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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 09:08

Plusieurs ministres du gouvernement taclent le ministre de l'Economie

RASSEMBLEMENT Emmanuel Macron a tenu, mardi soir, le tout premier meeting de son mouvement « En Marche ! » et a mis le cap sur la présidentielle…

Emmanuel Macron, ce mardi soir à la Mutualité de Paris. - PATRICK KOVARIK

Le meeting d’Emmanuel Macron, ce mardi soir à la Mutualité de Paris, continue d’alimenter toutes les discussions. Certains de ses collègues du gouvernement, agacés, ont ouvertement pris leur distance avec le ministre de l’Economie.

La ministre du Logement Emmanuelle Cosse a jugé ce mercredi « un peu faciles les critiques anti-système » d' Emmanuel Macron, « quand on est totalement du système », a-t-elle affirmé sur France Info. « Je vois qu’il attire des gens qui sont un peu éloignés de la politique », a-t-elle toutefois estimé, pour compléter son propos.

>> A lire aussi : Meeting à la mutualité, ce qu’il faut retenir du show Macron

Agacement et énervement

« Je pense que ce qu’on attend de nous, c’est qu’on participe au débat politique. Notre rôle est aussi de défendre cette gauche qui est au pouvoir, et qui je l’espère, restera au pouvoir », a également affirmé Emmanuelle Cosse.

>> A lire aussi : «Il est temps que tout cela s'arrête», estime Manuel Valls

Même agacement du côté du ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas. Sur BFMTV, il n’a pas hésité à rappeler à son collègue de Bercy : « Quand on est ministre on agit, on ne parle pas au futur, et on ne regarde pas le passé. »

Ce mardi soir, Manuel Valls, visiblement très énervé, s’était montré ferme. « Il est temps que tout cela s’arrête », a alors lâché le chef du gouvernement à un journaliste qui lui demandait « si un de ses ministres pouvait tenir un meeting politique ».

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 16:59

«Il est temps que tout cela s'arrête», estime Manuel Valls

AGACEMENT Le Premier ministre a un avis très tranché sur la question...

Manuel Valls était sur le plateau de Vie Politique, sur TF1, dimanche 3 juin 2016. - ISA HARSIN/SIPA

interrogé sur la tenue mardi soir d’un meeting politique d’Emmanuel Macron et de son mouvement En marche !, Manuel Valls a laconiquement exprimé son agacement mardi, en jugeant qu’il était « temps que tout cela s’arrête ».

>> A lire aussi : «En Marche» vers le sommet, Macron tient son premier meeting à la Mutualité

« Il est temps que tout cela s’arrête », a répondu le chef du gouvernement à la presse, juste avant d’entrer dans l’hémicycle pour la séance des questions au Sénat, selon des images diffusées par BFMTV.

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 16:52

«En Marche» vers le sommet, Macron tient son premier meeting à la Mutualité

PARIS Une démonstration de force, à deux jours de l’allocution de François Hollande le 14 juillet…

C’est un grand jour pour Emmanuel Macron. Le ministre de l’Economie, qui a lancé début avril son mouvement « En marche ! », va tenir ce mardi soir son premier meeting à la Mutualité à Paris. Une démonstration de force, à deux jours de l’allocution de François Hollande le 14 juillet.

Pas de déclaration de candidature à attendre pourtant, ni même de sortie du gouvernement : il n’y aura « pas d’annonce personnelle », confie son entourage, en rappelant la méthode et le calendrier que s’est fixé le ministre : le « diagnostic », jusqu’à la fin de l’été, les « propositions », en octobre, puis les « questions de personnes ».

>> A lire aussi : Macron entretient le suspense sur son départ du gouvernement

Un exercice inédit

« C’est le premier grand rassemblement des adhérents et soutiens » depuis le lancement du mouvement le 6 avril, le moment de « faire un point d’étapes sur les valeurs et les méthodes », explique cette source.

Ce meeting sera aussi l’occasion pour l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée de faire ses armes dans un exercice relativement inédit pour lui.

