Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 07:08
Berlin : les personnalités politiques françaises réagissent au drame
Berlin : les personnalités politiques françaises réagissent au drame©Panoramic
 

Un camion fou a foncé dans un marché de Noël de Berlin ce lundi soir, faisant au moins 9 morts et 50 blessés. Selon la police allemande, le conducteur présumé du camion a été interpellé et son passager est décédé. La piste terroriste est envisagée.

Depuis le drame, les réactions des personnalités politiques se multiplient sur les réseaux sociaux.

Le chef de l'Etat, François Hollande, a exprimé sa solidarité à la Chancelière allemande, Angela Merkel.
 



Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve a fait part de sa "solidarité et fraternité".



Manuel Valls a dénoncé "un acte ignoble".



François Fillon a pour sa part adressé ses "pensées aux victimes".



La présidente du FN a exprimé sa "compassion au peuple allemand".



Nadine Morano a réagi à deux reprises sur son compte Twitter.





"Nous sommes tous des Berlinois" a pour sa part réagi Jean-Luc Mélenchon.



Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault s'est quant à lui dit "épouvanté".
 
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 06:58
Maladie d’Alzheimer: Le sauna pour lutter contre la démence?

ETUDE La pratique nordique plus d’un jour sur deux plutôt qu’une fois par semaine ferait diminuer de 65 % le risque de diagnostic de la pathologie…

Le sauna active la circulation sanguine.
Le sauna active la circulation sanguine. - TPH / SIPA

S’offrir fréquemment une séance de sauna permettrait de limiter le risque de développer les symptômes de la démence masculine et de contracter la maladie d’Alzheimer. Déjà mise en avant pour ses bienfaits sur la santé cardiovasculaire, la pratique venue de Finlande protégerait donc également la mémoire contre certaines pathologies.

Les données médicales de plus de 2.000 hommes passées à la loupe

Ce sont justement des chercheurs finlandais de l’Université de l’Est qui sont arrivés à ces conclusions, dans une étude dont les résultats ont été publiés en ligne début décembre dans la revue scientifique Age and Ageing.

Les spécialistes se sont intéressés aux données médicales relatives à 2.315 hommes en bonne santé et âgés de 42 à 60 ans, suivis pendant 20 ans dans le cadre d’une autre étude médicale.

Un risque de démence réduit de 66 %

Les sujets ont été séparés en trois groupes en fonction de leur rythme de fréquentation du sauna : une fois par semaine, entre deux et trois séances hebdomadaires et quatre à sept visites par semaine.

Bilan : les volontaires du troisième groupe ont présenté un risque de démence inférieur de 66 % aux hommes ne pratiquant le sauna qu’une fois par semaine. Le risque de contracter la maladie d’Alzheimer était, lui, réduit de 65 %.

Plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène

Si l’atmosphère sèche et la haute température qui règnent dans les cabines de sauna ont un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire en dilatant les vaisseaux sanguins, les scientifiques ignorent de quelle façon la pratique scandinave peut avoir un impact sur la mémoire.

« On sait que la santé cardiovasculaire affecte également le cerveau. Le sentiment de bien-être et de relaxation que procure le sauna peut également jouer un rôle », avance Jari Laukkanen, le principal auteur de l’étude.

>> A lire aussi : Le sauna serait bon pour le coeur

 

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 06:55
Affaire Tapie: Pourquoi la dispense de peine de Christine Lagarde suscite la polémique

JUSTICE La directrice du Fonds monétaire international (FMI) a été condamné par la Cour de justice de la République mais dispensée de peine dans le cadre de l'arbitrage Tapie...

La directrice du Fonds monétaire international Christine LagardeLa directrice du Fonds monétaire international Christine Lagarde - JUSTIN TALLIS / AFP

A peine prononcée, la décision rendue par La Cour de justice de la République à l’encontre de Christine Lagarde dans l’affaire Tapie, a suscité de très nombreuses critiques et interrogations, notamment sur les réseaux sociaux. Ce lundi 19 décembre, la juridiction, mi-judiciaire mi-politique, a condamné l’actuelle directrice du Fonds monétaire international (FMI) mais l’a dispensée de peine.

