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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 20:33

Des chercheurs américains ont découvert que la consommation de deux à trois tasses de café par jour permettrait aux hommes de protéger leur fonction érectile. Seuls les diabétiques ne ressentent pas ce bénéfice.

Encore une vertu santé à ajouter à la liste du café : la diminution des risques de troubles érectiles chez l’homme. Car cette boisson, qui reste la plus consommée des Français après l’eau, compte de nombreux bénéfices : prévention des maladies d’Alzheimer, de Parkinson, du cancer du foie, du diabète et des AVC, protection des acouphènes et stimulation du cerveau.

Grâce aux recherches d’une équipe américaine de l’université du Texas, il est également recommandé d’un consommer deux à trois tasses par jour pour prévenir les dysfonctions érectiles. L’étude, publiée par la revue PLOS ONE, a analysé l’effet d’une consommation quotidienne de caféine allant de 85 à 170 milligrammes ou allant de 171 à 303 milligrammes. Dans le premier cas, la baisse de risques de troubles de l’érection est de 42%. Dans le second, elle descend à 39%.

Deux à trois tasses sont donc suffisantes. Le thé, les sodas et certaines boissons énergisantes contenant de la caféine ont été utilisés pour l’étude.

Augmenter le débit sanguin

Ces résultats ont été vérifiés également chez les personnes en surpoids, obèses et souffrant d’hypertension. Seuls les volontaires souffrant de diabète n’ont pas ressenti les bénéfices de la caféine, mais "le diabète étant l’un des facteurs principaux de risque de dysfonctionnements érectiles, ce n’était pas surprenant", commente David S. Lopez, auteur principal de l’étude.

Ces troubles, qui se caractérisent par une diminution durable de la qualité des érections, touchent un peu plus d’un homme sur dix au cours de sa vie. Plus fréquents à partir de 50 ans, ils sont liés à l’état de santé physique et/ou psychologique de la personne concernée, explique le site Ameli santé.

D’après les recherches des scientifiques américains, la caféine déclenche une série d’effets pharmacologiques qui conduisent à la relaxation des artères de certains muscles du pénis, augmentant ainsi le débit sanguin.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:18

Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie (GDF Suez) à plus de 7 millions de foyers français, baisseront de 0,56% en moyenne (hors taxes) au 1er juin, a annoncé jeudi la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Pour les foyers se chauffant au gaz, cette baisse sera de 0,5%, détaille le régulateur dans un communiqué. Elle sera de 0,2% pour ceux qui n'utilisent le gaz que pour la cuisson, et de 0,3% pour ceux qui en font un double usage cuisson et eau chaude.

Ce recul «répercute l’évolution du coût d’approvisionnement d'Engie depuis le 1er mai», a expliqué la CRE.

Depuis le 1er janvier 2015, les tarifs ont diminué en moyenne de 5,8%.

Ces tarifs constituent un prix de détail qui n'inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d'approvisionnement de GDF Suez (qui propose également des offres à prix de marché, non encadrées par l'Etat). Ils sont révisés mensuellement.

Environ 7,1 millions de foyers, sur un total de 10,6 millions d'abonnés au gaz, étaient aux tarifs réglementés au 31 décembre 2014, tandis que 3,4 millions avaient souscrit des offres à prix libres, dites «de marché», chez GDF Suez ou un fournisseur alternatif.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:14

Plusieurs ténors de la droite ont réclamé jeudi un débat sur le collège, au lendemain de la parution au Journal officiel de la réforme, dont le principe était prévu dans la loi de 2013, a rappelé le gouvernement.

Najat Vallaud-Belkacem devait débattre jeudi soir de cette réforme non pas au Parlement mais sur Europe 1 et iTELE, avec l'ancien ministre UMP Bruno Le Maire. Un rendez-vous calé avant la promulgation des textes dès le lendemain d'une grève, dénoncée comme un «passage en force» par ses opposants.

