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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 10:25
Sécurité sociale : Macron veut en finir avec le régime étudiant

 

Selon Emmanuel Macron, en finir avec le régime de sécurité sociale étudiante reviendrait à faire de vraies économies. Crédits photo: JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP
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Emmanuel Macron a annoncé vouloir réformer le régime de sécurité sociale étudiante. La Fage, premier syndicat étudiant de France, encourage les autres candidats à faire de même.

«Je prends l’engagement de confier à la CNAM-TS la gestion du régime d’assurance maladie obligatoire de tous les étudiants, lorsqu’ils ne sont pas rattachés au régime de sécurité sociale de leurs parents.» Dans un communiqué paru ce samedi 25 mars, Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle, dénonce le système de sécurité sociale étudiante tel qu’il est aujourd’hui constitué. La Fage, récemment élue premier syndicat étudiant de France, s’est félicitée de cette annonce. Organisation historiquement positionné centre gauche, le syndicat dénonçait depuis longtemps les dysfonctionnements de la mutuelle des étudiants (LMDE) et demande aux autres candidats d’en faire autant.

«Il faut des mois pour se faire rembourser de ses soins par la LMDE, argue au Figaro Jimmy Losfeld, le président de la Fage. Et c’est la même chose pour obtenir sa carte vitale.» Selon lui, en finançant les syndicats de tous bords, les mutuelles étudiantes flirtent sans cesse avec les conflits d’intérêt. Et se détournent de leur mission première de remboursement de soins médicaux. «Nous avons décidé de ne plus toucher aucune subvention de leur part, nous ne voulons pas faire partie de ce jeu-là.» précise Jimmy Losfeld.

« Aujourd’hui, les mutuelles couvrent les étudiants de cadeaux pour les attirer dans leurs filets! »Jimmy Losfeld, président de la Fage

Emmanuel Macron propose de mutualiser les services de sécurité sociale. En d’autres termes, les étudiants seront couverts par la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) s’ils ne sont pas affiliés au régime de leurs parents. Selon le site officiel de l’assurance maladie, les étudiants peuvent en effet être couverts jusqu’à leurs 20 ans par le régime parental.

Ensuite, selon le candidat d’En marche!, il faudra donc s’affilier à la CNAM. «Cela permettra aussi de réaliser de grosses économies, détaille encore le président de la Fage. Aujourd’hui, les diverses mutuelles étudiantes (Smerep, LMDE...) se pressent dans les universités, et couvrent les étudiants de cadeaux pour les attirer dans leurs filets. Ces opérations de communication sont coûteuses, l’argent perdu ici pourrait servir à améliorer les services.»

Du côté de l’Unef, proche du parti socialiste, «la suppression du régime étudiant de sécurité sociale est un non-sens!» Dans un communiqué, le syndicat étudiant fustige l’imagination des candidats qui «se borne à une seule et unique obsession: la suppression du Régime Étudiant de Sécurité Sociale» Toujours selon l’Unef, le «régime, en réalité déjà réformé, a vu sa qualité de service s’améliorer au cours des deux dernières années.» et d’ajouter «si des difficultés subsistent, elles sont plus à chercher dans la spécificité des parcours de vie d’étudiants encore mal appréhendés que dans les modalités de gestion des mutuelles.»

Pour conclure, le syndicat revendique l’augmentation des remboursements, la création de tarifs opposables pour certains soins, des centres de santés mis en place à proximité des lieux d’études et la mise en place de chèques santé -et contraception- national pour permettre «à chaque jeune de se procurer une complémentaire santé (...) et un accès libre et gratuit à un contraceptif.»

Des candidats à la présidentielle peu engagés

Concernant l’intérêt des candidats à la présidentielle pour les problématiques de santé étudiante, Jimmy Losfeld considère que «la plupart n’ont pas formulé clairement leurs souhaits. Chez Benoît Hamon, on nous a confirmé qu’un changement n’était pas à l’ordre du jour, parce que ‘le système électoral des mutuelles étudiantes reste démocratique (élections des nouveaux adhérents)’, une position que nous ne partageons pas. Chez Jean-Luc Mélenchon, par exemple, la question du régime de sécurité sociale étudiant est abordée, mais pas encore tranchée. À titre personnel, François Fillon a déjà déclaré qu’il souhaitait la suppression de ces mutuelles. Nous attendons une déclaration officielle.»

