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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 08:00
États-Unis et Russie : la cyberguerre froide est déclarée

Nouveau coup de froid dans les relations entre les États-Unis et la Russie. En cause, le piratage russe qui aurait ciblé les élections américaines pour favoriser Donald Trump.

Entre les États-Unis et la Russie, la cyberguerre froide est bien déclarée. La dissuasion se joue désormais derrière les claviers d'ordinateurs. Barack Obama accuse sans détour Vladimir Poutine d'être à l'origine du piratage des comptes informatiques du Parti démocrate pendant la campagne présidentielle. Il va même plus loin en assurant que "les Russes ne peuvent pas chercher à (les) affaiblir. C'est un petit pays, un pays plus faible."

L'heure est à la menace

Pour le renseignement américain, la responsabilité russe ne fait pas de doute vu l'ampleur du piratage, la cible et les moyens engagés. Impossible pourtant de savoir quel est l'impact réel de cette cyberattaque sur la défaite d'Hillary Clinton. Du côté américain, l'heure est à la menace. "Certaines de nos représailles seront connues du public, d'autres ne le seront pas", a expliqué Barack Obama pour sa dernière conférence de presse.
 

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 07:49
Front national : existe-t-il deux fronts différents ?

Y a-t-il deux lignes politiques au sein du Front national ?

Karim Ouchikh est le président du Siel, un micro parti resté longtemps dans la galaxie du FN, avant de s'en éloigner. Et vu l'ambiance du moment, il n'a pas l'air de le regretter. "Là, le fait d'afficher très clairement les divisions au grand public entre Marion et Florian Philippot peut faire se poser des questions à l'électorat, et celui-ci pourrait se dire que le Front national se banalise et que rien ne le distingue plus des autres partis", indique-t-il.

Manif pour tous

Mardi soir avec ses militants, il tractait en marge d'une conférence de Philippe de Villiers. Ici, à Versailles (Yvelines), on se rappelle que le visage de Marion Maréchal Le Pen s'était imposé en tête de la Manif pour tous, alors l'entendre parler d'IVG ça rassure. Car sur le sujet, Marine Le Pen semble avoir changé d'avis. En 2011, elle critiquait ce qu'elle appelait les "avortements de confort", et aujourd'hui, elle assure ne rien vouloir changer à la loi.

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 07:43
Marine Le Pen dénonce l'immigration massive en Guyane
Marine Le Pen dénonce l'immigration massive en Guyane

La présidente du Front-National, Marine Le Pen, le 16 décembre à Cayenne

FN: Marine Le Pen dénonce l'immigration massive en Guyane

La présidente du Front-National a achevé dimanche une visite de trois jours en Guyane en constatant que "la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années (faute) de résoudre les problèmes de l'immigration clandestine massive".

"Ce qui j'ai vu n'est pas rassurant car la situation s'est dégradée depuis une dizaine d'années. Je ressors avec de l'espérance et en même temps un sentiment de gâchis", a déclaré Marine Le Pen lors d'une conférence de presse à Cayenne.

Quelque peu chahutée à son arrivée, la candidate FN à l'élection présidentielle aura connu un séjour plutôt paisible sur ce territoire qu'elle a foulé pour la seconde fois en dix ans.

Si la Guyane dispose de nombreuses richesses que sont ses ressources naturelles et sa jeunesse, Marine Le Pen estime que "ce potentiel considérable ne pourra être exploité que si l'on est capable de résoudre les problèmes de l'immigration clandestine massive et de l'insécurité très grave qui en est la conséquence".

La candidate s'est rendue à Saint-Laurent sur le Maroni, fleuve frontière avec le Suriname. Le maire Léon Bertrand (LR) a d'ailleurs été le seul élu à la recevoir.

"Les chiffres que l'on m'a communiqués à Saint-Laurent sont de la folie furieuse. Cette commune de 45.000 habitants compte quarante écoles primaires et les services publics sont submergés". Si elle est élue, Marine Le Pen promet de mettre fin à ce qu'elle appelle "les pompes aspirantes irrépressibles", ce qui se traduirait pour les étrangers en situation irrégulière par l'arrêt du droit du sol, de la régularisation, la naturalisation, l'aide médicale d'Etat, les logements sociaux et d'urgence, la scolarisation gratuite et les allocations familiales.

