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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 09:31

L'inflation s'établit à 0,2% sur un an en décembre

L'inflation, c'est-à-dire la progression des prix à la consommation sur une période de douze mois, s'est établie à 0,2% en décembre, après être restée nulle en novembre, a annoncé mercredi l'Insee.

Deux quinquagénaires domiciliés en Savoie et Haute-Savoie ont été mis en examen début décembre pour une escroquerie évaluée à plus d'un million de dollars (921.000 EUR) au préjudice d'un fabricant chinois de cigarettes électroniques - JOEL SAGET AFPL'inflation, c'est-à-dire la progression des prix à la consommation sur une période de douze mois, s'est établie à 0,2% en décembre, après être restée nulle en novembre, a annoncé mercredi l'Insee.

Sur un mois, les prix à la consommation ont aussi aconsommation

ugmenté de 0,2%, en raison «des hausses saisonnières de certains services et produits manufacturés», selon l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Les prix hors tabac, en décembre, ont eux aussi progressé de 0,2% en décembre en variation annuelle.

Ce chiffre est de mauvais augure pour le taux de rémunération du livret A qui dépend du niveau de l'inflation hors tabac. Actuellement à 0,75%, son plus bas niveau historique, il devrait mécaniquement tomber à 0,5%, sauf si le gouverneur de la Banque de France choisit de déroger à la formule de calcul. Dans ce cas, ce sera au gouvernement de trancher.

L'indicateur d'inflation dite sous-jacente, c'est-à-dire corrigé des variations saisonnières et débarrassé des phénomènes conjoncturels tels que la volatilité des prix de l'énergie, augmente pour sa part de 0,8% sur un an, après 0,7% en octobre et novembre, «son plus haut niveau depuis février 2014», selon l'Insee. Cet indice reflète davantage la réalité de l'économie.

L'Insee doit publier à 12H00 le chiffre de l'inflation moyenne en France en 2015 qui servira de référence pour les statistiques.

Dans le détail, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% en décembre sur un mois, «essentiellement du fait des hausses saisonnières des prix des services liés au tourisme», à quoi il faut ajouter «la hausse des taxes d'enlèvement des ordures ménagères (+1,3%) et celle des primes d’assurance» (+0,9%).

Par ailleurs, les prix des produits manufacturés se sont redressés, enregistrant une hausse de 0,3%, avec notamment des prix de l'habillement-chaussures qui ont augmenté avant les soldes d’hiver.

Les prix de l'énergie ont en revanche reculé, pour le septième mois consécutif, de 1,2% sur un mois et de 4,7% sur un an. «Ce recul étant moins marqué en décembre cette année que l'an dernier, les prix de l'énergie contribuent significativement à la hausse du glissement annuel» de l'indice des prix à la consommation en décembre 2015, souligne l'Insee.

Dans l'alimentation, les prix ont légèrement baissé en décembre, de 0,3% par rapport à novembre (ils ont en revanche augmenté de 0,6% sur un an).

«La douceur inhabituelle des températures a stimulé l'offre de légumes frais dont les prix se contractent nettement en décembre (–5,4%; –0,4% sur un an)», précise l'Insee. La situation est la même pour les fruits frais (-2,2% sur un mois).

«À l'inverse, les prix des poissons et des crustacés frais sont en forte hausse (+5,2%; +6,2% sur un an)», ajoute l'Institut.

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13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 09:23

Des députés Les Républicains veulent remplacer "internet" par "l'internet"

Le député Patrice Martin-Lalande a déposé un amendement pour imposer l'usage de "l'internet" dans les textes officiels, comme l'a remarqué Numerama.

Ne dites plus la toile, le net ou le web. Mais surtout, ne dites plus internet. Le député Patrice Martin-Lalande a déposé un amendement, cosigné par une douzaine de députés Les Républicains, pour imposer le terme "l'internet" dans le langage officiel, rapporte Numerama, lundi 12 janvier.

"Le réseau mondial de communication entre les terminaux numériques connectés porte la dénomination de 'l’internet'", réclame l'amendement cosigné par ces parlementaires, déposé dans le cadre de l'examen du projet de loi pour une République numérique.

