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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 23:00

Terrorisme et crime organisé: Les nouvelles mesures sécuritaires de Christiane Taubira

JUSTICE La garde des Sceaux compte durcir la loi et anticiper la fin de l’état d’urgence…

Illustration justice. Code de procédure pénale. - G. VARELA / 20 MINUTES« Il faut dès à présent anticiper la fin de l’état d’urgence », a déclaré Manuel Valls à la sortie du Conseil des ministres de ce mercredi, largement consacré au projet de constitutionnalisation de l’état d’urgence. Le gouvernement compte intégrer des dispositions supplémentaires dans un projet de loi préparé depuis un an par Christiane Taubira. Le texte de cette réforme de procédure pénale doit être transmis au Conseil d’Etat avant d’être présenté en Conseil des ministres en février. Voici les principales dispositions.

Perquisitions de nuit

Jusqu’à présent, les perquisitions de nuit en matière de criminalité organisée ou de terrorisme n’étaient limitées qu’à certains lieux publics, entreprises ou garages. Le texte prévoit une extension dans les locaux d’habitation en cas d’atteinte à la vie, en enquête préliminaire et pendant l’instruction.

Ecoutes téléphoniques

La réforme pourrait aussi permettre de donner au parquet et aux juges d’instruction l’accès à de nouvelles mesures d’investigation en matière de communication électronique et à de nouvelles techniques comme les « Imsi-Catcher », jusqu’alors réservés aux services de renseignement. Ces « Imsi-Catcher » interceptent les communications dans un périmètre donné en imitant le fonctionnement d’une antenne téléphonique.

Protection des témoins

L’exécutif souhaite mieux protéger les témoins avec des témoignages sous numéro d'identification dans les procédures. Et prévoir le recours au huis clos pendant certains procès sensibles.

Condition de détention d’armes plus strictes

Pour renforcer la lutte contre le trafic d’armes, les conditions de détention devraient devenir plus strictes.

Toutes les infractions au FNAEG

Actuellement, le fichier d’empreintes génétiques (FNAEG) concerne les crimes et délits définis à l’article 706-55 du code de procédure pénale, à savoir les infractions sexuelles, crimes de sang, crimes contre l’humanité, trafics de stupéfiants, vols, destructions, les actes de terrorisme, la fausse monnaie… Il est envisagé de l’ouvrir à toutes les infractions. Même les plus minimes, comme donc, les infractions au code de la route. L’exécutif souhaite aussi donner aux policiers la possibilité de recourir au « coup d’achat », autrement dit de se faire passer pour des personnes intéressées.

Traçabilité des cartes prépayées

La lutte contre le financement du terrorisme sera également facilitée par un encadrement et une traçabilité des cartes prépayées, la possibilité pour Tracfin de signaler aux banques des opérations et des personnes à risque et une extension du champ du gel des avoirs.

Une nouvelle incrimination pour les biens culturels

Une nouvelle incrimination va être créée. Elle concerne le trafic des biens culturels. Elle visera à éviter que des groupes terroristes syriens ou libyens puissent « recycler sur notre sol le fruit du pillage du patrimoine de l’humanité ».

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 22:56

Quand les dealers modernisent l'offre et l'acheminement de drogue

ETUDE SMS, «call centers», Internet, poste... Une étude de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies souligne les changements opérés par les dealers...

Illustration: Un policier montrant une saisie de crack sur un dealer. - HADJ/SIPAUne imagination sans limite. Envoi de SMS aux usagers, mise en place de «call centers» pour livrer le produit, développement de l'achat sur Internet et de l'approvisionnement par voie postale: les dealers ont modernisé l'offre et l'acheminement des substances illicites, souligne l'Observatoire français des drogues et toxicomanies.

Dans son étude sur les Tendances récentes et nouvelles drogues (Trend) (le PDF est à consulter par ici), rendue publique mardi, l'OFDT souligne que depuis la mise en place des Zones de sécurités prioritaires (ZSP) en 2012, les dealers se sont adaptés, «au travers d'un trafic de plus en plus mobile fondé sur l'usage du téléphone portable», et «l'émergence des achats sur le deep web accompagnant une offre sans cesse croissante de substances sur Internet».

