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26 juillet 2016 2 26 /07 /juillet /2016 17:58

Le chômage connaît son deuxième mois consécutif de hausse en juin, avec 5 400 demandeurs d'emploi supplémentaires (+0,2%)

La tendance reste à la baisse sur trois mois (-0,2%) pour les chômeurs en catégorie A.

Alors que les résultats de mars et avril laissaient espérer une embellie pour l'emploi en France, le chômage est resté à la hausse en juin pour le deuxième mois consécutif, selon les chiffres donnés, mardi 26 juillet, par le gouvernement. Le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et classées en catégorie A (sans aucune activité) a augmenté de 0,2%, soit 5 400 chômeurs supplémentaires. Au total, la France compte 3 525 700 demandeurs d'emploi en catégorie A, et 5 434 600, si l'on compte les catégories B et C, soit les personnes en activité réduite.

La tendance reste "clairement orientée à la baisse", nuance le ministère du Travail, qui met en avant la nette baisse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A sur les six dernier mois (-1,5%, soit 54 800 personnes). Sur un an, la baisse est de -0,7%. Si on compte les catégories A, B et C, le chômage baisse toujours sur trois mois (-0,4%), mais augmente sur un an (+0,9%).

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 18:55

Valls dénonce «une polémique politique qui vise à déstabiliser le gouvernement»

POLÉMIQUE Le Premier ministre a défendu Bernard Cazeneuve, « un homme intègre », et attaqué Christian Estrosi, pas « à la hauteur des Français »…

Manuel Valls et Bernard Cazeneuve le 20 juillet 2016 à l'Assemblée nationale. - NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Manuel Valls a défendu ce lundi Bernard Cazeneuve, accusé par une policière municipale d’avoir fait pression pour modifier son rapport sur le dispositif de sécurité du 14 juillet à Nice, qualifiant sur RMC/BFMTV son ministre d'« homme intègre, un homme d’Etat, un ministre de l’Intérieur formidable ». Le principal concerné s’est dit victime d’une « campagne de vilenies » et a promis de rendre « coup pour coup ».

« Il faut que tout cela cesse »

Dénonçant une « polémique politique qui vise à déstabiliser le gouvernement », Manuel Valls a estimé qu'« il faut que tout cela cesse » et qu'« il faut évidemment la vérité ». « Il faut laisser la justice aller jusqu’au bout, il faut que la justice puisse travailler dans la sérénité », a-t-il ajouté.

>> A lire aussi : Qui a vraiment eu au téléphone la policière de Nice qui accuse l'Intérieur de pressions?

Manuel Valls a en outre appelé le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi, qui a accusé l’Etat de « mensonge » sur le dispositif de sécurité le soir de l’attentat du 14 juillet à Nice, à « être digne des conditions » de son élection avec le soutien de la gauche.

«On doit être à la hauteur des Français »

« On doit être digne des conditions d’une élection, on doit être à la hauteur des Français », a affirmé le Premier ministre, en visant l’ancien maire Les Républicains de Nice, onze jours après l’attentat qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais.

Christian Estrosi avait bénéficié du retrait de la liste PS-PRG pour l’emporter au second tour des régionales contre Marion Maréchal-Le Pen (FN) en décembre.

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 18:47

la mise au point du patron de la police nationale

Une policière municipale de Nice accuse le ministère de l'Intérieur de pressions. La police nationale dément fermement. La polémique n'en finit plus.

Modifié le 24/07/2016 à 19:14 - Publié le 24/07/2016 à 19:07 | Le Point.fr

Bernard p ni son cabinet ne sont intervenus auprès de la police municipale de Nice pour lui faire modifier un compte rendu sur le dispositif déployé à Nice le 14 juillet, a assuré ce dimanche lors d'une conférence de presse le patron de la police nationale. Démentant fermement les accusations en ce sens d'une policière municipale de Nice, Sandra Bertin, Jean-Marc Falcone a estimé que « les polémiques et manipulations qui portent atteinte à la police nationale, à ses dirigeants et à son ministre » devaient « cesser ».