La présidente du FN compte également renforcer les moyens de la gendarmerie, de la police et de l'armée afin que la loi soit respectée "sur l'ensemble du territoire, Guyane comprise". Interrogée sur l'économie, Marine Le Pen prône la libération d'une partie du foncier dont 90% appartient à l'Etat afin de permettre la construction de routes et le développement économique de la région.

Elle entend également réformer l'octroi de mer qui contribue "à un surcoût de la vie". Et d'ajouter, "il faut revoir les modalités de financement des collectivités qui auraient moins besoin de dépenser si elles n'étaient pas obliger de faire face à cette immigration clandestine massive".  

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 07:39
François Fillon, prochain président pour 55% des Français mais moins de 30% souhaitent sa victoire
François Fillon, prochain président pour 55% des Français mais moins de 30% souhaitent sa victoire

François Fillon lors de son dernier discours avant le second tour de la primaire de droite, le 25 novembre 2016, à Paris.

S'il apparaît comme l'un des candidats favoris pour l'élection présidentielle de mai 2017, François Fillon a encore beaucoup de chemin à parcourir pour endosser complètement les habits de présidentiable. Le dernier sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, sorti ce 18 décembre, démontre que moins de trois sondés sur dix, soit 28%, souhaitent sa victoire.

Et parmi ces presque 30%, seuls 10% des personnes interrogées souhaitent "tout à fait" la victoire de François Fillon, le candidat de la droite, et 18% "plutôt".

Parmi les sympathisants des Républicains, ils sont 76% à souhaiter cette victoire, contre 17% de ceux du FN et 8% des sympathisants de gauche. "Ce niveau correspond à peu près au socle électoral de premier tour que lui attribuent la plupart des instituts", précise dans le JDD, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. 72% des sondés ne souhaitent pas la victoire dans cinq mois de l'ancien Premier ministre, avec 34% "plutôt pas" et 38% "pas du tout".

Plus d'un sondé sur deux, 55%, pense cependant que M. Fillon va l'emporter en mai prochain. 82% des sympathisants des Républicains, 50% de ceux de la gauche et 45% des sympathisants FN pensent qu'il gagnera.

Enfin, pour 72% des Français, il a eu raison de retirer la proposition sur la réforme de le Sécurité sociale qui visait à "focaliser l'assurance publique universelle sur des affections graves ou de longue durée, et l'assurance privée sur le reste. Les moins favorisés (...) bénéficieront d'un régime spécial de couverture accrue". Pour Frédéric Dabi, c'est un bon point pour le candidat Fillon : " Si la compétence et la dimension de François Fillon ne font pas de doute à droite, ses propositions semblent anxiogènes, y compris dans son camp. Il doit vite trouver les moyens de rassurer".

Ce sondage a été réalisé du 14 au 16 décembre en ligne et par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 987 personnes et d'après la méthode des quotas.

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 07:34
Valls s'en prend au "cynisme" de Fillon
Valls s'en prend au

Manuel Valls, dans les rues de Paris, le 17 décembre 2016

 

Primaire de la gauche: Valls s'en prend au "cynisme" de Fillon

Manuel Valls, candidat à la primaire initiée par le PS, s'en est pris dimanche au "cynisme" de François Fillon, qu'il accuse de "changer de programme" entre la primaire de la droite et l'élection présidentielle.

"Ce projet (de M. Fillon), c'est moins d'indépendance pour la France, par rapport à la Russie et c'est un projet dur pour les Français en mettant en cause les fondements du modèle social", a dénoncé M. Valls, en marge d'une distribution de tracts dans le IXe arrondissement de Paris.

Le candidat de la droite à la présidentielle a notamment reculé sur son projet de réforme de la sécurité sociale, en retirant cette semaine de son site internet une mesure contestée jusque dans son propre camp.

"On ne peut pas changer de programme et de projet entre la primaire et devant les Français. Ca c'est du cynisme, ça ce n'est pas honnête", a fait valoir Manuel Valls.

"Moi, je veux défendre une République ferme, sur les principes, sur la laïcité, sur les droits, sur les devoirs, mais une République aussi bienveillante et généreuse, qui assure à tous l'accès aux soins par exemple, voilà une grande différence entre François Fillon et moi", a expliqué l'ex-Premier ministre.