Changement de modèle

«Le démantèlement de gros points de deal a non seulement entraîné des phénomènes bien connus de déplacement et de dissémination des trafics, mais est également à l'origine de mutations dans l'organisation des réseaux», note l'étude. Ainsi, les dealers ont en partie rompu avec le modèle des points de vente ostensibles, structurés autour du triptyque «guetteurs-rabatteurs-revendeurs», pour «privilégier l'organisation de rendez-vous furtifs, par téléphone mobile, dans des lieux qui varient constamment».

À Paris, «la brigade des stupéfiants a constaté l'apparition de "cocaïne call centers"», permettant aux usagers d'appeler un numéro unique pour se faire livrer le produit. La pratique s'étend aussi au crack. Par ailleurs, «les dealers relancent fréquemment les clients par SMS», ajoute l'OFDT. A Metz, a été constatée «l'émergence d'un véritable commerce autour de la revente de cartes SIM dont la valeur marchande est proportionnelle au nombre de numéros de clients enregistrés».

«Hausse sensible du trafic par voie postale»

L'étude confirme également «la poursuite du développement d'Internet comme vecteur privilégié du trafic et en particulier la place croissante occupée par les achats de produits illicites sur le deep web».

En corollaire, les forces de l'ordre se retrouvent confrontées à «une hausse sensible du trafic par voie postale». Le phénomène concerne «les nouveaux produits de synthèse (NPS)», sans statut juridique clair, mais aussi «des substances telles que la cocaïne, la MDMA (méthylènedioxy-méthamphétamine), l'héroïne, la méthamphétamine, ainsi que les médicaments, opiacés ou les benzodiazépines».

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 22:52

La cote de popularité de François Hollande et Manuel Valls en baisse en décembre

SONDAGE Le Président perd 5 points, le Premier ministre 3 points…

Manuel Valls et François Hollande le 26 novembre 2015. - Michel Euler/AP/SIPAAprès avoir gagné 10 points en novembre au lendemain des attentats de Paris, la cote de popularité de François Hollande rechute en décembre de 5 points pour atteindre 27% d’opinions favorables.

Attentats à Paris: La popularité de Hollande bondit de 10 points

Valls en grande forme

La cote du Premier ministre suit la même tendance, même si Manuel Valls engrange encore beaucoup plus de soutiens que le Président : la cote de popularité du Premier ministre reste à 40% d’opinions favorables malgré une chute de 3 points depuis le mois dernier, selon le baromètre Odoxa-L'Express/Presse régionale/France Inter publié mardi. Ainsi, à la question « Diriez-vous que Manuel Valls est un bon Premier ministre? », 60% des personnes interrogées répondent « non » (+4 pts) et 40% (-3 pts) par l'affirmative.

Chute à la droite du peloton

Pour les autres personnalités politiques, le « soutien » et la « sympathie » des Français est encore attribuée à Alain Juppé, avec 44% d’opinions favorables, à Emmanuel Macron à 33% et à François Bayrou à 32%. En revanche, Nicolas Sarkozy chute de six points pour atteindre 21% d’opinions favorables et Marine Le Pen perd 3 points avec 24% de soutiens.

Sondage réalisé par internet les 17 et 18 décembre auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 22:49

Qu'y a-t-il dans le projet de réforme constitutionnelle du gouvernement?

ANALYSE « 20 Minutes » passe en revue les dispositions et implications du projet de réforme constitutionnelle qui doit être présenté mercredi en Conseil des ministres…

François Hollande devant le Congrès, à Versailles, le 16 novembre. - Philippe Wojazer/AP/Sipa

Comme François Hollande l’avait annoncé devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, trois jours après les attentats de Paris, le gouvernement présente ce mercredi en Conseil des ministres son projet de réforme constitutionnelle. Cette révision inscrivant l’état d’urgence dans le texte suprême de la République a d’ores et déjà reçu l’aval du Conseil d’Etat, avec des réserves, mais est loin de faire l’unanimité. Passage en revue de ses dispositions et implications.

