Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 07:43

Entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou, l’histoire de haine continue de s’écrire… L’ex-président de la République semble n’avoir toujours pas digéré le soutien du patron du MoDem à François Hollande en 2012. Et après avoir comparé le maire de Pau au virus du sida (propos qu'il a nié avoir tenus), l’ex-président de la République se serait livré à une violente attaque selon Le Canard Enchaîné.

Bête noire

Dans son édition du 3 juin, l’hebdomadaire satirique affirme que le président du parti Les Républicains aurait lancé à des centristes de l'UDI : « De toute façon, le bègue, je vais le crever », en faisant référence au bégaiement dont à longtemps souffert François Bayrou.

Ce dernier, proche d’Alain Juppé, avec qui il échange régulièrement des SMS en latin, s’était, en mars, félicité de son rôle de bête noire du patron du parti Les Républicains. « C'est vrai que c'est un nouveau titre de gloire que d'être élevé au rang d'obsession de Nicolas Sarkozy, puisque [dans] tous ses meetings, toutes ses réunions, il y a forcément un passage obligé et de ce point de vue-là, ça donne à sourire et c'est rigolo », avait-il déclaré.

Partager cet article
Repost0
2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 17:44

C’est désormais acté : Les Républicains remplacent l’UMP. Changement de nom, de logo et… refus de l’abréviation LR, ce qui entraîne la disparition des sigles pour tous les autres groupes politiques dans les documents de l’Assemblée nationale. La décision a en effet été adoptée mardi lors d’une conférence des présidents (qui réunit notamment les divers présidents de groupe autour du président de l’Assemblée) pour le moins agitée.

Christian Jacob a ainsi affirmé lors d’une conférence de presse que la réunion avait été « houleuse » et qu’il avait menacé de la quitter. Le député de Seine-et-Marne a mis en cause « le président du groupe socialiste Bruno Le Roux, qui demandait qu’on continue à s’appeler UMP - et j’ai cru un moment que Claude Bartolone allait être d’accord ».

Les raisons de la colère

Pour Christian Jacob, « Il est hors de question que nous ne nous appelions pas Les Républicains ou qu’il y ait un sigle, c’est un nom en entier ». Il poursuit : « Imaginez un instant que Vladimir Poutine ait décidé de dénommer lui-même ses groupes d’opposition, on aurait des défilés aujourd’hui ! C’est invraisemblable, c’est la caricature du sectarisme de la gauche »,

Puisque la que le nouveau nom du groupe ne fera l’objet d’aucune abréviation, les autres groupes ayant « républicain » dans leur nom ont demandé à ce que le traitement soit le même pour tous. Les noms ne seront plus déclinés sous forme de sigle, a donc tranché la conférence des présidents.

C’en est désormais fini des sigles SRC, RRDP, écolos, GDR, UDI, place uniquement à Socialiste, républicain et citoyen, Radical, républicain, démocrate et progressiste, Écologiste, Gauche démocrate et républicaine, Union de démocrates et indépendants, qui jusqu’alors étaient notamment présents dans la liste officielle des questions au gouvernement. Ce changement est déjà effectif : ces noms ne sont plus abrégés dans la liste de mardi après-midi.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 21:10

Les Républicains lancent la bataille de l'alternance

Renforcé par le congrès du nouveau parti, Nicolas Sarkozy prépare un remaniement des équipes dirigeantes et affiche comme ambition une "République de la confiance"

De nouveaux défis attendent Nicolas Sarkozy. Dès la clôture du congrès qui a vu le nom "les Républicains" approuvé par les militants, l'ancien chef de l'état a posé les jalons pour sa future campagne, en prônant une Une République de la confiance face à une gauche qui l'a trahie, abandonnée et abaissée. Lundi et mardi, Nicolas Sarkozy va mener des consultations pour remanier les équipes dirigeantes et asseoir son succès. Mais les deux anciens premiers ministres François Juppé et François Fillon, sifflés lors de leurs discours, espèrent faire entendre leurs voix dans la bataille annoncée de la primaire de novembre 2016

Partager cet article
Repost0
1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 20:43

Chez Les Républicains, le congrès fondateur est passé mais les ambitions et querelles personnelles restent vivaces, portant à la fois sur le futur organigramme de la formation présidée par Nicolas Sarkozy et l'organisation de la primaire de 2016.