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 06:42
Primaire socialiste : Participation, organisation, union… Les trois défis de la primaire de la gauche

PRÉSIDENTIELLE La primaire organisée par le PS se déroulera les 22 et 29 janvier 2017…

Les candidats à la primaire organisée en janvier 2017 par le PS : Manuel Valls, François de Rugy, Benoît Hamon, Sylvia Pinel, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Bennahmias.
Les candidats à la primaire organisée en janvier 2017 par le PS : Manuel Valls, François de Rugy, Benoît Hamon, Sylvia Pinel, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Bennahmias. - JOEL SAGET / AFP // PHILIPPE LOPEZ / AFP

Ils étaient neuf et ne sont plus que sept. La Haute autorité de la primaire organisée par la Belle alliance populaire a tranché samedi, recalant deux candidatures et validant celles de Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Manuels Valls. La campagne peut donc officiellement commencer, à un mois du premier tour d’un scrutin qui pose plusieurs défis à la gauche.

>> A lire aussi : Primaire PS. Candidats, bureaux de votes, débats... Tout savoir sur le scrutin

La participation

Premier enjeu pour la gauche : mobiliser son électorat à trois mois de l’élection présidentielle. Alors que plus de quatre millions de personnes ont voté à chaque tour de la primaire de la droite, le camp socialiste s’attend à une participation bien moindre. « C’est très difficile de faire des prédictions, la participation dépendra beaucoup de la qualité des débats, et donc des candidats », avance Corinne Narassiguin, porte-parole du Parti socialiste (PS). « On espère une participation correcte, entre 1,5 et 2 millions de votants, ce serait déjà bien pour donner une légitimité au vainqueur et créer une dynamique. Après, on peut toujours espérer une bonne surprise. »

Les organisateurs de la primaire prévoient une participation en baisse par rapport à celle de 2011 (soit 2,6 millions), pour plusieurs raisons. Pour Christophe Borgel, le président du comité d’organisation, « la logique voudrait qu’on en ait moins qu’en 2011, vu l’état de division de la gauche et (…) le bal des ego auquel nous assistons ». Si la participation se situe entre un peu moins de 2 millions et 3,6 millions [comme le prévoient certains sondages], « ce sera un succès », estime le député.

« On connaît l’état de la gauche actuellement, on sait que l’on fera moins qu’en 2011 », abonde la porte-parole du PS, pour qui la non-participation d’Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon pèsera aussi sur la participation, en négatif. « La configuration était différente en 2011 : le PS était le parti de l’alternance. Ça attire plus de monde de choisir le candidat de l’alternance que de choisir le candidat du parti au pouvoir. On fera forcément moins que la droite, et on le savait même avant qu’elle obtienne une participation très élevée à sa primaire. » Malgré tout, « le succès de la primaire de la droite peut aussi inciter plus d’électeurs de gauche à se déplacer », veut croire Corinne Narassiguin.

>> A lire aussi : Primaire PS. Valls, Montebourg, Hamon, Peillon… Qui sont les soutiens des candidats ?

L’organisation

Le comité d’organisation s’est fixé l’objectif d’ouvrir entre 7 600 et 8 000 bureaux de vote, moins que la primaire de la droite (10 000) et que celle du PS en 2011 (9 400). Pour animer ces bureaux, les organisateurs veulent recruter « entre 35 000 et 40 000 volontaires », indique Christophe Borgel, qui précise que l’organisation dans les bureaux « a été repensée pour qu’il y ait besoin de moins de volontaires ».

Pour les recruter, des appels sont régulièrement lancés via le site et les réseaux sociaux des Primaires citoyennes.

>> A lire aussi : Le PS parviendra-t-il à diviser le coût de la primaire par deux?

Selon Christophe Borgel, la campagne de recrutement « est partie très fort » sur le site. Le député compte surtout sur le poids des fédérations et l’implication des adhérents au PS, soit un réservoir de 110 000 à 120 000 personnes. A ce jour, 68 départements se sont engagés sur « l’ouverture d’un total de 6 300 à 6 400 bureaux ». « Je ne dis pas qu’il ne va pas falloir se battre pour ouvrir les bureaux supplémentaires, mais dans l’état actuel de la gauche, le combat pour le rassemblement est un combat de tous les jours », affirme, déterminé, Christophe Borgel, qui n’a « pas d’inquiétude » au sujet de l’ouverture des bureaux de vote.

