est plutôt Brutus). »

>> A lire aussi : Quand Macron confond Michel Audiard… avec Chevallier et Laspalès

Mais Emmanuel Macron, « mi-Kennedy, mi-Alcibiade », incarne selon le philosophe un « retour du romanesque en politique avec sa part d’excès possible et d’hubris » mais aussi un « art de n’être pas grand-père et ce congé, trop « jeuniste », donné à la vieille politique ».

Et Bernard-Henri de s’expliquer longuement : « je préfère Emmanuel Macron parce que je ne connais pas, compte tenu de l’offre politique disponible, de meilleur moyen d’écarter ceux qui, dans la hargne ou l’amertume, naufragent la République ou ajournent le moment du sursaut ».

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 05:18

François Hollande votera Emmanuel Macron

 

Quelle que soit l’issue du scrutin présidentiel des 23 avril et 7 mai prochains, le grand perdant est le Parti Socialiste.
Après des années des tensions et de divisions internes, le parti de la rue de Solférino est au bord de l’implosion : François Hollande, Président de la République, ancien Premier Secrétaire du Parti Socialiste, s’apprête à voter pour Emmanuel Macron et non pour Benoît Hamon, candidat pourtant désigné par les primaires socialistes !La distance qu'il a prise avec Benoît Hamon ne laisse guère de place au doute. Une situation incroyable qui démontre l’ampleur de la crise socialiste et surtout la filiation directe entre François Hollande et Emmanuel Macron.
Le candidat d’En Marche peut déjà compter sur le soutien de la garde rapprochée du Président de la République, Jean-Yves Le Drian, Jean-Pierre Mignard et Bernard Poignant. A eux quatre, ils formaient dans les années 1980, le courant social-démocrate du Parti Socialiste, derrière Jacques Delors.
Même s’il ne s’est pas officiellement prononcé, je ne doute pas une seconde du ralliement de François Hollande à Emmanuel Macron. Un adoubement qui révèle la vraie ligne idéologique d’En Marche : ni de droite, ni de droite !

 

Par Paul Leroy porte parole des Centristes

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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 05:13

Projet; les fonctions publiques.

 

Après l’emploi, les retraites, la sécurité, je vous propose de continuer notre étude comparative des programmes des principaux candidats en nous concentrant sur les propositions de chacun en matière de fonctions publiques.
Le sujet est un vrai sujet de clivage entre les candidats. Je ne l’aborde pas moi-même de manière froide et technocratique. Alors que ma formation d’ingénieur me destinait à travailler dans le secteur privé, il se trouve que j’ai fait un parcours mixte (15 ans dans le privé, 21 ans dans le public). Venant de l’industrie privée, j’ai d’abord appris à connaître, puis à respecter et enfin à aimer celles et ceux qui font vivre le service public – et notamment le service public local - dans notre pays, la France.
Alors, forcément, il y a dans cet éditorial beaucoup de subjectif, beaucoup de mon parcours personnel, à la Mairie d’Agen ou à l’Assemblée nationale.

Commençons par quelques chiffres de cadrage nationaux.
En France, la fonction publique est composée de trois versants (État, territoriale et hospitalière), qui ensemble emploient 5,65 millions d'agents fin 2015 (5,45 millions d’agents hors contrats aidés), soit un salarié sur cinq.
Nos fonctionnaires nous coûtent environ 13% de la richesse nationale en France.
Les dépenses de personnel dans la fonction publique atteignent 300 milliards d'euros en 2016 en France, soit près du quart de la dépense publique.

La fonction publique de l'État compte 2,47 millions d'agents (43,87 %), la fonction publique territoriale 1,98 million (35,17 %) et la publique hospitalière 1,18 million (20,96 %).
La part des agents de la fonction publique appartenant à la fonction publique de l’État a ainsi progressivement diminué de 7 points en dix ans au profit principalement de la fonction publique territoriale (+6 points) et de la fonction publique hospitalière (+1 point).
Avec 80 fonctionnaires pour 1 000 habitants, la France se situe au même niveau que la Belgique, loin derrière le Danemark, qui domine le classement avec plus de 145 agents pour 1000 habitants. La part des fonctionnaires français dans la population reste toutefois nettement supérieure à la médiane européenne. La plupart des voisins de l'hexagone (Allemagne, Italie, Espagne et Luxembourg) se situent sous la médiane européenne, avec moins de 60 fonctionnaires pour 1 000 habitants.