«Il y a une forme d'hypocrisie de la part du gouvernement à accepter le débat avec l'opposition» sur la réforme du collège «et à publier le décret nuitamment au moment où le débat est organisé», a affirmé Thierry Solère, député UMP proche de Bruno Le Maire, en pointe sur ce dossier à droite.

«Nous sommes frustrés d'un véritable débat», a déploré le sénateur UMP de la Meuse Gérard Longuet, auquel la ministre de l'Education nationale, qui a annulé un déplacement pour répondre aux questions des sénateurs, a rétorqué que la loi sur l'école de 2013 prévoyant le principe de la réforme du collège avait été débattue pendant pas moins de cinq mois entre l'Assemblée et le Sénat.

Le décret et l'arrêté ont aussi été adoptés par la communauté éducative réunie en Conseil supérieur de l'éducation (CSE) le 10 avril.

«Certes, la loi a été adoptée» mais le décret «n'a pas été annoncé», a estimé le sénateur UDI du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel. «Pourquoi refuser un débat?»

Le président UMP du Sénat Gérard Larcher a demandé le retrait de la réforme et «l'ouverture d'une vraie concertation», tandis que le secrétaire général de l'UMP Laurent Wauquiez demandait au gouvernement d'avoir le «courage» de transformer en projet de loi le décret, pour provoquer un «débat national».

- 'Récupération et amalgames' -

Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a lui annoncé étudier «tous les moyens parlementaires et juridiques» pour contrer «ce décret qui organise ni plus ni moins le nivellement de l'école de la République».

La ministre, très attaquée sur cet argument du nivellement par le bas, a opposé au Sénat sa propre définition: «Le nivellement par le bas, c'est quand pendant dix ans on assiste sans rien faire, les bras ballants, à la dégradation du niveau de tous les élèves, les plus mauvais comme les meilleurs, et que même on l'aggrave en supprimant des postes d'enseignants, en supprimant la formation des enseignants qui est quand même a priori la meilleure garantie de bien transmettre le savoir aux élèves», a-t-elle dit, taclant le bilan éducatif de la droite.

«C'est quand les inégalités sociales et le déterminisme social» sont «si intériorisés», que des enfants de familles populaires pensent «que la réussite, ce n'est pas fait pour eux». «Nous réformons le collège (...) pour tirer tout le monde vers le haut», a-t-elle déclaré.

Les syndicats d'enseignants qui avaient appelé à la grève mardi contre la réforme ont décidé de leur côté de débattre le 4 juin de l'éventualité d'une autre grève le mois prochain, sans appeler au boycott du brevet.

Ils demandent «la reprise immédiate des discussions sur l'avenir du collège» et «refusent de discuter des modalités d'application de cette réforme», alors que la ministre a annoncé l'ouverture de discussions sur la circulaire d'application.

L'intersyndicale dénonce aussi «les manoeuvres de récupération politiciennes et les amalgames», sans citer nommément l'UMP.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 18:06

Le ravalement de façade de l’UMP lancé par Nicolas Sarkozy a un peu de plomb dans l’aile. Déjà l’objet de vifs débats en interne, le nom Les Républicains va-t-il être retoqué par la justice ? La question de la légalité de ce nom sera tranchée ce vendredi par un tribunal après plusieurs plaintes déposées par des partis, un collectif et des particuliers, dont certains ont pour patronyme Républicain.

Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris examine en référé la légalité de la nouvelle dénomination de l’UMP, qui doit être soumise au vote des militants les 28 et 29 mai. Ce scrutin ne devrait pas être remis en cause tant qu’un tribunal ne se sera pas prononcé sur le fond.

Une « privatisation » du mot

L’assignation est déposée notamment au nom de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains, du Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement, de la Convention pour la sixième République, fondée par Arnaud Montebourg, de Cap 21 de l’ancienne ministre Corinne Lepage et l’association Génération République, ainsi que de 156 personnes physiques, dont les anciens ministres socialistes Jean-Louis Bianco et Christian Sautter.

En novembre 2014, une agence de communication a déposé à l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle) trois logos « Les Républicains », dont celui finalement retenu par l’UMP. Selon les plaignants, cet acte constitue une « privatisation » de « ce nom lumineux ».