Et Marine Le Pen? «Bonne question. Son programme est tellement incohérent que nous ne nous sommes pas en mesure de confirmer quoi que ce soit.» Sur le site du Front National, un communiqué datant de février 2015 annonçait en tout cas la même volonté d’en finir avec ces «organismes privés politisés et dépassés.»
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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 06:04

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Hollande envoie des SMS à Macron et lui conseille de "rester de gauche"
Hollande envoie des SMS à Macron et lui conseille de

Emmanuel Macron et François Hollande à l'Elysée en mars 2014 (archive).

 

TEXTOS - Si François Hollande ne s'investit pas officiellement dans la campagne présidentielle, il serait toujours en contact par SMS avec Emmanuel Macron et lui prodiguerait des conseils, selon le journal Le Monde.

Depuis qu'il a annoncé en décembre dernier qu'il ne briguerait pas de second mandat, François Hollande s'est mis en retrait de la campagne présidentielle. Cependant, s'il ne soutient officiellement personne, que ce soit le candidat officiel de son parti, Benoît Hamon ou son ancien ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, les choses ne semblent pas être les mêmes en coulisses.

En effet, si François Hollande et Emmanuel Macron ne se sont recroisés qu'à une seule reprise et brièvement depuis son départ du gouvernement, lors du dîner du Crif le 22 février, les deux hommes " échangent toujours des SMS", révèle Le Monde ce vendredi 31 mars.


 




HOLLANDE CONSEILLE À MACRON DE "RESTER DE GAUCHE"

Au menu des conversations notamment, des conseils du président de la République sur la campagne de son ancien ministre. "Le président, qui dissèque la stratégie de son ancien protégé, lui conseille notamment de 'rester de gauche'", ajoute le quotidien.

Pas rancunier, François Hollande, en privé, "jure qu'il préfère voir Emmanuel Macron lui succéder plutôt que François Fillon ou Marine Le Pen". Plus proche personnellement et politiquement de son ancien conseiller et ministre de l'Economie que de Benoît Hamon, il ne devrait cependant pas lui apporter son soutien avant le premier tour, comme l'a fait cette semaine Manuel Valls. "Je ne veux pas prendre une position qui pourrait lui être défavorable. Déjà que Fillon dit qu'il est mon 'porte-serviettes"...", a-t-il déclaré à des visiteurs.

"Il regarde ce qu'il y a autour comme offre, le chemin que je trace n'est pas celui qui le rend le plus triste", estime quant à lui Emmanuel Macron, qui se garde de critiquer celui qui l'a fait entrer en politique : "Je fais attention à être respectueux de lui et des institutions", a-t-il déclaré au quotidien. Lui que François Hollande avait confié voir comme "le fils qu'on voudrait avoir", au chef de la communication de l'Elysée.
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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 05:56
Macron une nouvelle fois la cible d'une campagne Web des Républicains

OFFENSIVE « L’équipe de campagne » de François Fillon « va multiplier les initiatives d’ici au 23 avril »... 

Emmanuel Macron, le leader d'En Marche !
Emmanuel Macron, le leader d'En Marche ! - ERIC FEFERBERG / AFP
 

A trois semaines du premier tour de la présidentielle, les Républicains ont décidé de passer à l’offensive. Le parti de François Fillon lance ce week-end une nouvelle campagne sur les réseaux sociaux visant un certain Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, annonce ce vendredi Le Parisien.

« Ce week-end, les Républicains lancent une opération spéciale sur les réseaux sociaux, avec affiches et hashtags aux noms pour le moins évocateurs : #macrongirouette, #macronlhéritier ou #macronitude », écrit le journal.

Marine Le Pen attaquée, mais pas avant l’entre-deux-tours

« La "macronitude", cela fait référence à la "bravitude" (de Ségolène Royal en 2007). C’est pour montrer le problème de solidité du candidat. Les autres sont là pour illustrer ses revirements successifs et le fait qu’il est le faux nez de François Hollande », décrypte pour Le Parisien, un cadre du parti.

« Les slogans sont raccords avec les attaques pleines d’ironie portées hier matin sur RTL par François Fillon qui s’est « amusé » à surnommer l’ex-ministre de l’Economie "Emmanuel Hollande […] ou François Macron si vous préférez" », souligne le quotidien.

Le Parisien précise que « l’équipe de campagne » de François Fillon « va multiplier les initiatives d’ici au 23 avril » et que Les Républicains « envisagent ensuite de s’attaquer à Marine Le Pen sur les réseaux sociaux. Mais pas avant l’entre-deux-tours ». Signe que les soutiens de François Fillon l’imaginent se hisser au second tour aux côtés de la candidate frontiste. Enfin, le journal assure que « le visuel est très soigné ».

Un « visuel très soigné »

Début mars, LR avait publié une infographie intitulée « La Vérité sur la galaxie Macron », dépeignant Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires, vêtu d’un costume-cravate et d’un haut-de-forme avec un nez crochu, un cigare et une faucille rouge.

