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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 18:39

Le geste de Xavier Bertrand contre une nouvelle taxe régionale

ÉCONOMIE Le président des Hauts-de-France a claqué la porte de l’association des régions de France (ARF)…

Xavier Bertrand, président des hauts-de-France. - M. Libert

Jeudi, le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (LR), a annoncé que la région quittait les activités de l’Association des régions de France (ARF). Un geste symbolique visant pour protester contre l’instauration d’une « nouvelle taxe sur les ménages et les entreprises », entérinée le 27 juin par le gouvernement et l’ARF, qui doit rapporter 600 millions d’euros dès 2017.

« Nous n'avons pas été élus pour augmenter ou créer des impôts » : la région @hautsdefrance quitte l'ARF. #HdF pic.twitter.com/sx68CNcebB

« La raison de mon opposition totale est simple : nous n’avons pas été élus pour augmenter ou créer des impôts », écrit Xavier Bertrand dans une lettre au président de l’ARF, Philippe Richert (LR), datée du 20 juillet et publiée par ailleurs son son compte Twitter.

Contre « la folie fiscale » du gouvernement

« Nous nous sommes tous engagés pendant la campagne électorale à ne pas augmenter la fiscalité. Quel signe donnerons-nous à nos électeurs en reniant notre promesse, quelques semaines après notre élection, pour faire les affaires d’un gouvernement pris par la folie fiscale ? » s’interroge le président des Hauts-de-France.

>> A lire aussi : Xavier Bertrand veut développer l'atome et stopper l'éolien

« Aussi, je vous annonce le retrait de la Région Hauts-de-France des activités de l’ARF, car je ne suis prêt en aucun cas à revenir sur cette position », écrit-il. Ce genre « de reniement », estime-t-il, ne peut « que renforcer le vote extrémiste ».

L’ensemble des régions de France, toutes tendances politiques confondues, adhéraient jusque-là à l’ARF.

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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 18:32

la Haute autorité valide le vote électronique pour les Français de l'étranger

La Haute autorité pour la primaire de la droite a donné tort au bureau politique de LR en décidant q...

Le président du parti Les Républicains Nicolas Sarkozy à Kriegsheim (Bas-Rhin), le 9 juillet 2016 - FREDERICK FLORIN AFP

La Haute autorité pour la primaire de la droite a donné tort au bureau politique de LR en décidant que le vote serait électronique pour tous les Français de l'étranger les 20 et 27 novembre, alors que le parti voulait un mode de scrutin mixte (papier et électronique).

"Les conditions n'étaient pas remplies au regard de la charte de la primaire", notamment quant aux "garanties de sécurité" des électeurs, a fait savoir la présidente de la Haute autorité, Anne Levade, au cours d'une conférence de presse.

Il y a deux mois une polémique avait surgi à propos du vote des Français à l'étranger pour la primaire à droite. Le bureau politique de LR, dans un premier temps, avait prôné un vote papier, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, ce qui avait irrité les candidats à la primaire.

Face aux critiques, un compromis avait été trouvé quinze jours plus tard en faveur d'un sytème mixte: vote papier et électronique (dans neuf villes: Londres, Madrid, Barcelone, Andorre, Monaco, Milan, Luxembourg et Rome).

Mais après avoir examiné les éléments, faute "d'autorisations de la part des Etats" et "de garanties de sécurité" des potentiels électeurs, la Haute autorité a décidé qu'il n'était pas possible d'organiser des bureaux de vote physiques.

Interrogé sur le fait de savoir si Nicolas Sarkozy, président de LR et quasi candidat à la primarie, était d'accord avec cette option, Thierry Solère, président de la commission nationale d'organisation, a répondu: "cela a été fait en parfaite liaison avec les responsables politiques".

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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 18:25

La prolongation de l'état d'urgence jusqu'à fin janvier 2017 est définitivement adoptée

Après l'Assemblée, le Sénat a voté en faveur de cette quatrième prolongation, décidée dans la foulée de l'attentat de Nice.

Le Parlement a définitivement adopté, jeudi 21 juillet, une quatrième prolongation de l'état d'urgence jusqu'à fin janvier 2017. Après le vote à l'Assemblée, le projet de loi a été entériné par le Sénat dans l'après-midi. Cette prolongation, décidée dans la foulée de l'attentat de Nice, est assortie de nouvelles mesures antiterroristes.

Le record de durée totale effectivement votée par l'Assemblée nationale est battu avec cette nouvelle prolongation, qui porte à 14 mois l'application prévisible de l'état d'urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre 2015. Au début de la guerre d'Algérie en 1955, il avait été déclaré par la loi pour un an au total, mais levé au bout de huit mois.