Premier casse-tête pour le tout nouveau président des Républicains: la constitution de son équipe rapprochée. Quid de Nathalie Kosciusko-Morizet et de Laurent Wauquiez, les numéros deux et trois dans l'ancien organigramme UMP?

«Nicolas Sarkozy va prendre la semaine pour consulter puis prendra sa décision», affirmait lundi son entourage.

Si l'ancien secrétaire général semble assuré de garder une place aux premières loges - en six mois, il n'a «jamais déçu Sarkozy», dit-on - la situation de l'ex-présidente déléguée de l'UMP semble plus incertaine.

«On verra bien», a lâché NKM lundi, se disant heureuse d'avoir mené, comme numéro deux de l'UMP, sa «mission» qui était «la réforme des statuts», avec notamment «la féminisation des instances dirigeantes du parti».

Valérie Pécresse, candidate aux régionales en Ile-de-France, a souhaité lundi le maintien de NKM comme numéro deux.

«Les déclarations des uns et des autres font partie du jeu politique et médiatique et Mme Kosciusko-Morizet, comme les autres, a sa liberté de parole», remarquent les proches de M. Sarkozy à propos de celle qui avait prévenu en décembre qu'elle continuerait à s'exprimer comme elle l'entendait.

Il semble toutefois que certaines de ses déclarations n'aient pas été du goût de son patron, notamment lorsqu'elle a affirmé, la semaine dernière, qu'«il faudra baisser les impôts de 100 milliards d'euros dès 2017».

S'exprime-t-elle comme future candidate à la primaire? Sarkozy, que l'on a souvent entendu dire qu'il aimait «beaucoup Nathalie», aimerait être fixé sur cette question avant de décider quel rôle lui confier dans le future organigramme d'un parti décidé, promet-on, à «jouer collectif» sous la houlette de son président.

- Surveillé à la loupe -

La question NKM est d'autant plus épineuse pour Nicolas Sarkozy que ce dernier a promis la parité à tous les étages dans le nouveau parti. Or, il y a relativement peu de femmes pouvant faire le job à ce niveau de compétences - Mme Pécresse se consacre à sa campagne, Christine Lagarde est au FMI à New York, Roselyne Bachelot a quitté la politique... - même si d'ores et déjà des noms de potentielles promues circulent, comme celui d'Isabelle Le Callennec (ex-porte-parole de l'UMP) ou Lydia Guirous (ex-secrétaire nationale à la laïcité).

Autres tâches auxquelles le président des Républicains va «vite» s'atteler, selon son entourage: boucler les investitures aux régionales (avec les dernières désignations des têtes de liste dans les départements), mettre sur pied un «programme» pour ces élections. Ces questions pourraient être finalisées lors d'un Conseil national en septembre.

Il faut également préparer les élections internes prévues le 4 juillet, censées traduire une «démocratisation» du parti, avec notamment l'élection du président de chaque fédération par les adhérents.

M. Sarkozy veut également «commencer à poser les bases d'un projet politique», qui doit aboutir en juin 2016, selon l'ancien ministre Brice Hortefeux.

Selon ses proches, M. Sarkozy veut rapidement mettre en place le «comité d'organisation de la primaire». Un comité qui sera surveillé à la loupe par les candidats déjà déclarés, qui sillonnent la France et travaillent d'arrache-pied à leur projet respectif: François Fillon avec des propositions très précises (éducation, économie, immigration, logement, numérique...), Alain Juppé, avec le lancement mardi en Seine-Saint-Denis du «Mouvement des jeunes avec Juppé», Bruno Le Maire à l'avant-garde du combat contre la réforme des collèges...

