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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 18:46

«Baudruche», «coup de bluff» ou «dinosaure»: Les politiques réagissent au retour de Bernard Tapie

POLITIQUE Beaucoup de scepticisme et d’ironie dans les réactions de la classe politique…

Bernard Tapie en 2013 à Marseille. - KARINE VILLALONGA/SIPAIl est de retour : comme Terminator, Bernard Tapie revient et il veut mettre à bas le Front national et le chômage. L’annonce de son retour en politique, faite ce dimanche dans le JDD, a provoqué de nombreuses réactions à droite comme à gauche.

Les enthousiasmés

Ils ne sont pas légion. Parmi eux, on compte Bruno Le Roux, le chef des députés socialistes, qui a déclaré sur Europe 1 : « S’il a un plan sur la question de l’emploi, il a dit qu’il le présenterait aux présidents de groupe, ma porte est grande ouverte pour discuter de choses concrètes, pas de posture ».

Henri Guaino, député Les Républicains, est lui plutôt enthousiaste : « Ça participera à l’animation du débat politique, c’est quelqu’un qui a toujours eu des choses à dire, je trouve ça plutôt sympathique », a-t-il déclaré sur iTélé.

Les scandalisés

Evidemment, les affaires qui collent à la peau de Bernard Tapie sont revenues dans la bouche de certains politiques. Pour Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France interrogé par Sud Radio - Public Sénat, ce retour est « une baudruche » : « Il faut que notre pays soit bien mal en point pour qu’on aille chercher un homme de 72 ans qui a été un escroc, et qui a été condamné par la justice, pour soi-disant lutter contre le Front national ».

Bernard Tapie en sauveur de la gérontocratie française ! On aura tout vu !!!! Après les magouilles financières l’escroquerie politique !

Pour François Kalfon, secrétaire national du PS, « Bernard Tapie me fait penser à ces joueurs de bonneteau qu’on trouve à la porte de Saint-Ouen (…). Il s’est fait prendre la main dans le sac (…), rien de moins de 400 millions d’euros. Et bien, il remet son jeu sur le carton et puis, des fois, comme tous les bonimenteurs, (…) il se relance pour détourner l’attention », a-t-il déclaré sur LCI/Radio Classique.

Le Parti de gauche dénonce ce lundi matin sur Twitter un « retour de l’affairisme ».

François Bayrou, invité sur BFM, a longuement dénoncé un scandale d’Etat : « L’affaire Tapie, c’est pas l’affaire de Bernard Tapie. Il a sans doute été le bénéficiaire. Les responsables sont ceux qui étaient au gouvernement et qui ont organisé ce détournement d’argent public. Tapie a joué le jeu habituel de ceux qui veulent trouver des bénéfices. »

Les blasés

Les écologistes ont rappelé le passif de Bernard Tapie mais ne semblent pas faire grand cas de ce retour en politique. Denis Baupin, vice-président écologiste de l’Assemblée nationale, a déclaré sur France Info : « Franchement je pense que c’est un coup de bluff. Quand on mélange le monde des affaires, le monde de la politique, c’est une façon sans doute d’essayer de peser. » Quant à Cécile Duflot, elle estime que tout ça est « une vieille histoire » : « C’était le golden boy chéri de la gauche caviar », a déclaré la députée écologiste, admettant néanmoins que Bernard Tapie n’a pas tort « quand il dit que sur le chômage des jeunes, on ne peut pas admettre la situation telle qu’elle est. On va regarder avec attention. Mais, pour le coup, le départ et le retour de Tapie, c’est quand même une vieille histoire. »

Les ennemis jurés

Le Front national, directement pris pour cible par Bernard Tapie, a réagi en ironisant sur ce retour en politique. Robert Ménard estime ainsi qu’il ferait gagner un million de voix à Marine Le Pen en revenant dans le jeu politique.

Le sénateur-maire frontiste de Fréjus, David Rachline, a comparé Bernard Tapie à Jurassic Park : « Ce ne sont plus les éléphants de la gauche, là c’est carrément un dinosaure, c’est Jurassic Park ! Bernard Tapie est usé par son activité publique et par les affaires. C’est le retour aux vieilles méthodes, aux vieux amis », a-t-il déclaré à Var-matin. Le vice-président du FN Florian Philippot a estimé que le retour de Tapie était « navrant ».