« Aucune partie du peuple français ne peut revendiquer l’usage exclusif (du terme les Républicains…) et l’opposer ainsi aux autres Français pour les exclure, même de manière sémantique, du champ politique républicain », argue l’assignation.

Lire aussi : Pourquoi le changement de nom coince à l’UMP ?

L’un des avocats à l’initiative de l’action, Christophe Léguevaques, a fédéré le collectif « Nous sommes les Républicains » autour d’une pétition qui a recueilli 21.000 signatures. Il assure que la démarche « ne relève pas d’un combat de la gauche contre la droite ».

Pour Matthieu Boissavy, autre avocat portant la plainte, ce choix de nom procède d’une « concurrence déloyale entre partis politiques qui sont en compétition entre eux et d’un dénigrement indirect, puisqu’on s’attribue une qualité en laissant indirectement entendre que les autres ne l’ont pas ».

Par ailleurs, « les plaignants ne veulent pas qu’en disant « je suis républicain » on puisse leur imputer une appartenance politique », ce qui selon l’avocat deviendra le cas si l’UMP change effectivement de nom.

L’agence de communication dénonce la « mauvaise foi » des plaignants

« Ce dépôt ne privatise en rien le concept Les Républicains et chacun reste bien entendu libre d’utiliser le mot », rétorque Pierre Deprez, avocat de l’agence de communication Aubert-Storch associés, qui a élaboré et déposé ces logos. « Une agence de publicité qui répond à la commande de son client ne commet pas une fraude. » En l’occurrence, le client n’est pas l’UMP mais Pierre Giacometti, un proche conseiller de Nicolas Sarkozy, assure l’agence.

« Soit les plaignants sont de très mauvaise foi, soit ils ignorent le droit des marques », renchérit Didier Aubert, de l’agence de communication. « Ce qui est protégé c’est le logo, uniquement le logo, ça n’interdit absolument pas d’utiliser le terme, ça n’a aucun sens.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 18:04

L’affaire semblait pliée. Pourtant, à la veille du vote des militants socialistes, les doutes se font jour et les tenants des quatre motions du parti socialiste affutent leurs couteaux. Quatre points de tension qui pourraient rendre plus périlleux que prévu le Congrès de Poitiers du 5 au 7 juin.

Cinq questions sur le congrès de Poitiers avant le vote des militants jeudi

Un double langage ?

Depuis quelques jours, le ton monte au sein du PS. Christian Paul, signataire de la motion dite des frondeurs attaque fort ce mercredi. Son reproche : que des ministres qui ont signé la motion A, celle de Jean-Christophe Cambadélis, portent une politique notamment économique toute autre. « Non, les ministres (signataires de la motion Cambadélis) ne sont pas sincères et la réalité de ce congrès c’est le double langage. Je demande un congrès dans la clarté des idées », tance le député de la Nièvre dans Le Parisien. Une attaque qui a fait réagir puisque quelques heures après, Michel Sapin a dû se justifier. « Ne vous laissez pas intoxiquer par quelques frondeurs en mal d’arguments qui aujourd’hui pensent intelligent de dire que les ministres sont en contradiction avec la motion qu’ils ont signée. Je ne suis en rien en contradiction », a insisté le ministre des Finances. Au point de relancer une proposition, présente dans le texte de la motion A : le prélèvement de l’impôt à la source. « Ce serait une très bonne manière de faire « mais » ça ne peut pas se faire d’un coup, d’un seul », a dit Michel Sapin. Si la motion de Cambadélis, défendue par Manuel Valls remporte le vote, les opposants en interne risquent de regarder à la loupe si le gouvernement respecte à la loupe ses engagements. La synthèse entre les visions de Manuel Valls et de Martine Aubry pourrait compliquer la tâche du gouvernement. Car le texte ne condamne pas la politique du gouvernement mais émet des critiques implicites. « En réalité, la motion A (Cambadélis) et B (frondeurs) ne sont pas fondamentalement différentes sur le fond, c’est plus sur le degré de critique », explique Gérard Grunberg, politologue au Centre de recherches politiques de Sciences Po.