Le tweet avait suscité l’émoi et avait été retiré quelques heures plus tard. François Fillon avait dénoncé une « caricature inacceptable » et réclamé des « sanctions » internes.

>> A lire aussi : En marche! va porter plainte contre Les Républicains après la caricature de Macron

Emmanuel Macron avait réclamé « le retour au respect civique » après la diffusion de cette caricature, relevant selon lui d’une « imagerie antisémite ».

 

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 05:46
En meeting à Toulon, François Fillon annonce qu'il a encore «vingt jours pour casser la baraque

DÉCLARATION L'ancien Premier ministre s'en est également pris à Emmanuel Macron... 

Le candidat des Républicains, François Fillon, lors de son meeting à Toulon (Var), le 31 mars 2017.
Le candidat des Républicains, François Fillon, lors de son meeting à Toulon (Var), le 31 mars 2017. - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
  • un peu plus de trois semaines du premier tour, François Fillon, candidat de la droite, a lancé un tonitruant « encore vingt jours pour casser la baraque et stupéfier le système », ce vendredi lors d’un meeting à Toulon (Var).

>> A lire aussi : Présidentielle: Un passage passé inaperçu de «Bienvenue Place Beauvau» n’arrange pas vraiment Fillon

« Maintenant, c’est à vous de jouer ! », s’est exclamé l’ex-Premier ministre, devant un zénith comble et de nombreux élus, dont le sénateur-maire de Toulon Hubert Falco, celui de Marseille Jean-Claude Gaudin ou les députés Julien Aubert (Vaucluse), Eric Ciotti, Jean Léonetti et Georges Ginesta (Paca) ou Valérie Boyer (Bouches-du-Rhône).

Christian Estrosi sifflé

« Si vous partagez cette espérance d’une France conquérante, alors engagez-vous, mobilisez-vous, foncez sans complexe ; il nous reste 20 jours pour casser la baraque, 20 jours pour stupéfier le système qui se croit installé dans son décor », a lancé François Fillon. Les sondages le donnent toujours nettement distancé au soir du premier tour par Marine Le Pen et Emmanuel Macron.

Egalement présent et invité à s’exprimer avant le candidat, le président de la région Provence-Alpe-Côte d’Azur Christian Estrosi, qui avait demandé à François Fillon, empêtré dans ses ennuis judiciaires, de renoncer à la candidature, s’est fait siffler, le public scandant « Fillon Fillon » pendant qu’il parlait.

Emmanuel Macron dans le viseur de François Fillon

Mais ses flèches, l’ancien chef de gouvernement les a décochées contre l’ex-ministre, choisissant d’ignorer la présidente du Front national. « Désormais, c’est officiel : le Parti socialiste a un nouveau candidat qui a l’appui d’un ex-Premier ministre. Surprise, ce n’est pas celui de la primaire, mais des tractations du printemps. C’est Emmanuel Macron, le protégé de François Hollande », a raillé le candidat de la droite, à propos du ralliement de Manuel Valls à son ancien ministre de l’Economie et non au gagnant de la primaire du PS Benoît Hamon.

>> A lire aussi : Présidentielle: Seul un Français sur quatre souhaite que Fillon reste candidat

Emmanuel Macron, « c’est celui qui a pensé et défini » le programme de Hollande, « qui l’a ensuite appliqué et qui veut le poursuivre avec l’aide de ses anciens collègues », a-t-il insisté. « 'Emmanuel Hollande', c’est le prince de l’ambiguïté, c’est le même flou artistique », a ajouté le député de Paris. « Le choix est entre le déclin et le sursaut, moi je propose le sursaut » et « je suis le seul à dire les problèmes et à formuler des solutions à la hauteur », a-t-il assuré.

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 05:39
Nicolas Dupont-Aignan veut séduire les fillonistes déçus et les lepénistes hésitants

REPORTAGE A trois semaines du premier tour, ​le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan cherche à séduire des électeurs, notamment chez les déçus de François Fillon...

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, lors d'un débat sur la santé organisé par la Mutualité française à Paris le 21 février 2017
Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France, lors d'un débat sur la santé organisé par la Mutualité française à Paris le 21 février 2017 - CHAMUSSY/SIPA
 

De notre envoyée spéciale à Nice (Alpes-Maritimes),

Direction Nice ce vendredi pour Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout La France à la présidentielle. Pas le temps de prendre le soleil sur la promenade des Anglais pour ce déplacement portant sur le terrorisme et les frontières. À trois petites semaines du 23 avril, le candidat à la présidentielle vise à incarner une voie médiane à droite entre les candidats François Fillon (Les Républicains) et Marine Le Pen (Front national).