«Si ça se passe bien, si les primaires sont transparentes (...) je jouerai totalement le jeu», a affirmé M. Juppé. Dans le cas contraire, ce sera sans lui.

«La réponse est dans l'intitulé. Si c'est une primaire, c'est qu'elle est ouverte, vers la droite et vers le centre, sinon, c'est une élection interne», rétorquent les sarkozystes, visiblement agacés.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 20:35

Il l’avait annoncé, il a tenu parole, et même plus. François Hollande a réussi à faire passer le budget de l’Elysée sous la barre des 100 millions d’euros. C’est même mieux que ce qui était annoncé, l’objectif étant de « stabiliser le budget au niveau » de ces 100 millions à compter de 2015. « Pour la première fois en 2014, l’exécution des dépenses, hors dotations aux amortissements et provisions, est très inférieure à 100 millions d’euros. Elle représente 98,27 millions, soit une réduction de 3,66 millions par rapport au montant inscrit en loi de finances initiale et de 2,82 millions par rapport au total des dépenses 2013 », détaille Bercy. « 20 Minutes » a recensé les postes qui ont permis de réaliser des économies, qui auraient atteint 17,2 millions d'euros depuis 2012.

Le personnel

Les charges de personnel passent à 66,33 millions d’euros (contre 67,61 millions en 2013), soit - 1,9 %. Les effectifs de la présidence ont été ramenés à 806 équivalents temps plein contre 836 en 2013, avec moins de chauffeurs et de secrétaires, entre autres.

Les déplacements

Le budget déplacement du chef de l’Etat a fondu de 1,6 % depuis 2013, coûtant 14,52 millions l’an dernier. La présidence a rappelé toutefois que la dépense finale sur ce poste demeurait tributaire de l’activité internationale et diplomatique du président de la République. L’Elysée a précisé que les collaborateurs du président voyagent désormais en classe économique, et sur des vols pas toujours directs, donc moins onéreux.

Le parc automobile

Le parc automobile est passé de 88 véhicules en mai 2012 à 69 au 31 décembre 2014, soit une diminution du parc de 21 % prenant en compte aussi le recours à des voitures électriques. « Tous les remplacements de véhicules donnent lieu à l’entrée dans le parc de véhicules hybrides ou électriques », précise l’Elysée. Pour boucler la boucle du développement durable et par là même des économies, les personnels suivent des formations afin d’optimiser la gestion des déplacements.

Repas et réceptions

Les achats de denrées alimentaires et de boissons y compris les vins sont passés de 1,79 à 1,75 million d’euros, indique Bercy. Il y a cependant eu en 2014, 30 % d’événements et de réceptions de plus qu’en 2013, mais « malgré cette évolution de l’activité événementielle, la baisse globale des dépenses de fonctionnement courant s’est poursuivie », complète le ministère des Finances.

Partager cet article
Repost0
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 15:55

L'ancien Premier ministre Alain Juppé, candidat à la primaire à droite pour l'élection présidentielle de 2017, n'utiliserait pas le même «vocabulaire excessif» qui «attaque les personnes», après le discours très offensif de Nicolas Sarkozy lors du congrès des Républicains (ex-UMP).

Invité, lors du «Grand rendez-vous Europe 1/iTELE/Le Monde», à commenter un passage du très offensif discours de Nicolas Sarkozy dans lequel il a parlé de la «terrifiante médiocrité» de François Hollande, Alain Juppé a répondu: «Chacun s'exprime comme il s'entend. J'ai dit que j'étais un homme de droite ouvert et pas sectaire. Un certain vocabulaire qui fait un peu trop monter la pression, qui attaque les personnes, c'est pas mon genre de beauté».

