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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 19:38

Nicolas Sarkozy tire à boulets rouges. « Vous ne défendez pas la République, vous la caricaturez », a accusé, samedi, le président du mouvement « Les Républicains » en s’adressant à la gauche, dans son discours de clôture du congrès fondateur du nouveau parti qui succède à l’UMP, citant « théorie du genre », « nivellement », « égalitarisme », « méfiance pour tous ceux qui entreprennent »…

«Vous ne respectez pas la République »

« Vous ne respectez pas la République, vous la trahissez par le coup de force permanent parce que vous pensez qu’avoir la majorité vous donne tous les droits, a lâché l’ancien chef de l’Etat. Vous ne protégez pas la République, vous la livrez aux minorités agissantes et aux clientèles électorales successives que vous servez après vous en être servis ».

Nicolas Sarkozy a attaqué la gauche bille en tête, gauche qui « prétend avoir le monopole des valeurs de la République », qui « met tant d’acharnement à détruire l’école », qui « discrédite la famille » notamment. « Nous n’avons jamais prétendu que d’autres n’étaient pas dignes de se nommer ainsi », a-t-il aussi lancé en référence à la contestation par une partie de la gauche de la nouvelle appellation de l’UMP en « Les Républicains », arguant d’une captation d’héritage.

Selon Nicolas Sarkozy, « la France ne peut pas être condamnée à choisir entre le terrifiant spectacle du drame familial des Le Pen et la terrifiante médiocrité de ceux qui nous gouvernent ». L’ancien chef de l’Etat a ensuite vanté la République de la « confiance », répétant l’expression à de nombreuses reprises. « La République de la confiance se construit avec la vérité et non avec le mensonge. C’est pourquoi François Hollande a tant de mal à rétablir la confiance ».

« Sortir de ce goût de revanche »

Après cette attaque en règle, le Premier ministre Manuel Valls a riposté depuis Trente en Italie où il est en déplacement. Le locataire de Matignon a estimé que ces attaques de Nicolas Sarkozy « blessaient inutilement le pays », appelant à « sortir de ce goût de revanche » et » « des insultes ».

« Le pays a besoin d’un autre débat politique et d’autres formules. Nous l’avons démontré ici avec deux chefs de gouvernement - même génération, qui vont de l’avant et veulent réformer nos pays, qui ont compris que les vieilles recettes politiques ne doivent plus être utilisées », a déclaré le Premier ministre, qui venait de rencontrer le chef du gouvernement italien Matteo Renzi.

De son côté, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a regretté que Nicolas Sarkozy ait attaqué « sans relâche la gauche, délaissant le Front national » et jugé qu’il « divisait la République pour mieux s’imposer à son camp ».

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30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 19:31

Nicolas Sarkozy rassemble... contre lui. Près de trois quarts des Français (72% contre 26%) ne veulent pas que l'ancien président de la République se présente à l'élection présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa publié samedi dans Le Parisien. «C'est presque exactement le même score catastrophique qu'enregistrait François Hollande, sur cette même question», dans un sondage similaire publié la semaine passée relève Odoxa (77%).

Largement rejetée par les sympathisants de gauche (92 %), la candidature Sarkozy n'est souhaitée que par 49% des sympathisants de droite (contre 50%). Les sympathisants de l'UMP sont tout de même deux sur trois à ne pas rejeter sa candidature (66 %), mais même parmi eux, 31 % ne veulent pas de lui comme candidat.

Les Français ne croient pas au «nouveau départ»

Parallèlement, huit Français sur 10 (79%) ne pensent pas que la transformation de l'UMP en un nouveau parti lui permettra de «connaître un nouveau départ». Même les sympathisants de droite sont une nette majorité (60% contre 40%) à ne pas y croire.

Les trois quarts (75%) des Français pensent en réalité que l'objectif de ce changement de nom pour Nicolas Sarkozy est de «mettre en place une structure visant à le favoriser lui-même en tant que Président actuel de l'UMP, en vue de 2017».

«La semaine dernière le Président socialiste ne parvenait pas à susciter le désir du peuple de gauche (41 %) et, comme Sarkozy aujourd'hui à l'UMP, ne réunissait le soutien que de six sympathisants socialistes sur dix (59 % souhaitaient sa candidature)», relève Gaël Sliman, président d'Odoxa sur le site de l'institut.