"L'internet", "un bien commun universel"

"Il existe en effet une diversité de dénominations lorsqu’on évoque le 'réseau des réseaux', regrettent les députés pour justifier leur amendement. On trouve, y compris dans les versions successives du présent projet de loi et de son étude d’impact, les variantes rédactionnelles suivantes : 'Internet', 'l’Internet', 'internet' ou 'l’internet'."

Pourquoi dans ce cas trancher pour "l'internet" ? Parce qu'aujourd'hui "cette technologie est devenue un réseau mondial public, comme 'le téléphone' ou 'la télévision'", "un bien commun universel". Sauf que, comme le remarque Numerama, les textes législatifs évoquent rarement "internet", préférant encadrer le service "de communication au public".

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 21:09

Pourquoi la primaire à gauche a peu de chances d'avoir lieu

ELECTION Selon les statuts du parti, les instances du PS ont jusqu’au mois d’avril prochain, au plus tard, pour fixer une date…

L'actuel président de la République se prêtera-t-il au jeu de la primaire, cinq ans après avoir été désigné candidat de la gauche? - PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP

Près de trois millions d’électeurs s’étaient déplacés en 2011, militants et sympathisants, pour désigner « le » candidat de la gauche. Cinq ans après ces primaires ouvertes, qualifiées de « réussite » par nombre de ténors socialistes, la tenue d’un tel scrutin semble de moins en moins certaine.

L’appel, lancé ce lundi par des intellectuels et des artistes engagés, pour l’organisation d’une nouvelle élection à gauche, avant 2017, peut-il changer quelque chose ? Peu probable à en croire la direction du parti et les observateurs politiques. Logistiques, historiques et stratégiques, les raisons ne manquent pas pour discréditer l’hypothèse d’un vote avant le scrutin présidentiel.

« Pas impossible mais peu probable »

Depuis plusieurs mois, le chef de file des socialistes, Jean-Christophe Cambadélis, ne s’en cache plus : la primaire a peu de chance d’aboutir. Dans une interview accordée au Monde le 29 avril 2015, le premier secrétaire affirmait clairement son désir de voir François Hollande se représenter en 2017. Neuf mois après, sa position n’a pas changé : « Pas impossible mais peu probable » que la désignation d’un candidat de la gauche se fasse dans les mêmes conditions qu’en 2011.

Pour Rémy Lefebvre, professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2 et auteur de l’essai « Les primaires socialistes, la fin du parti militant » (Ed. Raisons d’agir, 2011), la gauche est dans l’impasse. « Les divisions sont telles au sein et à l’extérieur du PS que les primaires apparaissent comme la panacée. C’est la seule solution mais pas sûre que ce soit la bonne », analyse l’enseignant.

D’autant que le statut de Président de la République de François Hollande n’arrange rien à la tenue éventuelle d’une telle élection : « S’il y a des primaires, c’est que Hollande ne sera pas candidat. Et imposer des primaires, c’est empêcher qu’Hollande soit candidat, il n’ira pas. Qu’un Président en exercice se prête au jeu, c’est impensable, et il serait sûr de la perdre »

Un clivage qui date

Les dissensions sur l’organisation des primaires dépassent également le seul périmètre du parti socialiste. Si plusieurs membres du parti écologiste EELV y sont favorables, la gauche de la gauche, Mélenchon compris, s’y oppose depuis longtemps. Il l'a d'ailleurs répété ce lundi, en marge des vœux de Pierre Laurent (PCF) : «Moi je n'y serai pas parce que quand on va à une primaire, c'est qu'on en accepte le résultat et si Hollande vient, je n'ai aucune raison de le faire alors que je le combats depuis 2012.»

Pour le politologue Thomas Guénolé, ces désaccords traduisent un débat plus profond qu’il n’y paraît : « En surface, on assiste à un clivage entre les légitimistes et les légalistes. Entre ceux qui considèrent François Hollande comme étant le candidat naturel de la gauche et qui refusent les primaires, et ceux qui considèrent que les statuts du parti socialiste imposent cette désignation par les militants. Mais au fond, c’est surtout la résurrection du débat sur l’austérité. Ceux qui veulent ces primaires s’opposent à la ligne prônée par Hollande, ceux qui les rejettent soutiennent la ligne du Président ».

