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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 20:34

Pourquoi Alain Juppé donne un coup de barre à droite

PRIMAIRE Dans son livre, « Pour un Etat fort », l’ancien modéré semble avoir durci son discours sur les questions régaliennes…

Alain Juppé, lors d'une conférence de presse. - UGO AMEZ/SIPA

Alain Juppé est en campagne. Le candidat de la primaire à droite est sur le devant de la scène médiatique en ce début d’année. Un livre, Pour un Etat fort, et des propositions qui dessinent les bases d’un futur programme. Après ses annonces sur l’école en septembre, Alain Juppé expose cette fois ses idées sur la sécurité, la justice et l’immigration, sans « laxisme ». « Je ne vis pas au pays des Bisounours », confie l’intéressé au Journal du dimanche.

« Le contexte appelle à une droitisation »

Rétablissement des peines plancher, durcissement des conditions du regroupement familial, révision de l’aide médicale d’Etat, renégociation des accords de Schengen, création d’un « délit d’entrave à la laïcité »… Celui qui véhiculait l’image d’un modéré chez Les Républicains semble avoir durci son discours.

« Le contexte appelle à une droitisation. On le voit dans les enquêtes, il y a chez les Français, une demande d’autorité, d’ordre, de sécurité. Et davantage de vigilance par rapport à l’immigration », explique Eddy Fougier, politologue à l’IRIS. « Les hommes politiques doivent s’adapter à la situation. Cela se ressent aussi dans les discours plus fermes de François Hollande ou Manuel Valls. La polémique autour du discours de Grenoble prononcé par Nicolas Sarkozy en 2010 semble bien loin », précise-t-il.

« La primaire se jouera très à droite »

Pour Alain Juppé, la primaire approche à grands pas. Il ne faudrait pas se laisser distancer sur la droite par ses adversaires, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire notamment. « Cette primaire pour la droite sera une première historique sous la Ve République. Elle va intéresser et mobiliser quatre à cinq millions d’électeurs. La primaire se jouera avec le noyau dur de l’électorat de droite », résume Eric Ciotti. Le député LR des Alpes-Maritimes reconnaît qu’Alain Juppé garde une image « bonne à droite comme à gauche », mais il estime que « la primaire se jouera très à droite ».

« Il doit d’abord séduire un noyau dur de militants et de sympathisants qui sont plutôt dans une logique droitière », avance Eddy Fougier. « Mais le pari s’avère risqué. Car sa popularité est basée sur l’image d’un homme consensuel, d’un anti-Sarkozy, susceptible d’attirer les électeurs centristes voire les déçus de Hollande pour la présidentielle. Il est coincé entre ces deux positions comme une partie des Républicains ».

« J’ai toujours été un homme de droite »

En 2014, l’homme de 70 ans s’affichait en une des Inrocks et de GQ. « Juppé, c’est le candidat de la gauche et des journalistes », raillait à l’époque Nicolas Sarkozy, selon des propos rapportés par le Canard enchaîné.

« J’ai toujours été un homme de droite », se défend aujourd’hui le maire de Bordeaux sur Europe 1. « La droitisation, c’est une question de ton. Quand on aborde les sujets immigration et laïcité, on le fait soit en disant "dehors les Arabes", pour être caricatural, soit en ayant en tête l’objectif de l’identité heureuse », développe à Marianne Benoist Apparu, l’un de ses soutiens,

Le magazine relativise le virage à droite du candidat, rappelant notamment ses positions déjà très fermes sur ces questions, lorsqu’il était numéro 2 du RPR de Jacques Chirac. Pour le moment, la stratégie est payante. Alain Juppé reste la personnalité politique préférée des Français. Reste à savoir combien d’entre eux iront voter à la primaire en novembre prochain.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 20:27

Marine Le Pen ne sera pas la cheffe de l'opposition en Nord-Pas-de-Calais-Picardie

Elle ne présidera pas le groupe Front national au conseil régional, affirme "La Voix du Nord", mardi.

Marine Le Pen boude-t-elle ? Elle ne sera pas la cheffe de l'opposition en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. La Voix du Nord affirme, mardi 22 décembre, que la présidente du Front national ne présidera pas le groupe FN au conseil régional, pourtant unique groupe d'opposition puisque la gauche n'a obtenu aucun siège après s'être retirée pour le second tour des élections régionales.