«Notre sondage confirme donc une fois de plus que les deux favoris normalement les plus crédibles pour l'emporter au second tour, en tant que Président sortant et patron du principal parti d'opposition, sont largement rejetés par les Français», poursuit-il. «Très clairement, nos concitoyens ne semblent pas vouloir de ce "match retour de 2012" et aimeraient beaucoup installer à l'Elysée une autre personnalité politique».

Sondage effectué par internet les 28 et 29 mai sur un échantillon (méthode des quotas) de 1.006 personnes représentatif de la population française âgé de 18 ans et plus.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 21:25
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015
Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015Stéphane Demilly Député de la Somme a organisé une réception amicale à l'occasion de la parution de sa lettre d'information parlementaire édition 2015

Réception amicale organisé par Stéphane Demilly, député de la Somme, pour la parution de sa lettre d'information édition 2015

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 20:30

En 2014, 3.384 personnes ont été tuées sur les routes de France, soit 116 de plus qu’en 2013 (+3,5 %) selon le bilan annuel de la Sécurité routière, tandis que le nombre d’accidents a moins nettement augmenté (+2,4 %). Les chiffres, connus depuis janvier, sont indéniablement décevants. Ils s’inscrivent néanmoins dans une tendance globale de diminution des accidents de la route. D’ici 2020, la France doit passer sous la barre des 2.000 morts par an, selon le cap fixé par la Commission européenne.

Les derniers chiffres de la sécurité routière : Le nombre de morts baisse de 11 % en mars

Les piétons et les cyclistes sont les plus touchés

Les associations déplorent évidemment la hausse du nombre de tués, mais toutes ne crient pas au « scandale », comme la Ligue contre la violence routière. Sa présidente, Chantal Perrichon, impute ce bilan mortel à la politique laxiste du gouvernement. Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 Millions d’automobilistes, n’est pas de cet avis. « Etant donné que l’on a observé une forte baisse de la mortalité sur les routes en 2013 (-11 %) – un phénomène que l’on n’a d’ailleurs pas totalement expliqué –, les chiffres de 2014 ne sont pas si catastrophiques », nuance-t-il.

En matière de mortalité routière, 2014 est la deuxième meilleure année depuis 1948. Depuis 1973, le nombre de tués a été divisé par cinq. Reste que les usagers vulnérables que sont les piétons et les cyclistes ont été particulièrement touchés au cours de l’année écoulée. Notons toutefois un point positif : la part des 18-24 ans dans les victimes d’accidents mortels, historiquement élevée, a diminué (-8 %).

L'alcool et les stupéfiants sont les principaux fléaux

Comportement des usagers, météo, état des routes et des véhicules… La mortalité routière est multifactorielle. Pour les associations, il faut mettre l’accent sur le renforcement des contrôles de police, à court terme, et la prévention, à long terme, afin de réduire les comportements à risque. L’alcool est impliqué dans 28 % des accidents mortels et la drogue l’est dans 23 % des cas. Depuis quelques années, la part des accidents mortels avec alcoolémie a peu varié, oscillant autour de 30 %. En revanche, le nombre de conducteurs contrôlés positifs aux stupéfiants est en hausse.

« C’est inacceptable que la France soit l’un des cancres mondiaux de l’alcool au volant », martèle Pierre Chasseray, qui prône une extension des contrôles d’alcoolémie ciblés selon le lieu et l’heure. À ce jour, 10 millions de contrôles sont effectués chaque année. Le déploiement des éthylotests antidémarrage, pour les conducteurs déjà sanctionnés pour conduite en état d’ivresse, fait partie de l’arsenal promis par le gouvernement, rappelle Jean-Yves Salün, de l’association Prévention routière. Le dépistage des stupéfiants pourrait être étendu grâce à un nouveau test salivaire.

Les jeunes conducteurs bientôt privés d’alcool au volant ?

Réduction de la vitesse et amélioration des routes

La réduction de la vitesse autorisée fait moins l’unanimité. « Les autoroutes ont un faible taux d’accident, il faut arrêter de stigmatiser la vitesse », insiste Christiane Bayard, secrétaire général de la Ligue des conducteurs. Pour autant, « la mise en place, peut-être un peu zélée, de ronds-points a permis de réduire le nombre d’accidents aux intersections en obligeant les conducteurs à lever le pied », observe Jean-Yves Salün. La généralisation des doubles glissières de sécurité sur les routes permettrait de renforcer la sécurité des deux-roues. De tels exigent d’importants investissements, dans un contexte de contraction des dépenses publiques.