L’analyse comparative des cinq programmes principaux se divise clairement en deux parties :

- d’un côté Le Pen, Hamon, Mélenchon qui veulent continuer à recruter des fonctionnaires supplémentaires et, en même temps, à revaloriser leurs situations. C’est le même camp du déni de la réalité financière de notre pays déjà asphyxié par ses déficits et sa dette. C’est clairement le camp de la faillite de notre pays, avec les conséquences sociales dramatiques que nous avons pu voir en Grèce.
- de l’autre Fillon et Macron proposent de diminuer le nombre de fonctionnaires, mais avec des programmes d’une intensité et d’une cohérence très différente.

Après l’emploi, les retraites, la sécurité, je vous propose de continuer notre étude comparative des programmes des principaux candidats en nous concentrant sur les propositions de chacun en matière de fonctions publiques.
Le sujet est un vrai sujet de clivage entre les candidats. Je ne l’aborde pas moi-même de manière froide et technocratique. Alors que ma formation d’ingénieur me destinait à travailler dans le secteur privé, il se trouve que j’ai fait un parcours mixte (15 ans dans le privé, 21 ans dans le public). Venant de l’industrie privée, j’ai d’abord appris à connaître, puis à respecter et enfin à aimer celles et ceux qui font vivre le service public – et notamment le service public local - dans notre pays, la France.
Alors, forcément, il y a dans cet éditorial beaucoup de subjectif, beaucoup de mon parcours personnel, à la Mairie d’Agen ou à l’Assemblée nationale.

Commençons par quelques chiffres de cadrage nationaux.
En France, la fonction publique est composée de trois versants (État, territoriale et hospitalière), qui ensemble emploient 5,65 millions d'agents fin 2015 (5,45 millions d’agents hors contrats aidés), soit un salarié sur cinq.
Nos fonctionnaires nous coûtent environ 13% de la richesse nationale en France.
Les dépenses de personnel dans la fonction publique atteignent 300 milliards d'euros en 2016 en France, soit près du quart de la dépense publique.

La fonction publique de l'État compte 2,47 millions d'agents (43,87 %), la fonction publique territoriale 1,98 million (35,17 %) et la publique hospitalière 1,18 million (20,96 %).
La part des agents de la fonction publique appartenant à la fonction publique de l’État a ainsi progressivement diminué de 7 points en dix ans au profit principalement de la fonction publique territoriale (+6 points) et de la fonction publique hospitalière (+1 point).
Avec 80 fonctionnaires pour 1 000 habitants, la France se situe au même niveau que la Belgique, loin derrière le Danemark, qui domine le classement avec plus de 145 agents pour 1000 habitants. La part des fonctionnaires français dans la population reste toutefois nettement supérieure à la médiane européenne. La plupart des voisins de l'hexagone (Allemagne, Italie, Espagne et Luxembourg) se situent sous la médiane européenne, avec moins de 60 fonctionnaires pour 1 000 habitants.

L’analyse comparative des cinq programmes principaux se divise clairement en deux parties :

- d’un côté Le Pen, Hamon, Mélenchon qui veulent continuer à recruter des fonctionnaires supplémentaires et, en même temps, à revaloriser leurs situations. C’est le même camp du déni de la réalité financière de notre pays déjà asphyxié par ses déficits et sa dette. C’est clairement le camp de la faillite de notre pays, avec les conséquences sociales dramatiques que nous avons pu voir en Grèce.
- de l’autre Fillon et Macron proposent de diminuer le nombre de fonctionnaires, mais avec des programmes d’une intensité et d’une cohérence très différente.

 

Macron propose de réduire le nombre d’agents publics de 120 000 emplois sur la durée du quinquennat. Cela correspondra, selon lui, à un volume de 50 000 postes non-renouvelés dans la fonction publique d’Etat et d’environ 70 000 dans la fonction publique territoriale, où les départs en retraite vont être nombreux dans les années à venir. Les effectifs de la fonction publique hospitalière seront en revanche maintenus.
C’est un programme d’ampleur limitée qui ne permettra ni d’améliorer les conditions de rémunération des fonctionnaires actuels, ni de diminuer significativement le poids de leurs salaires dans la dépense publique nationale.