Elle devrait tout de même siéger

"Elle ne prend ni la présidence ni l’une des quatre vice-présidences", écrit le quotidien régional. Mais elle siègera malgré tout, précise Philippe Eymery, qui doit très probablement prendre la présidence du groupe FN.

Pour quelle raison la présidente du Front national ne va-t-elle pas prendre la tête du groupe d'opposition dans la région ? "Demandez-lui", a simplement rétorqué Philippe Eymery.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 20:21

Marine Le Pen entendue comme témoin assisté dans l'enquête sur le financement du FN

Dans cette enquête, les juges soupçonnent des responsables du parti d'avoir mis en place un système de surfacturations lors des législatives de 2012.

Marine Le Pen a été entendue comme témoin assisté dans l'enquête sur le financement du Front national, indiquent plusieurs sources concordantes, mardi 5 janvier. Contactée par l'Agence France Presse, la présidente du parti n'a pas souhaité réagir après cette audition, qui a duré toute la matinée.

La présidente du Front national avait déjà été convoquée en octobre et en novembre par les juges d'instruction pour être entendue en tant que témoin assisté, un statut intermédiaire entre ceux de témoin simple et de mis en examen. Mais Marine Le Pen avait refusé de se rendre aux auditions.

Le FN mis en examen pour recel d'abus de bien sociaux

Dans ce dossier, le FN est mis en examen depuis septembre pour recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie. Les juges soupçonnent des responsables du parti d'extrême droite, d'une entreprise amie Riwal, et du micro-parti Jeanne, géré par des proches de Marine Le Pen, d'avoir mis en place un système de surfacturations lors des législatives de 2012 et d'avoir escroqué l'Etat, qui rembourse les frais de campagne.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 08:30

Juppé et Fillon lancent les hostilités pour 2017 après le pari raté de Sarkozy

Les résultats décevants de la droite marquent le coup d'envoi de la primaire pour la présidentielle, qui doit se tenir dans moins d'un an.

Certes, avec sept régions métropolitaines contre cinq, la droite fait mieux que le gauche. Certes, la droite remporte la symbolique bataille de l'Ile-de-France, se payant le luxe de battre le président socialiste de l'Assemblée nationale. Mais les résultats du second tour des élections régionales, dimanche 13 décembre, n'ont rien de la vague bleue que pouvait laisser espérer l'impopularité chronique de la gauche au pouvoir.

>> Toute l'actualité du second tour des régionales dans notre direct

Cette contre-performance place le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, dans une situation inconfortable. Dès dimanche soir, ses principaux rivaux, Alain Juppé et François Fillon, se sont placés dans l'optique de la primaire à droite pour la présidentielle.

Sarkozy prend acte "des avertissements" des électeurs

Pas de quoi triompher pour Nicolas Sarkozy. L'ancien chef de l'Etat a estimé que "l'unité dans la famille des Républicains, l'union avec le centre, le refus de toute compromission avec les extrêmes ont permis ces résultats. Ces principes doivent rester les nôtres dans l'avenir." Mais dans le même temps, il a affirmé que cette "mobilisation" ne devait "sous aucun prétexte faire oublier les avertissements qui ont été adressés à tous les responsables politiques, nous compris, lors du premier tour".

Sarkozy : "Cette mobilisation ne doit pas faire oublier les avertissements adressés aux responsables politiques"

Le chef des Républicains est resté plutôt vague quant à la ligne politique qu'il souhaitait défendre dans les semaines et les mois à venir. "L'unité et l'union ne peuvent pas être de circonstance, mais traduire la volonté déterminée de tous les responsables de l'opposition d'avancer ensemble vers les prochaines échéances", a-t-il asséné, en visant implicitement les candidats (déclarés ou non) à la primaire. "Ce serait une grave erreur de passer, comme trop souvent, d'une élection à une autre, comme si les Français ne nous avaient rien dit", a-t-il souligné.

Juppé prononce un discours de présidentiable

Il a appelé son camp à la "lucidité" et a mis en garde contre les "mauvaises réponses", après ce second tour. "Ne nous lançons pas dans un débat vain pour savoir si notre positionnement était trop à droite ou pas assez, trop au centre ou pas assez. Ne tombons pas dans des querelles partisanes. Prenons du recul", a déclaré Alain Juppé dans la soirée. Selon lui, la priorité de la droite "doit être de préparer les bonnes réponses aux véritables attentes des Français".