«Je n'ai aucune espèce de pudeur à combattre le pouvoir actuel car je pense que c'est la politique menée depuis 2012 qui nous a mis dans le marasme dans lequel nous sommes aujourd'hui, mais ce n'est pas pour autant que j'utilise un vocabulaire qui n'est pas le mien», a insisté le maire de Bordeaux. Samedi, «la tonalité de certains discours m'a paru un peu vigoureuse, un peu excessive», a insisté Alain Juppé.

Une réaction mesurée face aux sifflets

Interrogé sur les sifflets qui ont une nouvelle fois accompagné son arrivée à la tribune, Alain Juppé a répondu: «je connais bien les militants. (...) Le militantisme a ses vertus. Il a aussi ses risques, le risque du sectarisme, le risque du refus de l'autre. Le risque de l'enfermement est un risque fort. Il y a toujours chez les militants quelques hystériques».

«Je ne suis pas le seul dans le parti à dire qu'il faut s'ouvrir. L'ADN de l'UMP c'est l'union de la droite et du centre. Je n'ai pas observé que Les Républicains avaient renoncé à cet ADN. Si c'était le cas, je pense que ce serait tout à fait dangereux pour l'avenir».

«Nicolas Sarkozy a le parti. Moi, pour l'instant j'ai l'opinion, et j'organise ma petite PME. Parfois il arrive que des PME performantes soient plus efficaces que des grandes entreprises du Cac 40», a également déclaré Alain Juppé

La nécessité d'ouverture au centre, une priorité pour lui

L'ancien Premier ministre a de nouveau affirmé dimanche qu'il ne participerait pas à la primaire des «Républicains» (ex-UMP) en vue de 2017 si celle-ci n'était pas ouverte au centre, ce qui n'est «pas gagné» selon lui.

«Je vais gagner la primaire. Je vais tout faire pour ça. (...) Je suis déterminé à gagner, je vois bien que les idées que je défends ont un écho important dans l'opinion publique», a-t-ildéclaré.

Le maire de Bordeaux s'est dit «confiant» mais «vigilant» en vue de l'organisation de cette primaire, actée par les instances du parti, mais a de nouveau affirmé qu'il n'y participerait pas si elles n'étaient pas ouvertes au centre. Mais «si le match, c'est les primaires des Républicains entre Le Maire et Sarkozy, ça ne marchera pas», a -t-il renchérri.

L'ancien Premier ministre a par ailleurs indiqué avoir, avec ses équipes, rassemblé environ 600.000 euros de dons pour le financement de sa campagne. «C'est modeste mais ça permet de faire fonctionner ma petite équipe. Je publierai régulièrement les sommes qui ont été ainsi collectées. Je n'ai rien à cacher».

Partager cet article
Repost0
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 15:50

Qu’importe qu’il n’y ait eu que 8.000 militants sur les 20.000 annoncés par les organisateurs, ou que la litanie des discours les ait tous assommés. Le congrès fondateur des Républicains, qui succède à l’UMP, a tenu samedi son pari porte de la Villette. La droite, sous la houlette de Nicolas Sarkozy, a promis l’alternance et caché ses divisions sous le tapis. Inventaire de cette journée par 20 Minutes...

Nicolas Sarkozy sur la route de 2017

Au sein de la droite profondément divisée, l’ex-chef d’Etat, qui se pose en « rassembleur » depuis son élection à la tête de l’UMP, a réuni autour de lui ses soutiens comme ses rivaux. Avec plusieurs bains de foule, l’ex-président a montré sa popularité après de la base militante. Il a conclu la journée avec un discours offensif d’une quarantaine de minutes : Après la célébration de « la République de la confiance », il a pilonné « la gauche » qui « trahit » et « abandonne ». L’ex-chef d’Etat a enfin raillé son successeur à l’Elysée et la « terrifiante médiocrité » de François Hollande. Si ce discours fleure bon le parfum des campagnes électorales, Nicolas Sarkozy n’est pas, officiellement, candidat à quoi que ce soit. Ce qui ne l’empêche pas, d’organiser, pierre après pierre, la formation politique qu’il préside en machine à gagner pour 2017.

