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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 23:54

Pourquoi François Hollande pourrait recourir à un référendum

REFORME CONSTITUTIONNELLE La mesure annoncée mercredi dans le cadre du renforcement de l'état d'urgence face à la menace terroriste ne fait pas l’unanimité, y compris dans les rangs socialistes…

Manuel Valls et François Hollande le 30 novembre 2015 lors de la Cop21 au Bourget - MARTIN BUREAU POOL

« Voter contre s’impose » : ce jeudi matin, la députée écologiste Cécile Duflot a résumé en une phrase ce que craint François Hollande. La réforme constitutionnelle, dont le projet présenté mercredi inclut la peine de déchéance de la nationalité française pour les binationaux condamnés pour actes de terrorisme, pourrait avoir du mal à être adoptée par le Parlement. Même si Manuel Valls s’est dit « convaincu » mercredi sur TF1 d’obtenir « une large majorité » du Parlement, de nombreuses voix se sont fait entendre pour contester cette mesure.

Dissensions à gauche

La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, et le député PS François Lamy ont ainsi vivement désapprouvé cette disposition, tout comme Europe Ecologie-Les Verts et le Parti de gauche. Le chef de file des députés communistes, André Chassaigne, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du projet de réforme. Pascal Cherki, député socialiste de Paris, a déjà annoncé qu’il voterait contre le texte : « La défense de la binationalité, c’est comme la lutte contre la peine de mort, vous êtes pour ou vous êtes contre », a-t-il déclaré.

Au sein du gouvernement, on file droit derrière le président, mais le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait tenté de dissuader François Hollande de prendre cette mesure inefficace contre le terrorisme et la ministre de la Justice, Christiane Taubira, n’avait pas caché avoir « un problème de fond » avec la déchéance de nationalité, qui entre en conflit avec le droit du sol.

>> A lire aussi : Pourquoi, malgré tout, Taubira reste au gouvernement

Hésitations à droite

Est-ce mieux à la droite du président ? A l’extrême droite, Marine Le Pen a pavoisé dans un tweet, estimant que cette réforme était le « premier effet des 6,8 millions de voix pour le Front national aux élections régionales » et Florian Philippot, vice-président du parti, a estimé que « dans ces conditions », le FN pourrait « voter cette révision ».

Chez Les Républicains, la situation est plus contrastée : si la droite avait appelé à instaurer la déchéance de nationalité et applaudi le discours de François Hollande devant le Congrès le 16 novembre, certains députés disent ne pas être sûrs de voter la loi. Le député Les Républicains Eric Ciotti a beau se réjouir du maintien de la déchéance de nationalité, il estime qu’il est « trop tôt pour dire si je voterai ».

Philippe Gosselin, député de la Manche, a publié un texte dans lequel il estime qu’il faudra « beaucoup plus de constance et de détermination dans les propositions (…) pour que j’aille jusqu’à effectivement m’associer à cette révision au printemps prochain ».

Le référendum en option

Avec une gauche très divisée et une droite encore hésitante, le débat sur la réforme constitutionnelle, prévu dès le 3 février, s’annonce houleux. Selon Le Parisien, François Hollande serait prêt à faire appel au référendum pour trancher si le risque de ne pas atteindre le quota nécessaire des 3/5es des parlementaires favorables au projet. Le président pourrait donc éviter un échec devant les Parlementaires en recourant au référendum, un mode de scrutin traditionnellement assimilé à un plébiscite ou à un rejet du chef de l’Etat, qui pourrait aussi servir de test pour l’élection présidentielle de 2017

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 17:35

Le chômage en légère baisse en novembre, avec 15 000 demandeurs d'emploi de moins

Ce chiffre concerne les demandeurs d'emploi de catégorie A, dont le nombre diminue de 0,4% par rapport à octobre.