Jean-Christophe Cambadélis, vraiment favori ?

C’est la seule vraie question. Et « tout le congrès semble avoir été préparé en vue d’arracher un accord à minima Hollande-Valls-Cambadélis-Aubry », analyse Gérard Grunberg. Mais depuis quelques jours, certains socialistes expliquent que la motion de Cambadélis risque de ne pas faire 50 %. « Est-ce une peur fondée ou une stratégie pour mobiliser les militants ? Difficile à dire. » Si la motion A ne gagnait que d’une courte tête, le secrétaire national en ressortirait affaibli. Mais aussi le gouvernement. « Si Jean-Christophe Cambadélis, soutenu par Manuel Valls, fait moins de 50 %, on risque de dire que le gouvernement n’arrive pas à réunir, reprend le politologue. Le vrai enjeu politique du congrès de Poitiers, c’est de voir si les socialistes veulent vraiment changer de chef du gouvernement. Si les frondeurs font plus de 40 % alors, oui on pourra parler d’un parti coupé en deux et Manuel Valls pourrait ne pas rester Premier ministre encore deux ans. » Même peu probable, cette éventualité pèserait lourdement à quelques mois des élections régionales et à deux ans des présidentielles.

Des pressions ?

Florence Augier, première signataire de la motion C (minoritaire) pour le congrès du PS, a déploré « les pressions » exercées sur les militants socialistes. « J’en suis à ma treizième présentation de motion (à travers la France, ndlr), il n’y a pas une fédération où je n’ai pas vu cela, où les caciques locaux essaient de faire pression pour telle ou telle motion », a lancé la socialiste.

Des soupçons de fraude

Le congrès de Reims en 2008 avait laissé des traces avec des accusations de fraude entre le camp de Ségolène Royal et celui de Martine Aubry. Un précédent qui rend les tenants des motions prudents. En effet, Karine Berger et Christian Paul ont demandé que la Haute autorité du PS supervise la centralisation des votes rue de Solférino, avant de compter les bulletins. Pas de réponse du côté de la direction du PS. Ce que n’a pas manqué de dénoncer Christian Paul « surpris que le Premier secrétaire n’ait pas accepté que la Haute Autorité supervise le scrutin » du congrès.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 08:13

Le président français François Hollande a souligné mardi à Berlin qu'il n'était «pas question qu'il y ait des quotas» de réfugiés en Europe.

«Il n'est pas question qu'il y ait des quotas d'immigrés parce que nous avons des règles» sur «le contrôle des frontières et des politiques de maîtrise de l'immigration», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Immigration en Europe: «Les quotas vont dans le bon sens, mais les chiffres ne sont pas à la hauteur de la crise»

Le gouvernement avait déjà donné cette position ce week-end en réponse aux propositions de la Commission européenne sur le thème politiquement sensible de l'immigration. Un plan présenté par Bruxelles prévoyait d'imposer une distribution équitable des réfugiés et, en cas de crise, un transfert des demandeurs d'asile entre les États de l'Union européenne.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 08:07

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été relaxée, mardi, par la cour d’appel de Douai, dans l’affaire du « faux tract » de Jean-Luc Mélenchon en faveur de l’immigration maghrébine.

Législatives de 2012

Marine Le Pen avait été citée à comparaître pour « manœuvre frauduleuse » et publication d’un montage sans le consentement de l’intéressé, réalisé dans le cadre de la campagne des élections législatives de 2012 opposant les deux candidats dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

Marine Le Pen avait été condamnée, en première instance, à 10 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais).

Mardi, la cour a estimé qu’au vu des éléments transmis par la partie civile, il n’était pas démontré que Marine Le Pen ait été à l’origine de la contrefaçon et de sa distribution, ni qu’elle ait engagé sa responsabilité pénale en qualité d’auteur ou de complice.