Ayant totalisé 1,79 % des voix à la présidentielle de 2012, actuellement crédité autour de 5 % des intentions de vote, Nicolas Dupont-Aignan croit à son moment. « Jusqu’à maintenant, le choix qui restait [hors système], était un choix imparfait : le Front de gauche avec les excès de Mélenchon, le FN avec les excès de Marine Le Pen. En 2012, j’étais un bébé qui balbutiait. Aujourd’hui, j’incarne une offre de rupture crédible, sérieuse et honnête », affirme le député-maire de Yerres.

« Je plains les gaullistes qui restent encore chez Fillon »

Pour arriver « à battre Macron au second tour de la présidentielle », le candidat appuie sur la campagne plombée par  les affaires de François Fillon. « Je suis honnête, exigeant », se gausse-t-il. A chaque étape de son marathon sur la promenade des Anglais, dans une librairie ou lors d’une réunion publique au Forum Jorge François, Nicolas Dupont-Aignan évoque les affaires : « François Fillon, c’est la souffrance permanente, la punition. On ne peut pas diriger un pays en disant : "souffrez. Mais pas moi" ».

« Gérard Larcher [membre de l’équipe de campagne de François Fillon] estime que je prends des voix à Fillon. Mais Gérard Larcher, François Fillon n’a pas besoin de moi pour perdre des voix ! », lance Nicolas Dupont-Aignan qui invite les électeurs Les Républicains à le rejoindre : « On a bien compris que Fillon, c’est fini. Je plains les gaullistes qui restent encore chez Fillon. Je leur dis : "votez pour moi" ».

>> A lire aussi: INTERVIEW : Débat sur TF1: Nicolas Dupont-Aignan dénonce un «viol démocratique» et appelle au boycott

Pour illustrer son propos, Nicolas Dupont-Aignan met en avant Victor Bérenguel. Secrétaire départemental RPR puis UMP puis LR de 1983 à 2015, ex-conseiller général des Hautes-Alpes, l’homme est depuis lors passé à Debout la France. « Je ne trouvais plus la fibre gaulliste chez les Républicains. On n’y parlait plus de la grandeur et de l’indépendance de la France. Cela n’existait plus. Nicolas Dupont-Aignan, lui, a du courage », dit celui qui se dit proche de Séguin et Pasqua au début des années 1980.

« Il n’y a pas d’excès dans mon programme »

Parmi les participants au meeting qui réunit environ 250 personnes, tous ne sont pas des convaincus. « Nicolas Dupont-Aignan est une personnalité forte, mais mon choix n’est pas arrêté », dit Rémi, 27 ans. Ce Niçois explique son indécision : « J’ai voté Bayrou en 2007 mais il n’existe plus aujourd’hui. Et je ne voterai jamais Macron ». Charles, lui, vote   Front national ou Les Républicains suivant les élections. Ce trentenaire habitant Nice se dit intéressé par Nicolas Dupont-Aignan car « il est la frontière entre les deux [Marine Le Pen et François Fillon] ». « Nicolas Dupont-Aignan est moins europhile que François Fillon et plus nuancé que Marine Le Pen », analyse-t-il. Son choix se portera peut-être sur Nicolas Dupont-Aignan. Mais reste la question du « vote utile » à laquelle il est sensible. « Est-ce que je vais finalement voter pour lui ? Et le vote utile, c’est qui aujourd’hui ? »

Ce vote utile, serait-ce Marine Le Pen, qui vise comme Nicolas Dupont-Aignan « les patriotes » ? Hérésie, estime Nicolas Dupont-Aignan. Le candidat ne ménage pas sa concurrente, l’attaquant sur son entourage plus que son programme : « Chez nous, il n’y a pas de PME politico-familiale, d’arrière-boutique ou d’affaires ». Pour séduire les indécis, le candidat se pose comme une alternative « crédible » : « Il n’y a pas d’excès dans mon programme : mon patriotisme est réfléchi, modéré », dit-il, se voulant rassurant.

Reste la sentence du 23 avril avec le résultat des urnes. Il faudrait tripler, voire quadrupler les intentions de vote actuelles pour espérer dépasser les candidats des droites. Sur scène, Nicolas Dupont-Aignan chauffe donc ses troupes. « Chacun de vous, vous pouvez convaincre cent personnes d’ici 23 avril. Vous pouvez vous secouer un peu pour convaincre quatre personnes par jour, et voilà on a gagné au second tour ». Rires de la salle. « Et vous rigolez ? Mais est ce que vous voulez continuer avec Le Pen-Fillon-Macron ? Non ! Alors réveillez-vous ».