Très légère embellie sur le front du chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A, c'est-à-dire sans activité dans le mois, a baissé de 0,4% en novembre par rapport à octobre, ce qui représente 15 000 personnes de moins en France métropolitaine, selon les statistiques de Pôle emploi publiées jeudi 24 décembre.

Au total, le nombre d'inscrits en catégories A, B et C augmente de 0,1% sur un mois, soit 6 700 demandeurs en plus. Le nombre total de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi, toutes catégories confondues, est donc de 5,44 millions en métropole, et de 5,74 millions en incluant les départements d'outre-mer.

A fin octobre, 42 000 demandeurs d'emploi supplémentaires sans aucune activité (catégorie A) avaient franchi la porte d'une agence Pôle emploi, soit la plus forte augmentation depuis 2013, pour atteindre un niveau record de 3,59 millions de chômeurs (+3,7% sur un an).

Une stabilisation sur les trois derniers mois

Une douche froide pour le gouvernement, alors que, en septembre, le nombre de chômeurs avait connu... sa plus importante baisse depuis la crise, fin 2007.

Dans son communiqué diffusé jeudi 24 décembre, la ministre du Travail voit pourtant, au-delà des variations mensuelles, une tendance à la stabilisation du nombre de demandeurs d’emploi sur les trois derniers mois ("+0,1 % entre fin août et fin novembre"). "De même, les déclarations d’embauche progressent, en phase avec la reprise de notre économie qui se confirme en dépit de l’impact sur l’activité des attentats du 13 novembre", poursuit Myriam El Khomri.

Le taux de chômage de l'Insee, mesuré selon les critères du Bureau international du travail (BIT), a de son côté atteint un sommet au troisième trimestre, à 10,2% de la population active en métropole, du jamais-vu depuis 1997.

François Hollande a promis de "tout" essayer

François Hollande, qui a jusqu'ici échoué à inverser la courbe du chômage, a promis de "tout" essayer. Le chef de l'Etat a même tendu la main à l'opposition sur ce thème, assurant rechercher la "concorde" nationale. L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains) avait défendu quelques jours plus tôt l'idée d'un "pacte républicain" contre le chômage, pour éviter une victoire du parti de Marine Le Pen en 2017.

Le Premier ministre a promis pour janvier de nouvelles mesures, dont un plan "massif" de formation des chômeurs – après les 150 000 formations prioritaires déjà annoncées en octobre. Manuel Valls souhaite également "mettre le paquet" sur l'apprentissage, en nette perte de vitesse malgré les tentatives pour le relancer depuis mi-2014 via un nouveau régime d'aide aux entreprises.

Ces mesures, dont le président de la République pourrait présenter les grandes lignes lors de ses vœux aux acteurs économiques et sociaux, le 18 janvier, viendront s'ajouter à la réforme du Code du travail – annoncée comme une "révolution". Son premier volet sur le temps de travail, qui doit être présenté en février-mars 2016 par la ministre Myriam El Khomri, vise à donner plus de souplesse aux entreprises, améliorer leur compétitivité et, in fine, l'emploi.

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 10:59

"La déchéance de nationalité est une mesure d'extrême droite"

La députée EELV a comparé la mesure, souhaitée par le gouvernement, à celles prises contre les résistants sous le régime de Vichy.

"C'est une mesure d'extrême droite." Cécile Duflot s'est vivement opposée à l'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France, lors d'un entretien avec France Inter, jeudi 24 décembre. Malgré de nombreuses critiques de la gauche, François Hollande a maintenu la mesure dans le projet de révision constitutionnelle, mercredi.

"Un symbole désastreux pour les binationaux"

La coprésidente d'Europe Ecologie-Les Verts a comparé cette mesure à la déchéance de nationalité des résistants et de leurs familles, sous le régime de Vichy. "Je rappelle que le pouvoir de Vichy appelait ces hommes, ces femmes et ces enfants des terroristes, a-t-elle déclaré. Vous voyez bien tout le problème de ce mot !"