>> A lire aussi : Primaire de la gauche. La liste des 7 candidats en lice

Le « rassemblement »

Le mot est dans la bouche de tous les candidats et des organisateurs. Mais n’est-il déjà plus qu’un vœu pieux alors que les polémiques se sont enchaînées ces derniers jours ? Après avoir été recalé par la Haute Autorité, Gérard Filoche a annoncé samedi sa volonté de faire un recours. Une réaction qui a amené le premier secrétaire du PS à s’emporter sur Twitter en lançant : « Arrête ton cirque Gérard Filoche ! »

Les sept candidats en lice ne sont pas épargnés par les controverses. Vincent Peillon et Arnaud Montebourg ont été accusés ces derniers jours de ne pas être à jour de leurs cotisations au PS. Le premier a régularisé sa situation en signant deux chèques à la fédération de la Somme, ce qui a permis à la Haute Autorité de valider sa candidature, indique son président dans le JDD. Le second était en fait à jour de ses cotisations. Pour les proches d’Arnaud Montebourg, cette « boule puante » viendrait tout droit du camp… de Manuel Valls.

Les candidats pourront régler leurs comptes directement lors des trois débats prévus avant le premier tour, les 12, 15 et 19 janvier prochains.

 

 

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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 06:35
Trois questions pour comprendre la crise politique en Pologne

Depuis plusieurs jours, des milliers d'opposants au gouvernement dénoncent des lois qui mettent en danger, selon eux, l'autonomie de la justice, l'indépendance des médias ou encore les libertés individuelles.

Une manifestation anti-gouvernement à Varsovie, en Pologne, samedi 17 décembre.
Une manifestation anti-gouvernement à Varsovie, en Pologne, samedi 17 décembre. (WOJTEK RADWANSKI / AFP)

Sorties du Parlement bloquées par les manifestants, accusations de fraude lors de votes de lois et menaces sur la liberté des médias... La crise politique en Pologne a franchi, dimanche 18 décembre, un nouveau seuil, après plus de trois jours de manifestations.

Face à cette situation, le président polonais Andrzej Duda a commencé à rencontrer les chefs des partis élus au Parlement afin d'apaiser la situation. Franceinfo fait le point.

Que se passe-t-il en Pologne ?

 

APTN

"Honte", "Stop à la dévastation de la Pologne", "Liberté, égalité, démocratie"... Depuis plusieurs jours, des milliers de personnes défilent à Varsovie et dans plusieurs villes du pays, à l'appel du mouvement de défense de la démocratie KOD et de quelques partis d'opposition. Ils s'opposent au gouvernement conservateur du parti Droit et Justice (PiS) et visent personnellement le chef de ce parti, Jaroslaw Kaczynski, le qualifiant de "dictateur".

Vendredi 16 décembre, des centaines de personnes ont bloqué pendant plusieurs heures les sorties du Parlement à Varsovie. Ils ont empêché les députés de la majorité, la Présidente du Conseil des ministres, Beata Szydlo, et le chef du parti conservateur au pouvoir, Jaroslaw Kaczynski, de quitter le bâtiment.

Quels sont les raisons de ces manifestations ?

Les manifestants protestent contre l'offensive du "bon changement" menée par le parti PiS, depuis son accession au pouvoir en octobre 2015. Ils dénoncent la réforme de l'éducation nationale, la future mise au pas du Tribunal constitutionnel, la mainmise sur les médias publics, et la restriction du droit de manifester.

Le gouvernement a notamment initié un projet de règlement limitant l'accès des journalistes au Parlement et leur interdisant de prendre des photos ou vidéos. Pour les journalistes, ce projet protégerait les députés contre des images qui les montreraient sous un jour défavorable. Pour le PiS, il s'agit d'une nécessité de garantir aux députés, "un cadre de travail confortable".

S'ajoutent à ces mesures de nombreuses initiatives vivement contestées, comme le projet de loi visant à interdire totalement l'avortement (sauf en cas de danger pour la femme), ou l'exhumation des victimes du crash de l'avion dans lequel le président Lech Kaczynski, frère jumeau de Jaroslaw Kaczynski, a perdu la vie en 2010, qui a bouleversé une partie de l'opinion publique.

Que répondent les autorités ?