Les divisions momentanément reléguées au placard

A deux ans de la présidentielle, aucun des compétiteurs ne veut abîmer le parti qui pourrait le soutenir pour 2017. C’est pourquoi, samedi, d’Alain Juppé à François Fillon en passant par Xavier Bertrand ou Bruno Le Maire, les élus de droite se sont succédé à la tribune pour vanter l’unité de leur formation politique. Sous l’œil bienveillant du maître de cérémonie Nicolas Sarkozy, qui a reçu les soutiens de la chancelière allemande Angela Merkel ou l’écrivain Jean d’Ormesson. Cependant, les ambitieux ont fait résonner une musique légèrement différente de celle de Nicolas Sarkozy sur la « République ». Xavier Bertrand a insisté sur le « travail », quand Bruno Le Maire a développé son leitmotiv du « renouveau ».

Les sifflets visant Alain Juppé et François Fillon

Comme en novembre 2014, Alain Juppé a été sifflé samedi à son arrivée à la tribune. François Fillon, lui aussi candidat déclaré à la primaire 2016, a reçu le même traitement. Si François Fillon n’a pas relevé, le maire de Bordeaux a dit que cela « lui faisait de la peine », mais que cela n’entamerait pas sa « détermination ». Interrogé dimanche sur cet épisode, Alain Juppé a asséné sur Europe 1 : « Il y a toujours chez les militants quelques hystériques (…) Nicolas Sarkozy a le parti. Moi, pour l’instant j’ai l’opinion, et j’organise ma petite PME. Parfois il arrive que des PME performantes soient plus efficaces que des grandes entreprises du Cac 40 ». A bon entendeur, salut.

Partager cet article
Repost0
31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 15:43

La majorité des Français (51%) ne pense pas que le Premier ministre Manuel Valls soit «en mesure de mener à bien des réformes dans le domaine économique et social», selon un sondage Ifop* à paraître dimanche dans le JDD, contre 49% d'un avis opposé.

Parmi les sceptiques à l'égard du chef du gouvernement, 28% pensent que Manuel Valls n'est «plutôt pas» en mesure de faire ce type de réformes et 23% qu'il ne l'est «pas du tout».

Les sympathisants de gauche pensent majoritairement (57%) que Manuel Valls peut mener à bien ces réformes contre 43% d'un avis contraire. En revanche les sympathisants de l'UMP sont 57% à douter des capacités du Premier ministre et ce pourcentage atteint 66% parmi les sympathisants du FN.

Une minorité pour la simplification des licenciements

Par ailleurs, 72% des personnes interrogées se sont dites favorables à «la mise en place de conditions plus strictes pour bénéficier d'allocations logement», 64% au «plafonnement du montant de l'allocation chômage pour les cadres supérieurs ou dirigeants», 53% au «plafonnement du montant des indemnités de licenciement gagnables aux prud'hommes, mais seulement 37% à la simplification des licenciements dans les PME«et 32% à» l'augmentation à 67 ans de l'âge de départ à la retraite dans le privé pour bénéficier d'une retraite complémentaire pleine.

*Sondage réalisé par téléphone les 29 et 30 mai selon la méthode des quotas auprès d'un échantillon de 1003 personnes représentatif de la population française.

Partager cet article
Repost0
30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 20:22

Consommé quotidiennement, l’alcool, et notamment le vin est bon pour la santé : en plus d’allonger l’espérance de vie, il permettrait selon, une récente étude, de prévenir la maladie d’Alzheimer. Pourtant, au-delà deux verres quotidiens pour les hommes et un seul pour les femmes, il aurait des effets néfastes, notamment sur le cœur, selon une étude publiée ce mardi dans la revue Circulation : Cardiovascular Imaging.