>> A lire aussi : VIDEO. Affaire Tapie : Christine Lagarde reconnue coupable de « négligence » mais « dispensée » de peine

« Des gens coupables mais pas condamnables »

« Comment voulez-vous expliquer aux citoyens qu’il y a des gens qui ont gaspillé 400 millions d’euros mais qui n’auront rien inscrit à leur casier judiciaire ? », s’est indigné lundi Jean-Christophe Picard, président d’Anticor. Cette association de lutte contre la corruption « demande depuis longtemps la suppression de cette juridiction d’exception, partiale. Cela aboutit à des décisions absurdes avec des gens coupables mais pas condamnables ».

 

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et ancienne ministre de l’Economie et des Finances, poursuivie pour « négligences » dans une affaire d’arbitrage, est le septième membre d’un gouvernement à avoir comparu devant la CJR. Devant cette Cour composée de douze parlementaires et trois juges de la Cour de cassation - comparaissent les Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat, mais seulement pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions ».

Une « sentence choquante »

La Cour de justice de la République n’a pas suivi le parquet qui demandait la relaxe de l’ancienne ministre de l’Economie (2007-2011) pour ses décisions autour de l’arbitrage Tapie. Christine Lagarde, 60 ans, risquait jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende. La CJR, composée de trois magistrats professionnels et douze parlementaires, n’a rien trouvé à reprocher à Christine Lagarde concernant le lancement en 2007 d’une procédure d’arbitrage pour solder un vieux contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais.

>> A lire aussi : Révision de l'arbitrage Tapie: Les dix dates pour tout comprendre

Mais elle a étrillé la décision de Christine Lagarde de ne pas faire de recours à l’été 2008 lorsqu’est tombée une sentence arbitrale attribuant à Bernard Tapie plus de 400 millions d’euros, dont la somme exorbitante de 45 millions d’euros pour indemniser son prétendu « préjudice moral ». Pour la CJR, cette décision d’accepter la sentence sans livrer bataille « a été l’une des causes déterminantes » du détournement de fonds publics dont a ainsi bénéficié l’homme d’affaires. Cet arbitrage, annulé pour fraude au civil en 2015, vaut encore des poursuites pénales à six personnes, dont Bernard Tapie.

Malgré cette culpabilité, la CJR a estimé que la « personnalité » de la patronne du FMI et sa « réputation internationale », ainsi que le fait qu’elle bataillait à l’époque contre une « crise financière », justifiaient une dispense de peine. Une décision violemment critiquée par de nombreux avocats, juristes et magistrats sur Twitter, avançant que la dispense de peine ne pouvait être accordée que « lorsque le dommage causé est réparé et que le trouble résultant de l’infraction a cessé ».

Selon l’arrêt lu par la présidente Martine Ract Madoux, la ministre aurait à l’époque dû demander plus de détails sur « une sentence aussi choquante », prendre des avis plus diversifiés, et réfléchir plus longtemps. « Comment peut-elle ne pas être sanctionnée ? », s’est interrogé le président du MoDem François Bayrou. « On voit bien que la CJR est une juridiction d’exception sur laquelle pèse des interrogations démocratiques », a-t-il déclaré.

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 06:49
La France et l'Allemagne, premières cibles de Daesh en Europe

ATTAQUE Un camion a tué au moins 9 personnes en fonçant dans le marché de Noël de Berlin.

Le camion qui a foncé dans la foule à Berlin, le 19 décembre 2016
Le camion qui a foncé dans la foule à Berlin, le 19 décembre 2016 - Michael Sohn/AP/SIPA

Un camion a foncé sur la foule lundi soir dans un marché de Noël dans le centre de Berlin, faisant au moins neuf morts et 50 blessés. Avant le drame berlinois, durant l’année 2016, l’Europe a connu de nombreux attentats, sans compter ceux liés au conflit en Ukraine.