L'ancienne ministre de l'Ecologie estime que la priorité est de "s'attaquer aux criminels". "Nous devons les pourchasser, les juger et les condamner. C'est cela, notre mode de fonctionnement républicain", a poursuivi Cécile Duflot. Le sens de la déchéance de nationalité "est symbolique, mais c'est un symbole désastreux pour les binationaux".

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 10:53

une récidiviste des couacs qui reste au gouvernement

Après ses propos contradictoires sur la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français, la garde des Sceaux a suscité de violentes critiques à droite. Francetv info revient sur trois ans de liberté de parole de la ministre.

Christiane Taubira crée un nouveau couac au sein du gouvernement. François Hollande a décidé, mercredi 23 décembre, de maintenir l'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français et reconnus coupables de terrorisme. La garde des Sceaux avait pourtant affirmé le contraire, mardi, lors d'une interview accordée à une télévision algérienne.

>> Suivez les réactions après l'annonce du maintien de la déchéance de nationalité

Eric Ciotti, Claude Goasguen, Gérald Darmanin, Thierry Mariani... A droite, de nombreux députés ont appelé à la démission de Christiane Taubira, après ce nouveau manque de cohésion au sein de l'exécutif. Le départ de la garde des Sceaux "n'est pas à l'ordre du jour", affirme cependant l'entourage de la ministre, interrogée par RTL. La ministre est, en effet, restée en poste, malgré plusieurs passes d'armes avec les têtes de l'exécutif. Francetv info revient sur cinq couacs provoqués par la ministre.

1Septembre 2012 : Dominique Bertinotti reprend Christiane Taubira sur le mariage pour tous

Retour en septembre 2012, quelques mois après l'arrivée au pouvoir de François Hollande. Le gouvernement planche alors sur la loi sur le mariage pour tous, l'un des grands engagements de campagne du chef de l'Etat. Alors que Christiane Taubira et Dominique Bertinotti, la ministre déléguée à la Famille, travaillent ensemble sur le texte, la garde des Sceaux en révèle les grandes lignes dans une interview à La Croix.

Auprès de l'AFP, l'entourage de Dominique Bertinotti nuance immédiatement ces propos, affirmant qu'il s'agit seulement d'un "pré-projet" : "Nous sommes au début des auditions. On ne peut préjuger de leur contenu. Au terme de ces échanges, un projet sera soumis à l’arbitrage du président de la République et du Premier ministre." La presse parle alors de "couac" au sein du gouvernement. Le premier d'une longue liste.

2Août 2013 : passe d'armes entre Manuel Valls et Christiane Taubira

Manuel Valls est alors ministre de l'Intérieur et ses relations sont explosives avec sa voisine au Conseil des ministres. Dans une lettre à François Hollande, Manuel Valls torpille la réforme pénale de la ministre de la Justice et réclame l'arbitrage du chef de l'Etat. "J'attire votre attention sur les désaccords mis en lumière par le travail interministériel qui s'est engagé récemment autour du projet de réforme pénale présenté par le ministère de la Justice, écrit-il. La quasi-totalité des dispositions de ce texte a fait l'objet de discussions, voire d'oppositions du ministère de l'Intérieur."

"Nous allons continuer à travailler ensemble", promet le ministre de l'Intérieur quelques heures après la révélation dans la presse de la missive. Il exclut toute démission tant de sa part que de celle de la ministre de la Justice, mais les deux ministres continuent de s'affronter par un intense lobbying auprès de l'Elysée.

3Août 2014 : elle s'affiche aux côtés des frondeurs à La Rochelle

Alors qu'un vent de défiance souffle dans les rangs du Parti socialiste, Christiane Taubira rend visite aux frondeurs, réunis à La Rochelle (Charente-Maritime) à l'occasion du lancement de leur collectif "Vive la gauche".

La garde des Sceaux s'adresse ensuite aux journalistes : "Nous avons laissé les Français se démoraliser. Aujourd'hui nous n'avons pas le choix, nous devons refaire place à la politique", explique-t-elle, se disant prête à "assumer les conséquences" de sa visite.