Et sa femme dans tout ça ?

Même Dominique Tapie ne semble pas emballée par le retour de son mari dans l’arène politique : « Nous sommes ensemble depuis 42 ans et j’affirme toujours que sa seule erreur a été d’entrer en politique. J’étais d’ailleurs contre mais à l’époque il ne m’a pas écoutée », a-t-elle déclaré, promettant de tout faire pour le dissuader de se présenter à des élections.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 18:34

La justice saisie sur les déclarations de patrimoine des députés européens Jean-Marie et Marine Le Pen

La Haute Autorité sur la transparence de la vie publique a saisi le parquet financier à propos du patrimoine des deux députés européens. Elle estime que ceux-ci ont été sous-évalués de plusieurs centaines de milliers d'euros.

La famille Le Pen est une nouvelle fois dans le collimateur de la justice. La Haute Autorité sur la transparence de la vie publique a saisi le parquet financier à propos du patrimoine de Jean-Marie et de Marine Le Pen, a annoncé l'autorité administrative, lundi 21 décembre, dans un communiqué.

Elle a effectué cette démarche après avoir procédé à l’examen des déclarations de situation patrimoniale établies en 2014 par la fille et le père, en tant que députés au Parlement européen. "Il existe un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de leurs déclarations, du fait de la sous-évaluation manifeste de certains actifs immobiliers", indique la Haute Autorité sur la transparence de la vie publique (HATVP).

Une sous-évaluation estimée à plusieurs centaines de milliers d'euros

La Haute Autorité reproche au cofondateur du Front national et à la présidente du parti d'avoir sous-évalué leurs actifs respectifs dans leurs déclarations de patrimoine communiquées en 2014, au moment de leur réélection au Parlement européen.

Cette sous-évaluation pourrait s'élever aux deux tiers de la valeur de leurs patrimoines, soit plus d'un million d'euros pour Jean-Marie Le Pen et plusieurs centaines de milliers d'euros pour sa fille. La HATVP a rendu une décision concomitante pour les deux dossiers car certains éléments du patrimoine immobilier des deux élus sont communs.

Il est en outre reproché à Jean-Marie Le Pen d'avoir omis de déclarer un compte en Suisse et des lingots d'or. Ceux-ci avaient fait l'objet d'une note de signalement de la cellule antiblanchiment de Bercy (Tracfin) qui avait déclenché en juin une enquête préliminaire.

Marine Le Pen va déposer un recours devant le Conseil d'Etat

Moins d'une heure après la saisine du parquet, Marine Le Pen a annoncé qu'elle allait déposer un recours devant le Conseil d'Etat. Dans un communiqué, la présidente du Front national a dénoncé "une volonté de nuire désormais systématique et outrancière".

"Ca participe à l'offensive de harcèlement républicain, a de son côté réagi Jean-Marie Le Pen auprès de BFMTV. C'est du harcèlement social et psychologique mais ça ne m'empêche pas de dormir."

Jean-Marie Le Pen déjà visé par une enquête pour des faits similaires

Une précédente enquête ouverte par le parquet de Paris en 2013 visait déjà le patrimoine de l'ancien président du Front national. L'examen de ses déclarations de patrimoine entre 2004 et 2009, années de début et de fin d'un de ses mandats de parlementaire européen, avait alors révélé un enrichissement suspect de 1,1 million d'euros.

Le scénario était sensiblement le même : la procédure avait été lancée après un signalement de l'ancienne Commission pour la transparence financière de la vie politique, l'ancêtre de la HATVP.

Contactée par francetv info, l'autorité administrative explique cependant que, cette fois, le parquet financier a été saisi pour "vérifier l'exactitude des déclarations de patrimoine", et non pour "étudier les évolutions du patrimoine des élus entre le début et la fin d'un précédent mandat" comme ce fut le cas lors de cette précédente affaire

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 11:16

Une majorité des Français ne croit pas aux prévisions optimistes du gouvernement

SONDAGE Hausse de la croissance, inversion de la courbe du chômage, réduction du déficit: les Français n’y voient que des belles paroles, selon un sondage Opinonway publié ce dimanche…

Manuel Valls et François Hollande le 26 novembre 2015. - Michel Euler/AP/SIPAUne nette majorité des Français ne croit pas dans les prévisions gouvernementales de hausse de la croissance, d'inversion de la courbe du chômage ou de réduction du déficit en 2016, selon un sondage Opinionway* pour Le Figaro, BFM Business et Axys consultants publié dimanche.