>> A lire aussi : Pour Manuel Valls, Emmanuel Macron «apprend tous les jours»

« On est raisonnablement optimiste sur l’événement. On sera content si on arrive à remplir la salle », qui compte 1.800 places, affirme son entourage, évoquant une audience a priori constituée d’une moitié de Parisiens, d’un quart d’habitants de banlieue et d’un quart de provinciaux, avec 50 % de moins de 35 ans. Une « trentaine de parlementaires » devraient être présents, dont la garde rapprochée du ministre : le maire de Lyon Gérard Collomb, le sénateur François Patriat, les députés Richard Ferrand, Arnaud Leroy, Stéphane Travert et Corinne Erhel, tous socialistes.

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 16:42

Pourquoi repousser l'âge de la retraite est une fausse bonne idée

RETRAITES La droite veut imposer le sujet d’un nouveau report de l’âge limite de départ à la retraite. Le sujet n’est pourtant pas d’actualité, pour les économistes Henri Sterdyniak et Jacques Bichot…

Optimisme. Le Comité de suivi des retraites a rendu lundi un rapport soulignant « l’amélioration lente mais sensible » du système de retraites français. Une conclusion qui a évidemment satisfait Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, qui a traduit à sa manière l’avis du comité en assurant que « l’équilibre est bien de retour », quand Manuel Valls s'est réjoui du « très net rétablissement de notre système de retraites ».

De l'autre côté de l'échiquier politique, les réactions ont toutefois été différentes. L'opposition continue en effet de présenter le régime français comme un navire percé qu’il faudrait remettre à flot de toute urgence, grâce à un curseur : l’âge limite de départ à la retraite. Fixé à 62 ans aujourd’hui, il faudrait le repousser à 63 ans pour Nadine Morano, 64 pour Nicolas Sarkozy, 65 ans pour Jean-François Copé, Alain Juppé ou encore François Fillon, entre autres figures des Républicains.

Marisol Touraine a pourtant été claire, lundi, lors de la présentation du rapport à Matignon : « la question de l’âge du départ en retraite n’a plus aujourd’hui de raison d’être posée pour des raisons financières ».

Une solution « contre-productive »

Difficile d'y voir clair, donc. Faut-il modifier l'âge de départ à la retraite ? C'est non, pour l’économiste libéral Jacques Bichot, professeur à l’université Lyon-3 et spécialiste du régime des retraites : « Il n’y a aucune raison que la classe politique s’occupe d’un levier technique comme celui-ci, que ce soit pour le mettre à 60, 62 ou 65 ans. Ils s’intéressent à ce curseur qui ne devrait être manœuvré que par les responsables techniques du système de retraites. »

Si, pour Henri Sterdyniak, directeur de département à l’OFCE et signataire du manifeste des économistes atterrés, « c’est la responsabilité et le rôle de l’Etat de fixer l'âge de départ », la question d'un report, brandi par la droite, est également hors-propos. « On est encore dans une situation de chômage de masse, donc parler de repousser l’âge de la retraite paraît tout à fait contre-productif, car cela augmentera encore la difficulté des jeunes à trouver un emploi et des seniors à s’y maintenir, explique-t-il. Ce n’est pas d’une actualité brûlante, il faut attendre et voir. » Au contraire, pour lui, s'il doit y avoir modification, c'est dans le sens d'un abaissement pour les situations particulières : « Il faut, si possible, ouvrir des conditions de retraites favorables aux personnes qui, à partir de 58, 60 ans, ne trouvent pas d’emploi. Il faut des mécanismes de préretraites pour ces personnes usées physiquement et moralement. »

Le problème qui se profile à l’horizon et qui est déjà souligné par le rapport du Comité de suivi des retraites est le risque de paupérisation des retraités (2.049 euros par mois en moyenne en 2013). L’équilibre dont parle Marisol Touraine est en effet obtenu par une baisse du niveau relatif des retraites. « Il faut faire un choix : acceptons-nous cette idée qu’à l’avenir, on va baisser fortement le niveau des retraites, de 20 à 25 %, ou devons-nous procéder à une hausse des cotisations, ce qui me semble inéluctable ? », dit Henri Sterdyniak.