Qu’y a-t-il dans le texte ?

Le projet initial, transmis début décembre au Conseil d’Etat, inscrit bien dans le marbre de la Constitution la loi de 1955 sur l’état d’urgence. Le texte prévoit également une fin progressive de mesures prises sous le régime de l’état d’urgence, notamment les assignations à résidence d’individus considérés comme dangereux, qui pourraient perdurer jusqu’à six mois supplémentaires. Ce que le gouvernement appelle « une sortie en sifflet », permettant d’éviter que les effets de l’état d’urgence cessent du jour au lendemain. Mais, dans son avis, le Conseil d’Etat a estimé que le paragraphe sur cette mesure devrait être supprimé. Cependant, le gouvernement n’est pas tenu de le suivre.

Qu’est-ce qui n’y figure pas ?

Le projet du gouvernement transmis au Conseil d’Etat prévoyait la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français « définitivement condamnés pour un acte qualifié de crime ou de délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ». Cependant, cette mesure surtout « symbolique » de l’aveu même de Manuel Valls, suscitait nombre d’oppositions à gauche et serait enterrée, selon Christiane Taubira.

Qu’est-ce que ça va changer ?

Jusqu’à présent c’est une loi du 3 avril 1955, modifié le 20 novembre dernier par le Parlement, qui fixe les modalités du régime d’exception qu’est l’état d’urgence. A l’article 36 de la Constitution sur l’état de siège, s’ajouterait donc l’article 36-1 avec la mention de l’état d’urgence en toutes lettres, permettant de le « sanctuariser » : contrairement à la loi ordinaire -comme celle qui l’encadre actuellement-, une loi constitutionnelle ne peut être facilement modifiée par les parlementaires, et ne peut être contestée devant le Conseil constitutionnel.

Mais, comme l’explique le constitutionnaliste Pascal Jan à La Croix, la réforme renvoyant le contenu des mesures à la loi ordinaire de 1955, « cela n’empêchera aucun recours ». Toute personne visée par une mesure pourra donc la contester devant le Conseil constitutionnel via une question prioritaire de constitutionnalité.

Qu’en pensent les spécialistes ?

Certains considèrent, comme le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau, qu’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution « est une bonne chose », car il manque aujourd’hui « une arme législative permettant aux autorités civiles de prendre des mesures qui restreignent l’exercice des libertés en situation d’actes terroristes mettant en danger l’ordre public ».

D’autres s’inquiètent de la rédaction du projet gouvernemental, de ses articles « particulièrement flous » qui « laissent une marge d’interprétation quasiment illimitée », mais surtout de l’absence de véritable contrôle des risques liberticides inhérents à cet état d’exception par le Parlement ou l’autorité judiciaire, pourtant gardienne des libertés individuelles selon la Constitution, mettant à mal le principe de séparation des pouvoirs.

« Le projet d’inscrire l’état d’urgence dans la Constitution ne vise pas à mieux encadrer les pouvoirs exorbitants accordés à l’exécutif (…), mais à renforcer ces pouvoirs, en leur donnant une base constitutionnelle qui les mette à l’abri d’une éventuelle censure du Conseil constitutionnel », écrit ainsi un collectif de onze juristes dans Le Monde.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 22:45

Calais: Cazeneuve et Bertrand pour une «fermeté» pénale face aux heurts avec les migrants

JUSTICE Le ministre de l'Intérieur et le futur président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie se sont réunis ce mercredi avec la sénatrice-maire de Calais Natacha Bouchart...

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve (2e G), la sénatrice-maire de Calais, Natacha Bouchart (C), et le futur président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand (D), lors d'un point presse après une réunion au ministère de l'Intérieur, le 23 décembre2015. - FRANCOIS GUILLOT / AFPLe ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand, futur président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ont plaidé ce mercredi pour une «fermeté» de la justice face aux heurts avec les migrants qui tentent de passer en Grande-Bretagne depuis Calais.