>> A lire aussi : Suivez l'évolution des événements après l'attaque à Berlin

Une précédente attaque au camion : Nice, 14 juillet, 86 tués, 434 blessés

Le 14 juillet, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel fonce avec un poids lourd dans la foule massée sur la promenade des Anglais, à Nice, pour regarder le feu d’artifice de la fête nationale. Il est abattu par la police. 86 personnes sont mortes et 434 ont été blessés à la suite de cet attentat, revendiqué par la suite par l’Etat islamique.

Des attentats suicide

Le 22 mars, trois attentats-suicide dévastent l’aéroport de Bruxelles, en Belgique, et une station de métro. 35 personnes sont tuées et 340 blessées. Les kamikazes appartenaient à la même cellule de l’Etat islamique responsable des attentats de novembre 2015 à Paris.

Le 24 juillet, un réfugié syrien se fait exploser dans un restaurant près d’un festival de musique à Ansbach, en Allemagne. Il blesse quinze personnes. L’attentat est revendiqué par l’Etat islamique.

De nombreuses attaques de loups solitaires

Les attaques d’individus isolés, le plus souvent à l’arme blanche, se sont aussi multipliées. La France a été notamment touché par celles de Magnanville, le 13 juin, et de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, le 26 juillet. Dans la première, Larossi Abballa a tué deux fonctionnaires de l’Intérieur à leur domicile, diffusant une vidéo de l’attentat sur Facebook. Il a été abattu par le Raid. Dans la deuxième, Adel Kermiche et Abdel Malik Nabil-Petitjean ont poignardé le prêtre Jacques Hamel lors d’une messe. Ils sont également tués par la police. Les deux attentats ont été revendiqués par l’Etat islamique.

En Allemagne, les attaques au couteau ont été nombreuses. L’attentat du 18 juillet à Wurtzbourg, en Allemagne, a été le premier revendiqué dans le payspar l’Etat islamique. Un réfugié de 17 ans a blessé quatre passagers avec une hache et un couteau, avant d’être abattu par la police. Le 16 octobre, un adolescent est tué et un autre blessé à coup de couteau à Hamburg, une attaque revendiquée par l’Etat islamique.

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 06:45
Attaque au camion à Berlin: «On était venus ici en pensant que c’était plus sûr qu’à Paris»

ALLEMAGNE Les témoins décrivent la scène d’horreur, lorsque le poids lourds a fauché des dizaines de personnes...

Pompiers et policiers au marché de Noël où un camion a foncé dans la foule à Berlin, le 19 décembre 2016.
Pompiers et policiers au marché de Noël où un camion a foncé dans la foule à Berlin, le 19 décembre 2016. - Michael Sohn/AP/SIPA

Les cris alors que le véhicule fonçait dans la foule et les stands, et dans le même temps le silence qui tombe sur ce marché de Noël de Berlin. Jan Hollitzer, un journaliste du quotidien local Berliner Morgenpost, décrit l'horreur ressentie lundi, lorsqu'un poids lourd a tué au moins douze personnes et en a blessé 48 autres, selon la police, qui penche pour la thèse de l’attentat.

>> Suivre la situation en direct

« Il n’a pas cherché à s’arrêter, il a juste continué à rouler ! », témoigne un touriste, réalisant encore mal ce qu’il vient de vivre. Il n’a pas le temps de continuer son récit, la police l’éloigne rapidement des journalistes venus sur les lieux du drame. 

Les témoignages décrivent tous une même scène d’horreur. « On est arrivés juste après et il y avait tous ces gens par terre », raconte une étudiante tunisienne, encore sous le choc. « Je ne me sens plus en sécurité ici », ajoute-t-elle. Un film vidéo tourné juste après les faits montre l’ampleur du drame : stands du marché de Noël renversés ou écrasés, badauds étendus sur le sol.