Une mise en cause « dans des conditions inacceptables »

Selon le directeur général de la police nationale (DGPN), ses fonctionnaires ont été « mis en cause dans des conditions qui ne sont pas acceptables ». « Il est exact » que la police nationale a « envoyé au Centre de supervision urbain de Nice » un commissaire, puis un commandant, « pour obtenir grâce à la vidéosurveillance la chronologie des événements du 14 juillet au soir », a expliqué Jean-Marc Falcone lors d'une conférence de presse au ministère de l'Intérieur. Le rapport de Sandra Bertin, « adressé au maire de Nice », « a été transmis en copie » à « l'état-major de la sécurité publique en deux formats, un format PDF et un format modifiable », « tout simplement pour permettre une technique de copier-coller pour faciliter la rédaction de la note », a-t-il ajouté. « Nous confirmons donc en tous points les propos du ministre selon lesquels à aucun moment ni son cabinet ni lui-même n'ont eu à intervenir dans le cadre de cette remontée classique et traditionnelle d'informations », a-t-il insisté. « Je suis sur ce point formel. »

Le commissaire n'a d'ailleurs, selon le patron de la police nationale, « exercé aucune démarche destinée à modifier des documents ou des données, et encore moins à dicter les termes d'un rapport et le positionnement des forces de l'ordre ». Devant cette nouvelle polémique sur la sécurité à Nice le soir de la fête nationale et de l'attentat qui a fait 84 morts, Bernard Cazeneuve a annoncé le dépôt d'une plainte en diffamation. Le DGPN menace de porter plainte également, « ne pouvant accepter qu'il soit porté atteinte à la réputation des fonctionnaires de la police nationale ». Mais il demande aussi à Sandra Bertin de faire connaître « sans délai » l'identité « des fonctionnaires ou du fonctionnaire qui se serait engagé dans une démarche inhabituelle ». Si c'est avéré, « dans ma responsabilité [...] j'en tirerai toutes les conséquences », a-t-il assuré.

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 18:39

la policière répond au ministre

Sandra Bertin, qui accuse l'Intérieur d'avoir fait pression sur elle, a accordé une interview à France 2 dans laquelle elle maintient ses accusations.

Ce dimanche dans le JDD , Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice, a accusé le ministère de l'Intérieur d'avoir fait pression sur elle après l'attentat sur la promenade des Anglais. Ses déclarations ont créé une vive polémique auprès des responsables politiques et de police. En réponse à la plainte de Bernard Cazeneuve, déposée plus tôt dans la journée pour diffamation, la policière a maintenu sa version des faits, dans une interview accordée au 20 Heures de France 2, reprenant point par point ses accusations. Des propos réitérés lors d'une conférence de presse donnée peu avant 21 heures, où son avocat a indiqué qu'elle allait faire un signalement au procureur pour faux en écriture publique. Sandra Bertin a également confirmé que « plusieurs témoins » avaient bien assisté à la scène et l'avaient « soutenue ».

Bernard Cazeneuve, présent lors de la diffusion de l'interview sur France 2, a lui aussi maintenu sa version des faits, et s'est dit serein sur l'aboutissement de la plainte qu'il a déposée pour diffamation. Il a également dénoncé ce qu'il estime être des « manœuvres de basse politique » : « Cela fait dix jours que nous sommes quasiment quotidiennement confrontés à des attaques, des insinuations, des mensonges de la part de gens à Nice qui, pour certains, exercent des responsabilités politiques », a-t-il déclaré.

Une heure plus tôt, lors d'un point presse où Sandra Bertin était censée donner sa version des faits mais n'était finalement pas présente, les syndicats de police ont appelé à l'apaisement : « Tout le monde a assuré ses missions [...] Nous ne souhaitons qu'une chose, c'est de protéger les Français de ce genre d'événements », a déclaré Cynthia Foucaud, déléguée FO de la police municipale de Nice. Pas de rétropédalage de la part des syndicats donc, mais face à l'ampleur de la polémique, un appel au calme et à la justice.