Pour parvenir à cette conclusion, une équipe de chercheurs de la Harvard Medical School a analysé la consommation d’alcool de 4.466 hommes et femmes, âgés de 75 ans en moyenne. Parmi les participants, 2.400 participants ont déclaré ne jamais boire d’alcool, 1.500 volontaires ont indiqué boire 1 à 7 verres par semaine, tandis que 402 buvaient 14 verres hebdomadaires et 195, plus de 14 par semaine.

Une modification de la structure cardiaque

En s’appuyant sur les résultats des électrocardiogrammes des participants, les scientifiques ont constaté que la consommation d’alcool modifiait la structure du cœur. En effet, une prise croissante d’alcool engendrait une augmentation du diamètre systolique (contractions du cœur) et diastolique (relâchement du cœur après contractions) du ventricule gauche, ainsi qu’à un diamètre atrial plus important.

Ainsi, au-delà de 2 verres d’alcool quotidien (14 par semaine), les hommes ont vu la masse de leur ventricule gauche augmenter. Du côté des femmes, les changements ont été constatés pour une consommation excédant un verre d’alcool par jour.

Les auteurs de l’étude concluent que les bienfaits associés à la consommation d’alcool ne compensent pas les risques encourus, qui préconisent de ne pas commencer à boire si l’on ne l’a jamais fait auparavant.​

Partager cet article
Repost0
30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 20:18

Vers la fin de l’hépatite C en France? L’arrivée de nouveaux médicaments, très coûteux, permet d’envisager l’éradication de cette maladie, cause de cirrhoses et de cancers du foie., dans les dix ans à venir, selon les représentants d’une société savante.

« Nous sommes passés de traitements lourds et longs, avec des effets indésirables et des taux de guérison de l’ordre de 70 % à des traitements simples (un ou deux comprimés administrés par voie orale), courts, bien tolérés et qui assurent des taux de guérison de plus de 95 % le plus souvent en seulement trois mois », a souligné vendredi le Pr Victor de Lédinghen (CHU de Bordeaux), secrétaire général de l’Association française pour l’étude du foie (AFEF).

« Plus il y aura de molécules, plus cela fera baisser les prix »

La panoplie des nouveaux médicaments disponibles en France, des antiviraux d’action directe (AAD), parmi lesquels le Solvadi, ne cesse de s’agrandir. Au nombre de 7 actuellement, ils seront bientôt 9 (avec la combinaison grazoprevir + elbasvir du laboratoire américain Merck).

« Plus il y aura de molécules, plus cela fera baisser les prix » de ces traitements encore très coûteux aujourd’hui, dit-il, en évoquant d’autres molécules attendues (beclabuvir de BMS et GS-5816 de Gilead) en 2016. « C’est la première fois dans l’histoire de la médecine qu’on peut guérir une maladie chronique grâce à un traitement médical de 3 mois sans effets indésirables sévères », se réjouit le Pr Victor de Lédinghen.

Avec 14.000 patients traités grâce à ces nouvelles molécules en 2014, et sans doute plus de 15.000 en 2015, ce sont en deux ans 30.000 malades les plus sévèrement atteints qui ont été traités en deux ans. Les autres devront progressivement en profiter, selon cette société française d’hépatologie, qui émet de nouvelles recommandations thérapeutiques.

230.000 personnes ont une infection chronique active

Les spécialistes conseillent notamment de faire accéder à ces traitements tous les patients atteints de fibrose, modérée à sévère (une marque des dommages subis par le foie) ou de cirrhoses, de cibler les patients infectés par un type plus agressif du virus (le « génotype 3 ») ainsi que ceux à risques élevés de transmettre l’infection (usagers de drogue, détenus…).

En France métropolitaine, 230.000 personnes ont une infection chronique active (avec multiplication du virus décelable dans le sang). La maladie évolue le plus souvent silencieusement et le dépistage est généralement tardif, ce qui explique que seule la moitié des sujets infectés connaît son statut sérologique.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
  • Contact

Recherche

Liens