"Un régime réactif et efficace"

Vantant "un régime réactif et efficace", que l'exécutif n'envisageait de prolonger au départ que pour trois mois, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen a souligné que le texte avait évolué via les apports des députés et sénateurs.

Les députés ont accepté des amendements des sénateurs interdisant les rassemblements dont la sécurité ne serait pas assurée, et facilitant la fermeture des lieux de culte dans lesquels sont tenus des propos incitant à la haine et à la violence. Il s'agit du renforcement de mesures déjà existantes et utilisées.

Ils ont également retenu l'automaticité de la peine complémentaire d'interdiction de territoire français pour les personnes étrangères condamnées pour terrorisme et l'interdiction de la semi-liberté pour les celles condamnées en rapport avec le terrorisme.

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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 18:18

Après plus de cinq mois de contestation, la loi Travail est définitivement adoptée

Le gouvernement a une nouvelle fois eu recours à l'article 49.3 pour faire adopter le projet de loi en deuxième lecture, sans vote ni débat.

Contestée, mais adoptée. Après un troisième et ultime recours à l'article 49.3 pour faire passer le projet de loi Travail, le texte a été définitivement adopté, jeudi 21 juillet, en l'absence de dépôt d'une motion de censure. Alors que l'opposition a d'ores et déjà fait connaître son intention de saisir le Conseil constitutionnel dans une dernière tentative de faire barrage à cette réforme, voici ce que ce texte de 211 pages et 54 articles va changer pour vous, selon son ultime mouture.

Vous pourrez travailler jusqu'à 46 heures par semaine

Certes, la durée légale de 35 heures par semaine est maintenue. Mais sur les questions relatives à l'aménagement du temps de travail, les accords d'entreprise primeront dans la plupart des cas. Ainsi, la possibilité de passer à une moyenne hebdomadaire de travail de 46 heures (au lieu de 44) sur 12 semaines consécutives, qui nécessite actuellement accord de branche et décret, sera assouplie : un accord d'entreprise suffira.

Vos heures supplémentaires seront probablement moins payées

Pour fixer le taux de majoration des heures supplémentaires (au-delà des 35 heures), l'accord d'entreprise primera également sur l'accord de branche. Les branches, qui pratiquent généralement 25% de majoration, perdent leur pouvoir de "verrou". Concrètement, les heures sup risquent donc d'être moins payées : un accord d'entreprise ou de branche pourra se contenter du minimum exigé de 10% pour la majoration. Un tel accord pourra prévoir le remplacement de tout ou partie du paiement de ces heures par un "repos compensateur".

Vous pourrez être licencié en cas de baisse du chiffre d'affaires

Le patron d'une entreprise pourra recourir au licenciement économique en cas de "baisse significative des commandes ou du chiffre d'affaires", comparés à la même période de l'année précédente. Cette baisse devra être d'un trimestre pour une entreprise de moins de 11 salariés, de deux trimestres consécutifs pour une entreprise de 11 à 49 salariés, de trois trimestres pour une entreprise de 50 à 299 salariés, de quatre trimestres pour une entreprise de 300 salariés et plus.

En revanche, contrairement à ce que prévoyait l'avant-projet de loi, le périmètre d'appréciation des difficultés économiques d'une entreprise restera fixé par la jurisprudence, avec une appréciation au niveau international. Dans le cas d'une multinationale, la justice prendra ainsi en compte la santé de l'entreprise au-delà des frontières de l'Hexagone.

Un barême (indicatif) est instauré pour plafonner vos indémnités prud'hommales

Le montant maximal d’indemnités qu’un salarié pourra percevoir si les prud’hommes jugent qu’il a injustement été licencié est fixé par un barême. Dans la première mouture de la loi, ce barême devait être obligatoire, il n'est finalement qu’indicatif.

Vous risquez de perdre de l'argent en cas d'accord dit de "maintien de l'emploi"

Au nom de la "préservation" ou du "maintien" de l'emploi, l'entreprise pourra, si elle obtient un accord majoritaire, demander aux salariés de travailler davantage pour le même salaire. L'accord d'entreprise primera sur le contrat, y compris en matière de rémunération et de durée du travail. Conséquence : le salaire mensuel proprement dit ne pourra pas être baissé, mais des primes pourront sauter. Et, de fait, le salaire horaire sera moindre.

Les salariés refusant de tels accords s'exposeront à un licenciement pour "motif spécifique". Celui-ci sera identique à un licenciement individuel pour motif économique, mais sans les mesures de reclassement. Ces salariés n'auront qu'un "parcours d'accompagnement personnalisé", assuré par Pôle emploi et financé pour l'essentiel par l'Etat.