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 20:24

Les trois quarts des Français sont favorables à la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, selon un sondage Tilder-LCI-Opinionway, publié jeudi soir. A la question «faut-il reconnaître au burn-out le statut de maladie professionnelle?», 76% des sondés ont dit oui, 23% non et 1% n'ont pas répondu.

Les électeurs de François Hollande au second tour de la présidentielle de 2012 y sont favorables à 84% et ceux de Nicolas Sarkozy à 66%.

Le burn-out s'invite dans le débat à l'Assemblée nationale

Le burn-out s'est invité dans le débat en cours à l'Assemblée nationale sur le projet de loi «dialogue social» via des amendements déposés par le député PS des Yvelynes et ancien ministre Benoît Hamon.

Le sondage, selon la méthode des quotas, a été réalisé en ligne les 27 et 28 mai, auprès d'un échantillon de 993 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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28 mai 2015 4 28 /05 /mai /2015 07:24

Les adhérents de l’UMP ont-ils envie de se faire appeler «Les Républicains»? Ils sont appelés à voter sur le nouveau nom de leur parti ce jeudi à partir de 8h jusqu'à vendredi 18h par internet non seulement sur le nom mais aussi sur les nouveaux statuts du parti et la composition de son nouveau bureau politique. Selon l'UMP, 213.030 adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2014 sont invités à voter.

Le nouveau nom devrait être plébiscité

Le résultat le plus attendu est celui qui concerne le nouveau nom de l'UMP. Encore qu'il y ait peu de suspens, le nom «Les Républicains» devrait être plébiscité. Selon l'UMP, les remontées des fédérations au siège sur cette question sont «très positives». En outre, la justice a débouté mardi les organisations et élus de gauche qui l'avaient saisie, en refusant de se prononcer en urgence sur leur demande d'interdiction de cette appellation.

L'UMP remporte une bataille avec «Les Républicains», pas la guerre

Nicolas Sarkozy, qui a choisi le nouveau nom de baptême de l'UMP, a adressé début mai une lettre aux adhérents leur expliquant qu'«en proposant de nous appeler Les Républicains, nous voulons montrer la volonté de ne céder en rien face à ce qui, au quotidien, affaiblit la République» car «la République a trop reculé face aux entorses multiples qui sont faites à ses principes».

Résultat du vote ce samedi

Selon l'UMP, les nouveaux statuts que les adhérents devraient également valider sont «plus démocratiques, plus transparents» que les précédents et garantissent la «décentralisation et la parité dans les instances dirigeantes». Ils permettent également un recours régulier au référendum auprès des adhérents qui seront invités à donner leur avis sur différents sujets par internet.

Enfin, les adhérents devraient également valider la composition du nouveau bureau politique, le «gouvernement» du parti qui compte 120 membres, un nombre pléthorique qui permet à chaque sensibilité ou «écurie» de tel ou tel candidat ou futur candidat à la primaire d'être représenté à la hauteur de ses espérances.

Les trois votes seront proclamés samedi, lors du congrès du parti, par la Haute autorité (dirigée par la juriste Anne Levade) qui supervise le scrutin. Quelque 20.000 personnes sont attendues à ce congrès qui se déroulera à Paris et sera clos par un discours de Nicolas Sarkozy.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 20:04

Burn-out, syndrome d’épuisement professionnel ou encore effondrement au travail, les appellations sont diverses mais désignent la même chose, ce mal-être profond et insidieux qui naît dans le cadre professionnel. Cette affection pourrait potentiellement toucher plus de trois millions de personnes en France et pourrait bientôt être reconnue par le législateur en tant que maladie professionnelle. Les amendements déposés en ce sens par le député socialiste des Yvelines, Benoît Hamon, sont d’ailleurs débattus ce mardi à l’Assemblée nationale. Mais la définition du burn-out reste encore à éclaircir. 20 Minutes fait le point sur les symptômes clés de la maladie.

Une démotivation par rapport à son travail

« Le sentiment de démotivation et de déception par rapport à son travail fait partie des prémices du burn-out », explique Roland Guinchard, psychologue et fondateur de Montgolfière Management, un cabinet d’expertise du lien au travail. « Cette maladie se caractérise par un état dépressif, qui apparaît dans l’univers professionnel et qui est plus susceptible de toucher ceux qui sont surinvestis dans leur travail. Le travail finit par perdre son sens et n’est plus une source d’épanouissement », décrypte-t-il.