« Un grand "boum" et les gens devant moi se sont jetés sur moi »

Au moment où le drame s’est produit, vers 20h, le marché était noir de monde, comme tous les marchés de Noël de la capitale allemande à quelques jours des fêtes. Mais celui-ci est l’un des plus visités. Il est situé près de l’Eglise du Souvenir de l’empereur Guillaume, en grande partie détruite lors des bombardements de la Deuxième guerre mondiale, et dont les ruines constituent une sorte de mémorial.

« Nous étions assis derrière un stand en train de boire du vin chaud lorsqu’il y a eu soudain un grand "boum" et les gens devant moi se sont jetés sur moi », raconte une Australienne, Trisha O’Neill, à la chaîne de télévision Australian Broadcasting Corporation. « J’ai juste vu ce gigantesque camion noir qui a foncé à travers le marché et renversé tellement de gens, puis toutes les lumières se sont éteintes et tout était détruit », témoigne-t-elle. Il y avait « du sang et des corps partout », y compris d’enfants et de personnes âgées, ajoute-t-elle, disant avoir « éclaté en sanglots ».

«On pensait que c’était plus sûr qu’à Paris »

« C’est horrible. On est venus fêter Noël à Berlin en pensant aussi que c’était plus sûr qu’à Paris », dit pour sa part une touriste américaine d’une quarantaine d’années, Kathy Forbes. « On était au restaurant pas loin d’ici et on n’osait pas rentrer tant que le conducteur était en liberté, maintenant on va regagner l’hôtel », dit-elle.

Une dizaine de passants, dont aucun n’était présent au moment de l’attaque, se pressent près des cordons de police. Certains filment, sourire aux lèvres, et font un direct avec leur téléphone portable via les réseaux sociaux, alors que la police a pourtant invité le public à ne pas partager de scènes vidéo sur ces événements via internet. D’autres se recueillent en silence, les larmes aux yeux.

« C’est le pire des scénarios possibles, cela envoie le signal dans le monde entier que tout cela peut se passer n’importe où », lance un Allemand d’une trentaine d’années, qui travaille dans un service de sécurité. Si la piste de l’attentat se confirme, il s’agira du premier de cette ampleur dans le pays.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:25
Hamon détaille son programme économique
Hamon détaille son programme économique

Benoît Hamon à Armentières, le 16 décembre 2016

 

Hamon détaille son programme économique: "Grand impôt sur le revenu" et calendrier du revenu universel

Benoît Hamon, candidat à la primaire organisée par le parti socialiste, a détaillé lundi un large pan de son programme économique, plaidant pour "un grand impôt sur le revenu fusionné avec la CSG" et "détaillant le calendrier de son revenu universel".

"Je milite pour un grand impôt sur le revenu qui fusionne impôt sur le revenu et CSG avec 10 tranches" a expliqué le député des Yvelines dans une interview parue dans Les Echos. 

"Il faut un impôt unique sur le patrimoine qui fusionne tout ce qui existe (ISF, taxe foncière, droits de mutation)", a-t-il ajouté. "Le but est d'améliorer le rendement de l'impôt et de faire en sorte que les prélèvements sur les derniers déciles soient plus importants", a précisé l'ancien ministre de l'Education.

Une réforme qu'il espère voir financer en partie l'une des ses mesures phares visant à instaurer un "revenu universel" pour tous de l'ordre de 750 euros, et pour laquelle il a défini un calendrier.

"Le premier étage que je conçois est de revaloriser le RSA de 10% et d'en étendre le bénéfice aux jeunes de 18 à 25 ans (...) cela représente un coût de 19 milliards d'euros", a-t-il avancé. 