Vous ne devrez pas obligatoirement passer une visite médicale à l'embauche

La visite médicale obligatoire ne sera plus requise avant un nouveau travail, sauf pour les postes à risque. Elle est remplacée par une "visite d'information et de prévention" réalisée après l'embauche.

Si vous perdez un proche, le congé exceptionnel sera plus long

Le congé exceptionnel d'un salarié en cas de décès d'un enfant sera porté de deux à cinq jours. Celui pour la mort des parents et beaux-parents, d'un frère ou d'une sœur passera d'un à deux jours.

Prévue dans l'avant-projet de loi, la possibilité pour les entreprises de réduire, par accord, le nombre de jours de "congés pour événements familiaux" (mariage, naissance, décès) avait été supprimée du projet de loi El Khomri sous le feu des critiques.

Vous aurez (sous conditions) accès à la "garantie jeunes"

Le texte généralise dès 2017 le droit à la "garantie jeunes" pour les 16-25 ans qui ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation. Concrètement et sous conditions de ressources, ils bénéficieront d'un accompagnement renforcé vers l'emploi et d'une allocation mensuelle de 461 euros, pendant un an. Pour les moins de 28 ans diplômés depuis moins de trois mois, une aide à la recherche du premier emploi a été créée. Elle sera accordée pendant quatre mois.

Vous aurez de nouveaux droits à la formation

Le compte personnel d'activité (CPA) préfigure, selon le gouvernement, "la protection sociale de demain". Les droits sont théoriquement attachés à la personne et non plus à l'emploi.

Ce CPA regroupera, à partir de 2017, le compte personnel de formation, le compte pénibilité et un nouveau "compte d'engagement citoyen". Il sera ouvert aux retraités. Le plafond du compte personnel de formation monte de 150 à 400 heures pour les salariés sans diplôme. Une concertation sera engagée avec les partenaires sociaux avant octobre 2016 sur d'autres dispositifs pouvant y être intégrés.

Les accords d'entreprise devront être validés par des syndicats majoritaires ou par référendum

"La primauté de l'accord d'entreprise en matière de durée du travail devient le principe de droit commun", prévoit le texte. C'est un de ses axes majeurs, et le plus contesté. Car le fameux article 2 inverse la "hiérarchie des normes". En clair : sur la durée du travail ou les heures sup, l'accord d'entreprise prime sur l'accord de branche.

Pour être valable, un accord d'entreprise ou d'établissement devra être signé par des syndicats ayant recueilli au moins 50% des voix des salariés aux élections professionnelles. Cette disposition s'appliquera à partir du 1er janvier 2017 à la durée du travail, aux repos et aux congés, à partir du 1er septembre 2019 pour tous les autres sujets.

A défaut, si l'accord est signé par des syndicats ayant recueilli au moins 30% des voix, ceux-ci pourront demander une consultation des salariés. L'accord sera alors validé s'il est approuvé par une majorité des suffrages exprimés. Enfin, dans les entreprises sans représentation syndicale, les employeurs pourront négocier avec des salariés mandatés par un syndicat sur tout sujet pouvant faire l'objet d'un accord.

Par ailleurs, les accords d'entreprises ne pourront être moins avantageux que les accords de branches dans deux domaines : sur les questions d'égalité professionnelles et sur la pénibilité.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 18:47

Merkel prête à accorder du temps à la Grande-Bretagne

Angela Merkel s'est dit disposée mercredi à donner du temps à la Grande-Bretagne pour notifier sa de...

La Première ministre britannique Theresa May et la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, le 20 juillet 2016 - TOBIAS SCHWARZ AFP

Angela Merkel s'est dit disposée mercredi à donner du temps à la Grande-Bretagne pour notifier sa demande de sortie de l'UE, alors que Theresa May a réaffirmé que rien ne se passerait avant 2017.

"Il est dans l'intérêt de tous que la Grande-Bretagne demande cette sortie quand elle aura une position de négociation bien définie", a déclaré la chancelière allemande à la presse aux côté de la Première ministre britannique Theresa May, avec laquelle elle venait de s'entretenir lors de sa première visite à Berlin.

"Une bonne préparation est importante et donc, nous aussi, nous allons attendre le moment" où Londres se décidera à formuler sa demande suite au référendum de fin juin au cours duquel les Britanniques ont voté en faveur d'une sortie de l'UE, a ajouté Mme Merkel.

De son côté, Theresa May a réaffirmé que son pays ne déposerait pas sa demande formelle de sortie cette année. "Cela n'arrivera pas avant la fin de cette année", a-t-elle déclaré.