Fillon propose, au contraire, un vrai pacte de progrès pour la modernisation de nos fonctions publiques. Ce pacte se décline dans un plan d’actions concret :

- Conduire rapidement une négociation associant tous les partenaires sociaux et portant sur la progression de carrière, la modernisation de la gestion des ressources humaines et la qualité de vie au travail au sein des différentes administrations.
- Réaffecter une partie des économies réalisées à l'amélioration des rémunérations.
- Augmenter progressivement le temps de travail dans la fonction publique à 39 heures hebdomadaires, sur une base annualisée permettant aux administrations d'organiser les cycles de travail les plus adaptés à leurs missions et métiers.
- Remplacer un départ d’agents publics sur deux en moyenne à l'échelle des fonctions publiques, ce qui permettra de réduire de 500 000 le nombre d’emplois publics en 5 ans tout en maintenant un niveau de recrutement significatif sur la période
- Instituer 2 jours de carence dans la fonction publique.
- Mettre en œuvre à compter de 2018 un grand plan de modernisation de la gestion des ressources humaines au sein des administrations, dans tous les domaines clés (recrutement, évaluation, formation, accompagnement des carrières, dialogue social).

Ce programme reste bien sûr à débattre : quels secteurs pourront de manière dérogatoire recruter (armée, justice, police…), mais le praticien que je suis devenu de la fonction publique voit enfin se dessiner une vision, une perspective gagnant-gagnant pour les fonctionnaires d’abord (qui verront leurs salaires augmenter, les promotions internes se multiplier) et pour les finances hospitalières, locales et nationales…
Enfin ! La fonction publique a besoin d’un changement profond. Ce changement souhaitable, ce n’est pas celui du contre-sens qui promettent "de travailler moins et de gagner plus" avec au bout du chemin, la faillite de notre pays. Ce n’est pas non plus celui des demi-mesures.
Ce changement attendu, c’est celui de l’effort raisonnable, celui d’une réforme d’ensemble où allongement de la durée de travail, réduction du nombre de postes et augmentation des salaires marchent ensemble.
Ce programme de mouvement pour nos fonctionnaires, c’est celui de François Fillon.

 

Par Jean Dionis du Séjour, secrétaire général des Centristes
 

 
 

Macron propose de réduire le nombre d’agents publics de 120 000 emplois sur la durée du quinquennat. Cela correspondra, selon lui, à un volume de 50 000 postes non-renouvelés dans la fonction publique d’Etat et d’environ 70 000 dans la fonction publique territoriale, où les départs en retraite vont être nombreux dans les années à venir. Les effectifs de la fonction publique hospitalière seront en revanche maintenus.
C’est un programme d’ampleur limitée qui ne permettra ni d’améliorer les conditions de rémunération des fonctionnaires actuels, ni de diminuer significativement le poids de leurs salaires dans la dépense publique nationale.

Fillon propose, au contraire, un vrai pacte de progrès pour la modernisation de nos fonctions publiques. Ce pacte se décline dans un plan d’actions concret :

- Conduire rapidement une négociation associant tous les partenaires sociaux et portant sur la progression de carrière, la modernisation de la gestion des ressources humaines et la qualité de vie au travail au sein des différentes administrations.
- Réaffecter une partie des économies réalisées à l'amélioration des rémunérations.
- Augmenter progressivement le temps de travail dans la fonction publique à 39 heures hebdomadaires, sur une base annualisée permettant aux administrations d'organiser les cycles de travail les plus adaptés à leurs missions et métiers.
- Remplacer un départ d’agents publics sur deux en moyenne à l'échelle des fonctions publiques, ce qui permettra de réduire de 500 000 le nombre d’emplois publics en 5 ans tout en maintenant un niveau de recrutement significatif sur la période
- Instituer 2 jours de carence dans la fonction publique.
- Mettre en œuvre à compter de 2018 un grand plan de modernisation de la gestion des ressources humaines au sein des administrations, dans tous les domaines clés (recrutement, évaluation, formation, accompagnement des carrières, dialogue social).