>> A lire aussi : Retraites complémentaires: Ce qui va changer pour vous

L’option de l’âge pivot

Pour atteindre un réel équilibre budgétaire, Jacques Bichot estime qu'agir sur la limite de 62 ans est largement insuffisant. Selon lui, à gauche comme à droite, jouer sur ce levier permet de simplifier le débat auprès de l’opinion publique, en évitant aux hommes et femmes politiques d’assumer leur rôle sur cette question, celui d’engager une réflexion sur la notion même d’âge limite. « Il y a deux façons de procéder sur l’âge : soit prendre un âge de retraite officiel qui sert de marqueur, comme en France à 62 ans ; soit s’inspirer des conceptions suédoise, américaine et allemande par exemple, dans laquelle on fixe un âge "pivot" », explique Jacques Bichot.

Dans ce second système, le calcul de la pension de retraite se fait à partir de cet âge pivot, mais le salarié a le choix de partir avant ou après. S’il part plus tôt, sa pension sera affectée en conséquence, plus tard elle sera majorée sur la même base. « Cela donne une liberté complète aux gens, ils choisissent, tout en évitant que les plus astucieux qui voudraient profiter du système gaspillent aux détriments des autres », décrit l’économiste.

« On a politisé ce sujet [l'âge de la retraite] qui est technique, alors que les politiques ne s’occupent pas des questions de réforme systémique qui sont pourtant éminemment politiques, conclut Jacques Bichot. Dans le système actuel, on peut faire des modifications de détails qui seraient positives (améliorer la coordination entre régimes général et complémentaires, par exemple), mais ça ne résoudra pas l’essentiel des problèmes. »

>> A lire aussi : Retraites complémentaires: Pourquoi les futurs retraités seront forcément pénalisés

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 16:29

c'est "je t'aime moi non plus"

Si Emmanuel Macron continue d'entretenir le flou sur ses intentions pour 2017, son premier grand meeting organisé ce 12 juillet 2016 à Paris a des allures d'entrée en campagne.

Un rendez-vous politique sans précédent pour le ministre de l'Economie. Ce 12 juillet, dans la salle de la Mutualité à Paris se tient le premier grand meeting d'Emmanuel Macron. Un rassemblement aux allures de campagne présidentielle. Car depuis le 6 avril, date du lancement de son mouvement En Marche !, la machine Macron semble s'être emballée. Et l'homme politique ne cesse de susciter les interrogations des analystes et de ses pairs quant à ses véritables intentions politiques.

Mais c'est au plus haut sommet de l'Etat que la démarche du ministre suscite le plus d'inquiétude. Car Emmanuel Macron pourrait bien être candidat contre ou à la place du président de la République. Et si l'ancien protégé de François Hollande se retournait contre lui ? Retour sur les liens qui unissent les deux hommes.

2006 - 2014 : dans l'ombre de François Hollande

16 mai 2012. François Hollande vient d'être élu président de la République, les électeurs de gauche savourent le retour du parti socialiste au pouvoir, l'ennemi de François Hollande est encore la finance et le Courrier Picard titre "Un Amiénois à l'Elysée". Inconnu du grand public, l'Amiénois en question a seulement 34 ans, aucun mandat électif, et s'apprête à quitter son poste d'associé-gérant de la banque Rothschild : Emmanuel Macron vient d'être nommé secrétaire général adjoint de l'Elysée. L'ancien banquier devenu conseiller accède au statut d'étoile montante de la Hollandie, du surnom de la galaxie qui gravite autour du nouveau locataire de l'Elysée.

A l'époque, si l'homme est inconnu du grand public, il ne l'est pas de la sphère politique. C'est Jean-Pierre Jouyet, l'ami de longue date du président, et inspecteur des finances comme Emmanuel Macron, qui le présente à François Hollande lors d'un dîner en 2006. Tout de suite, le courant passe entre les deux hommes qui se situent sur la même ligne politique, celle d'une gauche sociale-démocrate. Dès lors, ils se retrouvent régulièrement, entre deux deals chez Rotschild pour Emmanuel Macron et la préparation de la primaire socialiste pour François Hollande. A partir de 2010, le banquier franchit le cap, et s'engage auprès de l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste, malgré les sollicitations de Dominique Strauss-Kahn, pourtant grand favori avant l'épisode du Sofitel.