"Cela va prendre du temps et demander un travail très précis" pour affiner la position du Royaume-Uni dans les tractations avec le reste de l'UE sur les conditions de sortie, a-t-elle souligné.

Une fois la demande déposée, les traités européens prévoient que les négociations s'achèvent dans un délai de deux ans, ce qui rend possible un sortie de la Grande-Bretagne à l'horizon 2019.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 18:35

sans surprise, Manuel Valls utilise une troisième et dernière fois l'article 49.3

Si aucune motion de censure n'est déposée, le projet de loi sera considéré comme définitivement adopté jeudi à 16h30.

C'est ainsi que s'achèvent cinq mois de polémiques politiques et de contestation sociale émaillée de violences. Le Premier ministre, Manuel Valls, a une nouvelle fois fait usage de l'article 49.3 de la Constitution, mercredi 20 juillet, pour faire adopter le projet de loi Travail. L'utilisation de cette arme constitutionnelle est tout sauf une surprise, puisqu'elle a déjà été utilisée lors des deux premières lectures à l'Assemblée nationale.

Seule l'adoption d'une motion de censure contre le gouvernement peut désormais bloquer l'adoption du texte. Mais, contactés par francetv info, ni le groupe communiste, ni celui des Républicains n'indiquent qu'ils ont l'intention de déposer une éventuelle motion de censure. Le projet de loi sera donc considéré comme définitivement adopté d'ici à jeudi 16h30.

Lors de la précédente lecture, la droite avait déjà renoncé à déposer une motion de censure, tandis que les députés de gauche contestataire avaient échoué de justesse à réunir les 60 signatures nécessaires. Une fois adoptée, la loi Travail devra vraisemblablement franchir un dernier obstacle : celui du Conseil constitutionnel, qui peut être saisi par 60 députés ou 60 sénateurs dans un délai de quinze jours.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 18:28

les six erreurs des propositions de Nicolas Sarkozy

Interviewé dimanche soir sur TF1 après l'attentat de Nice, l'ex-chef de l'Etat a estimé que "tout n'a pas été fait" en matière de lutte contre le terrorisme. Mais certaines de ces recommandations ont déjà été prises, ou elles sont impossibles à mettre en place.

Dimanche 17 juillet au soir, à peine 72 heures après l'attentat de Nice, c'est un Nicolas Sarkozy remonté qui a pointé du doigt la responsabilité du gouvernement. Dans une interview accordée à TF1, l'ex-chef de l'Etat a estimé qu'en matière de lutte contre le terrorisme, "tout ce qui aurait dû être fait depuis dix-huit mois ne l'a pas été". Dans la foulée, le président des Républicains, qui se présente comme "le chef de l'opposition", a lancé une suite de propositions censées trancher avec la "faiblesse" du pouvoir en place.

Francetv info s'est penché sur ces préconisations, qui ressemblent à un pré-programme électoral en vue de la primaire à droite.

"Faire de la consultation des sites jihadistes un délit"

Depuis mars 2012, et les attaques de Mohamed Merah, cette mesure ressemble à un serpent de mer pour les élus de droite. Comme le relayait Libération en avril 2016, les parlementaires de l'UMP, puis ceux des Républicains, ont tenté à huit reprises d'obtenir des sanctions pénales pour ceux qui consultent des sites faisant l'apologie du terrorisme.

Finalement, comme l'a souligné Nicolas Sarkozy dimanche sur TF1, la mesure a vu le jour, au sein de la dernière version de la réforme pénale, votée par l'Assemblée le 25 mai dernier.

Le président des Républicains a regretté au passage une entrée en application "en octobre", jugée tardive. Encore faut-il que cette nouveauté soit acceptée par le Conseil constitutionnel. Car cette mesure a des chances d'être retoquée. En 2012, déjà, le Conseil d'Etat avait averti que pénaliser la seule consultation de sites de propagande, "alors même que la personne concernée n’aurait commis ou tenté de commettre aucun acte pouvant laisser présumer qu’elle aurait cédé à cette incitation [au terrorisme]", serait une atteinte à la liberté de communication "qui ne [pourrait] être regardée comme nécessaire, proportionnée et adaptée" aux objectifs de la lutte antiterroriste.

Si les Sages passaient outre, l'application de la mesure risque de rendre le travail du juge difficile au moment de se prononcer. Afin de ne pas menacer ceux qui pourraient avoir à consulter des sites de propagande du terrorisme (chercheurs, journalistes, policiers, associations), une phrase accompagne l'article 18 de la réforme pénale : "le présent article n'est pas applicable lorsque la consultation est effectuée de bonne foi". Le flou entourant la formule "de bonne foi" pourrait rendre les débats houleux dans les tribunaux.