Christiane Taubira reste cependant au gouvernement, alors qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, deux autres ministres de l'aile gauche du PS, ont été évincés du gouvernement Valls II.

4Avril 2015 : elle fustige une dérive "de droite" du gouvernement

Les jours passent et les relations entre Manuel Valls et Christiane Taubira ne s'améliorent pas. Dans une interview accordée à L'Obs en avril dernier, la garde des Sceaux sort les dents : "La gauche a adopté les mots de la droite, c'est une faute."

Le Premier ministre n'aurait pas du tout apprécié ces propos. "J'aimerais qu'on me dise quels sont les mots de droite qu'utilise la gauche", lance Manuel Valls à la ministre selon Le Figaro. "Laisse, je t'expliquerai plus tard", lui aurait répondu la ministre.

5Juin 2015 : Christiane Taubira menace de quitter le gouvernement si son projet de loi n'est pas présenté au Parlement

Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC/BFMTV, Christiane Taubira fixe un ultimatum à Manuel Valls, menaçant de quitter le gouvernement si son projet de loi sur la justice des mineurs n'est pas présenté au Parlement.

Le gouvernement s'était engagé à présenter le texte au premier semestre 2015. Ne pas le faire serait, selon elle, un "aveu d'impuissance" qu'elle "n'assumerait pas".

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 10:49

Valls est "convaincu" d'obtenir "une large majorité" au Parlement

Le chef du gouvernement a affirmé mercredi sur TF1 que le gouvernement était "uni" malgré les critiques de la ministre de la Justice

Manuel Valls s'est dit "convaincu", mercredi 23 décembre, d'obtenir "une large majorité" au Parlement pour soutenir sa réforme constitutionnelle, qui inclut la déchéance de nationalité française pour les binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme. Le chef du gouvernement a également affirmé que le gouvernement était "uni" malgré les critiques de la ministre de la Justice sur cette mesure controversée à gauche.

"Nous aurons une majorité pour réformer la Constitution"

"Je suis convaincu que nous aurons une large majorité à l'Assemblée et au Sénat après un débat de très grande qualité", a affirmé le Premier ministre sur TF1. "Nous aurons une majorité pour réformer la Constitution", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les appels à la démission de Christiane Taubira lancés par certains membres de l'opposition, Manuel Valls a balayé la question : "Les Français demandent un état de droit fort, ferme, une République ferme et généreuse", et "pas les petits débats politiques, pas les attentes de démission".

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 07:23
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
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Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
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Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
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Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
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Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme
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Photos prises sur la commune de Douilly (80) Somme

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 23:29

Hollande parie sur le soutien de la droite

voir la photo ©Photo:AFP/THIERRY CHARLIER / STR

En maintenant la déchéance de nationalité dans sa réforme constitutionnelle, au terme d'une séquence confuse au sommet de l'Etat, François Hollande jette les bases d'une majorité au Congrès pour adopter la réforme constitutionnelle avec l'appui probable de la droite, quitte à s'aliéner son aile gauche.

Le président de la République a mis fin au suspense mercredi en Conseil des ministres en annonçant le maintien de cette disposition alors qu'elle était déjà enterrée par certains dans la majorité et au sein même du gouvernement.

La garde des Sceaux Christiane Taubira en personne avait ainsi annoncé que l'exécutif "ne retenait" finalement pas cette mesure, dans une interview diffusée mardi sur une radio algérienne, avant que son entourage ne rectifie ses propos. Dans un autre grand ministère, la même information a circulé, à tel point que mercredi plusieurs quotidiens titraient sur une reculade de l'exécutif.

A l'Elysée, un conseiller mettait mercredi cette confusion sur le compte de responsables politiques qui ont "privilégié leurs convictions personnelles" et "d'une mécanique médiatique qui s'est emballée dans les derniers jours".