J'étais convaincu que c'était l'homme de la situation après cinq ans de sarkozysme. Il a la France dans sa chair.

Libération

Dès lors, le banquier rejoint tous les lundi matins les soutiens de François Hollande dans l'appartement d'André Martinez, camarade d'HEC de l'actuel président de la République, comme le raconte L'Express. Il anime en 2011 "le groupe de la Rotonde" ( du nom d'une brasserie de Montparnasse), qui réunit des experts et des économistes chargés d'élaborer un programme présidentiel et de préparer la primaire socialiste. Sous l'oeil bienveillant de François Hollande, qui l'a pris sous son aile. Car selon un des proches de ce dernier, qui se confie à L'Express, "Hollande traite Macron, depuis le début, comme il aurait aimé que François Mitterrand le traitât. Il se voit en lui." Emmanuel, le fils spirituel ? Une chose est certaine : la carrière politique de l'ancien banquier, qui n'a jamais été élu, commence avec François Hollande.

A peine l'ancien banquier est-il nommé secrétaire général adjoint à l'Elysée qu'il se démarque déjà et fascine. "Tout le monde savait déjà que cette figure montante de la Hollandie allait jouer un rôle de premier plan", raconte le Nouvel Obs dans un portrait qui lui est consacré en mai 2012, qui le décrit comme l'enfant prodige de l'Elysée. En décembre de la même année, Jacques Attali, l'ancien sherpa de François Mitterand n'exclut pas "que Macron soit présidentiable" dans les colonnes du Figaro. Des propos prémonitoires ? Tout dans la démarche actuelle d'Emmanuel Macron laisse présager que le ministre s'imaginait déjà un tel destin. Mais à l'époque, les relations entre l'Amiénois et François Hollande semblent bien loin des rivalités à venir.

2014 - 2016 : dans la lumière avec François Hollande

Début 2014. Après un peu moins de deux ans au poste de secrétaire général adjoint de l'Elysée, Emmanuel Macron sent le vent tourner. Les hollandais historiques commencent à se méfier de ce conseiller qui cultive un peu trop son indépendance. Selon L'Express, Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre, se plaint à François Hollande des allers-retours de PDG dans le bureau du secrétaire adjoint. Lors du remaniement, en avril, Emmanuel Macron n'est pas nommé au gouvernement, ce que le trentenaire vit comme un affront. Mais pour le président, hors de question de nommer un ministre qui n'a jamais été élu. Emmanuel Macron quitte le secrétariat général de l'Elysée. Devant la presse, il assure qu'il n'y a pas "d'inimitiés", et évoque même des rêves de carrière universitaire. Mais François Hollande lui aurait quand même glissé à l'oreille : "on se retrouvera et on travaillera ensemble d'une autre manière."

Car le président de la République refuse d'écourter la carrière politique de celui qu'il considère comme son protégé. En août 2014, un évènement accélère le retour d'Emmanuel Macron : Arnaud Montebourg doit quitter le gouvernement, après un énième réquisitoire contre la politique menée par l'exécutif. C'est la crise. Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l'Elysée et un des plus proches collaborateurs du président, convainc François Hollande de rappeler Emmanuel Macron. Et à même pas 37 ans, à la surprise de tous, et notamment de l'interessé, ce dernier devient le ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II.

Une nomination révélatrice du changement de relation entre les deux hommes politiques. "Emmanuel avait une relation personnelle avec Hollande, qui devient une relation politique", confiait alors un proche du président à L'Express. Objectif de l'arrivée de l'ancien banquier à Bercy ? Continuer sur une ligne économique sociale-libérale, mais également contenir les ambitions de Manuel Valls qui cherche à s'approprier l'aile droite du PS. De protégé, Emmanuel Macron se transforme donc en allié de François Hollande.