L'intérêt de la mesure a également été remis en cause. Pour certains enquêteurs et magistrats, empêcher l'accès au web à la jihadosphère menacerait leurs résultats. "Toutes les personnes arrêtées depuis 2007 l’ont été grâce aux imprudences commises sur Internet, à la communication électronique, témoignait Marc Trevidic, l'ex-juge anti-terroriste, en avril 2012, devant le Sénat. Si nous les empêchons de surfer, nous aurons plus de mal à détecter leurs agissements."

Verdict : inapplicable voire contre-productif

"Créer des centres de déradicalisation"

"Il y a des milliers de jeunes français qui sont radicalisés. Il faut s'en occuper et les mettre dans des centres de déradicalisation. Pas un seul n'a été ouvert en 18 mois." Dans moins de soixante jours, Nicolas Sarkozy ne pourra plus faire l'affirmation qu'il a clamée sur TF1. Car le premier centre de déradicalisation de France doit ouvrir ses portes en septembre à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire). Il devait ouvrir avant l'été, mais l'opposition d'une partie de la population et de certains élus locaux a retardé cette ouverture, comme le relaient France 3 Centre-Val de Loire et le Courrier de l'Ouest.

Annoncée dès novembre dernier par Manuel Valls, la création de ce premier centre doit être suivie de l'ouverture d'une structure de ce type dans chaque région d'ici 2017.

Verdict : c'est déjà prévu

Ouvrir "des centres de rétention" pour les personnes fichées S

Comme l'interdiction de consulter des sites faisant l'apologie du terrorisme, l'enfermement des personnes fichées S, c'est-à-dire susceptibles de porter atteinte à la "sûreté de l'Etat", est fréquemment réclamé par les élus de droite. Après les attentats de novembre, le gouvernement avait soumis la question au Conseil d'Etat. Et la réponse fut nette : la Constitution l'interdit. "Toute détention doit être décidée par l’autorité judiciaire ou exercée sous son contrôle", rappelle le Conseil.

En clair, seule une personne condamnée par un tribunal peut-être privée de liberté, une détention administrative ne pouvant être décidée que pour une courte durée. L'idée de modifier la loi suprême pour créer une exception pour les personnes fichées S pourrait toujours être avancée. Sauf que la Convention européenne des droits de l'Homme, signée par la France, vient là aussi empêcher cette mesure.

Nicolas Sarkozy avance par ailleurs l'idée d'imposer "un bracelet électronique" et "des assignations à résidence" pour les personnes radicalisées. Là encore, la loi prévoit que le port du bracelet électronique doit être soumis à l'accord de l'intéressé. Enfin, hors état d'urgence, l'assignation à résidence décidée par l'administration, sans décision judiciaire, serait une atteinte à la liberté individuelle au sens de l’article 66 de la Constitution.

Verdict : c'est impossible

"Mettre dehors" les étrangers fichés S "suspectés de liens avec le terrorisme"

Au moment de faire cette proposition, Nicolas Sarkozy a oublié de rappeler que cette mesure a été réclamée par le Front national en août dernier. A l'époque, comme le rappelle Le Figaro, l'idée avait révulsé Jean-Christophe Cambadélis, Premier secrétaire du PS : "Si le Front national arrive au pouvoir, (…) il raccompagnerait à la frontière quatre millions de Français musulmans."

Mais à l'époque, les critiques n'étaient pas l'apanage de la majorité. Ainsi Luc Chatel, actuel président du Conseil national des Républicains, avait commenté la proposition d'un air moqueur sur i-Télé. "C'est très sympathique de dire à ses électeurs 'moi, je renverrai tous les gens qui sont fichés'. Encore faut-il qu'ils soient sur votre territoire, ces gens fichés. Encore faut-il qu'on ait des moyens de suivi régulier de ces individus. Les discours, c'est très bien. On voit bien que dans la pratique, c'est irréaliste."

Verdict : "c'est irréaliste"

"Autoriser les préfets à fermer les lieux de culte salafistes et expulser tout imam qui y prêcherait"

A écouter Nicolas Sarkozy, les autorités sont impuissantes face à l'existence de lieux où l'on prêche la haine. Sauf que l'ancien président et ancien ministre de l'Intérieur oublie que, avec l'état d'urgence, les préfets sont déjà autoriser à procéder à la fermeture de ce type de salle de prière. En novembre et décembre 2015, trois mosquées ont ainsi été fermées, une dans le Rhône, les deux autres dans les Alpes-Maritimes.