Ce programme reste bien sûr à débattre : quels secteurs pourront de manière dérogatoire recruter (armée, justice, police…), mais le praticien que je suis devenu de la fonction publique voit enfin se dessiner une vision, une perspective gagnant-gagnant pour les fonctionnaires d’abord (qui verront leurs salaires augmenter, les promotions internes se multiplier) et pour les finances hospitalières, locales et nationales…
Enfin ! La fonction publique a besoin d’un changement profond. Ce changement souhaitable, ce n’est pas celui du contre-sens qui promettent "de travailler moins et de gagner plus" avec au bout du chemin, la faillite de notre pays. Ce n’est pas non plus celui des demi-mesures.
Ce changement attendu, c’est celui de l’effort raisonnable, celui d’une réforme d’ensemble où allongement de la durée de travail, réduction du nombre de postes et augmentation des salaires marchent ensemble.
Ce programme de mouvement pour nos fonctionnaires, c’est celui de François Fillon.




 

 
 
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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:58
Législatives : Marion Maréchal-Le Pen sera bien candidate
Législatives : Marion Maréchal-Le Pen sera bien candidate

Marion Maréchal-Le Pen a affirmé, le 9 avril 2017, qu'il n'y avait "aucune tension" avec sa tante. (photo d'archives)

 

Le Canard Enchaîné assurait mercredi dernier que la nièce de Marine Le Pen envisageait d'arrêter la politique.

Elle est à 100% derrière Marine Le Pen. La député FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, a confirmé, dimanche 9 avril sur BFMTV, qu'elle sera candidate aux élections législatives. Elle dément ainsi une information du Canard Enchaîné selon laquelle elle s'apprêtait à arrêter la politique.

"Oui, je serai candidate aux législatives", a déclaré la députée du Vaucluse sur BFMTV. "J'ai simplement dit (...) que je ne ferai pas de la politique toute ma vie", "que je me gardais la possibilité de pouvoir partir, mais au moment le plus opportun, pour ne pas nuire à la campagne", a ajouté la nièce de Marine Le Pen.

"Il n'y a pas de tension avec Marine Le Pen"

"Il n'y a pas de tension avec Marine Le Pen, ça fait cinq ans qu'on essaie de mettre des coins entre nous, quoi que je fasse", a-t-elle dit. "Malgré parfois les quelques divergences que j'ai pu avoir, il n'y a rien d'incompatible. Ce que je réfute totalement, c'est qu'aujourd'hui il y ait des lignes totalement contradictoires au Front national", a-t-elle ajouté.

"En ce moment, il y a une petite musique qui consiste à dire que je fais une campagne parallèle, que je joue ma propre partition alors que je ne fais en cela que respecter les consignes données aux membres du conseil stratégique". "Je suis à 100% derrière Marine Le Pen dans cette campagne, je suis convaincue qu'elle est la seule candidate qui peut aujourd'hui changer la situation de la France", a-t-elle dit.

Le Canard Enchaîné affirmait le 5 avril que Marion Maréchal-Le Pen envisageait d'arrêter la politique avant les législatives et d'abandonner tous ses mandats. Selon l'hebdomadaire, elle "ne supporte plus le pouvoir sans partage de Florian Philippot", ni "les réprimandes de sa tante chaque fois qu'elle publie une tribune", ou encore "les interdictions de participer à des émissions de télévision." Les tensions, supposées ou réelles, entre Marion Maréchal-Le Pen et sa tante sont régulièrement commentées dans les médias. La dernière en date : les déclarations de la candidate à la présidentielle, estimant que sa nièce était "encore inexpérimentée" et "un peu raide". "La place de ma nièce ? Elle est députée. Voilà. Je ne lui dois rien, ni à personne d'ailleurs", avait-elle encore dit.

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:54

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"Travailler plus pour gagner plus" : Fillon tente de rassurer les fonctionnaires

François Fillon, le 9 avril 2017, à Paris

 

À deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, François Fillon a rassemblé ses soutiens dimanche 9 avril pour un meeting tenu Porte de Versailles, à Paris. Entre deux charges sur ses rivaux dans la course à l'Élysée, le candidat de la droite et du centre a réservé une partie de son discours à la fonction publique, dont François Fillon souhaite réduire drastiquement les effectifs s'il est élu président de la République.