Des manifestants polonais portent des masques de la Présidente du Conseil des ministres, Beata Szydlo (à gauche), du député conservateur Antoni Macierewicz (au centre), et du chef du parti conservateur (PiS) Jaroslaw Kaczynski (à droite) à Gdansk (Pologne), samedi 17 décembre.
Des manifestants polonais portent des masques de la Présidente du Conseil des ministres, Beata Szydlo (à gauche), du député conservateur Antoni Macierewicz (au centre), et du chef du parti conservateur (PiS) Jaroslaw Kaczynski (à droite) à Gdansk (Pologne), samedi 17 décembre. (MICHAL FLUDRA / NURPHOTO)

"Je pense qu'un accord est nécessaire parce qu'il est impossible de fonctionner dans un système où le Parlement ne peut pas débattre", a déclaré le porte-parole de la présidence Marek Magierowski, dimanche. Face à cette situation, le président polonais Andrzej Duda a commencé à rencontrer les chefs des partis élus au Parlement afin d'apaiser la crise.

Il doit aussi rencontrer Jaroslaw Kaczynski, le président du parti au pouvoir Droit et Justice (PiS), à une date encore indéterminée. Samedi, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a appelé le pouvoir en Pologne à respecter "la population, les principes et les valeurs constitutionnelles". "Quand on prive les gens d'accès à l'information ou qu'on impose un modèle unique de la vie, la démocratie devient aussi insupportable qu'une dictature", a-t-il insisté.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 18:59

ONU

la Russie mettra son veto à une résolution pour des observateurs à Alep
ONU: la Russie mettra son veto à une résolution pour des observateurs à Alep

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vitali Tchourkine, le 6 octobre 2016 à New York

 

ONU: la Russie mettra son veto à une résolution pour des observateurs à Alep

La Russie va mettre son veto à un projet de résolution française aux Nations unies qui prévoit l'envoi d'observateurs pour l'évacuation de civils de la ville syrienne d'Alep, a affirmé dimanche l'ambassadeur russe.

"Nous ne pouvons laisser voter ce texte car c'est un désastre", a déclaré Vitali Tchourkine.

Le Conseil de sécurité doit se réunir pour voter sur cette résolution à partir de 11H00 (16H00 GMT).

M. Tchourkine a ajouté que la Russie, allié clé du régime syrien de Bachar al-Assad, allait proposer son propre projet pour déployer des observateurs à Alep, mais sans donner de détails.

La Russie a déjà mis son veto à six résolutions sur la Syrie depuis le début du conflit qui a fait plus de 310.000 morts depuis mars 2011.

La résolution française propose que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon fasse déployer rapidement à Alep le personnel humanitaire de l'ONU déjà présent en Syrie "pour une surveillance adéquate neutre et une observation directe" de "l'évacuation des parties assiégées d'Alep".

Sur place, des dizaines de bus ont commencé à entrer dimanche dans le réduit rebelle d'Alep pour permettre une reprise de l'évacuation de milliers de civils et d'insurgés affamés et transis.

Il resterait environ 40.000 civils et entre 1.500 et 5.000 combattants avec leurs familles dans ce quartier, selon l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura.

Ces personnes sont bloquées depuis vendredi dans une poche rebelle de la deuxième ville de Syrie, conquise presque entièrement par le régime du président Bachar al-Assad après une violente offensive aérienne et terrestre qui a duré un mois doublée d'un siège hermétique depuis juillet.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 18:50
Mais quel est ce "système" vilipendé par les politiques ?

Il est la cible des critiques de nombreux candidats à la présidentielle. Le microcosme dont il faut absolument s'écarter. Mais que se cache-t-il derrière ce "système" ? 

De nombreuses personnalités politiques, candidates à l\'élection présidentielle, se disent \"anti-système\", un terme que chacun utilise à sa manière.
De nombreuses personnalités politiques, candidates à l'élection présidentielle, se disent "anti-système", un terme que chacun utilise à sa manière. (MAXPPP)
 

"C'est vous qui êtes enfermés dans le système. C'est vous qui représentez le système, ce dont les Français ne veulent plus." L'ancien Premier ministre Manuel Valls a lancé ces phrases à des journalistes, mardi 13 décembre. Le candidat à la primaire socialiste s'est agacé alors qu'on lui demandait s'il n'était pas "le candidat du système" après avoir reçu le soutien de plusieurs ministres.