Au printemps 2015, le président ne doute pas de la loyauté de son ministre, et le rappelle régulièrement, comme dans cet entretien dans Challenges, où il décrit l'ancien banquier comme "un type gentil, gai, qui n’a pas mauvais esprit ni une ambition dérangeante", vantant même une "harmonie politique et personnelle" avec le ministre de l’Economie. Jusqu'ici tout va bien. Mais... premiers accrocs début 2016 : lors du débat sur la déchéance de nationalité, sur la question des réfugiés, sur le terrorisme, Emmanuel Macron fait entendre sa différence. Manuel Valls est fou de rage, mais François Hollande laisse faire.

A partir de 2016 : la rivalité au grand jour

Le 6 avril 2016, Emmanuel Macron lance de façon tonitruante un nouveau mouvement En Marche ! dans sa ville natale à Amiens. A Bercy, on assure que le ministre de l'Economie n'est pas dans une démarche électorale. A l'Elysée, on assure que François Hollande en avait été préalablement informé. Plutôt que d'y trouver à redire, la ligne officielle de François Hollande est claire : la démarche d'Emmanuel Macron permettrait au président de la République d'élargir sa base pour 2017, en ratissant l'électorat centriste. Pour de nombreux commentateurs politiques, au contraire, le jeune ministre commence à se mettre "en marche" pour l'élection présidentielle. Quitte à concurrencer son ancien mentor.

Alors, pendant ce mois d'avril, le ministre de l'Economie est rappelé à l'ordre par celui qui a lancé sa carrière politique. Et les tensions deviennent perceptibles entre le chef de l'Etat et son protégé un peu trop indépendant au goût du président. Le 14 avril, lors de l’émission "Dialogues Citoyens" sur France 2, le chef de l’Etat recadre Emmanuel Macron : "il doit être dans l’équipe, sous mon autorité".

C'est, entre nous, non pas simplement une question de hiérarchie, il sait ce qu'il me doit, c'est une question de loyauté personnelle et politique.

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 19:06

EELV organisera une primaire fin octobre

POLITIQUE Elle sera ouverte à des candidatures de «la société civile»...

Les porte-parole d'Europe Ecologie Les Verts (EELV) Sandrine Rousseau (G) et Julien Bayou, lors du congrès fédéral du parti à Pantin le 11 juin 2016. - ALAIN JOCARD / AFP

Europe Écologie-Les Verts (EELV) a décidé ce samedi d’organiser fin octobre une primaire en vue de la présidentielle, qui sera ouverte à des candidatures de la « société civile », a annoncé le porte-parole du parti, Julien Bayou.

Pour être candidat, il faudra être parrainé par 36 conseillers fédéraux (les « parlementaires » d’EELV), sur un total de 240, « c’est donc assez ouvert », a précisé le porte-parole en indiquant que cette décision avait été adoptée par les deux tiers du conseil fédéral du parti, réuni vendredi et samedi à Nantes (Loire-Atlantique).

Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin août et seront validées début octobre, a précisé Julien Bayou. Il y aura « la possibilité (d’avoir) des candidatures de la société civile. L’idée n’est pas de restreindre » cette primaire à EELV seulement, a-t-il assuré. « Si on a par exemple le leader d’une grande association paysanne ou écologiste qui veut se présenter, il sera accueilli, je pense, avec bienveillance », a-t-il ajouté.

De même, le vote sera ouvert aux adhérents d’EELV, mais aussi aux « coopérateurs » ou sympathisants, et « il sera possible de s’inscrire pour participer (au vote) jusqu’après le dépôt des candidatures, c’est-à-dire jusqu’à mi-octobre », a poursuivi le porte-parole. Les votants devront signer une charte et verser une somme inférieure à dix euros, a-t-il indiqué. Le conseil fédéral d’EELV a voté aux deux tiers cette décision, l’autre tiers ayant exprimé ses réticences sur « différentes modalités de dates ou de curseurs », a précisé Julien Bayou.