FILLON CONTRE LES "ILLUSIONNISTES"

"J'ai écouté les fonctionnaires.

Je les respecte. Leurs missions sont parmi les plus nobles. Je les respecte beaucoup plus que les illusionnistes qui proposent de créer des dizaines de milliers de postes de fonctionnaires d'un coup de baguette magique, mais qui en contrepartie gèlent leur salaire et sont incapables de leur offrir de vraies perspectives de carrière et d'avenir" a t-il lancé, visant sans les citer Benoît Hamon ou encore Jean-Luc Mélenchon.


"Je veux dire à nos agents publics que la réduction des effectifs ne se fera pas contre eux, bien au contraire. Elle leur redonnera des responsabilités, l'augmentation du temps de travail se répercutera sur leur salaire, et ils cesseront de subir le discrédit de l'État bureaucratique", a promis l'ancien Premier ministre, en réponse aux critiques visant sa proposition de supprimer 500.000 emplois publics lors du prochain quinquennat.

Lors d'une interview à Acteurs publics diffusée le 9 février, le candidat LR disait "assume le fait que la hausse de rémunération ne pourra pas être proportionnelle à la hausse de la durée du travail". Une telle hausse du temps de travail s'accompagnerait néanmoins "de contreparties, négociées à compter de l'automne 2017" avec une conférence réunissant les partenaires sociaux, avait-il précisé.
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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:50
S'il est éliminé au premier tour, Hamon appellera à voter Mélenchon
S'il est éliminé au premier tour, Hamon appellera à voter Mélenchon

Le candidat socialiste Benoît Hamon à Paris le 8 avril 2017.

 

Distancé par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, le candidat socialiste a annoncé qu'il appellera à voter pour lui en cas de défaite au premier tour, invoquant des "proximités politiques".

Tombé sous les 10% d'intention de vote, de plus en plus distancé par un Jean-Luc Mélenchon bénéficiant d'une dynamique favorable, Benoît Hamon a assuré qu'il votera pour le candidat de La France insoumise en cas de non-qualification au deuxième tour, relève Le Monde. Invité de l'émission On n'est pas couché, diffusée samedi 8 avril sur France 2, le candidat du PS a répondu sans hésitation à la question de Laurent Ruquier :

"Si par le plus grand des malheurs vous n'êtes pas au deuxième tour, vous préférez appeler à voter François Fillon, Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon face à Marine Le Pen ?
- Moi, je vais vous répondre franchement : Mélenchon."
 





DES "PROXIMITÉS POLITIQUES", MAIS DE "VRAIS DÉSACCORDS"

Benoît Hamon a ensuite précisé sa pensée, invoquant posséder des "proximités politiques" avec Jean-Luc Mélenchon, ce qui avait justifié sa tentative de rassemblement :

"Parce que je considère qu'il y a, sur le fond, des proximités politiques. Sinon nous n'aurions pas essayé de nous rassembler (...), c'est la proposition que je lui avais faite. Et pourquoi je la lui avais faite une deuxième fois. Quand il m'avait dit 'Manuel Valls, c'est ce qui pose problème dans ton rassemblement', Manuel Valls est parti, il a soutenu Emmanuel Macron, donc je me suis tourné à nouveau vers Jean-Luc, je lui ai dit : 'Manuel Valls n'est plus là, pourquoi ne viens-tu pas ?'"

L'ancien ministre de l'Economie et ex-collègue d'Emmanuel Macron a cependant précisé posséder de "vrais désaccords" avec le candidat de La France Insoumise, notamment en politique internationale, sur la Syrie et Vladimir Poutine.
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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:46
En pleine dynamique, Mélenchon prononce à Marseille une ode vibrante à la paix
 
 Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting sur le vieux port de Marseille, le 9 avril 2017
Jean-Luc Mélenchon lors d'un meeting sur le vieux port de Marseille, le 9 avril 2017

 

Marseille: en pleine dynamique, Mélenchon prononce une ode vibrante à la paix, dont il s'est dit le garant s'il était élu

Jean-Luc Mélenchon a prononcé dimanche à Marseille une ode vibrante à la paix, dont il s'est dit le garant s'il est élu à l'Élysée, alors que sa spectaculaire dynamique le porte à espérer une qualification au second tour de l'élection présidentielle. 