"A terme l'idée est qu'il inclue les prestations déjà existantes: les minima sociaux, les allocations familiales, les aides au logement", a-t-il expliqué, précisant que son périmètre définitif serait arrêté grâce à "une conférence citoyenne" en 2019.

M.Hamon a estimé que le coût de cette mesure pourrait se situer "entre 300 et 450 milliards d'euros". 

"C'est beaucoup mais quand la France d'après-guerre a créé la Sécurité sociale, c'était une mesure équivalent à son PIB", a-t-il justifié.

Le député a également jugé que son programme impliquerait "inévitablement" un relèvement des prélèvements obligatoires: "la France ne manque nullement de richesses, avec un patrimoine net de 200.000 euros environ en moyenne par adulte. Le principal problème c'est que cette richesse est très inégalement répartie", a-t-il constaté. 

"Le revenu universel est un instrument incroyable de redistribution. Pour son financement le niveau des prélèvements augmentera (...) mais quasiment exclusivement sur les plus hauts revenus", a-t-il assuré.

Pour financer ses réformes, M.Hamon a également reconnu qu'il faudrait abandonner l'objectif d'un déficit sous les 3% de PIB: "ce critère des 3% ne s'entend plus dès lors qu'il faut procéder à des investissements importants pour financer la transition énergétique, mais aussi celle de notre modèle de développement", a-t-il plaidé.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:21
Primaire de la gauche : Claude Bartolone soutient Valls car la France en a "besoin dans ce monde de brutes"
Primaire de la gauche : Claude Bartolone soutient Valls car la France en a

Claude Bartolone à Paris, le 7 décembre 2016. Le président de l'Assemblée à annoncé son soutien à Manuel Valls, le 19 décembre.

Manuel Valls, tout comme François Mitterrand, est capable d'associer des courants de droite et de gauche sous sa bannière, estime Claude Bartolone.

Manuel Valls est l'homme dont la France à besoin pour faire face à un "monde de brutes". Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a loué, lundi 19 décembre, l'autorité de l'ancien Premier ministre, désormais candidat à la primaire de la gauche, et l'a assuré de son soutien.

"Compte tenu de ce qu'il représente en termes d'autorité de l'Etat, en termes d'ordre républicain, en termes de discours qu'il tient déjà pour montrer qu'il veut tenir compte et du bilan et de cette nécessité maintenant de se projeter dans l'avenir, je vais soutenir Manuel Valls", a déclaré M. Bartolone sur France Inter.  "Je le soutiens parce que nous en avons besoin dans ce monde de brutes que nous connaissons", a-t-il ajouté. 

"Une voix qui sait se faire entendre"

"Regardez Poutine, c'est quand même pas un perdreau de l'année, regardez ce qu'il se passe en Syrie, regardez l'arrivée de Trump aux Etats-Unis, nous avons besoin, en France et en Europe d'une voix qui compte, une voix qui sait faire entendre à la fois les Françaises et les Français mais aussi les Européens", a ajouté M. Bartolone. Le ralliement de ce dernier à l'ancien Premier ministre n'est pas une surprise depuis sa brouille avec le président François Hollande. Ce dernier avait eu des propos peu amènes à son encontre rapportés dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça" des journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Reconnaissant "des moments d'affrontement avec Manuel Valls", notamment à propos du traité budgétaire européen obligeant à maintenir le déficit public au dessous de la barre des 3% du PIB, M. Bartolone l'a comparé à François Mitterrand. 

"J'ai l'impression de me trouver presque dans ma jeunesse. Au moment où quand j'ai adhéré au PS, on me disait mais 'comment, toi qui es de gauche, tu vas soutenir François Mitterrand ce type qui est terriblement à droite?'. Et on a vu comment, au contact avec le peuple de gauche, il a su lier à la fois son histoire et notre avenir", a-t-il dit.  