Un retrait, des stratégies

Le vote du Conseil fédéral d’EELV intervient quelques jours après l’annonce faite mardi à la surprise générale par Nicolas Hulot, personnalité écologiste influente, qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle. Retrait qui a eu pour effet de stimuler les stratégies chez les écologistes en vue de 2017. L’ancienne ministre du Logement en particulier, Cécile Duflot, rappelle régulièrement qu’elle se prépare depuis un an et ces derniers mois, plus intensément. Il y a quelques jours, elle a créé un site internet « jesignepourl’ecologie », afin de « créer une dynamique collective » et trouver des parrainages d’élus dans la perspective de 2017.

Dans une lettre aux militants révélée vendredi, l’ancienne ministre expliquait qu’elle réservait sa réponse sur « la question de (sa) participation à une primaire interne ». « La règle n’a souffert aucune exception : une primaire pousse les candidats à dire du mal des autres et encore davantage les candidats les moins connus à taper sur les plus connus pour - notamment - que leur nom figure dans le journal », développait-elle notamment dans cette lettre. Cécile Duflot n’était pas joignable ce samedi, pour réagir aux décisions du Conseil fédéral.

« Il faut un candidat qui porte l’ouverture »

« Ce qui a été décidé est de tirer les leçons des désignations précédentes (…) On a fixé les conditions pour pouvoir candidater qui permettent à la fois d’être ouverts et en même temps de ne pas avoir des candidatures farfelues. Et on a également mis en œuvre un calendrier qui prend en compte le choix de Nicolas Hulot en ne reculant pas trop loin » le choix du candidat(e) au mois d’octobre, s’est félicité David Cormand, le secrétaire national d’EELV. Il s’est réjoui de la mise en place d’une « commission de consensus pour permettre de travailler sur la cohésion » entre les candidats « plutôt que sur leurs rivalités ».

L’eurodéputé EELV Yannick Jadot a indiqué qu’il envisageait d’être candidat à la primaire. Sa décision, a-t-il dit, est « globalement prise, elle va se construire dans les jours qui viennent ». « Le retrait de Nicolas Hulot nous impose de prendre notre responsabilité et d’accélérer les choses », a-t-il ajouté. « Il nous faut un candidat qui puisse casser le sentiment d’un mouvement replié sur lui-même. Il faut un candidat qui porte l’ouverture » et qu’EELV puisse « garder une capacité de souplesse », a estimé pour sa part Ronan Dantec, sénateur EELV. Cette primaire « acte déjà qu’il n’y a pas de candidat naturel, a-t-il ajouté. Cécile (Duflot) est obligée de se poser la question de sa candidature ».

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 18:57

Alain Juppé est en «situation de rassembler»

POLITIQUE Alain Juppé est « compatible avec la nécessité de reconstruire le courant politique du centre qui manque à la France », considère Bayrou…

François Bayrou le 25 septembre 2015 à Guidel - JEAN-SEBASTIEN EVRARD AFP

François Bayrou coit en Alain Juppé. Le président du MoDem, a déclaré dimanche ausite Atlantico qu’Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, était « compatible avec la nécessité de reconstruire le courant politique du centre qui manque à la France ».

>> A lire aussi: Juppé perd de son avance sur Sarkozy

« Alain Juppé a deux traits qui méritent considération. Il est le mieux placé de ceux qui considèrent qu’il est mieux de rassembler que d’opposer. Concernant les réformes qu’il propose, on peut avoir des débats, mais il est en situation de rassembler », a estimé François Bayrou.

Juppé « compatible avec la nécessité de reconstruire le courant politique du centre »

L’ancien Premier ministre « ne considère pas que c’est en exploitant les instincts et les divisions primaires que l’on va trouver une solution pour le pays. Nicolas Sarkozy a fait un autre choix, c’est l’expression d’une nature », a ajouté François Bayrou. Alain Juppé est donc « compatible avec la nécessité de reconstruire le courant politique du centre qui manque à la France. Du moins, son élection peut le permettre ».