Un sentiment d’échec

Un syndrome de suractivité va de pair avec l’épuisement professionnel. L’individu n’arrive alors plus à faire son travail. « Il va compenser en redoublant d’efforts, ne plus compter son temps de travail, sans que l’efficacité ne soit au rendez-vous, un peu comme un hamster dans sa roue », indique Roland Guinchard. Le patient ressent une pression, qui peut parfois venir de sa hiérarchie, mais qu’il s’inflige souvent lui-même. « Il éprouve un fort sentiment d’échec et d’insécurité, perd confiance en lui et se croit incompétent et finit par s’isoler. »

Une fatigue psychique

La dépression classique s’apparente à une descente progressive, à la différence du burn-out, où l’on s’empêche de sombrer. Mais lorsque l’anxiété et le mal-être sont trop intenses, on finit par s’effondrer. « Ici la chute est brutale et soudaine. Le symptôme le plus classique est de ne plus pouvoir se lever le matin. On sait qu’on doit aller travailler, mais on en arrive à un point où on ne peut même plus se tirer du lit », révèle le psychologue.

Une fatigue physique et des troubles du sommeil

Dans ce syndrome de burn-out, les patients décrivent largement un état de fatigue physique intense, qui découle notamment de troubles du sommeil. Une fatigue qui affecte le corps. « Cet épuisement physique, conjugué au stress émotionnel, provoque une baisse des défenses immunitaires et entraîne des infections à répétition, de type angines, rhumes ou encore otites », indique Roland Guinchard.

Des douleurs physiques

Mais les répercussions physiques du burn-out sont multiples, et de nombreuses douleurs physiques peuvent être causées par le syndrome d’épuisement professionnel. « Des maux de tête ou de dos sont souvent constatés chez les patients atteints de burn-out. Tout comme des troubles digestifs », note le psychologue, qui toutefois se montre optimiste. « Avec un suivi adapté, on peut se relever du burn-out en quelques semaines. Parfois, cette maladie est aussi le signe que notre travail ne nous correspond pas, révèle-t-il. Nombreux sont ceux qui, après un syndrome d’épuisement professionnel, finissent par changer de travail. »

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 19:43

Ca ne s’arrange pas. A plus de la moitié de son mandat présidentiel, François Hollande est toujours à la peine dans les sondages. Selon le baromètre politique Odoxa de mai, publié mardi pour l'Express, la presse régionale et France Inter, plus de 3 Français sur 4 (76%) considèrent que François Hollande n'est pas un bon président de la République.

Manuel Valls s’en sort mieux

Chez les sympathisants de gauche, 54% le considèrent comme un bon président, contre 45% qui pensent le contraire. Mais chez les sympathisants de droite, 4% seulement le considèrent comme un bon président et 95% un mauvais chef de l'Etat.

Manuel Valls s’en sort un peu mieux: 58% des personnes interrogées disent qu’il n’est pas un bon Premier ministre, tandis que 41% pensent que oui. Les sympathisants de gauche pensent à 62% qu'il est un bon Premier ministre et chez les sympathisants de droite, 26% le soutiennent contre 73% d'un avis contraire.

Alain Juppé, le chouchou des Français

Au palmarès des personnalités politiques, Alain Juppé est la personnalité préférée des Français, avec un taux d'adhésion de 41%, suivi de Nicolas Sarkozy (28%) et d'Emmanuel Macron (27%). Ce palmarès selon la proximité partisane indique toutefois que Nicolas Sarkozy est la personnalité qui suscite le plus d'adhésion parmi les sympathisants de droite (60%), suivi d'Alain Juppé (49%) et de Marine Le Pen (48%).

Chez les sympathisants de gauche, Ségolène Royal arrive en tête (51%), à égalité avec Christiane Taubira et devant Najat Vallaud-Belkacem (50%), cette dernière reculant de 4 points par rapport au mois dernier à la suite de la polémique sur la réforme du collège.

«Les Républicains» ne plaisent pas

Enfin, sur le changement de nom de l'UMP selon la proximité partisane, 73% des Français et 59% des sympathisants de droite voteraient contre la nouvelle appellation envisagée, «Les Républicains». Chez les sympathisants UMP, ils sont rigoureusement partagés entre ceux qui sont favorables à un tel changement de nom et ceux qui sont contre: 48%.

Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 999 Français représentatif de la population, âgée de 18 ans et plus, interrogés par internet les 21 et 22 mai.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 19:34

La justice a permis à l’UMP de se rebaptiser « Les Républicains ». Tout du moins, pour le moment… Saisi en urgence par quatre associations et partis de gauche et 143 particuliers, dont cinq portant le nom de famille Républicain, le tribunal des référés de Paris a autorisé ce mardi le parti de Nicolas Sarkozy d’utiliser ce nom.

Poursuite de la procédure

Le tribunal de grande instance de Paris « constate que le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne sont démontrés sur aucun des fondements », s’est félicité ce mardi Daniel Fasquelle, le trésorier du parti, présent au Palais de Justice de Paris.

Mais la partie est loin d’être finie. Les plaignants ont en effet la possibilité de faire appel de cette première décision pour « apporter la preuve du préjudice direct personnel que subissent les institutions, les particuliers, les citoyens que nous représentons », a précisé Christophe Lèguevaques, un des avocats portant la plainte, qui devait s’entretenir avec ses collègues et clients avant d’officialiser un tel recours en appel.

Selon eux, le trouble est manifeste puisque, « nous sommes républicains de par l’article premier de la Constitution », qui stipule que « la France est une République indivisible », « et là, deux tiers de la population se trouvent exclus ». Mais il n’est toutefois pas évident qu’une telle procédure puisse intervenir avant la tenue du congrès « fondateur » qui doit suivre samedi le vote des militants, appelés à se prononcer jeudi et vendredi sur les nouveaux statuts et le nom du parti.

« Que dans un an, un an et demi au mieux »

L’avocat a par ailleurs réitéré leur intention d’engager une action judiciaire au fond, qui prendrait toutefois de longs mois. « Les Républicains ce sont tous les Français et aucun parti quel qu’il soit n’a le droit de se l’approprier », a-t-il insisté.

« La devise de notre République c’est Liberté, Égalité, Fraternité. Eh bien aujourd’hui c’est la liberté qui triomphe, la liberté pour l’UMP de pouvoir choisir son nom, Les Républicains. Bien évidemment il ne s’agit pas d’exclure qui que ce soit et demain ceux qui ne sont pas membres de notre mouvement pourront se considérer républicains », a rétorqué tout sourire le trésorier de l’UMP qui affiche sa confiance face au double risque juridique d’un appel éventuel et d’une procédure au fond.

D’ici là, « nous aurons changé de nom, et ça n’interviendrait de toute façon que dans un an, un an et demi au mieux », relève avec satisfaction Me Rémi-Pierre Drai, un des avocats de l’UMP.

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 19:28

L’UMP évoque un hasard du calendrier. Alors que le tribunal des référés a autorisé, ce mardi à 14h, le parti de Nicolas Sarkozy d’utiliser pour l’instant l’appellation des Républicains, l’UMP s’offrait un clip publicitaire sur France 2 vantant les valeurs de la nouvelle formation… Ceci quelques minutes à peine après la décision de justice.

Le spot est passé dans Expression directe, le format hebdomadaire que la chaîne consacre à « message d’un parti politique ou d’une organisation syndicale », relève Le Lab d’Europe 1. Dans ce film, d’1,58 minute, il n’y a ni le sigle, ni le nom de l’actuelle Union pour un mouvement populaire. Il n’est pas non plus fait mention des « Républicains », l’appellation devant encore être soumise au vote des adhérents du parti jeudi et vendredi avant le congrès de samedi.

« République » répété huit fois

En revanche, Le Lab a fait le calcul. Le nom république et son adjectif « républicain » sont répétés huit fois par la quinzaine d’anonymes qui apparaissent dans ce clip. Nicolas Sarkozy lui-même vous invite à rejoindre « Les Républicains » car « l’alternance est en marche et rien ne pourra l’arrêter ». Une opération de com parfaitement orchestrée ? L’UMP s’en défend auprès du Lab d’Europe 1. « Les dates de diffusion sont fixées par le CSA et ont été choisies avant qu’on sache la date du congrès et du référé, explique-t-on au parti de droite. C’est un tirage au sort : chaque formation politique fait connaître ses choix et ils lui sont attribués ou non. On a connu la date de diffusion de ce clip il y a deux mois. Il faut donner les vidéos une semaine avant diffusion ; or, la date du référé n’a été connue que vendredi dernier. C’est un hasard. »

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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