Régionales : pour Juppé, l'échec du FN est "un signe de bonne santé de notre démocratie"

Candidat déclaré à la primaire de la droite, Alain Juppé s'est lancé dans un véritable discours de présidentiable, affirmant sa "détermination à changer radicalement de cap". "François Hollande et ses gouvernements ont échoué. La sanction la plus rude de cet échec est la montée inexorable du chômage, ce cancer qui mine notre société. Il faut donc que la France ait une autre politique économique, une autre politique fiscale, une autre politique pénale et de sécurité, une autre politique de santé, une autre politique d'immigration, une autre politique d'éducation", a-t-il énuméré.

Fillon "repart au combat" pour 2017

François Fillon, lui non plus, ne voit guère d'éléments positifs dans les résultats de ce second tour. "Ce sursaut [face au FN] est un réconfort, mais il n'efface pas le 6 décembre, qui reste le véritable baromètre de l'état du pays", a-t-il lancé. Et l'ancien Premier ministre de souligner que la montée du Front national "prive l'opposition de la nette victoire qu'appelait l'échec de François Hollande et de sa majorité".

Régionales : Fillon prévient : la colère des Français "s'étendra" si on ne propose pas de projet crédible

Au-delà de ce constat, François Fillon a lâché ses coups, en creux, contre Nicolas Sarkozy : "La colère s'étendra tant qu'on ne proposera pas aux Français un projet puissant et crédible."

Selon lui, "la détresse des Français est liée à un manque désespérant de croissance, d'emploi, de sécurité et de confiance nationale". "Et pourtant, assure-t-il, j'ai la conviction qu'avec des réformes audacieuses, la France peut se libérer, se redresser, reprendre confiance en elle-même, et même devenir la première puissance européenne." Sans faire mystère de son avenir, il a prévenu : "Je propose un projet pour faire gagner la France et dès demain, je repars au combat." Nicolas Sarkozy est prévenu.

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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 08:25

"J'ai toujours été un homme ouvert, non sectaire, prêt à travailler avec les sociaux-démocrates"

Le maire de Bordeaux dément tout "changement de positionnement politique".

A droite toute en vue de remporter la primaire à droite ? Alain Juppé publie cette semaine un livre intitulé Pour un Etat fort, où il présente le volet sécuritaire et répressif de son programme. Mais le maire Les Républicains de Bordeaux a démenti tout virage à droite lundi 4 janvier au journal de 20 heures de France 2, dont il était l'invité.

"Je n'ai pas changé de positionnement politique"

"Qu'est-ce que ça veut dire, le positionnement à droite ? Est-ce que quand M. Hollande propose la déchéance de nationalité des binationaux nés Français, il se positionne à droite ? Sortons un petit peu de ces idées toutes faites (...) J'ai toujours été un homme de droite ouvert, non sectaire et prêt à travailler avec des sociaux-démocrates, voilà", a-t-il répondu à David Pujadas. Et l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac de marteler : "Je n'ai pas changé de positionnement politique".

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 21:43

Les 5 gros dossiers qui attendent les nouveaux présidents de région

POLITIQUE Les présidents des sept nouvelles grandes régions nées de la réforme territoriale ont été officiellement désignés ce lundi, et plusieurs défis les attendent...

Xavier Bertrand à Lille le 4 janvier 2016. - Sarah ALCALAY/SIPAC’est leur grand jour : après un scrutin parfois conquis à l’arraché, les sept présidents des nouvelles grandes régions fusionnées sont officiellement élus ce lundi. Pour l’occasion on fait le point sur les 5 gros dossiers qui attendent Laurent Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes), Xavier Bertrand (Nord-Pas-de-Calais-Picardie), Philippe Richert (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine), Marie-Guite Dufay (Bourgogne-Franche-Comté), Carole Delga (Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon), Alain Rousset (Aquitaine-Poitou-Charente-Limousin) et Hervé Morin (Normandie).