Valls le "catalyseur"

"Je suis persuadé qu'il peut y avoir aussi ce même mouvement avec Manuel Valls", a-t-il ajouté, rappelant qu'il avait été "choisi" par François Hollande en 2014 mais aussi à l'époque par Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Vincent Peillon, tous trois ses concurrents à la primaire organisée par le PS.

"Aujourd'hui, parce qu'il est maire d'une grande ville de banlieue, parce qu'il est conscient de ce qu'il est nécessaire de faire pour assurer les service publics, l'égalité devant l'éducation, préparer la France dans une Europe qui compte compte tenu du désordre international, je suis persuadé qu'il peut écouter les remarques qui lui ont été faites, les critiques et aussi les espérances", a-t-il dit.

"Regardez les gens qui le soutiennent aujourd'hui, ce sont des gens qui viennent d'origines politiques très différentes et qui le reconnaissent comme un catalyseur", a-t-il ajouté.

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:16
Poitou-Charentes : la gestion de Ségolène Royal décriée
Poitou-Charentes : la gestion de Ségolène Royal décriée

La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, le 8 décembre 2016 à Châtellerault (Vienne).

 

Emprunts trop fréquents ou "toxiques", surendettement, autofinancement insuffisant... Un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC), publiquement dévoilé ce lundi, met en avant des défaillances dans la gestion de la région Poitou-Charentes entre 2011 et 2015.

L'affaire oppose, depuis près d'un an, l'actuelle ministre de l'Environnement et le président de la nouvelle région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset. Rapport après rapport, les deux socialistes se renvoient la balle.

Ségolène Royal a-t-elle laissé une énorme ardoise à la région Nouvelle-Aquitaine ? L'affaire débute en février 2016. Le nouveau président de la région - issue de la fusion du Poitou-Charentes, du Limousin et de l'Aquitaine - affirme avoir découvert des retards de paiements importants ainsi que de potentiels "emprunts toxiques" dans les comptes de l'ancienne région présidée par Ségolène Royal de 2004 à 2014. Alain Rousset parle à l'époque de 132 millions d'euros d'impayés et de "130 millions d'emprunts dits structurés" pouvant "exploser et devenir potentiellement toxiques".

Il commande plusieurs audits. Ceux d'avril et d'octobre 2016 confirment la "situation financière alarmante" de l'ex-Poitou-Charentes : la nouvelle grande région hérite d'un passif de 131,9 millions d'euros de factures impayées, selon l'enquête menée par le cabinet EY (Ernest & Young). Des accusations "diffamatoires pour détruire et pour abîmer" selon Ségolène Royal qui qualifie Ernst & Young d'"officine privée". Dans un communiqué publié le 8 décembre, la ministre défend sa gestion "irréprochable" de la région Poitou-Charentes et s'appuie sur le rapport - encore confidentiel - de la Chambre régional des comptes.

Celui-ci, dévoilé par plusieurs titres de presse jeudi, pointe pourtant du doigt plusieurs défaillances dans la gestion financière de l'ex-région Poitou-Charentes. "On est sur un champ de mines", a déclaré vendredi Alain Rousset. Selon lui, le rapport de la CRC confirme "les impayés" et "la dette" léguée à sa région. "Ségolène Royal n'a pas lu le rapport", estime-t-il.



► 19 ANS POUR REMBOURSER LA DETTE

Selon le rapport, la capacité de désendettement (nombre d'années nécessaires pour revenir dans le vert) de la région avoisine les 19 ans en 2015, "contre 5,2 ans l'année précédente". Cela constitue un record en France, où le seuil d'alerte est placé à 8 ans. La dette a bondi de 51,4% sur la période 2011-2015. "En 2015, je n'étais plus présidente de la région, donc cela ne me concerne pas", a rétorqué, vendredi au Parisien, l'actuelle ministre de l'Environnement remplacée par Jean-François Macaire (PS) en 2015. Celui-ci est désormais troisième vice-président de la Nouvelle-Aquitaine.

► 46 MILLIONS D'EMPRUNTS "TOXIQUES" ?