>> Présidentielle 2017: L’appel d’intellectuels et de dirigeants écologistes pour une primaire à gauche

Outrepasser les statuts

Et peu importe que l’organisation des primaires soit inscrite dans les statuts du parti socialiste, pour Rémy Lefebvre, le parti n’a pas toujours respecté ces textes. L’autre difficulté quant à la tenue de cette élection réside surtout en l’absence de candidats légitimes capables de s’opposer à François Hollande.

« Aujourd’hui, quatre personnalités de gauche disposent de la notoriété, du charisme et du socle militant suffisants pour affronter Hollande : Martine Aubry, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon. Sauf qu’aucun ne s’est déclaré. Aubry est fondamentalement velléitaire, Montebourg est en retrait de la scène politique, Valls a répété qu’il soutiendrait Hollande en 2017 et Mélenchon s’oppose aux primaires », observe Thomas Guénolé.

Et le casse-tête ne s’arrête pas là, si le parti décidait de respecter ses propres statuts, la direction devrait déterminer la date des primaires un an avant la date de l’élection présidentielle, soit en avril prochain. Il resterait alors à la gauche, trois mois pour s’accorder.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:59

Sondages de popularité: Hollande baisse, Sarkozy chute

OPINION Le chef de l'Etat a perdu les deux tiers des points de popularité gagnés en novembre...

François Hollande à Montrouge le 9 janvier 2016. - Michel Euler/AP/SIPA2016 ne les accueille pas avec le sourire. La popularité de François Hollande est en forte baisse en janvier (-12), avec 29 % des Français seulement favorables à son action, et celle de Nicolas Sarkozy chute (-9) à 23 %, selon le baromètre Ipsos-Le Point* publié ce lundi.

En un mois et demi, le chef de l’Etat a perdu les deux tiers des points de popularité gagnés en novembre après les attentats de Paris. Deux Français sur trois (66 %) portent désormais un jugement défavorable sur son action, soit un bond de 11 points depuis novembre (il n’y a pas eu de baromètre en décembre). François Hollande recule dans toutes les catégories. Il perd 13 points auprès des sympathisants socialistes, avec 67 % d’avis favorables, et 13 points également, à 11 %, chez les proches des Républicains, auprès desquels il avait progressé de 18 points en novembre. Malgré ces fortes baisses, sa cote de confiance reste plus élevée qu’avant les attentats du 13 novembre (29 %, contre 24 % en octobre).

A droite, Juppé plus que jamais en tête

Avec 39 % (-8) des personnes interrogées favorables à son action, Manuel Valls perd pour sa part la quasi-totalité des 9 points acquis en novembre. 56 % (+9) des Français se déclarent défavorables à son action et le Premier ministre perd notamment 13 points auprès des seuls sympathisants PS, à 67 %. Parmi les membres du gouvernement, si Laurent Fabius (Affaires étrangères) bénéficie du succès de la COP21, avec 47 % (+4) des personnes interrogées qui jugent favorablement son action, Bernard Cazeneuve (Intérieur) recule de 6 points, à 45 %.

Candidat à la primaire à droite, Alain Juppé est plus que jamais en tête du classement des personnalités, avec 60 % d’opinions favorables (+5). François Fillon perd 5 points à 39 %. Si Nicolas Sarkozy apparaît comme le grand perdant de la séquence à droite, les gagnants sont les vainqueurs des régionales de décembre : Xavier Bertrand (39 %, +13), Valérie Pécresse (30 %, +7) ou Laurent Wauquiez (28 %, +6).

*Enquête réalisée les 8 et 9 janvier, auprès de 961 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:54

Myriam El Kohmri promet à son tour une «inversion de la courbe du chômage»

SOCIETE Pour elle, en 2016, la politique menée par le gouvernement donnera sa pleine mesure...