Quant à l'expulsion des imams qui prêchent une vision radicale de l'Islam, Europe 1 rappelait en novembre dernier que Nicolas Sarkozy avait déjà mis en cause le gouvernement sur cette question, dès le lendemain des attentats de Paris et Saint-Denis. A l'époque, le site de la radio avait opposé les chiffres brandis en juin 2015 par Bernard Cazeneuve : 40 islams salafistes expulsés depuis 2012, contre 15 lors du précédent quinquennat. Aujourd'hui, le nombre de prêcheurs problématiques expulsés de France a été porté à 80, selon le ministre de l'Intérieur.

Verdict : c'est déjà le cas

Mettre "à l'isolement de tous les détenus condamnés pour terrorisme islamique"

Nicolas Sarkozy a l'air de proposer la création de règles carcérales qui n'existent pas. A l'entendre, les membres de réseaux terroristes condamnés sont emprisonnés avec le reste des détenus, et sont ainsi libres de répandre leur message de haine. Sauf que des mesures pour lutter contre ce phénomène ont déjà été prises dans le sens prôné par l'ex-président.

Cinq "unités dédiées" ont été créées dans les prisons de Fresnes (Val-de-Marne), Fleury-Mérogis (Essonne), Osny (Val-d’Oise) et Lille-Annœullin (Nord), au premier semestre 2016. Les prisonniers y sont parfois détenus dans des cellules individuelles, mais ils partagent souvent entre eux les activités et les promenades.

Et comme l'expliquait francetv info début juillet, l'efficacité de ces unités est remise en cause. Non seulement parce que certains détenus radicalisés en profitent pour créer et entretenir un réseau, mais aussi parce que la volonté de rendre une prison étanche est un vœu pieux. Ainsi, selon un rapport (lien pdf) publié le 6 juillet par le Contrôleur générale des lieux de privation des libertés, des documents ont été "retrouvés dans la cellule d’une personne détenue dans une autre division", "des téléphones portables ont été saisis en cellule" et "des courriers indiquant la bonne façon de prier ont été interceptés".

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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 20:45

le FMI prévoit de durs lendemains pour l'économie mondiale

La directrice du FMI Christine Lagarde lors d'un discours à la Réserve fédérale (Fed) le 18 juillet 2016 à New York - Drew Angerer GETTY IMAGES NORTH AMERICA Lancer le diaporama

L'après-Brexit va peser sur l'économie mondiale: le FMI a abaissé mardi ses prévisions de croissance...

L'après-Brexit va peser sur l'économie mondiale: le FMI a abaissé mardi ses prévisions de croissance face à "l'incertitude exceptionnelle" créée par le vote britannique pour une sortie de l'Union européenne, dans un contexte de reprise déjà cahotante.

"Le résultat du vote au Royaume-Uni (...) a donné corps à un important risque de détérioration pour l'économie mondiale", écrit le Fonds monétaire international dans ses nouvelles prévisions économiques trimestrielles.

Le produit intérieur brut (PIB) mondial ne devrait plus progresser que de 3,1% en 2016 et de 3,4% en 2017, marquant un recul de 0,1 point par rapport à avril et une inquiétante stagnation par rapport à 2015.

La dégradation est pour l'heure minime mais, prévient le FMI, elle pourrait prendre une tout autre ampleur si Londres et les Etats membres de l'UE peinaient à s'entendre sur leur nouvelle relation économique et la question cruciale de l'accès au marché unique européen.

"Les négociations prolongées qui vont probablement précéder l'établissement d'une nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne pourraient affecter plus que prévu la croissance mondiale", prévient le FMI.

Dans un scénario noir jugé peu probable par l'institution, la croissance mondiale ralentirait ainsi à 2,8% dès cette année et la zone euro serait la proie de "tensions généralisée" dans son secteur bancaire.

L'impact sur le Royaume-Uni, lui, ne se fera pas attendre: le FMI se montre bien moins optimiste pour la croissance britannique cette année (-0,2 point, à 1,7%) et surtout en 2017 (-0,9 point, à 1,3%).

Dans l'hypothèse du scénario noir, l'institution envisage même une "récession" britannique en cas de chute brutale de l'activité à la City de Londres et de recul de l'investissement dans le reste du pays.

"Les effets futurs du Brexit sont exceptionnellement incertains", résume le chef économiste du FMI, Maurice Obstfeld.

- Vulnérabilités -

Le contexte général n'est par ailleurs pas spécialement porteur. Le vote pour le Brexit "ajoute une incertitude considérable à une reprise mondiale déjà fragile", note ainsi le FMI, qui était toutefois prêt à relever légèrement ses prévisions mondiales avant le choc du référendum.