Comme l'audit d'EY l'avait pointé, la région Poitou-Charentes a eu un temps recours à des emprunts toxiques. La Chambre estime que la région présidée par Ségolène Royal avait "développé avant 2010 une pratique d'endettement plus risquée, intégrant des produits dits structurés (emprunts toxiques, ndlr)". Fin 2015, 62,5% de la dette était à taux variables, près de 10% étant encore classifié comme "hors charte". "On a 172 millions d'euros d'emprunts structurés de l'ancien conseil régional du Poitou-Charentes", a précisé Alain Rousset sur la base du rapport de la CRC. "Sur les 172, il y en a 46 qui sont très dangereux (...) Le coût peut être très important, des dizaines de milliers d'euros qu'il faudrait payer aux banques".


Alain Rousset a expliqué à l'AFP qu'un cabinet spécialisé les "aidait à déminer tous ces emprunts". Il étudie en particulier les possibilités de réaménagement de la dette auprès des banques, qui sera votée cette semaine lors de la séance plénière de l'assemblée régionale de la Nouvelle-Aquitaine. La nouvelle région a également demandé l'aide de l'État avec une demande de réouverture du Fonds de soutien à l'investissement local (Fsil), qui accompagne les collectivités ayant "des emprunts toxiques". "Nulle part dans ce rapport, il n'est écrit que ce sont des emprunts 'toxiques' et toutes les collectivités locales y ont recouru à une période", a répondu Ségolène Royal dans Le Parisien.

► DES INVESTISSEMENTS FAIBLES, DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT EN HAUSSE

La dette a-t-elle financé des investissements ? Non, selon le rapport de la CRC : les dépenses d'équipement par habitant ont atteint en 2015 "153 euros en Aquitaine, 125 euros en Limousin et 73 euros en Poitou-Charentes, contre 120 euros en moyenne en France". "Un gros investissement portant sur les trains n'est pas visible, car inscrit dans un budget annexe", a fait valoir Ségolène Royal. "Par ailleurs, nous avons fait le choix de développer la formation professionnelle et l'éducation, qui n'entrent pas dans ce budget-là".


Entre 2011 et 2015, les charges de fonctionnement ont également fortement augmenté (+12,1% contre +3,7% pour L'Aquitaine et 10,5% pour le Limousin). Des dépenses de personnel aux aides aux personnes... Tous les postes sont en hausse.
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:09
Les 5 infos de la présidentielle aujourd'hui : le "bouclier fiscal" de Peillon, un bon point pour Hollande, haro sur Fillon...

Chaque jour, franceinfo résume l'actualité de la campagne.

Vincen Peillon, candidat à la primaire de la gauche, le 16 décembre 2016, au parc André-Citroën à Paris.
Vincen Peillon, candidat à la primaire de la gauche, le 16 décembre 2016, au parc André-Citroën à Paris. (BERTRAND GUAY / AFP)

Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce lundi 19 décembre.

1 Peillon propose une réforme fiscale

Vincent Peillon a annoncé sur franceinfo qu'il détaillerait son programme le 6 janvier. En attendant, le candidat à la primaire de la gauche propose déjà un "bouclier fiscal" destiné à protéger les plus modestes, pour un coût évalué entre deux et trois milliards d'euros. Le député européen en profite pour marquer ses différences avec Manuel Valls : "Des désaccords d’orientation économique, des désaccords sur l’Europe et sur les débats de société."

 

2Hollande reçoit un bon point

Transparency France publie un bilan positif du quinquennat de François Hollande, en matière de transparence de la vie publique et de lutte contre la corruption. L'organisation souligne un "changement de culture" survenu après l'affaire Cahuzac, avec la création d'une Haute autorité pour la transparence de la vie publique et un parquet national financier. Mais il reste encore du travail et l'association délivre onze recommandations aux candidats pour 2017.