Des forces de l'ordre supplémentaires ont été déployées à Calais (Pas-de-Calais), mais «s'il n'y a pas un continuum d'action entre police et justice, nous serons dans une situation difficile. Il faut que l'efficacité des forces de l'ordre soit accompagnée d'une fermeté dans la réponse pénale», a souhaité Bernard Cazeneuve, à l'issue d'une réunion avec Xavier Bertrand (Les Républicains) et la sénatrice-maire de Calais Natacha Bouchart (LR).

Réunion de travail avec les élus de Calais

«En accord avec la garde des Sceaux» Christiane Taubira, «nous sommes convenus de conduire une réunion de travail avec les élus de Calais» pour regarder «les conditions dans lesquelles nous pouvons mieux articuler l'action de la police et celle de la justice avec un objectif de fermeté», a-t-il ajouté.

Des heurts opposent régulièrement migrants et police sur la rocade portuaire de Calais, où le campement de migrants continue toutefois de décroître selon le ministre, puisque de 6.000 il y a deux mois, leur nombre est passé à «4.000 selon le dernier comptage» mené en début de semaine. De son côté, Xavier Bertrand a jugé nécessaire que le ministère de la justice «prenne toute sa part» à Calais.

Urgence économique

«Quand aujourd'hui ceux qui commettent des délits sont interpellés et arrêtés, ils doivent faire l'objet de sanctions» et «quand il le faut, ils doivent être expulsés du territoire», a-t-il estimé. Aller vers un «retour à la normale» à Calais et dans le Calaisis «appelle une réponse intergouvernementale», associant les ministères de l'Intérieur, de la Justice et de l'Economie, a-t-il affirmé.

La maire de Calais a, elle, dénoncé «un vrai problème de judiciarisation» et jugé nécessaire «que les fauteurs de troubles puissent être à leur place, soit dans leur pays, soit en prison». «Le périmètre de la lande doit être réduit», a-t-elle ajouté, en appelant à ce que «l'ensemble des migrants, passeurs, no borders» qui s'y trouvent «puissent être éloignés».

«Concrètement aujourd'hui, il y a aussi une urgence économique à laquelle il faut répondre», a ajouté Natacha Bouchart, en évoquant la création d'une «zone franche sur l'ensemble de la ville». «Il faut avancer parce que les choses peuvent très vite se dégrader encore plus», a-t-elle mis en garde.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 12:54

Taubira sur le maintien de la déchéance de nationalité : "La parole dernière est celle du président"

François Hollande souhaite inscrire l'état d'urgence dans la Constitution, à travers un projet de loi "de protection de la Nation".

Alors que l'abandon de l'extension de la déchéance de nationalité avait été annoncé, en début de semaine, par Christiane Taubira, François Hollande a finalement choisi, mercredi 23 décembre, de maintenir cette mesure dans sa réforme constitutionnelle. L'information est donnée par plusieurs medias citant des sources au sein de l'exécutif. Suivez ce rebondissement en direct sur francetv info, alors que le gouvernement présente son "projet de loi constitutionnelle de protection de la nation".

Hollande veut tenir sa parole. "Le président et le Premier ministre étaient fermement décidés à tenir bon par rapport à l’engagement fixé dans son discours au Congrès", a indiqué l'Elysée au Monde pour expliquer le choix du président.

Taubira désavouée. La ministre de la Justice avait indiqué, mardi, que le projet de révision constitutionnelle "ne retient pas" la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour acte de terrorisme. Interrogée par une journaliste d'i-Télé sur son maintien dans le gouvernement, Christian Taubira a répondu : "La parole dernière est celle du président."

Un autre texte sur la table. Le gouvernement doit aussi présenter, mercredi, son "projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l'efficacité et les garanties de la procédure pénale". Devrait notamment y figurer l'autorisation des perquisitions de nuit dans certaines circonstances.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 12:46

Pour tout vous avouer, cela fait près de deux heures que je suis derrière mon ordinateur à rédiger cette dernière newsletter de 2015. J’étais parti pour faire une analyse politique et géopolitique détaillée de cette année qui vient de s’écouler. Parti pour vous donner mes impressions et mon ressenti sur les événements nationaux et internationaux de ces douze derniers mois. Mais en construisant mon plan, je me suis rendu compte que trop de moments douloureux ou peu réjouissants étaient à rappeler et que ce n’était pas propice aux fêtes qui nous attendent pour clôturer 2015.