Fin mai 2012, les équipes de Mme Le Pen avaient distribué un tract comportant une photo de Jean-Luc Mélenchon et reproduisant l’une de ses phrases prononcées lors d’un discours à Marseille le 14 avril précédent : « Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb ».

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 08:00

François Hollande a évoqué mardi soir à Carcassonne (Aude) le «chemin parcouru» depuis le début de son quinquennat et «ce qui reste à faire» d'ici 2017, dans un long discours à fortes connotations pré-électorales, partagé entre bilan et perspectives.

«Je me souviens des paroles que j'ai prononcées au Bourget, c'était en janvier 2012», a-t-il rappelé avant de se citer: «après les réformes de structures, après les réformes d'urgence, disais-je à cette époque, nous pourrons redistribuer ce que nous avons créé».

«Je suis fidèle à mes engagements», a-t-il enchaîné en rappelant les premières baisses d'impôts déjà annoncées, après l'effort fiscal demandé aux Français au début du quinquennat.

Le chef de l'Etat revendique ainsi haut et fort ce discours du Bourget, où il avait dénoncé son «adversaire, la finance» et auquel se réfèrent pourtant les «frondeurs» du PS pour déplorer qu'il se soit écarté, selon eux, de ses promesses électorales.

Le président de la République s'est exprimé durant plus d'une heure devant plusieurs centaines d'élus locaux et de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.

«Il faut garder l'esprit de réformes. Rien n'est pire que le statu-quo», a-t-il dit.

Le chef de l'Etat a passé ainsi en revue les défis auxquels a été confronté l'exécutif et la majorité depuis 2012 et les progrès réalisés à ses yeux.

Ainsi, dans le domaine de la mondialisation, «nous avons le devoir aussi de faire en sorte que la finance, j'en avais parlé, puisse être mise au service de l'économie réelle... C'est une longue bataille. Mais pour partie, nous l'avons non seulement engagée, mais sur certains points gagnée depuis trois ans».

«La lutte contre la fraude fiscale, l'évasion fiscale, l'optimisation fiscale, les paradis fiscaux, a largement progressé», a-t-il relevé en soulignant, pour s'en féliciter, que «les taux d'intérêt (n'ont) jamais été aussi faibles».

- 'Gouverner, ce n'est pas cliquer' -

«Réorienter l'Europe», a enchaîné François Hollande, «a été, là aussi, un combat difficile».«Que constate-t-on trois ans plus tard? La parité entre l'euro et le dollar est devenue plus réaliste, plus conforme à nos intérêts et notamment à nos entreprises qui exportent».

«Nous avons permis qu'il y ait des flexibilités budgétaires pour qu'on puisse aller vers la réduction des déficits, mais au bon rythme».

«Qui peut nier que depuis trois ans, pour l'Europe et pour la France, il y ait un certain nombre d'avancées? Je sais que c'est long, c'est plus long même que prévu. Mais gouverner, ce n'est pas cliquer sur un bouton ou claquer dans les doigts. Ca, c'est pour les prestidigitateurs, il y en a toujours», a-t-il lancé, dans une allusion claire aux charges de l'opposition.

François Hollande s'est prononcé aussi pour une «relation forte» avec l'Allemagne, qui «sait bien qu'elle doit composer, et notamment avec la France».

«Depuis trois ans, j'ai fait des choix, tout pour l'emploi, tout pour la jeunesse, tout pour l'avenir», a-t-il poursuivi.

«Ma responsabilité (...), c'était d'agir et de changer. Et c'est ce que j'ai fait avec Jean-Marc Ayrault puis Manuel Valls. J'ai fait des choix conformes à l'intérêt national (...), conforme aussi à ce que j'avais dit pendant la campagne (de 2012) et cohérent par rapport aux objectifs fixés», a encore dit François Hollande, répondant ainsi aux critiques des «frondeurs» socialistes.