La ministre du Travail Myriam El Khomri le 6 janvier 2016 à Paris - MARTIN BUREAU AFP

Alors que revoilà l'inversion de la courbe du chômage... La ministre du Travail Myriam El Khomri a de nouveau estimé mardi que «la courbe du chômage s'inverserait en 2016». La ministre a notamment fait valoir qu'une reprise de l'emploi avait eu lieu «en 2015», avec «près de 46.000 créations nettes d'emploi».

>> A lire aussi: Qui est Myriam El Khomri, lisez notre portrait

Ce chiffre n'est toutefois qu'une prévision: selon les derniers résultats de l'Insee, le secteur marchand n'a créé que 20.700 postes sur les trois premiers trimestres, et l'Institut en attend 25.000 de plus au quatrième trimestre.

De la « phase de stabilisation » à la phase de baisse...

Pour l'instant, «nous sommes dans une phase de stabilisation» du chômage, a poursuivi la ministre, mais «le chômage des jeunes a diminué de 25.000 sur la dernière année, donc nous voyons bien que sur le chômage des jeunes, la politique que nous menons produit des résultats».

«Nous amplifions le mouvement pour aller plus vite, plus loin, pour mieux répondre aux territoires afin que le chômage, en France, recule durant l'année 2016», a-t-elle insisté.

Elle compte, pour y parvenir, sur sa «grande réforme audacieuse» du code du travail, qui doit être présentée le 9 mars parochain et sur le plan d'urgence pour l'emploi qui sera détaillé le 18 janvier par François Hollande.

Le patronat critiqué

La ministre a en revanche écarté la proposition du Medef d'un «contrat de travail agile», qui faciliterait le licenciement en incluant des motifs de ruptures inattaquables dans le contrat de travail.

«L'enjeu, c'est de créer de l'emploi et pas de faciliter les licenciements, je ne peux pas être plus claire», a-t-elle répondu au patronat, à qui elle a reproché d'en réclamer «toujours plus» et d'avoir «la mémoire courte».

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:49

L'Europe s'inquiète des mesures autoritaires prises en Pologne

UNION EUROPÉENNE La Commision européenne se réunit ce mercredi pour analyser la situation de l'Etat de droit en Pologne...

Le président polonais Andrzej Duda à Kiev le 5 décembre 2015 - GENYA SAVILOV AFPAssiste-t-on à une dérive autoritaire de la Pologne ? La Commission européenne tente de ramener le gouvernement issu du parti conservateur Droit et Justice (PiS) à la raison. Ce mercredi, l’institution réunit l’ensemble de ses commissaires pour débattre du respect de l’Etat de droit en Pologne. Une première depuis la création de l’Union européenne.

L’UE ne s’était alarmée ainsi que pour deux autres pays depuis sa création. A partir de 1999, avec l’arrivée au pouvoir en Autriche de la formation nationaliste de Jörg Haider et pour la politique menée par le président Viktor Orban en Hongrie. Pour Ewa Bogalska-Martin, sociologue et professeure à l’Université Grenoble-Alpes, « l’Europe s’inquiète parce qu’elle n’a pas réussi à se positionner face au cas hongrois ». En effet, Viktor Orban défie depuis plusieurs années l’Europe avec sa politique conservatrice et nationaliste, mais n’a toujours pas subi de sanctions lourdes.

La tentation de concentrer les pouvoirs

La mesure de « surveillance » de la situation à Varsovie est en cela inédite. Pour l’Europe, en stoppant la dérive en Pologne, il s’agit aussi « de couper court à la renaissance de formes autoritaires en Europe ». Car le poids symbolique du pays - avec ses plus de 38 millions d’habitants - est plus important que celui de la Hongrie et ses près de 10 millions d’habitants, ajoute la sociologue.

Deux mesures ont provoqué la mise sous surveillance de la Pologne par l’UE. Depuis le 7 janvier, le ministre du trésor polonais peut nommer et révoquer les dirigeants des médias publics. La ministre de la Culture française Fleur Pellerin a fustigé une législation remettant « profondément en cause » le « socle des valeurs » européennes.