"Le chef de l'Etat avait le souci de rester dans la solennité en réservant la primeur de cette annonce au Conseil des ministres", expliquait-il. Manuel Valls a pour sa part salué "la cohérence et la hauteur de vue" du président.

En gardant le silence "il a endormi tout le monde", résumait tout autrement un visiteur habituel du palais présidentiel.

Dix jours après l'effondrement de la gauche radicale et des écologistes aux régionales, M. Hollande semble parier sur le soutien de l'opposition pour faire adopter sa réforme à Versailles.

- 'Difficile de ne pas voter cette révision constitutionnelle' -

Mathématiquement, le rapport de forces au Congrès ne peut que l'y encourager. Les Républicains et l'UDI représentent 415 parlementaires sur un total de 925. Sans eux, impossible d'atteindre la majorité des 3/5e des suffrages exprimés nécessaire pour modifier la Constitution (555 voix, si tous les votes sont exprimés). En revanche, avec le renfort de la droite, sa réforme passerait même si l'ensemble des écologistes, des communistes et apparentés et de près de 80 socialistes sur 397 votaient contre, ce qui paraît peu probable.

De surcroît, avant Versailles, le texte doit être approuvé séparément par les deux chambres, dont le Sénat à majorité de droite. "Moi j'ai confiance, dans la responsabilité de la majorité comme de l'opposition", a d'ailleurs glissé le chef du gouvernement mercredi.

Politiquement, François Hollande met une nouvelle fois en difficulté Les Républicains, après des régionales au goût amer.

Les ténors du parti d'opposition, bien que favorables en grande majorité à l'inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution et à son extension aux binationaux nés français, sont pour l'heure restés très discrets sur leurs intentions de vote, préférant appeler à la démission de Christiane Taubira.

Seul le député Eric Ciotti s'est "réjoui" sur twitter de la décision de l'exécutif. "Il nous sera difficile de ne pas voter cette révision constitutionnelle", confiait toutefois à l'AFP un haut responsable de la majorité sénatoriale.

Mais la droite devrait continuer à mettre la pression sur l'exécutif en concentrant ses attaques sur Mme Taubira. La garde des Sceaux "n'est plus en toute logique en mesure de porter cette réforme constitutionnelle", a prévenu le numéro trois des Républicains, Eric Woerth.

"Pour nous, c'est un préalable, pas de discussion tant que Mme Taubira est garde des Sceaux", a renchéri le député (LR) de Paris Claude Goasguen.

L'exécutif considère lui que la page est tournée après le faux pas de la ministre, qui n'en est pas à sa première incartade. Christiane Taubira "s'est exprimée de façon extrêmement claire et digne maintenant on avance", considère ainsi un conseiller du président.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 23:20

Un étrange coucher de soleil violet inquiète le pays

PLANETE La pollution serait à l'origine de ce voile violet au-dessus de la ville...

Sur les réseaux sociaux, les internautes échangeaient mercredi des images d'immeubles sur fond de nuage violet. - Capture d'écran Twitter

L’apparition d’un étrange brouillard violet d’une intensité particulière au-dessus de la ville de Nankin, dans l’Est de la Chine, passionne ces derniers jours les internautes chinois alors que le pays connait des épisodes récurrents de pollution.

Sur les réseaux sociaux, et notamment Weibo (le Twitter chinois), les internautes, et jusqu’à l’agence officielle Chine Nouvelle, échangeaient mercredi des images d’immeubles sur fond de nuage violet.

Un coucher de soleil intense réfracté par un nuage de pollution

Selon des experts, la teinte semble résulter d’un coucher de soleil intense réfracté par un nuage de pollution qui s’est installé au-dessus de l’agglomération en début de semaine.

La teinte semble résulter d’un coucher de soleil intense réfracté par un nuage de pollution qui s’est installé au-dessus de l’agglomération en début de semaine, selon des experts.