Selon le maire de Pau, « la voie qui permettrait à l’opposition d’être plus juste et plus efficace serait qu’elle s’organise en deux sensibilités. Le fait que l’on ait décidé de faire un pseudo parti unique "de la droite et du centre" a interdit à la droite d’être la droite et au centre d’être le centre ».

« Le FN a prospéré sur l’espace de la droite »

« Ainsi, le FN a prospéré sur l’espace de la droite, et le Parti socialiste a prospéré sur l’espace du centre. Cela est mécanique », a analysé Bayrou. « L’organisation de ces deux expressions, l’une clairement à droite et l’autre clairement au centre, recréerait la possibilité d’une majorité bâtie sur le dialogue. Car sans dialogue, il y a explosion. C’est ce que l’on peut voir au PS aujourd’hui. »

François Bayrou a de nouveau reproché à l’opposition d’avoir « laissé passer » la loi Travail sans déposer de motion de censure. « Et ce, à 9 mois d’un scrutin majeur. Cela veut dire que personne ne veut monter à la tribune, et donc que la tribune n’a aucune importance. » « Ils ne croient plus au Parlement, majorité et opposition confondues, ils ne croient plus en eux-mêmes, explosés qu’ils sont dans leur opposition interne à quelques mois de la primaire. Ils se planquent », a affirmé M. Bayrou.

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 18:48

François Hollande en tournée pour donner «une nouvelle impulsion à l'Europe»

UNION EUROPEENNE Le président français se rendra la semaine prochaine au Portugal, en République tchèque, en Autriche, en Slovaquie et en Irlande…

Le président français François Hollande au sommet européen à 27 après le vote du Royaume-Uni pour sa sortie de l'UE. - STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

François Hollande prépare l’après Brexit. Le chef de l’Etat français se rendra successivement, du 19 au 21 juillet, au Portugal, en République tchèque, en Autriche, en Slovaquie et en Irlande, « afin de poursuivre le travail engagé » en vue de « donner une nouvelle impulsion à l’Europe à 27 ».

Le président de la République effectuera une visite officielle mardi 19 juillet au Portugal. Il enchaînera le lendemain par des « visite[s] de travail » en République tchèque, en Autriche et en Slovaquie. Il achèvera cette mini-tournée européenne par une visite officielle en Irlande le jeudi 21 juillet, selon un communiqué de l’Elysée.

Un sommet européen mi-septembre à Bratislava

Le président français, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil italien Matteo Renzi ont dit vouloir proposer « une nouvelle impulsion », notamment dans les domaines de « la défense, la croissance, l’emploi et la compétitivité », après la décision inédite, tranchée par référendum, des Britanniques de quitter l’Union européenne.

Les trois dirigeants entendent relancer l’UE par des décisions appelées à être entérinées lors d’un sommet européen mi-septembre à Bratislava.

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 18:36

David Cameron annonce que Theresa May lui succédera au poste de Premier ministre d'ici "mercredi soir"

David Cameron a annoncé qu'il déposerait sa démission d'ici à mercredi soir. La conservatrice Theresa May, dernière candidate en lice, devrait donc prendre sa place au 10, Downing Street.

L'actuel Premier ministre britannique, David Cameron, a annoncé, lundi 11 juillet, qu'il déposerait sa démission à la reine d'ici à mercredi soir. La conservatrice Theresa May, seule candidate en lice, devrait donc prendre sa place à la tête du gouvernement, le même jour.

Un peu plus tôt dans la journée, la secrétaire d'Etat britannique chargée de l'Energie, Andrea Leadsom, a décidé d'abandonner la course au 10, Downing Street et de laisser la voie libre à la conservatrice Theresa May.

Andrea Leadsom a annoncé son retrait dans une déclaration à la presse à Londres en soulignant que Theresa May, à qui elle a apporté son soutien, était "la mieux placée" pour diriger le gouvernement. Après la victoire du "Leave" au référendum sur le Brexit, David Cameron avait annoncé sa volonté de quitter le 10, Downing Street.

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 19:08
Mon voyage en Pologne
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Départ en Mai 2016 rentré en juillet 2016

Voici quelques photos parmi les 1580 prises durant notre périple en Pologne.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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