Priés de dire comment ils estiment le niveau de la croissance économique comparé à la prévision de 1,5% du gouvernement, 67% des sondés ont répondu «inférieure», 27% «égale» et 5% «supérieure». 1% ne s'est pas prononcé.

Alors que «le gouvernement prévoit pour 2016 une inversion durable et continue de la courbe du chômage», écrit l'institut, 48% des personnes sondées ont estimé que le nombre d'inscrits à Pôle emploi allait «augmenter», 36% «stagner» et 15% «baisser». 1% ne s'est pas prononcé.

A la question de savoir s'ils estimaient que la prévision de réduction du déficit public du gouvernement à 3,3% du PIB en 2016 et sous la barre des 3% en 2017 serait respectée, 85% des Français interrogés ont répondu «non», 14% «oui», 1% ne s'est pas prononcé.

Les sondés ne misent pas non plus sur une baisse de leurs impôts

Aux seuls sondés payant l'impôt sur le revenu, l'institut a demandé s'ils pensaient que le montant de leur impôt sur le revenu allait baisser en 2016 sachant que le gouvernement a fait voter dans le budget une nouvelle baisse pour l'année prochaine. 84% ont répondu «non», 16% «oui».

Parmi une liste de réformes économiques, soumise par l'institut, les personnes interrogées ont indiqué que leurs priorités étaient pour 2016 ; la baisse des impôts (38%), la baisse du coût du travail des entreprises (31%), la simplification du code du travail (23%), la mise en oeuvre du compte personnel d'activité (19%), la suppression des 35 heures (18%), le redressement du commerce extérieur (18%), la réduction du nombre de fonctionnaires (18%). Deux réponses étaient possibles. 6% des Français n'ont jugé prioritaire «aucune» de ces réformes.

*Ce sondage a été réalisé les 16 et 17 décembre par questionnaire auto-administré en ligne (système Cawi), auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. La marge d'incertitude est de 2 à 3 points au plus pour un échantillon de 1.000 répondants, selon l'institut.

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 11:05

Le maire de Bordeaux est revenu ce mardi sur la situation de son parti, Les Républicains, au lendemain des élections régionales. Favorable au principe de la primaire prévue à l'automne prochain, il n'exclut pas à 100% de se maintenir si elle n'est pas "impartiale" et "transparente".

Quel sera l'avenir des Républicains? Au lendemain des élections régionales, et à quelques mois de la primaire qui doit désigner le candidat à la présidentielle, l'heure est au grand ménage.

Pour Alain Juppé, invité sur RTL ce mardi, "les primaires sont plus nécessaires que jamais". Inutile d'en avancer l'échéance selon lui car "il est impossible de remplir les conditions dans lesquelles cette primaire doit avoir lieu d'ici le mois de juin", contrairement à ce que réclament certains caciques du parti.

"S'il s'agit de faire des primaires à la va-vite (...), elles seront peut-être contestées, or ce qui est très important c'est qu'elles soient incontestables", a encore expliqué le maire de Bordeaux qui n'a pas exclu totalement un maintien en cas d'échec à cette primaire.

"Si elle est incontestable, transparente et impartiale, naturellement je jouerai le jeu et je soutiendrai celui qui est sorti victorieux", a répondu Alain Juppé qui "n'imagine pas que ça se passera autrement".

"Si je suis candidat et si je gagne les primaires, je dirais très clairement avant l'élection présidentielle ce que je souhaite faire", a déclaré l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. Sera-t-il candidat à la présidence de la République? "Ce n'est pas une nouvelle, mais ce n'est pas d'actualité aujourd'hui", a confirmé Alain Juppé. Quant à savoir s'il faut renouveler la classe politique, l'élu septuagénaire élude: "le problème n'est pas de savoir s'il faut des têtes nouvelles c'est de savoir ce qu'il y a dans les têtes"

Juppé soutient NKM

Alain Juppé a aussi fait part ce mardi de son soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet. La numéro 2 des Républicains a en effet été évincée lundi de la direction du parti, Nicolas Sarkozy lui reprochant de ne pas avoir souscrit à la ligne du ni-ni dans l'entre-deux tours.