Alors j’ai tout effacé. Et j’ai décidé de vous écrire cette dernière newsletter sans construire de plan en particulier, sans réfléchir à la phrase d’après. Et en procédant ainsi, une seule envie me traverse en ce moment même, celle de vous souhaiter un joyeux Noël et une heureuse année 2016.

J’aurai l’occasion, durant les douze prochains mois, de vous faire part de mes réflexions. Mais aujourd’hui et les jours qui vont suivre sont moments de fêtes. En cet instant, nous préparons Noël et le Nouvel An pour se retrouver en famille ou entre amis. Cette période est aussi celle où on met entre parenthèses nos tracas et nos préoccupations quotidiennes pour se recentrer sur l’essentiel : les retrouvailles avec ceux qu’on aime.

Je ne vais donc pas vous embêter plus longtemps. J’ai une pensée pour vous tous, et en particulier pour celles et ceux qui sont seuls en cette fin d’année. Je vous souhaite à tous le meilleur pour 2016 : santé, réussite, bonheur.

Sincères amitiés,

Olivier Jardé

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 08:42

Le projet de révision constitutionnelle "ne retient pas" l'extension de la déchéance de nationalité, affirme Christiane Taubira

La ministre de la Justice l'a révélé dans une interview à la radio algérienne Chaîne 3. Le texte doit être présenté mercredi en Conseil des ministres.

La volte-face était fortement pressentie, Christiane Taubira l'a confirmée dans une interview publiée mardi 22 décembre. La ministre de la Justice a annoncé que le projet de révision constitutionnelle après les attentats, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, ne retenait pas l'extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français. Une déclaration faite lors d'une interview à la Chaîne 3 de la Radio algérienne, publiée mardi en vidéo.

"L'annonce sera faite demain", affirmait Le Foll

Cette mesure avait été promise par François Hollande dans le cadre de la révision constitutionnelle annoncée le 16 novembre dans son discours devant le Congrès. La marche arrière du gouvernement à ce sujet était pressentie depuis plusieurs jours, mais l'officialisation de cette décision devait attendre le Conseil des ministres de mercredi. "L'annonce sera faite demain", avait confirmé, mardi, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Sur internet, la radio algérienne a, dans un premier temps, publié une autre version de son interview avec Christiane Taubira, plus courte d'une minute, et ne contenant pas la déclaration de la ministre. Mais cette annonce était déjà citée dans l'article accompagnant la vidéo. La garde des Sceaux s'y dit "persuadée que c'est une décision qui ne peut avoir d'efficacité dans la lutte contre le terrorisme". Mais, ajoute-t-elle, "le projet de révision constitutionnelle qui sera présenté en Conseil des ministres (...) ne retient pas cette disposition".

L'idée d'étendre la déchéance de nationalité aux binationaux nés Français posait notamment problème à de nombreux parlementaires socialistes. "Je préférerais que nous travaillions sur la peine d'indignité nationale", avait lancé, mardi, le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux. A droite, avant l'annonce de Christiane Taubira, le sénateur des Républicains Bruno Retailleau avait déjà dénoncé "le zigzag" de François Hollande.

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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 07:10
Photos prises sur les communes de Villers St Christophe et Foreste
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22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 23:10

La Ville de Ham a Présenté " à la danse" Mardi 22 décembre 2015 à la Salle des Fêtes à 19h00, gratuit et ouvert à tous.

C'est dans une salle comble que s'est déroulé la 1ère rencontre Artistique,le public était ravi par les différentes danses.

"Tout art, par définition, appartient au sacré.

Le chant est la forme sublimée de la parole,

L'écriture celle de la communication, et la dase celle du mouvement"

Le spectable n'était pas terminé, il manque la fin de la soirée car la batterie de mon appareil photo s'est déchargée.
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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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