>> A lire aussi: Nicolas Dupont-Aignan a versé 327.000 euros de sa réserve parlementaire à sa commune

 

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 19:54
Immobilier, RSA, consommation : ce qui va changer en avril
Immobilier, RSA, consommation : ce qui va changer en avril

Un dossier de réclamation du RSA (illustration)

 

Tarifs des artisans, étiquetage, revalorisation des prestations familiales. Plusieurs changements vont intervenir dès le 1er avril, jusque dans votre porte-monnaie.

CONSOMMATION

•Monnaie

Le nouveau billet de 50 euros va être mis en circulation lundi 4 avril.

Quelque 10 milliards de billets neufs, pour un coût d'au moins 600 millions d'euros, seront produits pour le lancement. 

•Etiquetage

Après une période d'adaptation de trois mois, l'inscription sur les étiquettes des produits de l'origine des viandes (pays de naissance, élevage et abattage) dans les plats préparés devient obligatoire. Même mesure pour la provenance du lait, dans les briques/bouteilles ainsi que dans les produits laitiers.

•Gaz

Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie, et qui concernent environ 5,8 millions de consommateurs en France, baisseront de 0,73% en moyenne au 1er avril. Cette baisse (hors taxes) sera de 0,8% pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,3% pour ceux utilisant le gaz pour la cuisson, et de 0,5% pour ceux qui en ont un double usage, cuisson et eau chaude. Le recul des prix du gaz sur les marchés de gros explique ce mouvement des tarifs réglementés, après une hausse au mois de mars.

PRESTATIONS SOCIALES

Les prestations sociales et familiales vont être revalorisées (à l'exception des pensions de retraite, à hauteur de 0,3%. Sont concernés dans le détail : Prime d'activité, RSA (Revenu de solidarité active), AAH (Allocation adulte handicapé), ASS (Allocation de solidarité spécifique) ; pensions d'invalidité ; ASI (Allocation supplémentaire d'invalidité) ; Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées) et Ata (Allocation temporaire d'attente).

Les plafonds de ressources donnant droit à une CMU complémentaire, ainsi que les indemnités en capital et rentes d'accident du travail sont également revus à la hausse dans les mêmes proportions.

TRANSPARENCE

•Tarifs des artisans

Les artisans proposant des travaux à domicile dans le secteur du bâtiment et de l'équipement sont désormais soumis à une obligation d'information sur les prix pratiqués. Ils doivent afficher sur leur site internet le tarif de leurs prestations. Dans le détail, doivent être indiqués les taux horaires de main d'oeuvre TTC, les prix TTC des prestations forfaitaires, les frais de déplacement, si l'élaboration d'un devis est gratuit, et si ce n'est pas le cas, combien il coûte. Avant les travaux, un "devis" ou "ordre de réparation" devra obligatoirement être remis au particulier.

•Tarifs des agences immobilières

Une nouvelle disposition de la loi Alur oblige les agents immobiliers à afficher les prix de tous les biens en vente ou location, à l'entrée des agences et établissements recevant des clients.

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 19:49
Fillon redresse la barre, Mélenchon encore en hausse (BVA - Orange - presse régionale)
Présidentielle : Fillon redresse la barre, Mélenchon encore en hausse (BVA - Orange - presse régionale)

François Fillon, le 30 mars 2017, à Quimper

 

SONDAGE. Selon la dernière vague de l'enquête POP2017* BVA-Salesforce pour Orange et la presse régionale, publiée samedi 1er avril (et dès vendredi soir en ligne), François Fillon remonte sensiblement (19%, +2pts), dans un contexte de tassement des intentions de vote pour Emmanuel Macron (25%, -1pt) et Marine Le Pen (24%, -1pt).

Devant lui, le duel Le Pen-Macron semble toujours aussi indécis.

FILLON PROGRESSE, MÊME S'IL DEMEURE DISTANCÉ PAR MACRON ET LE PEN

François Fillon est crédité de 19% des intentions de vote. Il enregistre ainsi une progression de 2 points en une semaine et voit l'écart qui le sépare de ses deux principaux rivaux se resserrer.
Son socle électoral semble par ailleurs se solidifier : 79% de ses électeurs potentiels se déclarent sûrs de leur choix, un taux en forte progression par rapport à nos dernières mesures (+10 points).


MACRON ET LE PEN, TOUJOURS AU COUDE À COUDE POUR LA PREMIÈRE PLACE, CONNAISSENT UN LÉGER TASSEMENT

Emmanuel Macron est crédité de 25% des suffrages (-1 point), Marine Le Pen de 24% (-1 point également).
Le socle électoral d'Emmanuel Macron semble se solidifier : parmi ses électeurs potentiels, 63% se déclarent sûrs de leur choix (+8 points).
Le socle électoral de Marine Le Pen reste toutefois le plus solide (81%).