"Je pense que c'est dommage de se priver des talents de Nathalie Kosciusko-Morizet", a déclaré l'ancien Premier ministre sur RTL, tout en précisant qu'il ne partageait pas la position de Nathalise Kosciusko-Morizet.

"Dans un parti, il faut une certaine liberté d'expression", a-t-il expliqué, ajoutant que "l'exclusion n'est jamais une bonne réponse". Revenant sur les conséquences du premier tour des régionales, où le FN a réalisé de très bons scores, Alain Juppé a estimé que "les Français en ont marre des querelles partisanes et des partis traditionnels, des partis de gouvernement en qui ils n'ont plus confiance".

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 10:56

2017: "se poser la question" d'une candidature écologiste estime Baupin

voir la photo ©Photo:AFP/Archives/LOIC VENANCE

Denis Baupin, vice-président écologiste de l'Assemblée nationale, a estimé lundi qu'il fallait "se poser la question" d'une candidature écologiste à la présidentielle de 2017, en tenant compte du "risque" de voir le Front national au second tour.

La coprésidente des députés écologistes Cécile Duflot a affirmé dimanche qu'elle défendrait à la présidentielle "une candidature qui incarne l'écologie, la jeunesse et la liberté". Mais pour Denis Baupin, "il faut se poser la question".

"Moi j'ai depuis toujours considéré qu'il fallait être présent à l'élection présidentielle (...), mais avec le risque Le Pen au second tour, il faut forcément se poser la question: +est-ce que notre candidature risque d'handicaper la capacité de la gauche à être au second tour+ ?", a demandé le député Europe Ecologie - Les Verts (EELV) sur France Info.

"Pour autant je ne réponds pas forcément à cette question, +il faut appeler à voter François Hollande+, a-t-il précisé. "La question qui se pose maintenant pour les écologistes c'est de définir le socle sur lequel nous voulons des avancées sur 2016/2017 (...) et sur la période 2017/2022, et à partir de ce moment là, est-ce qu'il y a un candidat , par exemple le président sortant, qui est prêt à toper sur des objectifs suffisamment importants".

"La question ce n'est pas tellement d'avoir un accord d'appareil avec les écologistes, c'est que les électeurs écologistes aient envie de voter pour François Hollande, pour qu'il puisse se qualifier pour le second tour", a-t-il poursuivi.

Interrogé sur les conséquences financières du revers électoral aux élections régionales, M. Baupin a répondu : "le parti a déjà vécu avec moins d'argent".

"On a connu des périodes de vaches maigres pires que ça. Ca veut dire évidemment une restriction de moyens, une restriction des capacités, mais franchement la principale question qui se pose aujourd'hui à ce parti c'est +est-que on sort de cette écologie Calimero qui (...) se complait dans son impuissance ou est-ce qu'on a vraiment envie de porter une écologie qui prend ses responsabilités", a-t-il ajouté. "Ce débat-là, il est crucial. On l'a trop longtemps reporté. Le rapport des écologistes au pouvoir, il faut que nous le tranchions de façon claire".

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 10:50

Les 4 Vérités - Florian Philippot : "On les a forcés à la fusion

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, était l'invité des 4 Vérités ce vendredi 18 décembre.

Guillaume Daret recevait en plateau Florian Philippot ce vendredi 18 décembre dans les 4 Vérités. Interrogé sur les photos des exactions de Daesh publiées sur les réseaux sociaux par Marine Le Pen, le vice-président du Front national peut comprendre la réaction de la famille de James Foley, mais défend tout de même la présidente de son parti. "Oui bien sûr c'est choquant, mais elle a voulu rappeler qu'on ne pouvait pas tout dire et tout faire contre le Front national", explique Florian Philippot en plateau avant d'ajouter "qu'il fallait frapper les consciences".