La densité de particules de 2,5 microns (PM 2,5), particulièrement dangereuses pour la santé car elles pénètrent profondément dans les poumons, a grimpé à 370 microgrammes par mètre cube, selon les chiffres de la province du Jiangsu.

« Alerte rouge » de niveau maximal

Ces chiffres sont bien supérieurs au plafond maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, de seulement 25 microgrammes pour une exposition de vingt-quatre heures.

Samedi dernier, Pékin avait déjà été plongée dans un brouillard toxique après le déclenchement d’une « alerte rouge » - de niveau maximal - à la pollution, sans toutefois revivre les pics des dernières semaines.

La Chine, dont la production d’électricité vient à quelque 70 % du charbon, est le premier pays pollueur de la planète mais s’est engagée à plafonner ses émissions de CO2 « autour de 2030 ».

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 23:13

forte hausse des offres d'emploi nouvelles au 3e trimestre

Pôle emploi a diffusé 1,8 million d'offres d'emploi nouvelles ...

Dans un Pôle Emploi de Lille, le 16 décembre 2015 - PHILIPPE HUGUEN AFP

Pôle emploi a diffusé 1,8 million d'offres d'emploi nouvelles au troisième trimestre, en hausse de 46% par rapport au trimestre précédent, les métiers du commerce et de la grande distribution étant les plus représentés, a annoncé mercredi l'opérateur public.

Pôle emploi publie sur son site internet des offres qui sont soit déposées directement par les employeurs (41% des offres), soit transmises par des sites partenaires pour rediffusion (59%), via un «agrégateur» d'annonces, précise-t-il dans un communiqué.

1,8 million d'offres nouvelles ont été diffusées au troisième trimestre 2015, contre 1,21 million au deuxième. Plus de la moitié sont des offres «durables» (CDI ou CDD de plus de six mois), détaille Pôle emploi.

Ce sont les métiers du commerce, de la vente et de la grande distribution qui ont enregistré «le plus grand nombre d'offres diffusées, avec 16% des offres d'emploi». Viennent ensuite les métiers de support à l'entreprise, les services à la personne et à la collectivité (13%), puis les métiers de l'industrie (12%).

La région Ile-de-France concentre 21% des offres, suivie par la région Rhône-Alpes (12%), Provence-Alpes-Côte d’Azur et les Pays de la Loire (7%). A elles quatre, ces régions regroupent 48,5% des offres.

En 2014, Pôle emploi avait diffusé un total de 4 millions d'offres.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 23:10

Les tarifs du gaz baisseront de 2% en janvier mais seront compensés par une taxe

ENERGIE Le 1er janvier, les tarifs baissent mais la taxe sur la consommation augmente…

Gazinire fonctionnant au Gaz de ville. 28/03/2011 Toulouse - Frederic Scheiber/20MINUTESLes tarifs réglementés du gaz vont baisser en moyenne de 2% le 1er janvier, mais la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel (TICGN) va fortement augmenter à cette date. En janvier, les tarifs diminueront de 2,1% pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,7% pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 1,3% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude.

Augmentation de la TICGN

C’est le quatrième mois consécutif que les tarifs baissent : depuis le début de l’année, ils ont chuté de 10,9%, a chiffré la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Selon la CRE, ce nouveau recul « s'explique par la forte baisse des indices mensuels (principal indice de la formule tarifaire) et trimestriel du prix à terme du gaz sur le marché de gros des Pays-Bas, et de celui du marché français PEG Nord (Point d'échange de gaz Nord), pour le mois de janvier 2016 par rapport au mois de décembre 2015 ».

Toutefois, la CRE rappelle que la TICGN augmentera de 2,64 euros par mégawattheure pour passer à 4,34 euros/MWh le 1er janvier. Par ailleurs, les tarifs réglementés disparaîtront complètement au 1er janvier pour les clients professionnels du gaz naturel et de l'électricité, qui devront obligatoirement souscrire une offre à prix libre.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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