"Si vous voulez la paix, ne vous trompez pas de bulletin de vote" et "si vous en choisissez un pour la guerre, ne vous étonnez pas si elle finit par arriver", a déclaré le candidat de La France insoumise (LFI) devant des dizaines de milliers de personnes (70.000, selon LFI) rassemblées sur le Vieux-Port.

Lui qui devance François Fillon (avec 18% contre 17% pour le candidat LR), en troisième position, dans un sondage KANTAR Sofres-Onepoint, a présenté le rameau d'olivier qu'il portait à sa boutonnière comme le "nouveau symbole" de sa campagne. "Je suis le candidat de la paix", a-t-il lancé, rappelant que "la paix est centrale dans le programme qu'(il) présente".

Reprenant son hommage ému à la Méditerranée, comme il y a cinq ans sur la plage du Prado, M. Mélenchon a commencé par demander à la foule, débordant largement sur la Canebière voisine, d'observer une minute de silence pour les migrants disparus en Méditerranée.

Puis, à la fin de près d'une heure d'un discours bien plus court qu'à l'accoutumée, il a assumé le propos qui avait été interprété en 2012 comme le coup d'arrêt de sa progression dans les sondages: "Aujourd'hui comme hier, je me réjouis que la France soit métissée et tous ses enfants sont nos enfants." 

"Je vous demande un châtiment électoral exemplaire pour ceux qui ont voulu nous séparer", a-t-il asséné. Le candidat a salué l'"enthousiasme nouveau" entourant sa campagne, permettant aux électeurs de ne pas avoir finalement à choisir selon lui "entre deux extrêmes": "l'extrême droite" de Marine Le Pen "condamnant notre grand peuple multicolore à se haïr entre lui-même", et "l'extrême marché" de M. Fillon et d'Emmanuel Macron, "sorte de magie noire qui transforme la souffrance, la misère, l'abandon en or et en argent".

- L'hologramme bientôt de retour -

Il a expliqué que la paix se ferait aussi en développant les énergies renouvelables, qui "nous soustraient à la tyrannie des énergies carbonées et des guerres qu'elle porte en elle pour le pétrole". Et pour commencer le travail de paix, il propose "une alliance pour la sauvegarde écologique de la Méditerranée" partagée par tous les pays qui la bordent.

Alors qu'il distance depuis trois semaines le candidat socialiste Benoît Hamon dans les sondages d'intention de vote et de popularité, M. Mélenchon n'est "ni grisé ni fatigué, il est déterminé", assure son directeur de campagne, Manuel Bompard. 

L'objectif étant désormais de se qualifier pour le second tour, le candidat est "pleinement conscient de cette opportunité historique qui s'offre à nous dans les prochains jours", selon M. Bompard. 

"On garde la tête sur les épaules pour ne perdre aucun instant en euphorie et pour être sur le terrain, convaincre les indécis et les abstentionnistes", promet Danielle Simonnet, porte-parole de M. Mélenchon et coordinatrice du Parti de gauche.

Dans la foule et sous un franc soleil, Nicole est venue avec son mari "revivre mai 1981", qui avait vu la victoire du socialiste François Mitterrand. "Mais attention", précise-t-elle, "c'est pour les idées. Je n'ai pas le culte de la personnalité".


Évoquant "la braise qui dorénavant incendie de nouveau nos clameurs et nos enthousiasmes", M. Mélenchon a affirmé que "ça s'entend, ça se sent, la victoire est à la portée de nos efforts!"

Le candidat entend désormais concentrer sa campagne sur les indécis et les abstentionnistes pour séduire par exemple un électorat gaulliste dégoûté par les affaires Fillon ou les ouvriers et employés, que le Front national a pu capter ces dernières années. Il donnera un meeting le 18 avril à Dijon, doublé dans six autres villes grâce à son hologramme.