Une clarification du paysage politique

Depuis les élections régionales, droite et gauche se tendent la main sur certains dossiers. Une situation que Florian Philippot juge favorable pour son parti. "C'est le meilleur qui puisse arriver non seulement au Front national, mais au pays, c'est-à-dire une clarification des lignes, une clarification du clivage politique", souligne le vice-président du FN en plateau avant d'ajouter que ces élections "ont accéléré le temps politique. On les a forcés à la fusion dans plusieurs régions et maintenant ont les force à la fusion politique. Ils sont obligés de démontrer aux Français, de montrer aux Français qu'ils sont les mêmes".

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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 08:37

Une majorité des Français ne croit pas aux prévisions optimistes du gouvernement

SONDAGE Hausse de la croissance, inversion de la courbe du chômage, réduction du déficit: les Français n’y voient que des belles paroles, selon un sondage Opinonway publié ce dimanche…

Manuel Valls et François Hollande le 26 novembre 2015. - Michel Euler/AP/SIPA

Une nette majorité des Français ne croit pas dans les prévisions gouvernementales de hausse de la croissance, d'inversion de la courbe du chômage ou de réduction du déficit en 2016, selon un sondage Opinionway* pour Le Figaro, BFM Business et Axys consultants publié dimanche.

Priés de dire comment ils estiment le niveau de la croissance économique comparé à la prévision de 1,5% du gouvernement, 67% des sondés ont répondu «inférieure», 27% «égale» et 5% «supérieure». 1% ne s'est pas prononcé.

Alors que «le gouvernement prévoit pour 2016 une inversion durable et continue de la courbe du chômage», écrit l'institut, 48% des personnes sondées ont estimé que le nombre d'inscrits à Pôle emploi allait «augmenter», 36% «stagner» et 15% «baisser». 1% ne s'est pas prononcé.

A la question de savoir s'ils estimaient que la prévision de réduction du déficit public du gouvernement à 3,3% du PIB en 2016 et sous la barre des 3% en 2017 serait respectée, 85% des Français interrogés ont répondu «non», 14% «oui», 1% ne s'est pas prononcé.

Les sondés ne misent pas non plus sur une baisse de leurs impôts

Aux seuls sondés payant l'impôt sur le revenu, l'institut a demandé s'ils pensaient que le montant de leur impôt sur le revenu allait baisser en 2016 sachant que le gouvernement a fait voter dans le budget une nouvelle baisse pour l'année prochaine. 84% ont répondu «non», 16% «oui».

Parmi une liste de réformes économiques, soumise par l'institut, les personnes interrogées ont indiqué que leurs priorités étaient pour 2016 ; la baisse des impôts (38%), la baisse du coût du travail des entreprises (31%), la simplification du code du travail (23%), la mise en oeuvre du compte personnel d'activité (19%), la suppression des 35 heures (18%), le redressement du commerce extérieur (18%), la réduction du nombre de fonctionnaires (18%). Deux réponses étaient possibles. 6% des Français n'ont jugé prioritaire «aucune» de ces réformes.

*Ce sondage a été réalisé les 16 et 17 décembre par questionnaire auto-administré en ligne (système Cawi), auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. La marge d'incertitude est de 2 à 3 points au plus pour un échantillon de 1.000 répondants, selon l'institut.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 22:38
Photos  prises sur la commune de Buny (80) Somme
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Photos  prises sur la commune de Buny (80) Somme
Photos  prises sur la commune de Buny (80) Somme
Photos  prises sur la commune de Buny (80) Somme
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 22:23

Bayrou dénonce un "jeu de dupes" de la majorité socialiste

voir la photo ©Photo:AFP/Archives/MEHDI FEDOUACH

François Bayrou a dénoncé dimanche le "jeu de dupes" socialiste appelant à une "alliance populaire" du camp "républicain", alors que "tout le monde sait qu'ils sont en désaccord" entre eux sur les décisions pour l'emploi.

"Je ne suis pas pour choisir à tout coup la culture de l'affrontement (...) mais avant de faire ce pacte, encore faut-il s'accorder sur un certain nombre de décisions", a déclaré sur BFMTV le président du MoDem, selon lequel la "majorité est en désaccord absolument sur toutes les décisions qu'il faut prendre qui favorisent l'emploi".