MÉLENCHON CONFIRME SA DYNAMIQUE ET DEVANCE TOUJOURS BENOÎT HAMON

Jean-Luc Mélenchon confirme la dynamique amorcée la semaine dernière. Il recueille 15% des intentions de vote, un score en hausse de 1 point en une semaine et 3 points en 15 jours.
Jean-Luc Mélenchon devance donc nettement Benoît Hamon, crédité de 11,5% des suffrages, comme la semaine dernière. Ce dernier reste dans une position délicate, ce d'autant plus que son socle électoral apparait comme le plus fragile et pourrait encore s'amoindrir : seuls 45% de ses électeurs potentiels se déclarent sûrs de leur choix.

LES CHOIX DE VOTE DES FRANÇAIS POURSUIVENT LEUR CRISTALLISATION MÊME SI LA VOLATILITÉ DEMEURE ÉLEVÉE

38% du corps électoral prévoyant de voter au 1er tour de la présidentielle n'exprime actuellement pas d'intention de vote ou peut encore changer d'avis, soit 2 points de moins que la semaine dernière et 7 points de moins qu'il y a 15 jours. A l'approche du scrutin, le vote des Français poursuit sa cristallisation même si près 4 électeurs sur 10 se montrent encore hésitants quant à leur choix final.
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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 19:38

Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui

 
Le nom de Valls hué en meeting, Hamon inspiré par les blagues de Hollande, Le Pen boudée par les expatriés...

Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir du vendredi 31 mars.

#1 Le nom de Valls hué à Montpellier

Deux jours après avoir lâché Benoît Hamon pour soutenir Emmanuel Macron, Manuel Valls en a pris pour son grade, hier soir, lors du meeting du candidat socialiste à Montpellier (Hérault). A chaque fois que son nom a été cité, l'ancien Premier ministre a été sifflé par la salle, selon France Inter. Après sept vagues de huées, Benoît Hamon a demandé au public d'en rester là et a préféré attaquer Jean-Luc Mélenchon, accusé de refuser toute alliance.

#2 Hamon inspiré par les blagues de Hollande

Avant son meeting montpelliérain, Benoît Hamon s'est rendu à Béziers (Hérault), où des lycéennes lui ont tendu un carnet de correspondance pour une dédicace. Plutôt qu'une heure de colle pour avoir séché les cours, l'ancien ministre de l'Education nationale y a inscrit un mot d'encouragement pour le bac, immortalisé par un journaliste du JDD. Comme le rappelle Le Lab, François Hollande s'est souvent amusé avec les carnets de correspondance de ses sympathisants.

#3 Le Pen boudée par les Français de l'étranger

Selon un sondage [PDF] réalisé par BVA début mars et publié vendredi 31 mars, la candidate du Front national, Marine Le Pen, n'arriverait qu'en quatrième position au premier tour chez les Français de l'étranger. Elle ne recueille que 9% des intentions de vote, loin, très loin derrière Emmanuel Macron, qui fait la course en tête (36%). Le podium est complété par François Fillon (31%) et Benoît Hamon (13%).

#4 Le débat de France 2 maintenu au 20 avril

Dur, dur de se mettre d'accord quand on est 11 autour de la table. Les représentants des candidats n'ont trouvé aucun consensus, hier soir, lors d'une réunion consacrée à un éventuel changement de date ou de format du débat télévisé d'avant premier tour. Malgré les réserves du Conseil supérieur de l'audiovisuel, l'émission restera telle que prévue. Rendez-vous devant votre téléviseur le 20 avril, à trois jours du scrutin.

#5 Les dissidents de Fillon relégués dans l'ombre

Un mois après avoir lâché François Fillon, les sécessionnistes Les Républicains tentent péniblement de continuer à exister. Sur le site du Monde, Bruno Le Maire assure faire campagne pour sa réélection aux législatives dans l'Eure, Jérôme Peyrat raconte qu'il se fait insulter sur les marchés par "le noyau dur des fillonistes" et Franck Riester ne cache pas son ennui loin du front de la présidentielle.

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 09:41
Après la «trahison» de Valls, comment le PS peut-il éviter l'implosion?