1. Trouver un nouveau nom

On s’en rend bien compte en lisant à voix haute le paragraphe précédent : les nouvelles régions ont besoin d’un nouveau nom. A l’exception de la Normandie, fusion de la Haute et de la Basse Normandie dont le nom était tout trouvé, elles vont devoir se creuser la tête pour trouver une appellation pertinente et qui ne vexera personne. On pense à « Occitanie » dans le Sud-Ouest, « Aura » pour Auvergne-Rhône-Alpes, « Nouvelle Aquitaine » pour la grosse région autour de Bordeaux ou « Hauts-de-France » pour le Nord, mais rien n’est encore arrêté. Chaque conseil régional devra transmettre son choix au gouvernement avant le 1er juillet et le nom sera officiellement fixé par décret le 1er octobre 2016.

2. Décider de la nouvelle capitale régionale

Le sujet est presque plus sensible : quelle ville dirigera la région ? Seule Strasbourg a officiellement aujourd’hui le statut de capitale régionale, même si Bordeaux, Lille et Lyon devraient l’obtenir sans trop de problème. Le débat reste par contre ouvert dans les autres régions, où il faudra départager Dijon et Besançon, Toulouse et Montpellier, ainsi que Rouen et Caen. Le gouvernement avait déjà tranché l’été dernier, mais à titre provisoire uniquement. Comme pour le nom des régions, le choix de chaque région sera soumis le 1er juillet et la décision finale apportée par décret trois mois plus tard.

3. Trancher dans les doublons

Prenez deux ou trois régions indépendantes et faites-en une grosse région unique : il y aura forcément quelques fonctionnaires qui occupent désormais le même poste et d’autres dont le service est transféré d’une ex-capitale régionale à la nouvelle. De quoi inquiéter les agents publics, dont certains devront déménager (environ 500, selon Matignon) et d’autres changer carrément de métier (environ 1.500). Pour éviter qu’une ancienne capitale régionale ne perde trop de fonctionnaires, les villes concernées devront se répartir plus ou moins équitablement les organismes faisant travailler les agents publics dans les régions : chambres et directions régionales, agence régionale de santé, rectorat, etc.

4. Gérer la hausse des indemnités

Les nouveaux présidents de région ne comptent pas creuser leurs déficits, bien au contraire. Deux conséquences de la fusion des régions ne vont pas les y aider : l’augmentation du plafond des indemnités des conseillers régionaux, d’une part. Indexé sur la population de la région concernée, ce plafond va mécaniquement se relever, les nouvelles régions voyant leur population augmenter drastiquement avec la fusion. Seconde conséquence : le système de prime des fonctionnaires, plus ou moins avantageux d’une région à l’autre et qui pourrait être nivelé par le haut dans les régions fusionnées.

5. Diriger une région aux compétences élargies

Même si leurs moyens restent limités (le budget total des 13 régions françaises dépasse à peine celui de la seule Catalogne), les nouvelles régions ont des compétences élargies entre autres sur le soutien aux entreprises, l’aménagement du territoire, les transports hors agglomérations et les lycées. Leurs prérogatives s’étendent par ailleurs à l’apprentissage et à la formation professionnelle, deux thèmes que François Hollande a placé au cœur de son action économique pour 2016. De quoi mettre un peu plus la pression sur les nouveaux patrons des régions.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 21:38

Déchéance de nationalité, indignité nationale: Qui pense quoi?

REFORME La classe politique se divise à propos de la mesure symbolique proposée par François Hollande...

Cartes d'identité nationale, illustration. - JEAN-PIERRE MULLER / AFP

Quelle réponse apporter au terrorisme ? Depuis les attentats du 13 novembre, la classe politique se divise sur une mesure symbolique proposée par François Hollande : la déchéance de nationalité pour les binationaux. Certains lui opposent l’indignité nationale, d’autres souhaitent l’élargir à tous les Français. La proposition sera examinée à l’Assemblée nationale à partir du 3 février. 20 Minutes fait le point sur les différentes positions.

Déchéance de nationalité pour les binationaux

Devant le Congrès réuni à Versailles, François Hollande a annoncé vouloir élargir la déchéance de nationalité, et l’inscrire dans la Constitution. Aujourd’hui, la mesure ne s’applique qu’aux Français ayant acquis la nationalité depuis moins de dix ans (délai étendu à quinze ans pour un acte terroriste). L’exécutif souhaite son extension pour l’ensemble des binationaux, même ceux nés Français.