 

3 Fillon encaisse les coups

Alors que François Fillon a choisi de jouer la discrétion depuis sa victoire à la primaire, le candidat de la droite concentre les attaques venues de gauche comme de droite. François Bayrou a qualifié dimanche sur BFMTV son programme de "récessif". L'écologiste François de Rugy s'interroge sur la position "pro-russe" du candidat et demande lundi sur Europe 1 la transparence sur ses "conférences en Russie". Et même Laurent Wauquiez a dénoncé dimanche dans le JDD une "purge" des sarkozystes dans l'organigramme de campagne du candidat de la droite à la présidentielle.

4Bartolone rejoint l'écurie Valls

Manuel Valls n'en finit plus d'engranger les soutiens. Après avoir enregistré le ralliement d'une bonne partie du gouvernement, l'ancien Premier ministre a reçu l'appui de Claude Bartolone. "Il y a eu des moments d'affrontement avec Manuel Valls", a expliqué le président de l'Assemblée nationale sur France Inter, "mais contrairement à ce que l'on raconte quelquefois, on peut discuter avec Manuel Valls".

 

5Le Pen parle d'immigration en Guyane

L'Outre-mer est au centre des attentions avec la visite de trois candidats à la présidentielle. Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon se relaient entre la Guadeloupe et la Martinique. De son côté, Marine Le Pen a achevé une visite de trois jours en Guyane au cours de laquelle elle a dénoncé "les problèmes de l'immigration clandestine" dans le département français : "La situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années."

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 16:06
Le smic sera revalorisé de 0,93% au 1er janvier 2017, sans "coup de pouce" du gouvernement

Cette augmentation correspond à l'inflation. Une personne rémunérée au smic touchera donc 1 480,27 euros brut.

Le dernier \"coup de pouce\" au smic date du 1er juillet 2012.
Le dernier "coup de pouce" au smic date du 1er juillet 2012. (MAXPPP)

Une personne rémunérée au smic touchera donc 1 480,27 euros brut mensuels, soit une hausse de 13,65 euros par rapport à 2016. Le smic net s'établit, quant à lui, autour de 1 153 euros, en hausse de 11 euros. En France, 1,7 million de salariés du privé touchent le salaire minimum.

Le dernier "coup de pouce" au smic remonte au 1er juillet 2012, au lendemain de l'élection de François Hollande à l'Elysée. En plus d'une hausse de 1,4% du salaire minimum au titre de l'inflation au début de l'année, le gouvernement avait décidé d'un coup de pouce au smic de 0,6%.

La ministre du Travail Myriam El Khomri a donc suivi les recommandations du groupe d'experts sur le smic, une instance consultative composée d'économistes, qui lui avait déconseillé d'aller "au-delà de la formule légale d'indexation" du smic, pour ne pas introduire "un risque de déstabilisation" dans un contexte économique "encore fragile"

"Couper court aux procès en trahison"

Malgré des "signes vraiment encourageants" pour l'économie française, les perspectives "restent soumises à de nombreux aléas", a expliqué Myriam El Khomri aux partenaires sociaux, citant, selon le texte de son discours, les "prix du pétrole", les "taux de change" et les "taux d'intérêt".

Souhaitant "couper court aux procès en trahison", la ministre a, par ailleurs, considéré "qu'un 'coup de pouce' au smic n'est pas la meilleure solution pour améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens", lui préférant notamment une "baisse de la fiscalité" ou "la prime d'activité", qui a fusionné début 2016 le RSA Activité et la prime pour l'emploi.

"Dix baguettes tradition de plus"

L'exécutif n'a donc pas accédé aux revendications de la CGT, de Force ouvrière et de la CFTC qui réclamaient d'aller au-delà de la hausse mécanique du salaire minimum. La hausse du smic "permettra généreusement d'acheter 10 baguettes tradition de plus", a ironisé Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, sur Twitter.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
  • Contact

Recherche

Liens