Autre mesure contestée : la réforme du Tribunal constitutionnel a été pensée pour l’empêcher de freiner les promesses faites par le parti aux élections législatives d’octobre 2015. Cinq nouveaux juges y ont également été nommés par le Parlement dominé par le PiS. Quatre chefs des services de renseignement ont aussi été remplacés par la Première ministre Beata Szydlo.

Une situation « dramatique »

L’Europe a à plusieurs reprises mis en garde le président polonais Andrzej Duda, notamment par les voix du vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans et du président du Parlement européen Martin Schulz. Ce dernier a déclaré que « ce qui se passe en Pologne a le caractère d’un coup d’Etat et est dramatique ».

Des hommes politiques allemands se sont également joints aux critiques. En réaction, le ministre polonais des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne à Varsovie pour dénoncer « des déclarations anti-polonaises ». Une remarque qui s’explique par « le positionnement souverainiste et isolationniste du PiS », selon Ewa Bogalska-Martin.

Eviter le volet répressif de l’article 7

La réunion de mercredi tentera de désamorcer la crise. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déjà annoncé qu’il souhaitait éviter le recours au volet répressif de l’article 7 du traité européen, qui prévoit la possibilité de retirer à un Etat membre les droits de vote de son représentant au sein du Conseil.

En Pologne, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé le 12 décembre avec le slogan : « Pas de Budapest à Varsovie. » Le 9 janvier, ils sont encore descendus dans la rue pour protester contre la censure des médias.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:11

Sarkozy est toujours "le meilleur candidat pour 2017", estime Valérie Debord

Valérie Debord, porte-parole du parti Les Républicains et vice-présidente de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, est l'invitée du Grand Soir 3 ce dimanche 10 janvier.

"Il y a un problème avec François Hollande aujourd'hui, estime Valérie Debord. Il a une garde des Sceaux qui publiquement le désavoue sur le sujet de la déchéance de nationalité. Je demande au président de prendre ses responsabilités : faire en sorte que Christiane Taubira se taise ou faire en sorte d'en tirer toutes les conséquences, notamment s'en séparer. Si François Hollande a une parole, il doit faire fléchir sa ministre". La nouvelle porte-parole du parti Les Républicains rappelle que, lors d'un bureau politique mardi dernier, "nous avons très majoritairement dit que nous souhaitions la déchéance de nationalité pour les binationaux seulement".

Hausse des adhérents

Concernant la primaire à droite en vue de la présidentielle de 2017, un sondage place Alain Juppé devant Nicolas Sarkozy. Pour Valérie Debord, "Nicolas Sarkozy reste le meilleur candidat. Mais un autre sondage dira peut-être bientôt le contraire. Je crois sincèrement que Nicolas Sarkozy a fait le travail de rabibochage de notre famille politique. Il l'a fait de façon excellente. Nous avons 238 000 adhérents, soit 30 000 de plus que fin 2014".

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 20:07

"Vous ne comprenez rien, ni à la France ni à la gauche", lance Manuel Valls à Noël Mamère

Noël Mamère, député écologiste de Gironde, a attaqué la politique de la majorité contre le terrorisme lors des questions au gouvernement, mardi, à l'Assemblée nationale.

Le débat sur l'état d'urgence et la déchéance de nationalité aux terroristes divise toujours à gauche. Pour Noël Mamère, député écologiste de Gironde, la politique de la majorité contre le terrorisme est une "dérive sécuritaire du président de la République et du gouvernement" de Manuel Valls.

"Vous êtes en train d'enfoncer un clou de plus sur le cercueil de la gauche", a lancé Noël Mamère au Premier ministre lors des questions au gouvernement, mardi 12 janvier, à l'Assemblée nationale.

La réponse de Manuel Valls est cinglante : "A chaque fois qu'il a fallu voter des lois antiterroristes qui nous permettent de lutter contre le terrorisme, vous n'étiez jamais au rendez-vous." Et le Premier ministre d'ajouter : "Nous connaissons vos outrances, vous êtes toujours en dehors de la réalité, vous ne comprenez rien, ni à la France ni à la gauche."

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 19:58

La France a enregistré 79 130 demandes d'asile en 2015, en hausse de 22% par rapport à 2014

L'asile a été accordé à 31,5% des demandeurs l'an dernier, contre 28% en 2014.