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:30
Présidentielle: A deux semaines du premier tour, un sondage place Mélenchon devant Fillon

POLITIQUE Le candidat de la France insoumise fait aussi reculer Benoit Hamon...

Vue aérienne du meeting de Jean-Luc Mélenchon à Marseille le 9 avril 2017
Vue aérienne du meeting de Jean-Luc Mélenchon à Marseille le 9 avril 2017 - Boris Horvat

 

La nouvelle enquête Kantar Sofres-One Point va donner le sourire à Jean-Luc Mélenchon. A deux semaines du premier tour de l'élection présidentielle, il se retrouve en 3e position des intentions de vote, plébiscité par 18% des sondés, derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron (24% tous les deux). 

Conséquence : François Fillon se retrouve pour la première fois en quatrième position, avec 17% des intentions de vote. La percée de Mélenchon plombe également Benoit Hamon. Le candidat socialiste passe de 12% à 9% en trois semaines, lui qui vient de dire ce dimanche qu'il voterait pour son adversaire à gauche s'il n'était pas présent au second tour. 

>> Lire aussi : Benoît Hamon votera Jean-Luc Mélenchon s’il n’est pas qualifié au second tour

Hypothèses pour le second tour

Le candidat de la France insoumise a également été testé dans le cas où il se qualifierait pour l'étape suivante. Selon le sondage, il perdrait face à Emmanuel Macron (47% contre 53%) mais l'emporterait face à Marine Le Pen (57% contre 43%). 

Néanmoins, alors que l'échéance électorale approche, les Français sont toujours aussi peu sûrs de leurs choix: près de 40% se disent encore indécis. Les électeurs de Marine Le Pen (76%) sont les plus décidés, suivis de François Fillon (75%) et Jean-Luc Mélenchon (61%).

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:24
Présidentielle : 5 choses à retenir du grand meeting de François Fillon à Paris

CAMPAGNE A 15 jours du premier tour de la présidentielle, le candidat de la droite et du centre a tenu ce dimanche un grand meeting à Paris…

François Fillon et ses soutiens lors d'un meeting au palais des congrès, porte de Versailles à Paris, le 9 avril 2017
François Fillon et ses soutiens lors d'un meeting au palais des congrès, porte de Versailles à Paris, le 9 avril 2017 - Thibault Camus/AP/SIPA

François Fillon a tenu ce dimanche un grand meeting porte de Versailles à Paris, réunissant environ 25 000 personnes selon les organisateurs. 20 Minutes liste 5 choses à retenir de cette grande réunion publique parisienne…

Une manifestation de force 

Le palais des congrès de la porte de Versailles avait accueilli Nicolas Sarkozy en janvier 2007, lançant sa campagne pour l’Elysée. Ce dimanche, plus de 20 000 personnes se sont rassemblées au même endroit pour l’un des gros meetings de la campagne de François Fillon. Et, pour que la fête soit plus folle, on a employé les gros moyens : grande salle à la sono qui décoiffe, une marée de drapeaux tricolores, une grosse dizaine de parlementaires et de soutiens défilant à la tribune pour vanter les mérites du candidat, sans oublier les partisans déchaînés…

>> Paroles de militants: Déprimés, complotistes, prudents… Les militants de François Fillon partagés ce dimanche

François Fillon fragilisé par une mise en examen et les derniers sondages qui l’empêcheraient d’être au second tour ? Dans un discours d’une bonne heure, le candidat de droite a dit pourtant sentir monter une « force » qui va « stupéfier les prétendus faiseurs d’opinion ». Ces sondages placent pour la première fois ce dimanche Jean-Luc Mélenchon – qui organisait ce même jour à Marseille un rassemblement avec 70 000 personnes selon les organisateurs – au coude à coude avec François Fillon. Le candidat de la droite a estimé que celui de La France insoumise « se rêve en capitaine du cuirassé Potemkine mais négociera la ferraille du Titanic ».