Une plainte déposée

Ce dimanche, dans les colonnes du JDD, Sandra Bertin, chef du Centre de supervision urbain (CSU) de Nice et secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT), a révélé des pressions exercées par la sous-direction antiterroriste et le ministère de l'Intérieur pour changer son rapport sur la soirée du 14 juillet. Selon elle, la Place Beauvau l'a contactée pour lui faire « un compte rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité ». « Je lui ai répondu que je n'écrirai que ce que j'avais vu. Or la police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos, explique-t-elle. Cette personne m'a alors demandé d'envoyer par email une version modifiable du rapport, pour ne pas tout retaper. J'ai été harcelée pendant une heure, on m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vues à l'écran. À tel point que j'ai dû physiquement renvoyer du CSU l'émissaire du ministère ! J'ai finalement envoyé par email une version PDF non modifiable et une autre modifiable », raconte-t-elle.

Des accusations prises très au sérieux par le ministère de l'Intérieur. Bernard Cazeneuve a répondu ce dimanche en portant plainte pour diffamation, dénonçant des « accusations indignes ». En fin d'après-midi, la police nationale a également répondu à la polémique lors d'un point presse dénonçant des accusations mensongères.

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25 juillet 2016 1 25 /07 /juillet /2016 06:38

Cazeneuve porte plainte pour diffamation, après les accusations d'une policière municipale niçoise

Elle assure qu'un représentant de la Place Beauvau lui a donné pour instruction de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l'attaque.

Le ministère de l'Intérieur a-t-il fait pression sur la responsable de la vidéosurveillance à Nice pour tenter d'imposer sa version des faits ? Une policière municipale dit avoir subi des pressions lors de la rédaction d'un rapport, afin de mentionner la présence de policiers nationaux sur les lieux de l'attaque. Ces accusations ont été publiées dans le JDD, dimanche 24 juillet. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé qu'il portait plainte pour diffamation.

"J'ai été harcelée pendant une heure"

Sandra Bertin, qui dirige le Centre de supervision urbain (CSU), était en poste le soir du 14-Juillet, lors de l'attaque qui a fait 84 morts sur la promenade des Anglais. Selon elle, un représentant de la place Beauvau lui a donné des instructions.

J'ai (...) eu affaire à une personne pressée qui m'a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l'on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité.

Journal du Dimanche

Pourtant, cette policière indique qu'elle n'a pas vu la police nationale. "La police nationale était peut-être là, mais elle ne m'est pas apparue sur les vidéos. Cette personne m'a alors demandé d'envoyer par email une version modifiable du rapport", ajoute la responsable du Centre de supervision urbain de la municipalité.

"J'ai été harcelée pendant une heure, on m'a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n'ai pas vues à l'écran", précise encore Sandra Bertin, également secrétaire générale du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale (SAFPT) de Nice. La policière dit avoir finalement envoyé deux versions du rapport, l'une modifiable et l'autre non.

Bernard Cazeneuve conteste et porte plainte

Mis en cause par la policière, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a réagi dans un communiqué. "Le procureur de Paris François Molins vient de rappeler que c'est sous sa seule autorité et dans le cadre de l'enquête judiciaire que des policiers enquêteurs ont été dépêchés au CSU", est-il mentionné. Selon Bernard Cazeneuve, ce n'est donc pas "le cabinet du ministre de l'Intérieur qui a envoyé un commissaire au CSU".

La question des moyens mis en œuvre par l'Etat pour assurer la sécurité du public lors du feu d'artifice du 14-Juillet fait l'objet d'une vive polémique. A droite et au Front national, certains jugent en effet que la tuerie aurait pu être évitée. Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête interne, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), dont les conclusions doivent être dévoilées la semaine prochaine. Par ailleurs, François Hollande a promis une transparence totale dans l'analyse du dispositif de sécurité.

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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 07:42

Face au problème sécuritaire, Jean-François Copé veut "réarmer la France"

Le candidat à la primaire de la droite prône le recrutement massif de forces de l'ordre et le recrutement des fonctionnaires avec des contrats de courte durée.

Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite et du centre, a estimé vendredi 22 juillet, dans une interview accordée à Europe 1, que face "au terrorisme et à la délinquance" qui menacent le pays, "il faut réarmer la France" : "Ça veut dire ne pas craindre d'embaucher 50 000 effectifs de police gendarmerie, de magistrats, et comme on ne peut pas payer des fonctionnaires, (...) la seule solution c'est de supprimer l'emploi à vie dans la fonction publique pour les nouveaux entrants", a-t-il prôné.