POLITIQUE Plusieurs socialistes ont annoncé la mort à venir du PS ce jeudi, au lendemain du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron…

Ca c'était avant.
Ca c'était avant. - Eric FEFERBERG / AFP
 

Comme une petite bombe posée à Solférino. La « trahison » de Manuel Valls a fait trembler les murs (déjà friables) de la maison socialiste. Mercredi, l’ancien Premier ministre a apporté son soutien à Emmanuel Macron, plutôt qu’au candidat désigné par la primaire.

Ce désaveu a entraîné une cascade de déclarations sur l’avenir du parti, dans le registre morbide. Manuel Valls « joue la mort du PS », souligne un proche de Hamon. « L’effondrement de Benoît Hamon signe la fin du PS », ajoute Malek Boutih au Parisien. « Il n’y a plus de Parti socialiste », abonde Patrick Mennucci auprès du Monde. Dans ce contexte, les socialistes mettent en avant deux possibilités pou éviter l’implosion de leur parti.

 

>> A lire aussi : VIDEO. Ralliement de Valls à Macron: Qui a balancé une vacherie sur l'ex-Premier ministre?

1. Faire le ménage au PS

Faut-il exclure les socialistes qui, comme Manuel Valls, choisissent de soutenir un autre candidat ? C’est ce qu’a suggéré Martine Aubry, mercredi soir à Lille. « Si j’étais premier secrétaire du PS, j’aurais dit : "on n’est pas socialiste par déclaration, on est socialiste quand on défend des valeurs qui sont les nôtres" ».

Mehdi Ouraoui, membre du conseil national, a même tweeté la bonne marche à suivre, pour exclure l’ancien Premier ministre. « Je dis qu’il appartient au bureau national du parti de décider de l’exclusion, au lieu de faire reposer cette décision sur le seul Jean-Christophe Cambadélis. Il en est de la survie de notre parti. Les Français ne nous rapprochent pas notre absence de synthèse, mais notre capacité à trancher », précise-t-il à 20 Minutes.

Mais Mehdi Ouraoui distingue le cas de Manuel Valls des autres « déserteurs ». « Manuel Valls a un statut à part. C’est un ancien Premier ministre, qui s’est engagé par écrit lors de la primaire. Il propose en plus des relations avec Fillon. Trahir est déjà pitoyable, mais saboter en partant, c’est sanctionnable ».

Et le Parti socialiste, il en pense quoi ? On a bien lu la lettre de Jean-Christophe Cambadélis, mais on n’y a pas trouvé la réponse. Corinne Narassiguin, porte-parole du PS, noie également le poisson. « Libre à ceux qui le souhaitent de saisir le comité des conflits. Les demandes seront alors examinées. Mais il n’est pas dans l’intérêt du parti de faire la chasse aux sorcières en pleine campagne électorale ».

2. Faire le dos rond et attendre la fin de la tempête

Le PS a donc décidé d’attendre la fin de la tempête. Dans sa lettre, Jean-Christophe Cambadélis a tracé une énième ligne rouge : l’exclusion de ceux qui prendraient l’étiquette d’En Marche aux législatives. « Emmanuel Macron a demandé à ceux qui le rejoignaient de faire un choix entre son mouvement et leur parti d’origine. Pour eux, la question ne se pose pas », avance Olivier Faure, patron du groupe PS à l’Assemblée.

Jean-Christophe Cambadélis n'imagine pas exclure Manuel Valls. (22/10/2016)
Jean-Christophe Cambadélis n'imagine pas exclure Manuel Valls. (22/10/2016) - GUILLAUME SOUVANT / AFP

Le PS fait donc le dos rond et attend de voir en juin prochain. D’ailleurs, Corinne Narassiguin rappelle qu’une exclusion immédiate est peu probable. « Cela ne se fait pas en trois jours. Quand il y a eu des questions d’exclusions au sein de notre parti, elles se sont toujours réglées après les élections ».

La porte-parole du PS tente d’ailleurs de relativiser la saignée macroniste. « Il n’y a pas d’hémorragie. La masse des militants n’est pas partie chez En Marche !. La mort du PS est une vieille rengaine. Je ne dis pas que le PS survivra dans son état actuel, mais il ne va pas mourir ». La question pourrait se reposer très vite en cas d’élimination de Benoît Hamon dès le premier tour.

 

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31 mars 2017 5 31 /03 /mars /2017 09:37
Les électeurs indécis peuvent-ils faire basculer l'élection?

VOTE A trois semaines du premier tour de la présidentielle, deux électeurs sur cinq affirment que leur choix de candidat peut encore changer...

Un isoloir en France
Un isoloir en France - Nicolas Tucat AFP
 

« Ça n’a jamais été aussi difficile de trouver celui qui est censé nous représenter !!! » A trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, Marie-Do ne sait pas encore quel bulletin choisir. « Pour l’instant je n’ai aucune idée de vote », renchérit Thomas qui se rendra aux urnes pour la première fois le 23 avril prochain.