Le positionnement hors "système" ou "anti-système" est commun à de nombreux candidats à l'élection présidentielle. C'était également celui du milliardaire Donald Trump pendant la course à la Maison Blanche. Mais quel est ce fameux "système" condamné par les politiques, ce milieu aux contours flous dont ils veulent absolument se démarquer ?

Le "système", c'est les médias

Les journalistes sont accusés de faire partie du "système" et même d'en être, selon certains, les "idiots utiles", rappelle à franceinfo Gilles Ivaldi, chargé de recherche au CNRS et enseignant en sociologie à l’université de Nice. "D'après les populistes, les journalistes sont manipulés par les politiques pour qu'ils fassent en sorte que la population comprenne et lise l'actualité comme ils le souhaitent eux."

Jean-Luc Mélenchon dénonce ainsi le "système médiacratique qui est la deuxième peau du système""Ces gens sont totalement domestiqués, intelligents, cultivés, qui ne se sentent pas traîtres. Ils [les gens de la "caste", du "système"] ne se lèvent pas le matin en se disant  'ah, comment vais-je trahir la classe ouvrière ?', non. Ils professent la vérité, l'évidence que c'est comme ça qu'il faut faire et pas autrement", dit-il.

Libération rappelait, en 2014, que "Marine Le Pen n’a jamais hésité à houspiller les journalistes – désignés par elle et son entourage comme une 'caste', pilier de 'l’oligarchie' et du 'système'".

De fait, le secteur des médias est aux mains de quelques industriels (Bolloré, Dassault, Lagardère, Arnault). "Cette concentration est dangereuse et vraiment inquiétante pour le bon fonctionnement de la démocratie française", s'alarmait, en 2015, auprès de La Tribune, Julia Cagé, titulaire d’un doctorat à l’université d'Harvard et professeure d’économie à Sciences-Po Paris. Mais les journalistes tiennent à leur indépendance, comme l'a montré le long conflit qui a opposé la rédaction d'i-Télé à la direction du groupe Canal+, détenu par Vincent Bolloré.

"Souvent, les journalistes démontent les attaques populistes des politiques, montrent que ce qu'ils disent n'est pas toujours vrai, que c'est simplificateur, que souvent c'est faux, rappelle Gilles Ivaldi. Alors pour les populistes, il est tentant de critiquer les journalistes, sans compter que cette profession n'a plus bonne presse dans l'opinion. Ils tentent alors de surfer sur ce sentiment de méfiance."

Le "système", c'est les partis politiques

Les formations qui sont au pouvoir, ou l'ont été, ou le seront – avec le jeu de l'alternance – seraient elles aussi au cœur du "système". Marine Le Pen n'a cessé d'attaquer "l'UMPS" du temps où Les Républicains ne portaient pas encore leur nom actuel, et continue de charger les deux principaux partis.

Mais les critiques ne viennent pas que des extrêmes. Lorsqu'il a annoncé sa candidature à la présidentielle, Emmanuel Macron a dénoncé des "règles obsolètes et claniques d'un système politique qui est devenu le principal obstacle à la transformation de notre pays". Et lorsque l'on a demandé à l'ancien ministre de l'Economie, lors d'un séjour à New York, s'il était un candidat "anti-système", il a répondu, selon Le Figaro : "C'est sans doute la réaction du système qui vous permettra d'en juger. Quand j'ai créé En marche ! je n'ai pas été accueilli à bras ouverts."

L'establishment a essayé de me tuer.

Emmanuel Macron

à New York

"Une des difficultés les plus importantes auxquelles sont confrontés [les partis politiques] tient à la place centrale du président de la République dans les institutions, écrit Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’université Paris-Saclay, sur Slate, en 2014. Le président de la République "ne peut en effet être élu sans le soutien d’un ou plusieurs partis alors qu’il doit aussi, dès la campagne présidentielle, montrer qu’il se détache de l’emprise partisane – jusqu’à ce qu’il se situe, une fois président 'de tous les Français', 'au-dessus des partis'."

Le "système", c'est, évidemment, Paris

"Voyez les bobos venus après le brunch au spectacle de la Concorde, avant de filer en Velib' à Vincennes voir si François [Hollande] a une cravate plus cool que Nicolas [Sarkozy]. A moins que la séance de yoga ne les oblige à renoncer à ces festivités", avait raillé Marine Le Pen, en 2012.