En ce qui concerne la réduction du déficit budgétaire, «les 3%, nous les aurons, par rapport à la richesse nationale, d'ici 2017 et peut-être même avant, au rythme qui est le nôtre. Nous laisserons donc un pays qui n'aura pas à s'endetter encore au-delà de ses capacités», a-t-il promis.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 07:51

François Bayrou, le président du MoDem, a appelé mercredi à une «manifestation nationale» après le «passage en force» gouvernemental que représente à ses yeux la publication au JO de la réforme du collège.

«La publication du décret au JO, au mépris de tous les engagements de prise en compte des réactions d'inquiétude, est un passage en force» qui ne peut que «provoquer une profonde indignation», a déclaré le maire de Pau. «Nous n'aurons d'autre recours qu'une manifestation nationale».

«Ce passage en force ne peut que provoquer une profonde indignation»

«Le gouvernement avait ces derniers jours répété à plusieurs reprises qu'il entendrait ceux des enseignants, des intellectuels ou des responsables politiques qui manifestaient leur préoccupations sur les langues anciennes, la suppression de sections bilingues ou européennes, et le flou d'un certain nombre de dispositions sur les enseignements interdisciplinaires», a poursuivi l'ex-candidat centriste à l'Elysée.

«Probablement déstabilisé par ces réactions, il a, manquant à sa parole, choisi de publier brutalement le décret instituant la réforme du collège au JO. Ce passage en force ne peut que provoquer une profonde indignation de la part de tous ceux qui, en désaccord avec la réforme, croyaient cependant que la raison pouvait l'emporter», selon François Bayrou.

«L'Education nationale mérite mieux que l'autoritarisme de petits chefs»

«Cette indignation doit se faire entendre, l'Education nationale mérite mieux que l'autoritarisme de petits chefs», selon le dirigeant centriste.

Le décret ainsi que l'arrêté portant sur la réforme contestée du collège sont parus mercredi au Journal officiel, au lendemain d'une journée de grève et de manifestations en demi-teinte, face auxquelles l'Exécutif avait manifesté sa détermination.

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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 05:28

Les adhérents du FN, qui seront bientôt consultés sur de nouveaux statuts de leur parti, ne le seront pas sur un changement de nom, a affirmé lundi la présidente du FN, Marine Le Pen. «J'ai toujours dit que la discussion sur le nom n'était pas un sujet tabou, mais c'est vrai qu'il n'est pas aujourd'hui d'actualité», a-t-elle répondu, interrogée sur le sujet lors d'une conférence de presse sur le traité transatlantique.

«Cela veut dire que nous ne poserons pas cette question dans la modification des statuts, dans les nouveaux statuts que nous allons proposer à nos adhérents d'ici quelques semaines», a-t-elle dit. Elle a mis de nouveau en avant le changement de nom de l'UMP, évoquant des «tortillages pitoyables», comme argument pour ne pas changer de nom.

Récemment interrogée sur la question, elle avait indiqué: «Si c'est pour changer le nom comme l'UMP, c'est-à-dire faire une forme de ripolinage pour faire oublier tout ce qu'ils ont à se reprocher... Nous nous n'avons rien à nous reprocher et cela peut-être justifie que nous ne changions pas de nom.»

Un bureau politique en juin sur les nouveaux statuts

Le nom «Les Patriotes» a été déposé à l'Institut national de la propriété intellectuelle (INPI), d'après le site internet de l'INPI. «C'est pour protéger le réseau social lespatriotes.net», avait récemment indiqué une source FN à l'AFP, pour expliquer ce dépôt auprès de l'INPI.

Marine Le Pen a précisé lundi qu'il y aurait un bureau politique au mois de juin sur «les nouveaux statuts». «Ils seront soumis à l'acceptation des adhérents du FN. Cette procédure devrait être terminée au mois de juillet», a-t-elle estimé.

Concernant la crise avec son père, Jean-Marie Le Pen, elle est «derrière nous», a jugé Marine Le Pen. «Le FN a démontré une telle belle cohérence, il n'y a pas de raisons de s'attarder sur des faits qui appartiennent déjà au passé», a-t-elle répondu, alors qu'elle était interrogée sur son père.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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