Comme ces deux internautes qui affirment à 20 Minutes être indécis, les électeurs incertains d’aller voter seraient nombreux pour ce scrutin, à en croire sondeurs, médias et candidats aux petits soins pour ces potentielles voix, sans parler de la multiplication des sites et applis destinés à vous aider à trouver le candidat le plus proche de vous.

Selon une enquête publiée le 20 mars dernier par le Cevipof, un électeur sur trois n’est pas sûr d’aller voter au premier tour de la présidentielle. Quant à ceux qui sont certains d’y aller, ils sont 59 % à affirmer que leur choix de candidat est définitif. Il resterait donc 41 % de votants capables de changer d’avis dans les trois prochaines semaines. Une étude Ipsos donne le même pourcentage d’hésitants. Ces indécis pourraient donc faire basculer le scrutin.

« Un quart des électeurs se décident dans la dernière ligne droite »

Pour Bruno Cautrès, chercheur au CNRS et Cevipof et auteur en 2007 d’une étude intitulée L’(in) décision électorale et la temporalité du vote, « l’incertitude et l’indécision électorale ne sont pas des phénomènes nouveaux. Depuis plusieurs élections, on constate qu’une part significative des électeurs sont à la fois incertains d’aller voter et indécis ou hésitants entre plusieurs candidats. Davantage d’électeurs que dans les années 1970 ou 1980 expriment aujourd’hui une « gamme des possibles » pouvant comprendre deux ou trois choix de candidats ».

Et le chercheur de rappeler qu’en 2007 et en 2012, « un peu plus d’un électeur sur deux disait avoir fait son choix très longtemps avant l’élection tandis que près d’un quart disait que le choix s’était figé pendant la campagne et un autre quart dans la dernière ligne droite ». Une tendance observée par le Cevipof, qui a mesuré que les électeurs sûrs de leur choix de candidat sont passés de 50 % à 59 % entre février et mars. Ce taux pourrait encore augmenter après le débat entre les 11 candidats le 4 avril prochain.

>> A lire aussi : François Fillon peut-il être sous-évalué dans les sondages?

En 2007, Alain Garrigou, professeur de science politique à Paris-X-Nanterre, expliquait dans Le Monde que l’indécision est « en partie une création des sondeurs, qui par peur de se tromper dans leurs estimations, et après la mésaventure de 2002, ont ouvert un grand parapluie : ils demandent désormais aux sondés s’ils sont sûrs de leur choix, ce qui encourage une réponse négative ».

Nouveaux candidats, affaires et électeurs de gauche « déboussolés »

L’élection présidentielle de 2017 ne serait donc guère différente ? Si, selon Bruno Cautrè, qui observe un « sentiment d’une élection qui flotte, où tout est possible ». Ces phénomènes d’indécision « ont pris un relief et une ampleur certaines », notamment car « l’offre politique a été renouvelée avec des candidats que les Français connaissent encore mal, par exemple Benoît Hamon ou même Emmanuel Macron malgré sa rapide ascension ».

D’autres facteurs peuvent être source d’indécision chez les électeurs de gauche comme de droite. D’une part, « la gauche affronte une contradiction dont elle a du mal à se sortir : Elle vient de gouverner pendant 5 ans et ses candidats expliquent aux électeurs de 2012 qu’elle avait fait fausse route, un argumentaire qui n’est pas totalement simple à expliquer », d’où des électeurs parfois « déboussolés ». En outre, « l’offre politique que représente Emmanuel Macron a perturbé aussi les repères de nombreux électeurs car son programme est compatible à la fois avec les aspirations des électeurs de gauche et de droite ». D’autre part, l’affaire Fillon a selon le chercheur « perturbé l’électorat de droite et plus encore du centre droit ».

>> A lire aussi : Présidentielle: Le «vote utile» est-il en train de pourrir la campagne de Benoît Hamon?

Comment cette indécision électorale peut-elle se traduire ? Les internautes ayant répondu à 20 Minutes évoquent plusieurs possibilités. Certains, comme Marie, dont l’indécision s’approche plus d’un rejet des candidats, affirment qu’ils n’iront pas voter. « Je ne vais certainement pas me déplacer pour des hommes qui nous prennent pour des imbéciles », écrit-elle. D’autres, comme Aurore, qui « ne peut pas se forcer à voter pour un candidat qu' [elle] n’approuve pas et ne veut pas ne pas aller voter », comptent voter blanc. Il leur reste trois semaines pour changer d’avis et choisir un candidat d’avis, ou pas.

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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