François Fillon a lui aussi souligné la localisation géographique du "système", qui, selon lui, se situe "à l'intérieur du périphérique". C'est même selon lui un "petit microcosme parisien qui croit tout savoir". De son côté, Nicolas Sarkozy a opposé, en octobre, "la France de la vie réelle" et les Parisiens :

Cette élite, elle ne prend pas le métro, elle voit les trains de banlieue en photo, elle regarde avec une larme à l'œil les collèges de ZEP. (...) Cette élite-là, elle n'a jamais mis les pieds dans les exploitations agricoles au bord du gouffre, même si elle aime, avec son panier en osier, aller acheter des œufs frais, le matin, chez la fermière.

Nicolas Sarkozy

au Zénith de Paris, le 9 octobre 2016

Autant de remarques étonnantes car "la plupart des candidats à l'élection présidentielle [en 2012, comme Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Nicolas Sarkozy et d'autres] ont un lien avec Paris et l'Ile-de-France. Soit dans leur vie personnelle, soit dans leur vie politique", soulignait France 3 Ile-de-France. Mais ces attaches ne sont pas évoquées. En effet, pour parler à toute la France, les candidats doivent "puiser aux racines profondes du terroir", ce qui écarte la mise en avant d'un ancrage parisien. 

Le "système", c'est "l'élite" contre "le peuple"

"Le 'système' est un outil des partis populistes, explique Gilles Ivaldi. Au cœur des populismes, en général, il y aurait deux groupes : le peuple, qui est unique, homogène, qui fait un tout. Et une classe politique, une élite, qui serait totalement déconnectée de ce peuple. Souvent, dans cette critique de la classe politique, les populistes utilisent le terme de 'système'", détaille-t-il.

"Des leaders populistes comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon s'attribuent le fait de parler au nom du peuple et critiquent le 'système'. C'est l'une des grandes caractéristiques du populisme", poursuit Gilles Ivaldi. Dans cette conception, d'après le chercheur, le "système" est "imperméable" au désir du peuple.

Le 'système' est censé fonctionner avec des règles qui lui sont propres et imposer au peuple des choses dont il ne veut pas.

Gilles Ivaldi, sociologue et politologue

à franceinfo

On retrouve ce terme à gauche et à droite. Pour Marine Le Pen, le "système" comprend la classe politique, mais aussi les journalistes, les "bien-pensants" – antiracistes, opposants au Front national –, l'Union européenne et, de plus en plus, les grands patrons, les grandes sociétés du CAC40. Pour elle, ces élites (économiques, intellectuelles et politiques) sont "mondialistes", c'est-à-dire pétries d'une idéologie qui prône le multiculturalisme et l'ouverture des frontières. 

La vision de Jean-Luc Mélenchon diffère de celle de la présidente du FN. Le candidat de La France insoumise cible davantage les élites économiques. Dans le même temps, il prend la défense des opprimés, des plus pauvres, des fonctionnaires, des victimes de l'austérité et du libéralisme économique.

Monique Pinçon-Charlot, sociologue spécialiste de la haute bourgeoisie, précise à franceinfo que le "système" n'est pas une vue de l'esprit, mais que ce ne sont pas des "bobos parisiens" ou des intellectuels urbains. Pour elle, il s'agit plus précisément d'une élite économique, de personnes fortunées : "C'est un ensemble d'agents sociaux très organisés, avec d'importantes richesses, de nombreux titres de propriété, des cercles de socialisation et des modes de vie qui sont totalement différents des classes moyennes et populaires."

Le "système", ceux qui le pourfendent en font souvent partie

Si le "système" recoupe notamment les élites politiques, les personnalités qui l'attaquent en connaissent les arcanes.

Marine Le Pen a beau plaider qu'elle est une candidate "anti-système", franceinfo avait montré, en 2015, que le FN n'était plus vraiment marginal. Sa présidente a participé à la soirée de gala du magazine américain Time. Le parti accepte désormais les règles du jeu politique, et il est omniprésent dans les médias. Sans oublier que Marine Le Pen a grandi dans un manoir de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), ou encore qu'elle est avocate de formation et qu'elle est désormais députée européenne. Mais Gilles Ivaldi relève que la normalisation du parti n'est pas encore complète car le FN reste mis à l'écart par les autres formations politiques. 