Ils sont pour

François Hollande, Manuel Valls et le gouvernement (sauf Christiane Taubira). Le groupe PS à l’Assemblée nationale a envoyé aux députés socialistes un argumentaire pour défendre la proposition, rapportait le Lab. Didier Guillaume, président du groupe socialiste au Sénat, s’est dit favorable à la mesure, précisant qu’il s’en remettrait à « la position majoritaire » de son groupe. L’exécutif pourra compter sur des soutiens à droite et au centre, comme Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ou François Bayrou. Plusieurs parlementaires LR soutiennent de manière prudente la déchéance, refusant parfois de se prononcer sur le vote ou non du texte, à l’image de Christian Jacob.

Les quatre parlementaires FN devraient voter la réforme. Florian Philippot souhaite que « cette déchéance soit appliquée concrètement beaucoup plus largement »

Déchéance pour tous

Pour éviter une inégalité devant la loi entre les citoyens binationaux et les autres, certains veulent élargir la déchéance de nationalité à l’ensemble des Français. Cette « solution » pose un autre problème. La France devrait revenir sur la ratification de plusieurs textes internationaux (comme la convention de New York de 1961), qui engage les pays signataires à ne pas créer d’apatrides (personne sans nationalité).

Ils sont pour

Jean-Christophe Cambadélis a évoqué lundi la déchéance de nationalité pour tous. « Il faut qu’elle soit ouverte à l’ensemble des Français mais pas seulement aux binationaux ». La proposition est aussi avancée par Bruno Le Roux, Jean-Pierre Chevènement et Jean-Vincent Placé notamment. A droite, Xavier Bertrand et NKM y sont favorables.

L’indignité nationale

Dans le camp des opposants, certains envisagent plutôt d’inscrire dans la Constitution l’« indignité nationale ». Cette peine, créée à la Libération, permet de priver un Français de ses droits civils et civiques. Les condamnés conservent leur nationalité française mais perdent leurs droits civiques, leurs pensions militaires. Ils sont également interdits d’activités syndicales, et ne peuvent être fonctionnaires.

Ils sont pour

Face au projet de l’exécutif, plusieurs ténors socialistes ont donné de la voix. Certains, comme la maire de Paris Anne Hidalgo, proposent d’y substituer l’indignité nationale. Même chose pour Benoît Hamon. Cela « éviterait qu’on marque au fer rouge une forme de distinction entre citoyens français dans la Constitution ». Jean-Christophe Cambadélis a estimé que cette solution pouvait être « une piste ». NKM estime sur son blog que deux voies sont possibles. Mais si la déchéance de nationalité «ne s’applique qu’aux binationaux, la déchéance crée de la division. La peine d’indignité nationale, qui peut s’appliquer à tous, sera créatrice d’Unité. Alors préférons la.»

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:44

M. Stéphane Demilly alerte M. le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur le comportement intolérable des dirigeants du groupe industriel Pentair vis-à-vis des salariés de ses sites installés en France, et plus particulièrement sur la situation de l’entreprise basée à Ham dans la Somme.

Ils ont en effet décidé de fermer cette unité de production picarde et de supprimer ainsi 132 emplois. Les sites d’Armentières et de Saint-Ouen-l’Aumône sont également menacés avec respectivement la suppression de 25 et 49 emplois.
La nouvelle stratégie du groupe industriel laisse à penser qu’une volonté de désengagement de la France est enclenchée.
Pourtant, ses dirigeants reconnaissent la qualité du travail accompli à Ham ainsi que les résultats positifs du site avec par ailleurs un carnet de commandes bien rempli.
Ils évoquent la situation globale à l'échelle mondiale pour motiver leur décision.
Après une année 2015 qui a vu les objectifs du site atteints dès le mois de novembre, il y a déjà 8,4 millions d’euros d’inscrits au carnet de commande 2016 et des prévisions commerciales à hauteur de 31 millions d’euros pour l’avenir. Cette unité, qui dégage 18% de marge brut, apparaît également comme la plus rentable d’Europe.
La décision de sa fermeture est donc totalement inacceptable humainement et incompréhensible économiquement. Elle aura par ailleurs des répercussions terribles sur les nombreux sous-traitants qui vivent de son activité ainsi que sur l’ensemble du tissu économique local.
Des investissements ont également été réalisés dernièrement, ce qui en fait une usine moderne, compétitive avec un savoir-faire reconnu de tous depuis des décennies.
Elle a par ailleurs été certifiée ISO 9001 et ISO 14001. C’est donc un non sens total de la fermer aujourd’hui !
Les principaux clients de ce groupe, dont l’Etat est actionnaire minoritaire ou majoritaire, doivent prendre leurs responsabilités et faire comprendre à ses dirigeants que l’on ne peut pas se comporter ainsi en France sans en subir les conséquences.
L’Etat actionnaire de ces entreprises, au premier rang desquelles Areva, EDF ou encore DCNS, doit intervenir sans délai pour que les clients français du groupe Pentair réaffirment leur attachement au travail accompli par les sites français.
Stéphane Demilly souhaite donc connaître les dispositions que le gouvernement entend prendre afin d’agir en ce sens et faire réviser la position des dirigeants du groupe industriel Pentair.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:38