"J'ai entendu le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis qui, le soir des élections (régionales), a dit: il faut un grand coup de barre à gauche". "C'est exactement le contraire de ce que dit (le Premier ministre) Manuel Valls", a estimé le maire de Pau.

Vu qu'"ils sont divisés à l'intérieur même de ce camp de la majorité", qui comprend "des gens (...) qui tiennent l'entreprise dans un soupçon très accentué", le président du Modem a affirmé que "cette histoire est un leurre, un jeu de dupes".

Mais, a-t-il assuré, "à l'instant même où des deux côtés de la barrière, des sensibilités, des élus diront +on est prêts à s'accorder sur tel et tel point, le contrat de travail par exemple (...) j'apporterai mon aide à ceux qui seront en situation de bâtir cette politique nouvelle, dont on a besoin".

"Ce n'est pas un mystère, Jean-Pierre Raffarin et Manuel Valls savent chacun que c'est ce que je souhaiterais, mais mon scepticisme, c'est qu'ils sont, du côté de la majorité, incapables de le faire", a ajouté l'ancien candidat à la présidentielle.

On "peut et on doit gouverner la France autrement, et de toute façon on devra, parce que tout autre attitude conduira à un échec consternant", a martelé M. Bayrou, qui a aussi réitéré sa demande d'une "loi électorale juste" avec la proportionnelle.

"J'ai combattu le Front National toute ma vie, mais quelle légitimité y a-t-il à ce que sept millions de personnes n'aient aucune représentation?", s'est interrogé ce dirigeant centriste.

"C'est normal que, dans une assemblée parlementaire, tous les grands courants du pays soient représentés. Il y en a deux surreprésentés, le PS et les Républicains, et l'extrême gauche et l'extrême droite et le centre sont écartés", pour M. Bayrou.

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 22:17

Une majorité des Français ne croit pas aux prévisions économiques et sociales du gouvernement

voir la photo ©Photo:AFP/Archives/ERIC PIERMONT

Une nette majorité des Français ne croit pas dans les prévisions gouvernementales de hausse de la croissance, d'inversion de la courbe du chômage ou de réduction du déficit en 2016, selon un sondage Opinionway pour Le Figaro, BFM Business et Axys consultants publié dimanche.

Priés de dire comment ils estiment le niveau de la croissance économique comparé à la prévision de 1,5% du gouvernement, 67% des sondés ont répondu "inférieure", 27% "égale" et 5% "supérieure". 1% ne s'est pas prononcé.

Alors que "le gouvernement prévoit pour 2016 une inversion durable et continue de la courbe du chômage", écrit l'institut, 48% des personnes sondées ont estimé que le nombre d'inscrits à Pôle emploi allait "augmenter", 36% "stagner" et 15% "baisser". 1% ne s'est pas prononcé.

A la question de savoir s'ils estimaient que la prévision de réduction du déficit public du gouvernement à 3,3% du PIB en 2016 et sous la barre des 3% en 2017 serait respectée, 85% des Français interrogés ont répondu "non", 14% "oui", 1% ne s'est pas prononcé.

Aux seuls sondés payant l'impôt sur le revenu, l'institut a demandé s'ils pensaient que le montant de leur impôt sur le revenu allait baisser en 2016 sachant que le gouvernement a fait voter dans le budget une nouvelle baisse pour l'année prochaine. 84% ont répondu "non", 16% "oui".

Parmi une liste de réformes économiques, soumise par l'institut, les personnes interrogées ont indiqué que leurs priorités étaient pour 2016 ; la baisse des impôts (38%), la baisse du coût du travail des entreprises (31%), la simplification du code du travail (23%), la mise en oeuvre du compte personnel d'activité (19%), la suppression des 35 heures (18%), le redressement du commerce extérieur (18%), la réduction du nombre de fonctionnaires (18%). Deux réponses étaient possibles.

6% des Français n'ont jugé prioritaire "aucune" de ces réformes.

Ce sondage a été réalisé les 16 et 17 décembre par questionnaire auto-administré en ligne (système Cawi), auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

La marge d'incertitude est de 2 à 3 points au plus pour un échantillon de 1.000 répondants, selon l'institut.

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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