Première puissance économique mondiale, les Etats-Unis ont démarré l'année d'un mauvais pied avec une croissance atone plombée notamment par la balance commerciale et l'appréciation du dollar.

La Chine, en pleine transition économique, continue d'afficher une insolente croissance (6,6% attendus cette année selon le FMI) mais doit négocier son expansion avec prudence pour éviter une surchauffe.

"L'utilisation continue du crédit pour soutenir l'activité augmente le risque d'un ajustement désordonné" dans la deuxième puissance économique mondiale, met en garde le Fonds.

Les pays du Sud continuent de souffrir de la chute des cours des matières premières qui ampute considérablement leurs recettes.

Premier producteur de pétrole en Afrique, le Nigeria devrait tomber en récession cette année (-1,8%), au risque de ralentir considérablement la croissance dans l'ensemble de l'Afrique sub-saharienne.

Un tel scénario aurait des implications "dramatiques" dans la région, selon M. Obstfeld: la croissance de l'économie serait alors inférieure à celle de la population, provoquant "un déclin du revenu" par habitant dans une zone déjà rongée par l'extrême pauvreté.

A ces facteurs économiques viennent par ailleurs se greffer des éléments géopolitiques qui peuvent, eux aussi, grever la croissance.

"Les tensions géopolitiques, les conflits civils armés et le terrorisme pèsent lourd sur les perspectives de plusieurs économies, notamment au Moyen-Orient", souligne le FMI dans son rapport qui cite également l'épidémie de virus Zika en Amérique latine ou la sécheresse en Afrique de l'est.

Le Fonds s'inquiète également des "divisions politiques" dans les pays riches qui compliquent la recherche de solutions à la crise des réfugiés et alimentent un discours de repli sur soi économique.

"Un virage vers les mesures protectionnistes est une réelle menace", note l'institution à l'heure où, aux Etats-Unis, le candidat républicain Donald Trump menace d'imposer des droits de douanes contre le Mexique ou la Chine.

Seules légères --et très relatives-- éclaircies sur le front économique, la Russie et le Brésil devraient voir la sévérité de leur récession s'atténuer cette année avec des reculs respectifs de leur PIB de 1,2% et 3,3%.

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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 20:35

Marion Maréchal-Le Pen se dit «étrangère» aux huées «spontanées» contre Valls

TERRORISME La députée FN du Vaucluse comprend « la colère légitime » des Niçois et « ne condamne pas » ces huées…

Marion Maréchal-Le Pen, le 07 avril 2016. - CHAMUSSY/SIPA

Après l’accueil chahuté réservé à Manuel Valls ce lundi à Nice, Marion Maréchal Le Pen a tenu à clarifier les choses. « C’était des huées, contrairement à ce qui a été dit, massives et très spontanées », auxquelles « j’étais totalement étrangère », a assuré mardi la députée Front national du Vaucluse lors d’une conférence de presse conjointe avec Gilbert Collard à l’Assemblée nationale.

Le vice-président Les Républicains de la région Paca, Philippe Tabarot, avait déploré lundi ces huées, estimant que « ce n’était pas spontané », et qu'« il y avait une petite bande aux abords, qui était clairement identifiée FN ».

« Je ne les condamne pas »

La cheffe de l’opposition régionale en Provence-Alpes-Côte d’Azur a critiqué « ceux », notamment le gouvernement, qui avaient « essayé de les délégitimer en disant que c’était un petit groupe, que c’était orchestré ». Ces huées, « j’en ai été surprise, je ne les condamne pas non plus parce que les gens sont dans un tel état d’inquiétude, de tristesse, que je peux comprendre qu’il y ait une colère légitime », a-t-elle dit.

>> A lire aussi : Les sifflets témoignent de la colère des Français, estime la presse

« Il faut cesser de diviser de l’intérieur politiquement les Français, entre ceux qui seraient de bons Français, qui ne siffleraient pas, qui ne hueraient pas, et ceux qui seraient de mauvais Français, racistes, xénophobes », a ensuite fustigé le député apparenté FN Gilbert Collard. « A l’aune des morts qui jonchent la promenade des Anglais, qu’est-ce que des sifflets ? C’est aussi le rôle d’un homme d’Etat que d’être à un moment donné l’exutoire, qui permet à un peuple en souffrance de crier (…) sa souffrance », a-t-il poursuivi.

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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 19:55

Vers un terrain d’entente entre le gouvernement et l’opposition

SECURITE Les débats sur la prolongation de l'état d'urgence s'ouvrent ce mardi pour un vote définitif à la fin de la semaine. Le porte-parole du gouvernement se montre positif quant à la possibilité de trouver un accord avec les Républicains...