Fermeture du site Pentair de Ham Une décision incompréhensible et inacceptable !

Stéphane Demilly, Député de la 5ème circonscription de la Somme, a tenu à quitter l'Assemblée nationale ce mercredi matin afin de se rendre sur le site de l'entreprise Pentair à Ham lorsqu'il a appris l'annonce de sa fermeture. Il a ainsi passé une partie de la journée avec les salariés.

Après une rencontre en mairie avec les représentants du personnel, il a demandé à être reçu sur le site industriel par les représentants de la direction du groupe, accompagné des élus du territoire représentant les différentes collectivités.

Il a ainsi demandé des explications aux dirigeants de l'entreprise Pentair qui ont reconnu la qualité du travail accompli à Ham ainsi que les résultats positifs du site avec un carnet de commandes bien rempli qui en fait l'une des entités les plus rentables du groupe ! Les dirigeants de Pentair ont évoqué la situation globale du groupe industriel à l'échelle mondiale pour motiver leur décision.

« Comment un groupe industriel peut-il se séparer d’une usine qui a 8,4 millions d’euros inscrits au carnet de commande, des prévisions à 31 millions d’euros, qui dégage 18% de marge brut et qui est la plus rentable d’Europe ? C’est un raisonnement totalement inacceptable humainement et incompréhensible économiquement !

Des investissements ont également été réalisés dernièrement ce qui en fait une usine moderne et compétitive qui a, en plus, accumulé un savoir faire reconnu de tous au fil des décennies. C’est donc un non sens total de la fermer aujourd’hui !

Les principaux clients de ce groupe, et dont l’Etat est actionnaire, devront prendre leur responsabilité et faire comprendre à ses dirigeants que l’on ne peut pas se comporter ainsi en France sans en subir les conséquences » a tenu à déclarer Stéphane Demilly.

Stéphane Demilly a demandé au groupe Pentair de revoir sa position, va saisir dès à présent le gouvernement pour qu'il s'empare de ce dossier au plus vite, et envisage de revenir sur le site en fin de semaine avec Xavier Bertrand, Président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais – Picardie.

Plus de 130 emplois sont menacés, auxquels il faudra ajouter les entreprises sous-traitantes ainsi que les retombées économiques négatives sur l'ensemble du territoire.

Stéphane Demilly tient enfin à saluer la dignité dont font preuve les salariés.
« Des femmes et des hommes qui ont beaucoup donné dans cette entreprise et qui, aujourd'hui, sont mobilisés dans un état d'esprit constructif pour défendre leur outil de travail ».

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 20:34

Lettre d'information de Stéphane Demilly

Madame, Mademoiselle, Monsieur,


En ces premiers jours de 2016, je tiens à vous adresser, à toutes et à tous, mes vœux les plus sincères pour l'année qui débute. Que celle-ci vous apporte le meilleur que vous puissiez attendre pour vous et ceux que vous aimez, du bonheur, de la santé, de l'amitié, mais aussi de beaux moments de joie à partager avec vos proches.

Je vous invite à découvrir ma carte de vœux sur mon site Internet ainsi que mes dernières actualités.

Vous y trouverez également les photos de mes déplacements sur le terrain, les dernières informations concernant mes activités à l'Assemblée Nationale, que ce soit dans l'hémicycle, en commission du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire, à l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie ou à travers les questions écrites ou orales que j'ai posées au Gouvernement, mais aussi des renseignements pratiques sur mes dates de permanence et sur mes visites cantonales.

Je vous souhaite uen belle année 2016!

Au plaisir de vous retrouver prochainement,
Amicalement,

Stéphane Demilly

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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