Les demandes d'asile en France ont fortement augmenté l'année dernière. En 2015, l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a enregistré 79 130 demandes d'asile. Ce chiffre, publié mardi 12 janvier, est en augmentation de 22% par rapport à l'année 2014. Les principaux pays d'origine des candidats à l'asile en France ont été la Syrie, le Soudan et le Kosovo, selon Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra.

Cette hausse à deux chiffres s'explique notamment par l'accélération enregistrée depuis l'été, du fait d'une augmentation du nombre de dossiers déposés à Calais ou à Paris avec l'évacuation de campements. Malgré tout, la situation en France reste très différente de celle de l'Allemagne, qui a accueilli 1,1 million de demandeurs d'asile l'an dernier.

Davantage de réponses positives

Une autre évolution notable est la hausse des réponses positives : l'asile a été accordé à 31,5% des demandeurs l'an dernier, contre 28% en 2014.

L'an dernier, le principal pays d'origine des demandeurs d'asile a été la Syrie, avec 5 200 demandes déposées (+66%). Selon Pascal Brice, presque tous les Syriens (97%) obtiennent l'asile. La demande soudanaise a quasiment triplé (+170%, à 5 060 dossiers), dans la foulée des demandes déposées à Calais par des candidats ayant abandonné l'idée de passer en Grande-Bretagne. Le Kosovo occupe la troisième position du classement (+92%, à 4 650).

En 2014, un peu moins de 65 000 dossiers d'asile avaient été déposés, ce qui constituait une baisse de 2%. C'est désormais l'Ofpra qui accorde le plus souvent l'asile, dans les trois quarts des cas, alors qu'il y a quelques années, c'était surtout en appel devant la cour nationale du droit d'asile (CNDA) que les demandes étaient majoritairement satisfaites.

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12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 19:51

L'Allemagne refoule de plus en plus de migrants vers l'Autriche

La plupart des migrants refoulés par l'Allemagne le sont "parce qu'ils ne souhaitent pas demander asile dans ce pays", selon la police autrichienne.

Les autorités allemandes refoulent vers l'Autriche un nombre croissant de migrants cherchant à gagner la Scandinavie, a indiqué, lundi 12 janvier, la police autrichienne. "Le nombre quotidien de migrants refoulés est passé de 60 en décembre à 200 depuis le début de l'année", selon David Furtner, porte-parole de la police de Haute-Autriche. Cette province voit passer la majeure partie du flux de migrants désirant entrer en Allemagne, soit 1 000 à 2 000 personnes par jour.

La plupart des migrants refoulés par l'Allemagne le sont "parce qu'ils ne souhaitent pas demander asile dans ce pays", explique David Furtner. La majorité d'entre eux sont "des Afghans qui cherchent à gagner la Suède et le Danemark, mais aussi des Marocains et des Algériens", précise-t-il. Un certain nombre de migrants sont également refoulés parce qu'ils ne disposent pas de papiers d'identité valables, a expliqué le policier.

L'Autriche renforce ses contrôles à la frontière slovène

Le durcissement des conditions d'entrée posées par les autorités allemandes coïncide avec la mise en place de contrôles stricts par la Suède et le Danemark à leurs propres frontières, ainsi qu'avec des violences dans lesquelles ont été mis en cause des individus d'origine étrangère à Cologne le 31 décembre.

De retour en Autriche, la quasi-totalité des migrants refoulés retentent une entrée en Allemagne et finissent pour la plupart par réussir à pénétrer dans ce pays par des voies détournées.

Des responsables politiques autrichiens demandent désormais un renforcement des contrôles à la frontière austro-slovène, par où arrivent les réfugiés ayant traversé les Balkans. Le chancelier social-démocrate Werner Faymann, jusqu'à présent très accommodant dans ce dossier, a lui-même annoncé, dans une interview à paraître mardi dans le quotidien Kronen Zeitung, l'introduction prochaine de contrôles accrus à la frontière slovène. Ces contrôles viseraient notamment, si la loi l'autorise, à "faire le tri entre réfugiés économiques et réfugiés de guerre", a-t-il précisé.

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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