Une cinquantaine de perquisition administratives dans le Bas-Rhin. Etat d'urgence durant le marché de Noël de Strasbourg (Illustration) - G. Varela / 20 Minutes

Oui, mais pas à n’importe quel prix. Telle est en substance, la ligne défendue par Les Républicains à l’approche du débat pour proroger une quatrième fois l’état d’urgence. Le bureau politique du parti a fait part de dix propositions visant, selon lui, à renforcer l’efficacité de ce régime d’exception. Et, alors que depuis l’attentat de Nice l’union sacrée ne semblait plus qu’un lointain souvenir, l’ébauche d’une entente semble s’esquisser. Une « large majorité » des propositions sont, soit « déjà applicables, donc pas un sujet de discussion », soit « peuvent faire l’objet d’une discussion », a assuré le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, ce mardi.

Ce qui devrait passer sans problème

Six mois d’état d’urgence L’état d’urgence devait prendre fin le 26 juillet. Mais l’attentat perpétré le 14 juillet par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, qui a fait 84 morts et des centaines de blessés, a poussé le président de la République a prorogé pour la 4e fois ce régime d’exception. Officiellement, le texte prévoit de le faire courir jusqu’au 26 octobre, soit trois mois supplémentaires. Mais le gouvernement s’est montré favorable à l’idée des Républicains de le reconduire jusqu’en 2017. « Dès lors qu’il y a eu une attaque dont nous ne savons pas si elle peut donner lieu à des répliques […] ma responsabilité et celle du Parlement c’est de prolonger l’état d’urgence, pour trois mois, même si je suis ouvert pour aller jusqu’à trois mois de plus », a déclaré François Hollande, en marge d’un déplacement au Portugal.

Exploitation des données informatiques Le texte prévoit également la possibilité d’exploiter les données des ordinateurs et téléphones saisis lors des perquisitions administratives. Objectif : élargir le champ d’investigation des services de renseignements. Cette disposition avait pourtant été retoquée par les Sages le 19 février dernier. Le Conseil constitutionnel avait dénoncé l’absence de garanties légales propres à assurer une conciliation équilibrée entre sauvegarde de l’ordre public et droit au respect de la vie privée. Pour éviter une nouvelle censure, le gouvernement a introduit un recours à l’autorité judiciaire. Dorénavant « les données et les supports saisis sont conservés sous la responsabilité du chef du service ayant procédé à la perquisition. À compter de la saisie, nul n’y a accès avant l’autorisation du juge. »

Fermer en urgence un lieu de culte radicalisé Les Républicains réclament la possibilité de fermer de toute urgence les lieux de culte radicalisés. Or, cette disposition est déjà prévue par l’Etat d’urgence dans sa forme actuelle. Les préfets peuvent ordonner « la fermeture provisoire de salles de spectacle, de débits de boissons et de lieux de réunions de toute nature, ainsi qu’interdire des réunions et des manifestations sur la voie publique ». Trois mosquées ont ainsi été fermées en décembre 2015.

Ce sur quoi un accord pourrait être trouvé

Renforcement du pouvoir des préfets pour interdire les manifestations Les leaders de la droite réclament un renforcement du pouvoir des préfets pour interdire les manifestations dont ils ne peuvent assurer la sécurité. Une mesure qui est revenue à de nombreuses reprises dans le débat public pendant les manifestations contre la loi travail. Une telle disposition n’est pas prévue dans le texte soumis ce mardi soir aux parlementaires mais l’état d’urgence contient une mesure s’y apparentant (quoique moins radicale) : les préfets ont d’ores et déjà la possibilité de restreindre la circulation des personnes et des véhicules dans des lieux ou des horaires déterminés. Ils en ont déjà fait usage pendant les manifestations en marge de la COP 21 et surtout pendant la loi travail. Sur ce point, ce n’est pas tant l’exécutif que le pouvoir judiciaire qui freine : les tribunaux administratifs ont suspendu de nombreuses interdictions, jugées abusives.

Ce qui ne passera pas

Les Républicains proposent également deux mesures plus polémiques : la rétention de sûreté pour les terroristes condamnés - qui consiste à placer un criminel, considéré comme particulièrement dangereux, dans un centre fermé à l’issue de sa peine de prison - et l’assignation à résidence sous bracelet électronique de toutes les personnes ayant des liens, directs ou indirects, avec un groupe terroriste. Dans les deux cas, ces mesures ne peuvent être utilisées en dehors d’une condamnation pénale et ne relèvent donc pas des mesures de l’état d’urgence. Ces propositions ont été considérées comme allant « au-delà de la ligne rouge » de « l’état de droit », a estimé Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des relations avec le parlement.

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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