Jean-Luc Mélenchon, "anti-système" ? Il a été membre du PS et sénateur pendant de très nombreuses années. Il a été ministre délégué à l’Enseignement professionnel de 2000 à 2002 et est député européen depuis 2008.

François Fillon peut difficilement faire croire qu'il est étranger au "système". Député depuis l'âge de 27 ans, le châtelain sarthois a occupé différents postes de ministre et a été chef de gouvernement pendant cinq ans. 

Nicolas Sarkozy a tenté lui aussi de se positionner comme un candidat "anti-système". Audacieux, au vu de son parcours. Après avoir fêté sa victoire à l'élection présidentielle au Fouquet's, il a passé ses vacances sur le yacht de son ami le milliardaire Vincent Bolloré à l'été 2007. Avant qu'il n'arrive à l'Elysée, il a été maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) – l'une des villes les plus riches de France – de 1983 à 2002, député, porte-parole du gouvernement, et plusieurs fois ministre avec des portefeuilles aussi prestigieux que l'Economie ou l'Intérieur.

Emmanuel Macron peut éventuellement jouer sur son âge, mais son parcours peut difficilement faire de lui un "anti-système" : passé par Sciences Po Paris et l'ENA, il a été banquier d'affaires chez Rothschild avant de devenir secrétaire général adjoint de l'Elysée puis ministre de l'Economie.

Manuel Valls lui aussi est au cœur de l'élite politique. Après avoir été attaché parlementaire, il est devenu secrétaire national du PS chargé de la communication, puis chargé de la communication de Lionel Jospin à Matignon. Il a ensuite été maire, député, ministre de l'Intérieur et Premier ministre.

Auprès des Echos, Frédéric Mion, directeur de Sciences Po, résume la situation ainsi :

On peut au moins faire le crédit à ceux qui critiquent les élites, en l'occurrence, de bien les connaître puisqu'ils en sont issus.

Frédéric Mion, directeur de Sciences Po

dans une interview aux "Echos"

Le "système", c'est un fourre-tout à dénoncer pour séduire les électeurs

Gilles Ivaldi insiste sur le fait que les politiques qui critiquent le "système" utilisent le même terme mais ne visent pas les mêmes groupes, et que chacun vise ceux qu'il souhaite discréditer. Surtout, le chercheur relève qu'il existe une nuance importante entre les critiques du "système" venant de personnalités situées aux extrémités de l'échiquier politique et celles qui sont plus au centre. Pour les premières, c'est un discours récurrent, pour les secondes, il s'agit davantage de piques éphémères lancées sous le coup de l'agacement et pour suivre un créneau porteur.

En effet, plus d'un tiers des Français (39%) souhaite la victoire d'un candidat "anti-système" en 2017, selon une étude réalisée par l'institut YouGov (PDF), début décembre. Et 43% des sondés pensent que ce critère aura un impact important sur leur vote au cours de la prochaine élection présidentielle.

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 05:57
Présidentielle 2017: Moins de 3 Français sur 10 souhaitent la victoire de Fillon

SONDAGE Pour 55% des sondés, il va cependant l'emporter...

François Fillon, candidat de la droite et du centre à la présidentielle
François Fillon, candidat de la droite et du centre à la présidentielle - WITT/SIPA

Plus d’un Français sur deux (55 %) pense que François Fillon va l’emporter en mai prochain. Quelque 82 % chez les sympathisants de LR, 50 % de ceux de la gauche et 45 % des sympathisants FN pensent qu’il gagnera.

>> A lire aussi : L'équipe de François Fillon dévoile son (gros) organigramme

Moins de trois sondés sur dix (28 %) souhaitent cependant la victoire du candidat de la droite à l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche.

>> A lire aussi : La liste des 7 candidats en lice pour la primaire à gauche

Dans le détail, 10 % des personnes interrogées souhaitent « tout à fait » la victoire du député de Paris, et 18 % « plutôt ». Parmi les sympathisants de LR, ils sont 76 % à souhaiter cette victoire, contre 17 % de ceux du FN et 8 % des sympathisants de gauche. Enfin, 72 % des sondés ne souhaitent pas la victoire dans cinq mois de l’ancien Premier ministre (34 % « plutôt pas » et 38 % « pas du tout »).

 

 

 

Sondage réalisé du 14 au 16 décembre en ligne et par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de 987 personnes (méthode des quotas).

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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