>> A lire aussi : « 20 Minutes » a suivi le meeting de Mélenchon à Marseille ce dimanche

Le pilonnage Emmanuel Macron

S’il a critiqué Jean-Luc Mélenchon, tout juste mentionné Marine Le Pen, François Fillon a pilonné Emmanuel Macron. Moins de cinq minutes après le début de son discours, François Fillon a taclé candidat d’En marche !, lançant : « Cinq ans de marche arrière, la France de Macron, c’est la France de maintenant. » L’ancien ministre de François Hollande, qualifié de « jeune politicien » et d’« imposteur », a été critiqué sur la culture. « Je ne ferai pas comme Emmanuel Macron. Je ne porterai pas en terre le cercueil de la culture française », a lancé François Fillon à ses fidèles.

L’ex-ennemi Jean-François Copé au premier plan

Vous vous souvenez du psychodrame de l’automne 2012 pour la présidence de l’UMP ? Jean-François Copé et François Fillon s’étaient déchirés, faisant exploser les rangs du parti laissé par Nicolas Sarkozy. Ce dimanche, l’ex-ennemi Jean-François Copé était sur la tribune juste derrière François Filon, l’écoutant religieusement…

>> La campagne Fillon favorise-t-elle l'«union des droites», le vieux «rêve de Patrick Buisson»?

François Fillon appelle au soutien des électeurs, pas à leur amour

Après plus de deux mois de campagne émaillée par les affaires judiciaires, François Fillon a demandé le soutien des électeurs… et non son amour : « Je ne vous demande pas de m’aimer, je vous demande de me soutenir, parce qu’il y va de l’intérêt de la France », a lancé le candidat. En allusion aux affaires, François Fillon a expliqué : « Après l’élection, il nous faudra une volonté sans faille. Cette volonté, je la possède. Je l’ai trempée, affermie dans mes épreuves récentes et dont je ne parlerai plus. » Avant de faire une anaphore sur un « président exemplaire ». « C’est ce président-là que je serai. Vous pouvez compter sur moi, et moi, je dois pouvoir compter sur vous », a ajouté François Fillon.

La crainte d’une nouvelle guerre froide

Dans un discours exposant la philosophie et les grands axes de son programme, François Fillon a déclaré voir « avec effroi poindre les nuages noirs de la guerre ». Après une attaque chimique sur une ville rebelle syrienne le 4 avril, puis le bombardement décidé par le président américain Donald Trump, François Fillon a prévenu : « la responsabilité de la France, c’est d’abord de faire respecter le droit international et de défendre par tous les moyens la paix mondiale dont nous sentons qu’elle est chaque jour un peu plus fragile. Je ne me résoudrai jamais au retour d’une guerre froide entre les deux plus grands arsenaux nucléaires du monde ». « Président de la République, je ne ménagerai pas mes efforts pour la paix car je vois avec effroi poindre les nuages noirs de la guerre », a-t-il jugé. « Il est plus que temps d’avoir à la tête de la France un gaulliste », a-t-il encore souligné.

 

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 05:14
Présidentielle: Macron veut «mettre fin aux accords qui favorisent le Qatar»

PRESIDENTIELLE Le candidat promet « beaucoup d’exigence » à l’égard du Qatar et de l’Arabie saoudite « quant au rôle qu’ils exercent dans le financement » du terrorisme…

Emmanuel Macron, le leader d'En Marche !
Emmanuel Macron, le leader d'En Marche ! - ERIC FEFERBERG / AFP

 

« Je pense qu’il y a eu beaucoup de complaisance, durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy en particulier ». Emmanuel Macron a promis dimanche, s’il est élu président de la République, de mettre « fin aux accords qui favorisent en France le Qatar ».

Invité sur BFMTV, le candidat d’En Marche ! à la présidentielle a rappelé que « François Fillon a été attaqué sur ce point, à juste titre ». « D’autre part, j’aurai beaucoup d’exigence à l’égard du Qatar et de l’Arabie saoudite, en termes de politique internationale et pour avoir une nouvelle transparence quant au rôle qu’ils exercent dans le financement ou dans les actions qu’ils peuvent conduire à l’égard de groupements terroristes qui sont nos ennemis », a poursuivi Emmanuel Macron.

« Parfois, ce qu’on nous oppose, c’est que ce sont des financements privés, et pas du régime, mais je demanderai aux régimes en place de nous garantir justement de stopper ces financements », a-t-il développé, soulignant qu’il « faut beaucoup d’exigence en la matière ».

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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