Pour réduire les dépenses, alors que "33% de nos dépenses sont consacrées au social et 3% à la sécurité", Jean-François Copé souhaite notamment "supprimer l'aide médicale d'Etat", réformer les retraites, revoir le modèle d'indemnisation du chômage ou faire fusionner départements et régions.

Nicolas Sarkozy dans le viseur

Le maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) a profité de l'émission pour tancer à nouveau Nicolas Sarkozy. Mardi déjà, il avait estimé que l'Etat était "absent sur la sécurité intérieure et extérieure depuis trente ans", et s'était fait tancer par Nicolas Sarkozy, qui avait rétorqué: "On ne peut pas laisser dire que depuis 20 ans droite et gauche, c'est pareil".

"Nicolas Sarkozy a toujours beaucoup de mal a supporter qu'on ne soit pas tout à fait d'accord avec lui. Bien sur que la gauche et la droite ce n'est pas pareil (...) mais on ne peut pas oublier non plus que nous avons été battus à l'élection présidentielle en 2012", a lancé l'ancien secrétaire général de l'UMP.

"Cette primaire va avoir lieu entre ceux qui défendent, comme c'est mon cas, une droite décomplexée, pas du tout une droite extrémiste mais une droite qui ne veut plus que la main tremble (...) et une droite plus tiède", a-t-il poursuivi, se réjouissant d'avoir déjà réuni "les 250 parrainages de maires" et ceux des parlementaires nécessaires pour concourir.

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23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 18:44

toujours faible niveau pour Hollande, à 19%, et Valls, à 24%

La popularité de François Hollande demeure à un faible niveau en juillet, avec 19% d'opinions positi...

François Hollande le 15 juillet 2016 à l'Elyée à Paris - Thomas SAMSON AFP

La popularité de François Hollande demeure à un faible niveau en juillet, avec 19% d'opinions positives (+1 sur un mois), celle de Manuel Valls stagnant à 24% (-1 point), selon un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ post-attentat de Nice publié samedi.

Effectué une semaine après l'attentat du 14 juillet sur la Promenade des Anglais, le baromètre "témoigne d'une popularité toujours aussi faible de l'exécutif", qui enregistre néanmoins un "regain de bonnes opinions" auprès des sympathisants de gauche, notamment PS, souligne BVA.

Le président de la République, avec 59% de bonnes opinions (+3), et le Premier ministre, avec 64% (+5) auprès des sympathisants PS, "sont ainsi perçus de manière positive" par une majorité accrue de personnes s'affirmant proches du PS, "peut-être un réflexe de +serrer les rangs+ derrière le gouvernement face aux attaques de l'opposition", selon l'institut.

Toutes tendances confondues, à la question de savoir si la politique menée par M. Hollande et le gouvernement est "juste", 78% (stable) des personnes interrogées répondent "non", et 84% (-3 points) répondent aussi négativement à la question de savoir si elle est "efficace".

S'agissant de la cote d'influence des politiques, Alain Juppé est toujours en tête, tous bords politiques confondus, mais baisse de deux points avec 42%, après avoir déjà connu une baisse de deux points le mois dernier.

Emmanuel Macron, avec 41% (+1) ravit la deuxième position à Nicolas Hulot qui, à 37%, perd 5 points.

Nicolas Hulot, qui a déclaré le 5 juillet qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle, reste cependant en tête auprès des sympathisants de gauche (54%, -1), juste devant Christiane Taubira qui remonte à 53% (+3) et Anne Hidalgo (52%, +1).

Auprès des sympathisants de la droite et du centre, Alain Juppé continue de dominer ses concurrents à la primaire de novembre avec 64%, mais il perd quatre points.

François Fillon (52%, +1) passe devant Bruno Le Maire, en recul (51%, -4), tandis que Nicolas Sarkozy progresse six points à 48%.

Mais l'ancien président de la République, probable candidat à la primaire, "devance symboliquement" d'un point Alain Juppé auprès des sympathisants LR, avec une remontée de sept points (69%) quand Alain Juppé en perd deux (68%).

BVA note également un "regain de bonnes opinions" concernant Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants FN (35%, +8).

Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.234 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas), recrutées par téléphone, puis interrogées les 20 et 21 juillet par internet.

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 19:19

Des députés de droite ont saisi le Conseil constitutionnel

ASSEMBLEE NATIONALE Ils dénoncent deux articles qui « portent atteinte à plusieurs principes et libertés constitutionnels »…

Illustration: le Conseil constitutionnel. - DURAND FLORENCE/SIPA

Même adoptée, la contestation contre la loi Travail est loin d’être terminée. Cette fois, l’opposition ne vient pas des syndicats, mais de députés Les Républicains et UDI. Ces derniers ont confirmé avoir saisi ce vendredi le Conseil constitutionnel sur ce projet de loi controversé. Leurs griefs portent sur deux articles mineurs consacrés aux locaux syndicaux et au dialogue social dans les entreprises franchisées.

Dans un courrier adressé aux Sages, les élus de droite indiquent qu’en application « du second alinéa de l’article 61 de la Constitution », ils défèrent au Conseil « l’ensemble de la loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels telle qu’elle a été adoptée par le Parlement » jeudi. Ils jugent qu’elle « porte atteinte à plusieurs principes et libertés constitutionnels ».

L’article 27 et l’article 64 en cause

Leurs griefs portent sur l’article 27 du texte qui prévoit notamment que si une collectivité retire à une organisation syndicale des locaux mis à sa disposition, sans lui proposer un autre local, cela ouvre « droit à une indemnité spécifique ». Les élus de droite « s’interrogent sur la conformité de cette obligation de dédommagement avec le principe de libre administration des collectivités territoriales ».

>> A lire aussi : Voici les principales dispositions du texte définitivement adopté au Parlement

Le second article qui pose problème aux yeux des élus LR et UDI est l’article 64, qui prévoit la possibilité de mettre en place une instance de dialogue social pour « les réseaux d’exploitants d’au moins trois cents salariés en France, liés par un contrat de franchise ». Ils y voient une remise en cause du « statut même de la franchise », le franchisé devant être « libre de déterminer les conditions d’exploitation de son entreprise et de gestion de son personnel ».

« Souhaitant que ces questions soient tranchées en droit, les députés auteurs de la présente saisine demandent donc au Conseil Constitutionnel de se prononcer sur ces points et tous ceux qu’il estimera pertinents eu égard à la compétence et la fonction que lui confère la Constitution », écrivent les signataires.

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 19:13

Le parquet demande un procès pour le FN et deux dirigeants

JUSTICE La justice soupçonne un système d'enrichissement frauduleux aux frais de l'Etat...

Logo du FN - DAMOURETTE/SIPA

Le Front national au tribunal ? Le parquet demande en tout cas un procès pour le parti et deux dirigeants dans l’affaire du financement des campagnes 2012, annonce ce vendredi l’AFP, citant une source judiciaire.

La justice soupçonne un système d'enrichissement frauduleux aux frais de l'Etat. Si les juges d'instruction suivent ces réquisitions, le FN sera jugé pour complicité d'escroqueries dans le cadre des législatives de 2012 et recel d'abus de biens sociaux. Parmi les personnes pour lesquelles un renvoi en procès est demandé figurent le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, pour recel d'abus de biens sociaux, et un de ses vice-présidents, Jean-François Jalkh, notamment pour escroqueries lors des élections législatives et présidentielle de 2012, ont indiqué les sources.

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 19:02

Ce que la justice reproche à Christine Lagarde

JUSTICE L’ancienne ministre de l’Economie sera jugée pour « négligences » dans sa gestion de l’arbitrage Tapie…

La directrice du Fonds monétaire international Christine Lagarde - JUSTIN TALLIS / AFP

Christine Lagarde sera bien jugée pour sa gestion de l’affaire Tapie. La Cour de cassation a validé ce vendredi son renvoi devant la Cour de justice de la République (CJR). L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui à la tête du FMI, devra répondre de « négligences ». 20 minutes fait le point sur cette affaire tentaculaire.

Qu’a dit la Cour de cassation ?

La Cour de cassation a estimé ce vendredi que lerenvoi en procès de Christine Lagarde était légal. Dans son arrêt, elle a estimé que la commission d’instruction de la CJR avait « justifié » sa décision de renvoyer l’ancienne ministre devant la justice. La plus haute juridiction française ne se prononce en effet pas sur le fond des affaires, mais sur leur conformité au droit. Ce n’est donc pas à elle pas d’apprécier « la valeur des charges » à l’encontre de Christine Lagarde.

Que reproche-t-on à Christine Lagarde ?

Pour comprendre cette affaire, il faut remonter plus de 20 ans en arrière. En 1995, Bernard Tapie porte plainte contre le Crédit Lyonnais. Il accuse la banque de l’avoir floué dans la revente d’Adidas et réclame 229 millions d’euros. Mais à cette époque, la banque est en quasi-faillite : elle est placée sous la tutelle d’une structure publique le « consortium de réalisation » (CDR). Après 10 ans de procédure, la cour d’appel condamne le consortium à verser 135 millions d’euros à Bernard Tapie. Coup de théâtre en 2006, l’arrêt est annulé par la cour de Cassation : elle estime que la cour d’appel de Paris n’a pas correctement caractérisé la faute du Crédit Lyonnais.

L’affaire doit donc être rejugée. Pour éviter un nouveau marathon judiciaire, l’Elysée propose la mise en place d’un arbitrage privé. D’ordinaire, cette procédure est réservée aux conflits commerciaux. Il est extrêmement rare d’y avoir recours dans des conflits entre un particulier et l’Etat. L’arbitrage se préparait déjà lorsque Christine Lagarde est nommée ministre de l’Economie par Nicolas Sarkozy.

En revanche, les magistrats de la Cour de justice de la République ont souligné, dans leur arrêt rendu en décembre, que cette décision « n’a été précédée ni d’une expertise juridique sur la possibilité d’arbitrer ni d’une étude approfondie du dossier malgré sa complexité et les conséquences importantes » sur « les finances publiques ». Aux yeux des juges, le recours à l’arbitrage est « d’autant plus étonnant, voire fautif », que Christine Lagarde a accepté cette solution contre l’avis de ses services. Les juges regrettent également qu’elle n’ait pas réclamé un encadrement plus strict de la procédure, notamment sur les sommes allouées. Ce qui « relève, à tout le moins, d’une légèreté peu admissible ».

Et pour cause : en juillet 2008, la sentence arbitrale impose au consortium de verser à Bernard Tapie 404 millions d’euros de dédommagement, dont 240 millions pour le préjudice matériel, 100 millions d’intérêts et 45 pour le préjudice moral. La ministre de l’Economie annonce qu’elle n’engagera pas de recours en annulation. Et ce, alors que selon le CJR, la lourdeur de la condamnation était « un moyen sérieux d’annulation ».

Comment a-t-elle réagi ?

Chrisitine Lagarde ne s’est pas exprimée. Début juillet, l'actuelle présidente du FMI avait déclaré avoir "toujours agi de bonne foi et en accord avec la loi".

« La Cour de cassation n’a en rien tranché la question de fond de la responsabilité de Madame Lagarde. Ce débat aura lieu devant la Cour de justice et je suis convaincu que cette dernière écartera toute responsabilité de Madame Lagarde », a, de son côté, estimé son avocat, Me Patrick Maisonneuve.

Que risque-t-elle ?

Puisque tous les recours ont été rejetés, Christine Lagarde sera donc jugée par laCour de Justice de la République, la seule juridiction habilitée à juger des ministres en exercice. Pour l’heure, aucune audience n’a encore été fixée. Le délit de négligence est passible d’une peine allant jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende.

Qui est mis en cause dans cette affaire ?

Six protagonistes sont mis en examen notamment pour escroquerie en bande organisée dont Bernard Tapie, son avocat Maurice Lantourne, l’un des trois arbitres, Pierre Estoup, soupçonnés d’avoir dissimulé leurs liens aux parties. L’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy et actuel patron d’Orange, Stéphane Richard, est également poursuivi.

Au civil, l’arbitrage a été annulé pour « fraude » par la cour d’appel de Paris, décision confirmée par la Cour de cassation. Bernard Tapie a été condamné à rembourser les sommes perçues.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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